Ce matin là , jour férié , couchée tard la veille , on se refait pas , trainarde je suis , je resterai, faut que je me lève , et décide alors que dans la journée je nettoierai le fond du jardin
Je n’ai même pas regardé par la fenêtre , il ne pleut pas , c’est mieux
Je traine un peu au petit déjeuner en papotant avec Rose , je lui suggère de lui apprendre à cuisiner , elle est ravie , nous ferons des spaghettis bolognaise pour le midi
Méluzine m’appelle , elle est sortante , j’accepte d’aller la chercher à la polyclinique et de la ramener dans sa maison
Je connais bien ce lieu , sa chambre est à deux portes de celle que j’ai occupée il y a quelques semaines , elle est soulagée de rentrer
Je monte des buches dans le salon , Méluzine allume un feu , elle se sent bien, nous nous quittons heureuses
Dans la cuisine , j’ai sorti tout le matériel pour les spaghettis , je montre à Rose par étape , épluchage des oignons , carottes , cuisson elle est ravie
Nous déjeunons à quatre, c’est bon et copieux
En début d’après midi , j’enfile des vieilles chaussures et j’attaque le jardin
J’arrache les capucines et les branches de potimarrons qui jonchent le sol , je taille , je coupe , j’envoie dans le tas de compost , je n’ai pas froid , la pluie s’invite , dommage
J’ai presque fini
Je n’ai pas eu le temps d’aller voir Laurent Boyer qui officie pour France 3 devant le palais de justice , tant pis pour lui
Vers 16 heures je m’installe à faire quelques bijoux, mon atelier dans la chambre d’Ellen , j’ai bien éclairé
Je reponds aussi régulièrement à tous les messages qui arrivent en permanence sur mon pc ou zifon , c’est mon quotidien aussi
La Grizoune ronronne sur mes genoux , je me pose un peu
Il fait nuit , c’est l’automne
Je vais bientôt ressortir pour aller chanter
On ne pause pas les jours fériés
Je retrouve Bérénice
On s’aime vraiment toutes les deux …