En fin d’après midi, Paul m’appelle, il est sur le chemin du retour, après une journée très remplie
Sa pause à lui, c’est de papoter un moment
Nous débriefons, l’après spectacle de Meslay, je lui avoue que j’ai eu un peu de mal à ma mettre dedans, pourqui, pourquoi, peut être à cause de cette allergie qui me crève un peu …
Et nous voilà partis à reparler de Jérémy
Il nous manque, sans chercher à refaire l’histoire, nous savons qu’il ne reviendra plus, il a fait ce choix légitime de quitter la troupe, mais il nous manque encore
Et nous, est ce qu’on lui manque ?
Sans doute un peu, mais pas assez pour ne plus vouloir continuer cette fabuleuse aventure
Toute ma vie, j’ai ressenti des manques, des chemins qui brutalement se séparent, comme ça, un vide que l’on sait combler par ceux qui arrivent, mais quand même, le manque de l’autre
Est-ce que je manque à quelqu’un ? Certainement, ais je conscience de ce manque ? , es t’il capable de me le dire, ose t’il, n’y a-t-il pas un risque de culpabiliser l’autre en lui avouant ce manque ?
Pourtant, manquer à l’autre, c’est une preuve d’attachement ultime
Je sais que je manque à mes enfants, encore et souvent, ma Rose me le dit, parfois dans la journée, elle a besoin de me savoir là, de me serrer
Je manque à Ellen aussi, me le fait savoir, » Maman !!! «
Il faudrait se raisonner , pourquoi donc se raisonner , quand l’attachement , le lien est fort , à quoi bon vivre des séparations trop lourdes , as t’on vraiment besoin d’expérimenter ce détachement là , réel , ce serait pas de la foutaise au fond tout ça « détache toi de ta mère « mais pourquoi faire ?
Est-ce que je m’attache trop ?
Je n’ai jamais choisi de m’attacher, ça me tombe dessus, comme ça, vous l’avez souvent lu ici, on me dit que je suis très attachante, j’ai le souvenir de ces mots là, sortis de la bouche de Sandra qui pourtant avait montré à mon égard tant de distance et de froideur
C’est le fil de ma vie, d’être profondément liée aux autres, pas à tous , mais à beaucoup, est cette une manière de se protéger de ne pas s’attacher, par peur de se perdre, ou perdre son indépendance
Ou est cette une forme d’angoisse, peur de la solitude ou du rejet …
Tout cela sans doute …
Attachés, liés, soudés,
J’ai simplement décidé de ne plus avoir de réserve face à ça, d’oser dire à l’être éloigné
« Tu me manques ! «
Commentaires
A chaque fois je pense à la traduction anglaise: "I miss you". Le sujet est interverti mais le ressenti est le même. Comme quoi ça marche dans les deux sens ?
Le piège c'est le temps: Si tu ne prends pas garde à faire vivre la "relation", elle s'étiole comme une fleur sans eau.
C'est comme un signal d'alarme, la pensée "tu me manques" !!
j'aime cette expression " I miss you " intraduisible en mot à mot
prendre soin de l'autre , même si il est loin , lui dire par des mots , des signes qu'on ne l'oublie
c'est ça , ne pas perdre le lien
tu as raison Antiblues , c'est aussi pour cette raison que la fin de ton blog était un risque , tu l'as bien perçu ;)
Exact pour la fermeture de mon blog!
Tu te doutes que j'y aie pensé !
et tu as bien fait !
J' entends ça dans la bouche de maman quand elle parle de sa plus jeune soeur disparue depuis 30 ans. Elle me le dit aussi avec tristesse dans la voix. Firmine formule : "j' aime pas quand t' es pas là!"
Et, oui Jeanne, quand je suis longtemps sans te voir, tu me manques!
un être cher parti définitivement manque pour la fin de la vie
Elle t'aime ta Firmine
quand tu pars loin , enfin pas si loin que ça , tu me manques aussi , alors on garde le lien , toujours !
Dans ce cas, la phrase "personne n'est irremplaçable" est fausse. Chaque être ayant sa propre personnalité, n'importe qui ne peut remplacer n'importe qui... Il y a bien sûr des gens qu'on aimait et qui sont partis, le manque reste là. Même dans la blogosphère, pendant deux ans, je rendais visite à une "amie"... Un jour, elle a décidé d'arrêter... j'en aurais pleuré! Elle me manque toujours (et elle a changé d'adresse, je n'ai donc plus aucune nouvelle...)Je pense très souvent à elle...
il en faut du temps pour s'apprivoiser , dans la vie et dans la blogo
Je comprends très bien pour cette aminaute volatilisée , c'est étrange , on ne peut tout expliquer , mais comme tu le dis le manque peut rester longtemps , ce n'est pas vraiment douloureux , mais c'est un vide que l'on ne peut pas combler
Tu me fais penser à la chanson de Bashung qui fait comme ça :
Je t'ai manqué,
Pourquoi tu me visais ?
C'est là : http://youtu.be/6QUxQMVe1JY
Depuis que je vis sur une île, je me suis aperçue que je vivais dans un autre espace spacio-temporel. Je saute allégrement de l'un à l'autre. Quand je vais en métropole, je retrouve famille et amis comme si je les avais quitté hier et pareil quand je rentre chez moi.
