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Compassion

Parler entre amies des tracas des uns de autres, se donner des nouvelles  est une chose courante

Dans certaines histoires de vie, je fais le constat que la tristesse et la lassitude est presque fatale

Je cherche un tant soi peu à comprendre les aboutissements d’un tel constat, et parfois, oui, je l’avoue il m’arrive de dire

« On ne peut rien changer à ça « 

Ne rien changer, parce que même avec des conseils, des tu devrais y’a ka, je  ne peux pas prendre la vie des autres en main, que cela ne retire en rien l’amitié qu’on leur porte, bien au contraire mais on n’a pas de recette à ces maux là

Et là ….retour de bâton, « dis donc Jeanne, tu es dure là « 

Cruelle, certainement pas, réaliste, protégée aussi, pour ne pas me perdre dans les fils emmêlés des sentiments

La compassion « gnan gnan » m’exaspère

Comme c’est facile de s’écouter dire que l’on plaint l’autre , par le discours , discours appris par cœur , parfois mièvre , naïf , totalement dénué à mon sens de l’essentiel , la relation , la vraie

Celle où je me rends disponible, donnant du temps, des choses, des signes, quelques conseils, de la confiance, de la proximité surtout.

Je ne me voile pas la face, je ne suis pas mère Theresa, parfois je fatigue, je lâcherais bien prise, mais non, il y a toujours à un moment donné un sursaut, un petit quelque chose qui me fait tenir

Je ne calcule pas, je prends, je donne, je reçois, j’abandonne aussi parfois,  essayant d’aller à l’essentiel, avec le temps qui m’est alloué, ce temps précieux que je remplis comme une brodeuse sur le canevas par petites  touche de couleur

Je demande juste à ne pas mise aux bancs des accusés quand je fais preuve de réalisme, je n’ai pas l’impression pour autant d’être une autre, Jeanne, la vraie, avec plein de défauts, que je ne cache  pas  à tout prix

Faire preuve de bons sentiments, c’est comme verser par habitude une petite somme pour les bonnes œuvres, avoir l’âme charitable, mais les relations humaines sont bien plus complexes que ça on peut s’épuiser, baisser les bras, pardonner, oublier, espérer …

J’aime quand mon cœur est léger comme une balle, qu’il est capable de bondir, rebondir ,mais  quand il est plus proche d’une boule de pétanque, je le nargue un peu, je le troquerais  même volontiers ping-pong-balle-rebond.jpg

 Tantôt blanc, tantôt gris, parfois bien lourd, souvent léger

Comme mon corps je n’ai pas pris  l’habitude de le peser

Et quand je le peux, je rectifie ….

 

 

Je dédie ce billet à Solène et Théodore, en assurant à mes amis que mes pensées sont bien tournées vers vous, et que nos voix monteront  vers Francis …

Commentaires

  • Humilité réaliste !
    ça me rappelle la "Madeleine Proust" qui disait en voyant tous ces mendiants dans le métro :" Dame, tu peux pas donner à tout le monde, sinon à la fin de la journée, tu fais comme eux!"
    C'est une métaphore transposable.
    La vie implique un certain égoïsme salvateur.

  • jolie métaphore
    je ne m'illusionne pas , parfois , je peux , parfois , je ne peux pas , où plus
    L'altruisme poussé à l'extrême anéanti la personne , et de plus , la met dans des pétrins dans lequel est souvent dur de sortir , au risque en plus d'y embarquer l'entourage

    et quand en plus , on a un travail qui demande beaucoup d'empathie , y'a interêt à sortir l'armure , celle qui protège

    Dans ce domaine , tu as une sagesse salvatrice Antiblues

  • On est comme on est, c'est ce qui fait notre richesse et nous différencie des autres.
    Il faut savoir accepter les autres tels qu'ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts, et arrêter de se poser trop de questions au sujet de tout et de rien... Pas facile...
    Je me dis toujours qu'on ne pas plaire à tout le monde.
    Se protéger des autres, c'est important, prendre du recul, apprendre à relativiser, laisser dire, se taire mais penser ce que l'on veut, je ne désespère pas d'y arriver complètement dans mes années à venir !

    Ta réflexion, Jeanne, débouche sur un message personnel. Les personnes concernées comprendront.

