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Je n’y prête pas d’attention, sauf que celui à attiré mon attention : Bricqueboscq

Pour la plupart d’entre vous, il n’évoque rien ce nom de village viking retranché

Si par hasard vous le tapez sur Go….le, vous arriverez vite dans mes anecdotes , avant même le site municipal, les gites, les annonces immobilières ..

Evidemment, c’est un peu troublant, déstabilisant, parce que mes souvenirs heureux et tragiques peuvent être lus, et reconnus

Il faut peut de temps pour faire le rapprochement, les lieux, l’histoire

Sauf que ….c’était il y a plus de trente ans, la plupart des habitants du hameau sont décédés, les maisons revendues

Qui peut tomber sur mes anecdotes, qui peuvent par ce mot clé rechercher des traces ?

Mes cousins, mes cousines , peut être  , eux qui n’ont pas vécu ces moments là chez mes grands parents , eux qui un peu loin ,à l’aube de leurs 40 ans, ont subitement l’envie d’en savoir plus sur leur histoire

Et si ma propre famille m’avait reconnue, venait me lire en sous marin, ici depuis des mois ?

Cette pensée me déstabilise un peu, mais je ne vais pas faire de l’investigation, je ne vais pas supprimer cette note, censurer ou même changer les noms de villes et villages

J’ai relu cette note douloureuse Bricqueboscq


Pourquoi la cracher, l’écrire, raconter ce drame familial, laisser le lecteur presque voyeur, le mettre mal à l’aise peut être …

Alors j’ai relu les commentaires,  les mots précieux, allant au-delà de la compasion ,  ces mots qui m’ont fait avancer

Témoigner, écrire pour dire, non pour s’apitoyer, écrire pour rebondir, tirer de sa propre histoire des leçons de vie et oser à présent en parler à ma fille, qui est en âge de recevoir le récit de sa propre histoire

Choisir la vie, la vraie,

Et si parmi ces taupes , peut être , ce blog se fait  témoignage de ce qu’ils ont connu , entendu , transformé dans leur imaginaire , et bien tant mieux , cela me pousse encore plus à continuer , dire pour garder trace ,  pour aller en avant , le gris , le noir , et le jaune orangé

Mon  Histoire.

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Commentaires

  • Le 3 mars 2009, nous ne nous suivions pas encore ?...
    Antiblues était déjà chez toi, par contre.
    J'ai donc cliqué et j'ai lu ton ancien billet.
    La vie des anciennes générations était très dure, à la campagne et souvent, il y a un drame dans les familles...
    Quand j'ai lu Bricqueboscq, j'ai immédiatement pensé au Bricqueville de Pierrot Bâton...
    Est-ce dans le même coin ? (ma question est-elle idiote ???)

    On en a souvent parlé, dans notre bloguo, de ce risque que nous prenons d'étaler notre vie... lorsque j'ai ouvert mon blog, je n'en avais pas du tout conscience... rien, sur le net, ne semble indélébile...

    C'est pour cette raison que j'ai décidé que mon blog serait moins intime... plus creux... dommage...
    Car on ne mesure pas toujours la portée et les conséquences d'un coup de blues ou de sincérité...

    Mais il y a toujours eu des "voyeurs", des "traqueurs"...
    Avant, ça restait dans une famille, dans un village, aujourd'hui, chacun de nous est fiché et pisté...

    Ce qui me rassure, c'est que je suis une personne ordinaire qui n'intéresse que très peu de monde !

    Bonne journée, Jeanne
    Merci pour tes messages quotidiens.
    Bises dee Lyon

  • Les drames familiaux étaient souvent tus
    Oui , Bricqueville et Bricqueboscq sont deux communes presques voisines sur l'échelle planétaire
    Quand j'ai ouvert ce blog , j'avais conscience que tout ce que j'écrivais pouvait être lu par tous
    Mais au fil des années , je n'imaginais connaitre autant de visiteurs , être répertoriée de la sorte dans les moteurs de recherche
    Tapez "anecdote, hier " et hop , on arrive ici
    je me sens encore très libre dans cette démarche
    parce que je la crois positive , pour les lecteurs , et pour moi
    Oui , Antiblues , Ksénia , et d'autres étaient déjà là , fidèle parmi les fidèles , ayant très vite perçu le sens de cette démarche
    et jamais je ne me suis sentie envahie par ces voyeurs
    Ma vie ordinaire est peut être suivie , mais pas non plus la principale occupation des français !
    merci de nous avoir rejoins , avec ton bon sens , ta sincérité
    je te souhaite une bonne soirée
    bises Plume

