Mon père n’est ni chasseur, ni pêcheur, c’est un homme de la terre, un très bon jardinier
Il a parfois chassé quelques pintades dans le clos, histoire de les attraper et les plumer, couru après un ran ou une coche rebelle, mais je ne l’ai jamais vu armé d’un fusil
Pour la pêche, pas de canne, juste un seau pour ramasser quelques calicocos et des flies
Exceptionnellement certains dimanches de marée, mon père allait pêcher
La flie était collée sur les rochers, fallait un couteau pour la détacher, elle était tenace la bestiole
C’est une sorte de cône, à l’intérieur se trouve un truc gluant comestible
J’ai écrit, comestible mais loin d’être délicat au palais
Une fois la pêche finie, un peu de varech sur le seau et zou, direct sur la table sans passer par la case cuisson
Il fallait ôter une partie de la flie, un œil, le cerveau, un organe, je n’ai jamais su
Mon père mangeait ses coquillages avec une tartine de beurre, ce n’était pas bon, dégueulasse même les flies, mais facile à trouver, beaucoup plus que les crabes ou les homards, dommage.
Dans les champs, il lui arrivait aussi de trouver des nèfles
C’était un fruit gros en forme de toupie, qui se mangeait très mur
Le gout n’avait rien de transcendant non plus, mais c’était comestible aussi
Y’avait des trucs comme ça, des aliments ni bons ni mauvais, des fruits sauvages, des mollusques ou autre coquillages offerts gracieusement
Le terme officiel de la flie, est la patelle
La patelle ce n’est pas bon, je vous préviens, ne vous pliez pas en quatre sur les plages pour en trouver, vous serez déçus et ce sera de ma faute
photo du Net
Commentaires
Dommage de manger ça, il y a tellement de bonnes choses dans la mer !! ;)
Tu as émaillé ton texte d'autres mots inconnus (régionalisme, patois, langue bretonne?) c'est juste pour nous agacer, hein, et te demander un autre billet dessus, ???
Ben c'est gagné !! ;)
nous avions la chance de manger des tourteaux et autres délices toute l'année , heureusement
mes parents ont toujours acheté du poisson et du bon crois moi !
les quelques mots patois sont de clins d'oeils pour Louis , on s'en amuse
Un ran c'est un bélier et pas en breton STP !
Tu appelles ces coquillages des flies ? c'est l'appellation Normande, en Bretagne on les appelle des bernicks !
Bernique est une expression également, si je ne m'abuse, du style "nada"...
Bleck
bernick ou bernique , c'est pas pareil hein ?
les flies c'est très très local comme terme
ça change rien au gout , convenons en
J'allais souvent à la pêche avec mon père quand nous habitions la Manche ! on ramenait beaucoup de coques, tu connais sûrement.
Quant aux nèfles, est-ce le même fruit qu'on trouve également en Algérie ??
je ne sais pas si on trouve des nèfles en Algérie , ça fait des années que j'en ai pas vu dans les haies , faut dire que je suis devenue très citadine
les coques , c'est bon , faut juste désensabler l'intérieur
La flie, c'est ce qu'on appelle en Charente Maritime le chapeau chinois. J'en ai vu plein dans mon enfance, mais les manger... sans façon ;-)
Ben c'est ce que j'allais dire : j'ai toujours dit : "Chapeau chinois", ça fait un peu enfantin mais à La Rochelle je n'ai jamais entendu dire autrement...
J'en ai jamais mangé mais il y en avait beaucoup en face de chez moi, sur la digue de la plage...
Pour manger on ramassait plutôt les coques à l'île de Ré on pouvait en ramener plusieurs kilos... C'était bon quand y'avait pas trop de sable dedans...
voilà , le chapeau chinois pour les charentais !
chacun son titre mais le contenu reste identique
y'en a partout en fait , si c'était bon , on le saurait hein ?
j'ai ramassé ce type de coquillage sur les plages de Fécamp de d'Yport avec mon père et un de ces oncles. En Algérie ils appelaient ça des arapèdes (orthographe phonétique).
Avec le temps je suis un peu étonné que ce coquillage soit adapté à la rudesse de la Manche et à la chaleur de la Méditerranée.
Ma mère les préparait comme des escargots. C'était plutôt bon.
Bonne année la Jeanne.
Allez, je formule le souhait pour 2014 de réussir à m'arrêter au moins une fois en Mayenne.
Hello Lorenzo , y'avait longtemps que je ne te t'avais pas vu ici dis donc ?
Patelles, Arapèdes, Berniques, Bernicles ou Bernaches , tant de noms pour la même bête
j'imagine bien que Reine savait cuisiner ce genre de choses ,une persillade , ça devait être meilleur
Au pire , si tu ne parviens pas à t'arrêter , tu me préviens quelques minutes avant ton passage en gare de Laval , je te saluerai du haut de la passerelle
j'irai certainement à Bordeaux au printemps et je pense que je prendrai un TGV par chez toi , donc , je demanderai peut être asile pour quelques heures
Bonne année l'ami !
Tu vas sourire, je sors de chez "Gégé" où nous buvions un café brûlant avec jean claude mon vieux copain originaire de Caen et je lui demande "Ah dis-donc Vieux peux-tu me dire quel est le nom Français de la flie..." lui, "de la quoi ??" Rien, rien laisse tomber, si t'appelles ça chapeau chinois laisse tomber, laisse tomber !
Je n'ai jamais goûté de flies c'est tout juste si j'ai tenté d'en décrocher une ou deux sur les rochers à la basse mer...
