C’est la rentrée, il me faut repartir au travail, non pas que ce travail ne me plaise pas, mais je dois faire preuve d’un peu de courage pour rester dynamique dans mes interventions, trouver l’écoute, la fermeté nécessaire auprès de mes stagiaires et accepter les conditions matérielles qui ne s’améliorent guère, toutes les heures non rémunérées, et les quelques difficultés relationnelles
C’est quoi du courage ?
Définition
Le courage est un trait de caractère qui désigne la capacité à surmonter la peur pour faire face à un danger. Le terme peut aussi être employé pour exprimer l'endurance, notamment à l'égard de la douleur. (Source Wilkipédia)
Affronter ses peurs, allez au delà du danger, physique, cette menace qui pèse au dessous de nous, cette peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur
Suis-je courageuse ?
Je ne crois pas
Par obligation, certaines tâches physiques ne me font pas peur, transporter des choses lourdes, encombrantes, agencer, vider, trier, tout cela fait partie de mes capacités
Oser m’aventurer dans des domaines inconnus, affronter un nouveau public professionnel, me heurter à des conflits, j’y parviens
Mais quand il s’agit de surmonter des peurs physiques, je me sens vraiment faible
J’ai une réelle capacité à supporter la douleur, la mienne, mais j’ai peur pour mes proches
Je redoutais autrefois l’agression, plus maintenant, mais je n’ose pas encore m’aventurer dans des pays inconnus, j’ai peur de perdre ma liberté, d’être obligée d’y rester, allez savoir pourquoi …
Mais ce que je redoute avant tout, c’est la maladie, la mort, la déchirure, la souffrance, la solitude
Trouverais-je assez de force pour affronter ça ?
Le manque de courage peut s’associer à la faiblesse, la paresse
Les courageux sont vaillants, forts, résistants, ils sont aussi capables face à leurs drames, de les dissimuler, de les enfouir, au risque d’étouffer leurs émotions, ou les transposer autrement dans leurs vies
Je chasse alors ces idées lugubres pour affronter et accepter les aléas de la vie, par vagues, j’attends que la douceur du printemps me redynamise, sortir de l’hiver, ne pas se laisser faiblir par la grisaille, aller en avant, avec ceux qui m’attendent
Avec force , entrain et volonté .
Commentaires
Il en faut un sacré courage pour se lever à 6h aujourd'hui...
Tu parles de force jeanne, pour affronter ce qui te fait peur. Je souhaite que tu ne sois jamais confrontée à ce que tu crains.
Pour moi notre force n'est pas le courage mais le choix de décider que malgré les aléas de la vie on peut rester et décider d'être heureux...Cela ne dépend-il pas que de nous ?
J'imagine bien que pour toi aussi, il faut trouver cette force
choisir la Vie , et surtout , des bras solides pour se rassurer
j'aime la force aussi qui t'anime
bises Fay
la crainte de certains élements comme la maladie, la douleur et la déchéance physique est légitime, d'ailleurs peut on parler de courage pour affronter cela. C'est également une de mes grandes angoisses, et nous ne sommes surement pas des cas uniques
Beaucoup de courage pour cette reprise, ici Cécile la veinarde reprend une journée plus tard, moi aussi je rserais bien restée au chaud sous la couette !!
on est certainement dotés de force insoupconnable
j'ai autour de moi des gens fragiles , qui confrontés au pire ont trouvé cette force
Ellen est clouée au lit avec la grippe , la pauvre
bonne semaine à toi
Allez, bon courage Jeanne et bonne reprise ! Ici c'est pareil !!
ben , oui , et c'est bien normal de repartir un lundi
bonne soirée à toi
Quand t' es confrontée à ça, tu fais face : faut bien. Plus ou moins bien, mais tu fais face. On a la chance d' avoir une paire d' épaules solides pour s' appuyer et on est surpris de la force qu' on peut trouver pour résister parce qu' il y a toujours quelqu' un de plus fragile qu' il faut aider.
Pour ton boulot, ma foi, prends des notes et raconte-nous! Allez, zou, la Jeanne mais je sais qu' à l' heure qu' il est, t' es déjà toute souriante face à tes stagiaires!