  • Il y a tputes ces morts que j'ai franchies sur de la paille

    Parfois la paille n'isole pas bien ...
    Mais les morts nous construisent aussi, c'est la mort qui rend la vie si precieuse
    Et l'absence n'est douloureuse que pour ceux qui restent
    Pour autant tous ces gens qu'on aime et qui ne sont plus sont bienvivants en nous et consciemment ou pas on transmet leurs traces, leur facon de vivre leurs reves leurs espouirs et leur vision de la vie

    Apprenez-moi a vos enfants disait Barbara

  • Parfois , ma fille me dit qu'elle souffre un peu du jugement de ma mère , qui a du mal à la voir affublée de ses sarouels et autres fringues de baba cool
    Je lui dis " tu as de la chance , tu as encore tes quatre grands parents "
    C'est dur de vivre tout ça à l'adolescence , mais je crois que nous étions tous soudés , mon père aussi était avec nous

    ils vivent encore en nous , parce qu'ils nous ont donné beaucoup

    sans le savoir
    bisous Sapq

  • Je viens de faire le même parcours que Plume dans tes souvenirs. En 2009 je ne bloguais pas encore.
    Je retrouve bien dans tes deux billets le climat de mon enfance, bien que je sois né bien avant toi ! C'est vrai qu'il n'y a pas si longtemps, les générations cohabitaient beaucoup plus que maintenant. C'était d'autant moins facile que le confort manquait, mais je pense que malgré les problèmes que cela engendrait, les liens familiaux étaient plus sérrés et solides qu'aujourd'hui.
    Pour ce qui concerne le fait de se confier parfois sur internet, ça ne me pose pas de problème, dans la mesure ou l'on reste dans les limites de la correction et du respect d'autrui. J'avais un jour fait un petit billet sur ma grand-mère où l'on reconnaissait le hameau de son enfance. Un copain a été averti par un de ses amis, car sa grand-mère avait vécu là bas aussi. Et bien en fait elles se connaissaient trés bien et ça été l'occasion d'échanger nos souvenirs, sinon nous n'aurions jamais pensé que nous avions un lien commun dans ce petit hameau, c'est marrant.
    Bizzz, bonne journée...Attention à la pâte à modeler ! (lol)
    JMB

  • le problème était surtout lié à la promiscuité
    Mon père aurait voulu aménager une chambre pour mon grand père , mais ça s'est pas fait
    Il se plaisait chez nous , il était bien
    et puis , il a perdu la vue , petit à petit , et y'avait rien à y faire
    il ne pouvait plus lire son journal , son seul plaisir , avec "les chiffres et les lettres "
    il a renoncé ....
    ton histoire est touchante , comme quoi une fois de plus , les blogs créent de vrais liens
    mon grand père était "né en 4 "
    1904 .... ça semble improbable pour mes enfants , ma Rose née en 2001
    un siècle les séparent ..
    Bonne soirée à toi

  • Toujours difficile de vivre avec le souvenir d' un suicide: qu' est ce qu' on n' a pas fait, qu' est ce qu' on aurait dû faire? C' est bien que tu l' aies dit à tes petiots. Sais-tu que c' est en Mayenne que le taux de suicide est le plus important ?
    Paradoxalement, ton grand-père (bel homme!) sourit sur la photo alors que les clichés de cette époque là ne respirait pas la joie de vivre.
    A demain, Jeanne, pour aller égayer les ceusses de l' Orne !

  • Heu ...Si j' y vais demain, je vais me sentir bien seule, non ???

  • Ne respiRAIENT pas ...Décidément, ce matin, le Pierrot !!!

  • il y a eu beaucoup de suicides dans cette famille , des dépressions chroniques aussi , tous ces morts ..comme une fatalité
    oui , en Mayenne , c'est un fléau , un vrai

    Mon Jérome a vécu ces drames là au sein de son entreprise , l'horreur absolue
    et la culpabilité , le traumatisme , et out ce qui a suivi d'immonde ensuite
    ( mon cousin, mort depuis à 45 ans par l'alcool , dérobant en catimini les bouteilles de calva quelques jours après les obsèques )
    c'était glauque , et l'héritage , les réglèments de compte
    Tout ça était trop pour la fragilité de ma mère , tout juste rescapée de son cancer
    C'est tout cette histoire qui nous a soudés
    et celle qui fut la plus proche , ma tante Suzy , tu vois , elle que tu as croisé , avec sa foi , sa grande sereinité
    je lui doit tant ...

  • Euh , demain , c'est peut être la soirée "effeuillage " à Bagnoles
    tu peux y aller quand même , pour ton barbu !