    Bonne semaine et bises de Lyon

  • des questions , je m'en pose trop parfois , dans certains domaines en tout cas
    Avec les années , nous évoluons , forcement , je crois qu'on gagne en comprehension , par l'expérience

    Je suis d'accord sur ce point , nous ne sommes pas tous à égalité , et dans le rapport à l'autre , il ne faut pas chercher à égaler , comparer ..
    Même si , parfois , je suis en rogne devant tant indifférence face à des drames que certains vivent , ils pourraient presque crever chez eux , tout seuls , personne ne bouge
    Et à cela s'ajoute la peur , face à la souffrance physique ou morale de l'autre , on a peur , de quoi ? on en sait rien , de la maladie , de la psychiatrie , peur , c'est certain
    Pourtant , c'est pas notre rôle de soigner , juste d'accompagner
    Laisser dire , se taire , mais quand même , de temps en temps , tant pis , au risque de déplaire , ramener chacun face à ses responsabilités , ses choix
    pas facile tout ça ...

    bon lundi à toi Plume
    bises

  • Pour ceux doués de compassion, d'empathie, voir les autres (surtout ceux que l'on connait, estime, aime), souffrir est un vrai déchirement, plus encore une douleur quasi physique.
    Je pense pouvoir dire faire parti de ces personnes, et de fait je me suis senti l'obligation (poussé par la douleur)d'agir et d'aider avec mes moyens les autres, et toujours ça c'est retourné contre moi, avec plus ou moins de violence.
    On ne peut interférer véritablement dans la vie des autres même pour leur bien, chacun à le droit voir le devoir de commettre ces propres erreurs.
    Avec plus de recul aujourd’hui, je pense savoir qu'il ne faut pas agir, mais soutenir, faire comprendre à l'autre qu'on sera toujours présent quelque soit le choix, le résultat... Inutile les conseils si l'autre ne veut ou ne peut les recevoir, inutile l'énergie dépensée, si on ne peut accepter le choix de l'autre, on est pas là pour façonner l'autre, mais le soutenir avec confiance, tout le long de son chemin.
    Je sais bien que la vérité des uns n'est pas celle des autres, et que nous avons tous aussi bien tord sur nos certitudes, que raison (relativité quand tu nous tiens !!)

    Alors oui, Jeanne "on ne peut rien changer à ça" mais se n'est pas très grave. l'essentiel c'est que tes amis savent qu'ils peuvent compter sur toi, qu'il auront une oreille attentive, pas une donneuse de leçon invasive et qui se fiche des conséquences, de ces paroles, ni même une "trop compatissante "amie qui fait du bon sentiments pour la bonne conscience.

  • "agir on ne peut pas " mais soutenir , oui , éclairer un peu et surtout conforter

    à cela tu ajoutes tous les ingrédients qui ne coutent pas grand chose , un petit cadeau , une invitation , un mail , un coup de fil et puis accepter les différences , les plaintes , nos fatigues aussi , nos limites
    et puis écrire tout ça , ça met la distance nécessaire
    et dans ce domaine Pierre , tu sembles avoir pas de choses à dire

  • Egoïstement, j' ai la charité ou la compassion sélective en fonction de mes affinités ou de mes préoccupations du moment. J' assume le fait que les problèmes de certains peuvent me laisser complètement froide et que d' autres peuvent occuper mes journées ...
    Notre Solène et sa petite tribu: oui. Je les embrasse fort.

  • des préoccupations du moment , évidemment , on ne peut pas se rendre disponible tout le temps , et nous allons à l'essentiel aussi
    souvent l'attachement que l'on porte à l'autre l'emporte

    j'ai parfois fait preuve de compassion dans l'urgence , y'a pas très longtemps , auprès d'une collègue qui sur le moment en avait grand besoin , quelques mois plus tard , j'ai tout juste droit à un " bonjour "
    je n'attendais pas de tralala , juste un petit signe , et ben , rien , niet !
    et qu'est ce que subitement je me suis sentie forte quand j'ai réalisé que je m'en foutais complétement , au contraire , l'épisode avait confirmé mon intuition

  • J'aime bien l'image de la balle qui rebondit et de la boule de pétanque. Parfois, quand mon coeur est comme une boule de pétanque, je ne peux plus entendre les malheurs des autres. C'est rare, mais ca arrive. Et là je ne sais plus dissimuler. Quand je ne peux plus donner, je ne peux plus. Et je le dis ou je le fais comprendre clairement. Ca ne plait pas. Mais mon oreille ne peut pas être toujours disponible. Tant pis.

  • il ne faut pas chercher à dissimuler nos sentiments , bien au contraire , se montrer telle que l'on est , la disponibilité n'est pas toujours là
    Je pense aussi que ceux qui ont traversé de rudes épreuves ont une capacité d'écoute et de compassion , mais pour autant leur vie reste difficile et ça parfois on a bien tendance à l'oublier

    bises Chriss

  • Depuis longtemps, je suis une éponge, je reçois les confidences, je panse les plaies, j'écoute les plaintes. J'ai une intuitivité à fleur de peau. Mais j'ai aussi appris que l'on ne peut aider que ceux qui le désirent. Les ya ka fo que n'ont pas de valeur, chaque être est différent. L'important est d'offrir son amitié, sa présence sincère l'autre en fait ce qu'il veut !