Et comme on disait :
ce-n'est-qu'un début
continuons le-combat ...
Je crois à ces épaules là , la résistance comme on dit
pour mon travail , je ne raconterai pas ici , c'est fait pour ça
je puise l'énergie ailleurs , et je transmets
et je les fais rire mes stagiaires , elles sont souvent captivées
j'ai de la chance
tu es rentrée toi ?
bisous , demain, j'en fais des vrais
Après ma note : Victime d'un lâche, Jeanne ainsi que Ksenia font des thèmes sur la peur ! En tout cas je ne saurais pas enseigner, trop, trop, trop craintive, peur du jugement d'autrui, encore pire avant. A cette heure tu as affronté ta classe et c'est parti et reparti. Tu n'y penses plus quoi. Bonne semaine.
c'est curieux ces hasards
Enseigner et transmettre c'est un vrai plaisir quand le public est passionné
c'est une mise en scène , mais rude quand on est pas fait pour ça
merci pour tes encouragements
bonne soirée
La peur est normale et commune à tout le monde. Elle est même parfois un véritable moteur. Elle permet de se dépasser, de puiser dans des ressources intérieures qu'on ne soupçonnait pas. Il faut juste veiller à ne pas la laisser devenir un poison lent. La peur panique, appelée aussi phobie, est invalidante mais elle n'est pas incurable.
Les peurs, les psychoses - nous en avions déjà débattu chez toi dans un autre billet - sont souvent ancrées depuis l'enfance. Elles se transmettent de parents à enfants. Une mère qui est ultra protectrice risque plus de provoquer une peur de la mort ou de la maladie chez ses enfants qu'une autre moins stressée. Elle-même ayant été déjà conditionnée de la même façon ou en raison d'un évènement comme la guerre par exemple.
Chacun réagit différemment et appréhendera les peurs de manière personnelle. Dans une fratrie, des enfants ayant reçu la même éducation ne se comporteront pas de la même façon. L'un pourra être chétif, l'autre vaillant. Etc.
Je me souviens d'un thérapeute qui m'avait dit "derrière toutes peurs, il y a celle de la mort. C'est la dominante, celle qui régit toutes les autres" J'avais dans un premier temps choisi et voulu de ne pas y croire. Réfugiée dans le déni. A partir du jour où j'ai digéré ce qui me parait aujourd'hui comme une évidence, mon agoraphobie a subitement disparu.
Jeanne, personne n'est un surhomme. Chacun a ses failles. Tout le monde a une force, un courage insoupçonné, sa façon de vivre sa vie... avec des hauts et des bas. Y a pas de recette miracle. Chacun a ses petits accommodements. Des fois ça marche, d'autres non.
Je t'embrasse.
tout ce que tu écris est vrai
j'enseigne justement autour des émotions des tous petits , accepter leurs peurs , en parler , et éviter quand on le peut les traumatismes
nous avons cet héritage , morbide , et comme tu le dis , on avance avec ça
c'est vecteur , une lutte permanente , j'admire ceux qui mènent ce combat et je compatis pour ceux qui baissent les bras
merci pour tout ce que tu dégages
bisous
j'ai peur des crapauds , c'est grave ?
Arriver ici, après Ksé-Ksé, rend mon commentaire plus difficile... alors j'irai à l'essentiel !
Je suis d'accord avec PB, quand il le faut, on trouve le courage nécessaire pour faire face, à un événement tragique, à la maladie, à la solitude, etc.
Comme le dit Ksé-Ksé, chacun a en soi une force insoupçonnée.
Allez, Jeanne, les jours grandissent, le printemps reviendra vite !
Tu es courageuse, Jeanne, n'en doute pas un seul instant.
Bisous de Lyon
c'est vrai que c'est joyeux tout ça
il faut trouver cette force pour ceux qui restent , et pour soi aussi
on m'a traitée de fénéante pendant des années , c'est peut être ça qui m'a donné du courage
bises du soir Plume
il va falloir attendre encore pour le printemps , patiemment ..
