Un flyer sur ma voiture m’informe qu’une vente massive de chaussures aura lieu durant trois jours directement à l’usine, en nord Mayenne
J’en parle à Carla, elle est partante pour m’accompagner sur le coup de midi, on chope Clotilde au passage et c’est parti !
Dans le grand entrepôt, plus de 8000 chaussures nous attendent, des invendues venues de Dijon, Besançon, Chambéry, Angers, et même de Pau (pour Mahie)
Essayages , hésitations … je trouve une paire de sandales blanches pour le mariage du siècle et la tournée Liberté , une paire de basiques superbes pour 30 euros ,
et cette magnifique paire bleue jeans ,élégante , raffinée , aux finitions délicates , un pur bonheur
Carla trouve les même en kaki, on est copines !
Je me sens bien dans cet entrepôt, j’y trouve également une paire de bottines pour l’hiver et autre chose, mais je ne peux en dire plus ici.
Clotilde craque pour de très jolis escarpins aussi
Nous sommes ravies d’avoir acheté du 100 % français et d’avoir fait plaisir à Arnaud Montebourg
Je me suis donc informée sur les fabriques de chaussures françaises encore en activité et bien, quand on retire les entreprises de chaussons, charentaises, espadrilles, sabots (qui porte encore des sabots ?) les tropéziennes, les sandales, il reste à peine sept usines en France
Les chaussures italiennes, espagnoles ou asiatiques sont omniprésentes sur le marché, je ne vous apprends rien, même dans la chaussure de luxe
Ma voilà donc chaussée pour pas mal d’années et bien chaussée ,avec l’âge , j’ai décidé de soigner la haut et le bas de ma personne , à savoir mes cheveux que je bichonne et mes pieds , le reste va suivre , forcément
Nous sommes rentrées tranquillement toutes les trois, avons pris un café chez Carla sur le chemin du retour, dans la grande maison au bord de l’eau
Le soleil était revenu en fin d’après midi, j’ai enfilé mes chaussures bleues et j’ai filé à la Grande Messe