  • Tu vois juste , des conseils et des paroles sont souvent stériles , je m'en rends compte sur les blogs aussi , juste écouter , porter de l'affection , dire aux proches que même dans leurs galères on est là ...

  • Finalement, sur nos blogs à coloration intimiste, on reçoit pas mal de confidences... je lis ici que je ne suis pas la seule

    Sinon, quant à moi, j'essaie d'être vraiment dans l'empathie, mais pas de prendre sur mes épaules finalement frêles, toutes les douleurs du monde
    Et puis je constate que il y a des gens qui sont toujours tristes, déprimés, découragés? d'autres, c'est l'inverse
    A quoi ça tient?

  • C'est souvent plus aisé de parler chez les autres , tu le sais bien ...

    Comment expliquer la mélancolie ambiante , le découragement , mystère , nous n'avons pas tous les mêmes aptitudes à choisir la vie , la même histoire , les mêmes blessures
    oui , parfois on aimerait comprendre , chercher des solutions

    souvent , on ne peut pas ...
    Pas nous en tout cas , des spécialistes peut être , et encore ..

  • "Egoïstement, j'ai la charité ou la compassion sélective en fonction de mes affinités ou de mes préoccupations du moment. J'assume le fait que les problèmes de certains peuvent me laisser complètement froide et que d'autres peuvent occuper mes journées..."

    lu et approuvé
    de ma tour, lundi 7 mars 2011
    signé Plume

    Voilà ce que j'aurais dû écrire...

  • Jeanne, un peu de compassion pour ta copinaute Pluminette qui n'arrive pas à publier un commentaire chez ton Amie Coumarine !

    voici mon commentaire à lui transmettre... j'ai eu le temps de le copier-coller

    "Un coucou de Lyon, en arrivant de chez Jeanne.
    Nicole, c'est un joli prénom. C'est le mien aussi !
    Vieillir en restant jeune dans sa tête et libre de ses pensées et de sa vie, ça me plaît plutôt.

    Quant à "toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites", ça me tente énormément !
    Si j'osais... je les écrirais dans mes Traboules !

    Merci, Jeanne

  • Plume , je ne sais pas ce qui se passe chez Coumarine , est ce un problème avec l'hébergeur
    essaye de remettre ton commentaire chez elle , elle en a besoin
    et puis , je veux bien le copier coller , mais sur quel billet ?

    En tout cas , elle a lu ton message

  • par amie interposée, j'ai lu ton message, Plume (jeanne m'a avertie...
    Je te dis un grand merci!!

  • Super !
    Tout va bien Jeanne !
    Merci Coumarine de me rassurer !

    Je vais quand même réessayer...

    Bises de Lyon

  • C'est vrai qu'on peut essayer d'aider, être là quand il le faut, encore faut-il que la personne en face ait envie de se faire aider et de suivre les conseils.. C'est pas toujours facile. Mais c'est bien écrit et bien traduit...
    Ciao !

  • l'écrire permet aussi de relativiser , et de continuer , essayer en tout cas
    merci pour ton passage Emile

  • ben alors , ça veut dire quoi ce smiley , cette frimousse toute triste ?
    tu n'as pas envie d'en dire un peu plus ...

    en coulisse , si tu préfères
    Bisous

  • J'ai trop de défauts ! Mais au vue du nombre d'a^ppels de mes copins/copines pour me raconter; je dois être quand même une oreille attentive... Un peu... de temps en temps...

  • Comment ça trop de défauts
    j'avais fait un billet " parfaite comme Risette ! "

    Sincèrement , je pense que tu es une bonne oreille , un peu rentre dedans quand il faut , et en tout cas sincère et juste

    ça ne m'étonne guère que les copains appellent Risette , pas du tout


    Comment ça tes gosses ont le droit de toucher à ton PC , ah non , ça , tu vois , c'est pas possible

  • J'essayais un xième nouvel ordi, mes enfants ont cassé encore et encore mon ordi ! je suis ruinée !!!

  • Non, ils se sont juste battus avec !!!! Ils ont pris un truc qui trainait là, par hasard, ce fut mon ordi ! la veille de notre départ en vacances ! J'étais en boule ! Grave ! J'avaiis effectué une sauvegarde la veille !!! Grrrr !!!

  • J'essayais un xième nouvel ordi, mes enfants ont cassé encore et encore mon ordi ! je suis ruinée !!!

