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  • Forteresse

    J’ai reçu des mots remplis d’amour , des gestes tendres , de délicates attentions , beaucoup de paroles rassurantes , beaucoup de sincérité

    Attachée , liée , soudée , aimée

    Ressentir la chaleur de l’autre est la nourriture la plus complète pour l’âme et le cœur , rien ne peut remplacer cela , rien d’autre que de se savoir aimée

    A commencer par mes parents , combien je ressents leur attachement sans borne , l’un et l’autre

    Papa comme maman , mes parents sont des gens attachants et profondément  liés à leur enfants et ils savent le dire à leur manière , ça n’a pas de prix , c’est le cadeau ultime que la vie m’a donnée , la base , les racines solides que rien ne pourrait arracher

    Je me sens protégée dans une enveloppe douillette qui me donne une force indescriptible, une nuée d’amour et de tendresse qui me suit partout

    J’en pleure parfois d’aimer mes précieux à ce point tant ils font vibrer mon cœur

    Et je ressens aussi leur battements, leurs regards complices , leurs éclats de rires , leurs peurs , leurs doutes

    C’est parfois dur d’aimer

    A ce point là …

    Peur de faire du mal , ou de blesser , de délaisser , de décevoir

    Te pose pas de questions Jeanne

    Jamais je ne pourrait avancer aveuglement dans les sentiments , jamais , j’ai besoin de cet amour , j’aime autant que je suis aimée , et ça prend une partie de mon existence , d’autres font du vélo , des mots fléchés , du tricot moi mon passe temps c’est l’amour , c’est comme ça , je suis une affective , je tremble , pense , parle , donne , offre , reçoit prend, je ne mendie pas l’amour , je l’ai et le partage autant que je peux

    Quand le rideau de ma vie s’abaissera , y’aura-t-il des battements de mains pour un rappel

    Parfois , je me sens immortelle , je crois que jamais mon cœur n’arrêtera de battre pour l’autre , j’ai peur aussi de l’attachement si fort de l’autre ,peur de les perdre , de partir et de les laisser dans un immense chagrin

    Me voilà presque à basculer sur l’autre rive , celle qui peu à peu m’emmènera vers le rabougri , le pliage de peau et du corps

    Doucement ….

    Le rideau est bel et bien ouvert , n’imaginez pas un instant qu’il va baisser , pas besoin d’artifice et de néons , la lumière naturelle éclaire ma vie

    Des nuées passent … je les capture, les apprivoise

    Je dompte les sentiments , je panse les écorchures

    Je suis solide , fragile

    Je n’en doute plus …

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