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  • Cette chance là

     

     

    Sitôt le marathon chantant de Vitré et Sablé, quelques jours de repos, et nous revoilà sur les routes pour clôturer la tournée internationale «  Show devant ! »

    Une virée au Casino de Bagnoles de l’Orne, un spectacle sur une scène grande comme un mouchoir de poche, et zou, direction le sous sol, avec la bande de fêlés à se déhancher pendant une heure sur le dance floor, on est chauds, pas besoin de picoler, ça donne à fond les ballons !

    Retour en car, ça s’agite, jamais crevés ces gens là, vous le savez

    Retour, 3h30 avec le décalage horaire

    Le lendemain matin, faut aller voter, préparer le déjeuner en partie, on a des invités mais, sans moi, je repars vers midi retrouver la troupe pour un après midi de mise en scène

    Bon travail, trois heures à bosser les nouveaux titres, faut ne pas se plaindre, on aime ça

    Petit coup de barre quand même vers 18 h, mais faut pas s’arrêter, on se retrouve pour les résultats des municipales, debout, à attendre

    Par solidarité, au vue des totaux, nous décidons de rejoindre le maire sortant au QG de campagne ou est servi un buffet froid aux sympathisants

    J’ai bu du punch, mais je n’ai rien mangé, pas faim …

    Le lendemain, c’est au jardin que je me sentais le mieux

    J’ai gratté la terre, planté des tomates dans la serre, semé, taillé tous les après midi, un régal !

    Et voilà, j’ai perdu au moins deux kilos

    Pas besoin de me peser, je perds mon pantalon

    C’est formidable tout ça, pas besoin de faire un régime, pas besoin de renoncer au rosé rillettes, je garde la forme

    Je saisis cette énorme chance d’avoir un corps qui suit les folies de ma tête (en tout bien tout honneur) j’ai longtemps pensé que j’étais une petite nature, une fille un peu chétive, faible.

    Pas du tout, à presque 50 ans, je suis costaud, jamais de mal de dos, de genoux, je suis chanceuse, vraiment.

    Et je saisis ce bonheur là, d’enchainer des jours, des nuits de vadrouille, de chansons, de danse.culpabilisant un peu d’abandonner la maisonnée, trouvant le temps de rattraper ça autrement.

    Jeanne est une gâtée de la vie, faut le dire

    Et ça pousse !

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