  • bonjour Jeanne
    Ton billet d'aujoud'hui me touche particulièrement
    D'abord parce que j'y ai lu un bout de ton histoire: moi non plus je ne te connaissais pas encore en 2009 et suis donc allée lire cet épisode si douloureux. Ce qui m'a frappée dans les commentaires, c'est que c'est presque toi qui "rassure" tes commentateurs. En tout cas tu es une vivante, c'est ça qui m'attire chez toi
    Ensuite à cause de ce que tu dis sur le "devoir de mémoire". Tu touches là un point qui me touche aussi: comment et pourquoi parler de son intime, dans un lieu "public" que ce soit dans un livre papier comme je l'ai fait, ou que ce soit dans un blog, comme tu le fais (mais ça frappe plus quand on raconte des épisodes douloureux)
    Cet intime partagé est-il source de vie pour ceux qui le lisent? Je crois sincèrement que oui, pour autant (et c'est ton cas) que celui qui raconte ait "choisi" la vie, et pas de rester plongé dans le malheur pour le malheur, tu me comprends?
    L'écriture de l'intime est PARTAGE: je pense à tous ces auteurs qui écrivent des bouts douloureux de leur histoire, et que curieusement, les lecteurs reçoivent des tranches de vie
    Cela pose bien sûr le problème de l'intime sur le blog: moi aussi comme Plume, je suis devenue bien plus réservée que autrefois, et ma pause récente n'a que ce seul motif: que faire de ce blog alors que je ne suis pas (plus) anonyme et que je me sais lue par des gens du réel, qui peuvent me côtoyer?
    Difficile dilemme

  • merci pour ton commentaire Coumarine
    C'est vrai , c'est curieux de relire mes réponses aux commentaires , dire , toujours redire que l'on peut justement , comme tu le soulignes , la vie , et c'est vrai , je voudrais continuer longtemps à clamer
    Concernant l'intimité , je me donnes de limites pourtant , un autre drame familial dont je ne parlerai jamais ici , pour préserver , protéger et surtout que cela n'apporterai rien , si ce n'est le malaise

    Je viens d'achever ton livre , et je t'assures il n'a rien de "désuet " , je m'y retrouve completement , et je comprends ce que tu ressents actuellement , maintenant que tu es connue , évidemment , tu perds ton espace de liberté

    On ne choisit pas ça , tu n'as pas cherché à devenir une blogueuse influente , ton écriture , ta personnalité a touché , c'est tout
    Comment faire ?
    Continuer quand même à écrire , dire , porter un message positif et pousser quand on en a envie des petits coups de gueule
    Parce que je crois , que ni toi , ni moi , sommes des blogueuses naïves et "bisounours "
    continuons
    merci pour tes messages , ils sont si précieux , dans cette drôle d"aventure , qui aura sacrement marqué nos vies
    tout comme ces drames là
    Continue ....Ne flanche pas

  • Je ne connaissais pas l'article auquel tu fais référence. Je ne crois pas que si tu le supprimais, il disparaitra des sites référencés. C'est pas si simple.
    Et puis franchement tu ne dis du mal de personne. Je ne vois pas qui pourrait se vexer en te lisant. Au contraire, comme souvent tes "anecdotes" nous renvoient à notre propre histoire et nous avons ta façon de partager ta vie ainsi avec nous. Comme il est agréable de te lire ! Ne change rien ma Jeanne !
    Gros gros bisous

  • je crois effectivement que je n'ai pas "dit du mal "
    c'est un récit autobiographique , douloureux , mais réel

    On se nourrit tous de ces récits , ceux qui peuvent trouver cela impudiques passeront leur chemin
    depuis ce billet de 2009 , nous j'ai fait un sacré bout de route ici
    et des liens que je n'aurais pas soupçonnés
    nos mains virtuelles sont bien serrées hein
    merci Chriss
    de grosses bises pour toi aussi

  • J'ai fait comme tes autres lecteurs : je suis allée lire ton ancien billet puisque,à cette date, je ne te connaissais pas encore ! Je n'y ai vu que de l'émotion et une souffrance encore bien palpables. Ton grand-père devait aimer follement son épouse pour que la vie lui semble sans intérêt après sa mort ! Je ne pense pas que les familles étaient plus liées avant, c'était une absence de moyens et de choix qui faisaient cohabiter plusieurs générations c'était ... comme ça. La bru (le vilain mot) venait vivre dans la ferme de son époux et devait s'accommoder de cette promiscuité : bien évidemment qu'il y a avait de l'amour ! mais il y avait des non-dit aussi, des rancoeurs, des jalousies. Entre frères, soeurs, cousins ...savoir qui s'occupait plus ou mieux des "vieux", qui aurait la maison, les terres ...
    Tes grands-parents formaient un bien joli couple ...
    Je t'embrasse

  • merci , d'avoir poussé l'autre porte
    c'était un couple particulier , elle commandait , il suivait
    Ils étaient toujours en vadrouille , ils avaient leurs réseaux , elle était moderne , curieuse , toujours à l'affut du dernier truc
    elle est partie si vite , elle n'avait pas 70 ans
    Il a essayé , c'était un homme très bon, souriant et rieur
    de ce jour là , la vie ne valait plus la peine
    il l'aimait ...