J'ai repris aussi ce matin. J'ai eu beaucoup de mal à programmer mon réveil... Bon mais une fois dans le bain, c'est reparti comme en 40 ! Ca fait juste bizarre parce que le bâtiment est fermé, tout le monde est encore en vacances. La rentrée est le 27 janvier ici. Et je me suis payée une forte pluie sur le chemin du retour, tellement forte que la route a été basculée côté mer pour éviter les chutes de pierre sous la falaise. Comme tu vois, la vie est belle...
Bonne rentrée à toi !
Et ben , c'est animé sur ton île , seule dans un batiment ,j'aimerais pas trop
tu es pleine de ressource toi , tellement vivante
bises , bon courage alors !
Le courage serait donc la réponse au stress ? Sans doute, et chacun a sa façon de voir les choses ... Nos capacités d'adaptation sont insoupçonnées !! Mais le caractère et l'éducation priment...
Que voilà un billet bien sérieux (mais d'actualité) en ce début d'année ...
C'est vrai que c'est pas rigolo rigolo ..
je crois beaucoup à la force du caractère , heureusement , parce que s'il n'y avait que l'éducation , il aurait fallu que je m'accroche
élevée dans la peur constante ...
Je suis par ici je repasserai par là... Beaucoup d'idées brassées autour de ce post. J'en reste sans voix. Trop de choses se bousculent dans ma tête... Je relirai encore tout ça demain. Peut-être arriverai-je à mettre mes idées en ordre?
En tous cas vivement le printemps pour toi! :-)
ça arrive , ce sont des post "bulldozer" , parfois ils ébranlent , parfois ils laissent indifférent
Fais comme tu le sens , surtout ne t'oblige à rien ici Mahie
oh lala! c'est que ça repart en force ici, avec discussions et tout et tout
Hélas, pas vraiment le temps de TOUT lire
Non je sais, c'est pas gentil...
Mais j'en ai lu assez pour savoir qu'on parle de courage, de force
Et que tu te demandes ce que c'est exactement
Bon j'irai rechercher ma petite définition derrière les fagots ;-))
ressenti , discussions , pèle mêle , y'a des jours comme ça
Ne t'excuse surtout pas , il faut du courage pour commenter les billets de la blogo , et du temps
je passe aussi souvent mon chemin
alors , si tu l'envie un jour , je prendrais ta vision des choses
merci de ton passage Coumarine
Crois-moi, on trouve des ressources insoupçonnées dans les moments difficiles et on arrive presque sans le faire exprès à vaincre ses peurs.
et tu es bien placée pour le dire
je te crois ....
jeanne, ton texte remue beaucoup et les commentaires aussi.
Je découvre avec le temps que j'ai peu de courage face à la maladie. Peut-être l'ai je vu trop de près et que j'étais trop sensible?
je donnerais ma vie pour celle de mes enfants, j'en ai aucun doute.
J'ai perdu mon fils dans un supermarché ce we. ça a duré un petit moment et j'ai paniqué ,mes jambes me lâchaient et déjà dans ma tête des pensées terribles...un moment où se révèle notre fragilité de mère , de femmes.
il me semble que tu me fais penser à quelqu'un que je connais et qui vit difficilement l'hiver, le manque de luminosité et cela joue aussi sur le moral. allez on se rebooste, une petite ballade , et surtout chanter pour faire venir les oiseaux du printemps encore plus vite :)
bisous jeanne et merci pour ta carte...( je crois que tu n'imagines même pas le bonheur réel que ça m'a procuré)
Désolée de répondre un peu tard
S'inquiéter , c'est plus que normal , voire le pire , aussi , mais réagir bien vite , et prendre des précautions
face à la maladie , on ne s'habitue pas ...
Janvier est une période transitoire, j'ai plein d'envies , mais pour l'instant , je ne peux pas faire , manque de place , de lumière
ça va revenir , les projets ne manquent pas
plein de belles escapades prévues aussi , j'ai de la chance
Une grande étape aussi , le départ d'Ellen , elle va me manquer
mais elle ne sera pas bien loin
je suis touchée pour la carte
je t'embrasse
merci :)
bisouuuuus