  • Quel beau et bon billet Jeanne !
    C'est en découvrant les blogs il y a un peu plus de 2 ans, que j'ai découvert les "journaux intimes", des gens qui se racontaient et bien souvent je restais "accrochés", de la détresse plus facile à écrire qu'à dire, à confier à son entourage...
    Je suis une sensible comme l'on dit, alors tu imagines ma réaction... Une envie d'attraper une main, de réconforter et je me suis aperçu que c'est moi qui perdait pieds, qui comme Zoé l'écrit, me transformait en éponge...
    C'est vrai que le mot sélectif est difficile, dur même et pourtant il faut se protéger aussi, sinon on en peut plus donner à l'autre...
    J'en ai consolé des blogeurs mais aujourd'hui je fais la part des choses, parce que je commence à connaître mieux ce type de confession.
    Un moment de détresse et le lendemain tout va mieux !
    J'ai quelques fois envie de me mettre en colère en parcourant des blogs que je découvre au hasard de cliques chez l'un ou chez l'autre, à cause des commentaires de certains, qui sont bien souvent à côté de la plaque et qui donne de drôle de conseils, tout le monde n'est pas psy !
    J'arrive tellement souvent à me mettre à la place de l'autre et c'est là le problèmes, on en peut pas tout mettre sur ses épaules....
    Merci des tes douceurs colorés et sucrés, un dimanche avec un verre de Coteaux du Layon !
    Juste quelques minutes d'ordi en deux jours finalement, je me rattraperais demain !
    Je t'embrasse fort et bonne soirée !!!!!

  • La blogosphère est un lieu où en matière de sentiments , de compassion , on s'embourber , et crois moi , si tu t'y enlises , peu de gens viendront te chercher par la main
    Il faut me semble t'il , s'entourer de gens sains , stables , et oser parcourir des blogs intimes en gardant la distance nécessaire
    comme tu le dis , c'est facile de se victimiser , et étonnant de voir comment certains lecteurs ont un parti pris dans une situation qu'ils ne connaissent pas

    protége toi de ça

    ah le bon Layon , j'en ai bu aussi , du vrai , du bon!
    bonne journée à toi
    bisous

  • Je ne suis pas "compassionnelle", je crois simplement parce que je n'ai pas les mots pour dire. Et que comme toi je déteste le gnangnan. Mais par contre je suis là quand il s'agit de "faire" quelque chose, aider de manière constructive, inviter, partager, donner, ou même mettre un coup de pied aux fesses ! (Symboliquement hein). Je crois que j'ai passé trop de temps aussi à agir pour faire plaisir aux autres, aux dépends de ma propre nature, et ça ne m'a pas fait que du bien. A présent je suis d'accord avec Antiblues, il faut savoir être égoïste aussi. Se préserver soi même d'abord. Savoir abandonner les combats désespérés et les gens qui nous minent l'âme.

  • en se préservant , on gagne en justesse c'est une sorte de carburant
    Tout le monde n'est pas dans la compassion , je connais des gens complétement tournés dans leur petite vie , leur biens , leurs artifices
    parfois , j'ai envie de bousculer ça , je ne peux pas , c'est dur à comprendre parfois , mais je n'ai pas vraiment de leçons à recevoir
    inviter , dans tous les sens du terme , c'est déjà beaucoup
    bonne journée Pastelle

  • eh bien heureusement que je n'ai pas lu ça ce matin ...
    surtout en ce moment, où pas un jour ne passe sans que je me demande comment il va.
    Bien plus mal qu'il ne veut l'admettre et pourtant, pourtant, je sais bien qu'il n'y a rien à faire,
    qu'on est seul à pouvoir agir pour soi, parce que les gens épouvantés fuient le mal qui est en eux ... le mal est à l'intérieur et rien ni personne ne peut l'enlever à ta place , on est seul à pouvoir s'aider (ben oui ce n'est pas de moi ça mais ça tombe bien c'est exactement ce que je pense).

    Et puis je sais bien qu'il faut aller au bout, trouver le fond pour pouvoir d'un coup de pied remonter.
    Ce qui est difficile c'est quand on a l'impression, enfin l'impression façon de parler, que tous les éléments se déchainent les uns après les autres.
    Comment briser le cercle, et quand surtout ...
    Plaindre n'est pas trop dans mes habitudes non plus ;)
    Etre là au maximum de ce que je peux mais pas au point de m'y perdre, zero intérêt au demeurant.
    Et finalement faire confiance à l'autre, se dire qu'il y arrivera, que s'il a besoin on est là et qu'il le sait.
    Et attendre la résurrection.

    Allez je la fais :)

    ne laisse pas les mères de vinaigre envahir
    tes pensées ta mémoire tes rêves et ton sourire
    chasse au loin ta détresse laisse entrer le printemps
    le temps de la tendresse et de l'apaisement
    annabel lee
    pas un seul cheveu blanc
    n'a poussé sur mes rêves

  • j'aurai presque pu écrire ça , mais pas le cracher comme toi , tant de torture , de desespoirs insolubles

    je vois , on espère et comme tu le dis , le mal ronge et on peut pas le prendre et le balancer comme un vulgaire déchet
    merci pour ton comm , brut , franc , réaliste

    ça te ressemble bien

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