    Je crois qu'il aurait été si malheureux aussi en maison de retraite
    il faudrait parfois partir à deux , la même jour
    j'ai connu quelqu'un qui a vécu ça , ses parents sont partis le meme jour , c'est tellement troublant

    c'est compliqué les familles , vraiment trop parfois
    merci , belle soirée à toi
    bises

  • retour en 2009, avec ce récit si émouvant.
    on a tous des histoires un peu dures qui restent enfouies ,ou pas! comme dit Pierrôt, tu as bien fait d'en parler à tes enfants. j'ai un oncle et une tante (mari et femme) qui ont disparu de la même manière, ma mère en parle mais les enfants , donc mes cousines, directement concernées évitent le sujet..les secrets de familles, c'est pas terribles, ça laisse des traces, ça perturbe les générations suivantes.

  • vivre dans le secret et souvent la culpabilité c'est douloureux
    C'est encore très tabou cette mort là , tellement violente ...

    Merci d'être là , toi aussi

  • comme les autresz, je suis retournée sur ton récit que je ne connaissais pas....émouvant....
    dernièrement, en allant aussi sur google, j'ai trouvé des photos de ma petite que j'avais mis avec ses costumes de princesse...ça m'a interpellée sérieusement, et je crois qu'à l'avenir, je vais faire gaffe aux photos sur le blog....
    BISES DU SOIR

  • oui , les photos peuvent être reprises , détournées , retrouvées des années plus tard
    Je ne mets pas mes enfants en photo , je retire les quelques billets trop perso aussi , histoire de se protéger

    par contre , tu peux laisser le beau chat :)

    bises

  • Je n'avais pas commenté ta note de mars 2009, je travaillais à plein temps à l'époque. Mais je découvre.... C'est vrai que la vie a changé dans les familles. On vit chacun chez soi. Mais cette mort, tu ne peux pas l'oublier, forcément, elle est gravée pour toujours en toi puisque tu l'as vécue presque. Bonne soirée .

  • les enfants sont de moins en moins confrontés à ça
    C'est ainsi , nos grands parents étaient amenés à finir leur vie dans de tristes conditions

    On y pense , et on se construit aussi avec la mort des proches

    bonne soirée à toi

  • Bon, je suis privée de ton "show-room", alors j' attends patiemment ...

  • Merci Jeanne de ce billet sur les taupes et les voyeurs. Depuis que je t'ai lu, une petite lumière s'est insinuée dans mon esprit. Sur nos blogs, les commentaires nous renvoient à des blogs amis pour notre plus grand plaisir. Mais parfois, rien, rien qu'un nom anonyme qui ne renvoie à rien de connu. Des commentaires anodins mais parfois déplacés. Qui peut bien écrire ça ? connais pas ? bizarre.... Et puis ton billet, stupéfaction, c'est bien une personne réelle de mon entourage qui confond la réalité et la fiction, qui s'empare de la fiction pour la faire sienne. Certaines personnes oublient parfois qu'elles ont une vie à vivre.... Pas celle des autres.
    Alors vraiment un grand merci, tes billets de vie mettent un peu de douceur et de soleil et du soleil on en manque en ce moment.

  • merci Zoë pour ton commentaire
    Derrière un écran , on s'autorise tout , sous couvert d'anonymat
    il faut faire preuve de prudence , éviter de rentrer dans ce jeu là
    se protéger
    de mon expérience de blogueuse , j'ai pu tirer des "leçons"
    il me semble qu'il faut faire preuve de clairvoyance
    et se préserver de ces intrusions dont tu parles
    j'ai vu des dégats parfois ....
    Je suis ravie de t'avoir apporté cette petite lumière
    bonne soirée à toi

  • je suis allée lire ton article .... bouleversant ....
    Peut-être qu'un jour je pourrais parler de blessures d'enfance, de ma grand-mère, aujourd'hui, je n'ai pas ce courage, même anonyme.

  • Noémie , c'est diffile , il faut trouver les mots justes

    l'écriture libère vraiment , c'est l'essence même de ce blog , le reste , c'est du flonflon , pour sourire

    fais le , un jour tu seras prête ...

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