Le "calicocos" me fait rire aussi quelque chose comme vingt ans que je n'avais pas entendu ça... ma Maman passait une matinée a ramasser ça, je n'ai jamais trouvé ça interressant un citadin, un vrai citadin je suis.
Bleck
j'ai souri , c'est fait
faut le dire comme ça pour se faire comprendre " fiie " sans le L , sinon , personne ne réagit
Calicocos , petits bulots qui contiennent à peine rien , que l'on décortique avec une épingle à nourrice
Il en fallait des seaux entiers pour alimenter une famille , ça c'est certain
à proportion , le bulot est plus rentable
et le bulot , c'est la santé !
Chez nous, on appelait cela des "yeux d'bout"....Et cela faisait partie du panier de pêche garni de mes parents et grands parents. Cela nous arrivait de les manger sur place, enfin pas moi, beurk....Trop dur sous la dent.
fallait mastiquer ça fort en effet !
bien bien , je vois que tu as quand même essayé , bravo Solène !
on nous le refera pas mais des bons souvenirs quand même
avant nos anciens mangeaient pour se nourrir et aussi ramassaient pour ne pas acheter, parce que la vie était dure... aujourd'hui la vie redevient dure mais peu ramassent pour économie maintenant c'est pour faire bio, ou bobo, c'est selon... j'ai beaucoup vécu à la campagne, et j'y vis encore, ici on ramasse par habitude, les baies et fruits rouges, les pissenlits,les champignons, j'échange du miel contre de la viande ou du fromage, des aides administratives contre des chanterelles etc... ici y'à pas de coquillages on fait avec ce qu'on trouve, on devrait le faire plus souvent et tous, peut être que comme cela on éviterai un peu plus le dictact des agroalimentaires qui nous empoisonnent et on redévelopperait de la solidarité!!!
y'a plein de gens qui font ça spontanément
mon père troque des salades , du plant , rend des services , en reçoit
je crois qu'on ira de plus en plus vers ça , un petite économie parallèle sans taxe et tant mieux
beaucoup de monde sur les plages lors des grandes marées , pour le plaisir de ramener sa pêche
et combien de gens fabriquent leurs cadeaux de Noël , de plus en plus
bon , de là à offrir une bourriche de flies , faut pas déconner non plus :)
Ah mais oui !.....ce sont les berniques, comme les couteaux (coquillages) sautés de ma grand-mère... mais si, perso j'aimais bien... avec de bons souvenirs de vacances ... Avec mon cousin nous les pêchions puis mère-grand nous les cuisinait, si mes souvenirs sont bons d'abord à l'eau pour cuisson, il fallait les battre pour attendrir la chair, c'est coriace ces p'tites bêtes, puis elles les faisait revenir dans la poêle avec du beurre et des herbes et servait avec du persil... nostalgie quand tu nous tiens bon w-e Jeanne
cuisiné de la sorte , ça donne presque envie
je n'ai pas de souvenirs d'avoir mangé des couteaux , pourtant on en trouvait pas mal sur les plages , vides bien sur
souvenirs heureux Nini les berniques !
Mes parents qui ne connaissent pas l'Anglais, ce qui ne les jamais empêchés d'aller voir des meubles, m'ont dit un jour "On va chez flie".
c'est très bien placé Cristophe !
Coucou Jeanne! ça ne me donne pas envie du tout, comme les huitres pour moi, je n'aime pas.
J'ai plutôt utilisé les coquilles pour le bricolage, tu sais ça faisait une robe en les empilant, une boule pour le visage, des bras en fil de fer et un chapeau avec une coquille également et hop là .
ah les poupées en coquillage , tout un art
et les animaux confectionnés avec des allumettes et des glands
j'en faisais aussi ;)
C' était dur et caoutchouteux ! J' en ai mangé sur la plage avec les copains, pour rigoler alors que les rochers sont plein d' huitres sauvages ...mais on n' avait rien pour les ouvrir ! Les calicocos : j' adore ce mot là !
Quant aux nèfles, ma mère et ma marraine adoraient ça! Petrso, je trouve que c' est pas terrible! Parcontre, une bonne salade de pissenlit avec des oeufs durs ...
faut toujours avoir un couteau suisse dans la poche , la preuve !!
c'était pas terrible les nèfles , faut l'admettre
j'aime pas les noisettes , ni les amandes , j'aime pas les fruits secs
jamais mangé de pissenlits non plus
Je crois que je n'aime pas non plus cette patelle. Il me semble que c'est ce coquillage que j'ai goûté en Bretagne, je devais avoir 15 ans. Les huitres, je ne mange plus non plus depuis que j'ai été malade avec une d'elle. Bonne fin de week end.
tu as raison , il ne faut pas prendre de risques
Dans la hague on dit flie aussi.
Ma grand mère les mangeait avec du beurre et du pain comme ton père. J'ai jamais réussi a en manger!
Les calicocos on les ramenait au grand père c'est lui qui aimait ça...
Les néfle chez chez mon arrière garnd mère qu'il y en avait.... je me demande si des néfliers sont encore planté dans les vergers???
3 mots 3 souvenirs qui remontent ;)
Bienvenue ici Barbibouille
Mon père trouvait les flies sur la plage de Sciotot ou Dielette , avant la construction de la centrale surtout
Je vois que tout ça te parle bien
les calicocos , on les sortait avec une épingle
il en fallait des tonnes pour se remplir le ventre
je vais aller voir ton blog , tu es une femme du grand Cotentin certainement
à bientôt