L'internet et la cam ont aboli pas mal de frontières mais parfois un bon hug me manque !
bisous ma Jeanne
Chriss , tu as choisi de vivre sur ton île , proche de ta fille , heureusement et loin de ta famille
Comme tu le dis , les réseaux du Net ne remplacent pas les vrais face à face , un café partagé , les voix , les rires ..
Tu as de réelles capacités d'adaptation et tu es proche de ceux qui sont loin , malgré les kms , ils le savent ...
bisous Chriss
Mais c'est tellement dur à dire (pour moi en tout cas). C'est sans doute un excès de pudeur déplacé, ou une bête timidité.
Je n'arrive pas à le dire ! Et évidemment, je regrette de ne pas l'avoir dit quand je ne peux plus...
Pfff, c'est compliqué la vie !
essaye , puisque tu en as conscience , essaye , avant qu'il ne soie trop tard
Ah cette pudeur , comment s'en défaire , tu sais , c'est simple pour personne , rassure toi Didou
"se blinder" : c'est le terme qui me vient immédiatement à l'esprit. Cette rupture m'a également laissé dans l'incompréhension, après 8 ans de troupe...On se croit plutôt "proches" et puis non...Le choix est légitime mais ça fait mal...Les chefs de choeurs, comme les profs, les formateurs,etc...sont bien plus souvent "quittés" qu'ils ne quittent eux-mêmes...C'est comme ça mais parfois c'est dur...Il y a un côté consommateur "je prends, je jette" qui parfois me trouble, qui occulte l'élément militant...
Alors oui, on se blinde, et on avance...Ca aide...
pourquoi trop se blinder ? pour ne pas souffrir
il faut mieux en garder le meilleur , les bons souvenirs
Tu dois manquer à d'autres aussi , forcement , inévitablement
forcement , tu as ce "rôle " du quitté , mais sache qu'il y en a quand même beaucoup des fidèles , des vrais , des accrocs
alors ... ne te blinde pas trop Théodore , il ne faut pas anesthésier les sentiments ...
Que ce billet me parle, chère Jeanne, surtout en ce moment de grande fragilité que je ressens, face aux vicissitudes de la vie...un besoin extrême de resserrer les liens avec les êtres aimés, la chair de ma chair, et tant pis pour tous les coupeurs de cordon, après tout, les mauvaises mères qui tuent leurs enfants et les mettent au congélateur sont mises au pilori, alors pourquoi nous les mères aimantes, les mères attachantes, devrions-nous nous culpabiliser toujours de ressentir ces manques. Oui c'est normal, on est des êtres humains de chair et de sang, et la raison ne saurait remplacer les bras doux et forts de ceux qu'on aime.
Il y a des mères qui ont besoin de se séparer tôt , et d'autres qui ont besoin de sentir proches physiquement leurs enfants
ce ne sont pas de mauvaises mères
La société change , il faut l'admettre
les familles sont éclatées , les jeunes partent
Mais ... En mesure t'on les conséquences , je ne crois pas
Les jeunes mères souffrent de l'éloignement de leur mère
Ma fille me disait il y a quelques jours , quelle ne voulait pas vivre loin , qu'elle voulait que ses enfants puissent nous voir souvent , pas par intermittence
la raison ne peut rien remplacer , pas les bras , les calins , et la tendresse familiale
je comprends ta mélancolie , oh comme je comprends Célestine
Je t'embrasse
Tu as le droit de souffrir de ces séparations , il faut arrêter avec cette histoire de cordon culpabilisante , si les liens sont fort , ne pas chercher à les briser , ou les mettre en pointillé
Comme Antiblues, la transcription anglaise me vient spontanément. Je n'aime pas la formule française, je suis celle qui ressens donc je dois dire JE, l'autre n'est pas l'acteur, il a fait des choix, ses choix et ma peine vient du fonds de moi. Que serait notre vie sans attachements ? Vaudrait-elle la peine d'être vécue. Aimer, s'attacher c'st prendre le risque de la vie, c'est prendre le risque de souffrir (beaucoup)
j'ai très longtemps été persuadée que je ne manquerais à personne et puis tout doucement, j'ai acceptée qu'on me dise, tu vas nous manquer, suivi de la phrase que je préfère, nous avons eu la chance de te croiser, de faire un bout de chemin avec toi.
Belle journée à toutes et tous.
merci Nicole de ton passage , il y avait un moment que tu ne n'étais pas venue écrire par ici
C'est très juste ce que tu écris , parfois cette gène de dire à l'autre le manque , s'accompagne d'une culpabilité , et ... on se rétracte , on s'efface , pour ne pas s'imposer
Quand on entends ces paroles là , c'est alors que l'autre nous a accordé une belle place , et il n'y a rien de plus réconfortant
malgré les séparations de la vie que nous apprivoisons petit à petit
Evidemment, une solution c'est de ne plus s'attacher, de rester à distance...
Mais ce n'est pas vivre ça!
je préfère souffrir du manque de qqun, que de me tenir loin de...
Au risque de verser quelques larmes qd séparation il y a....
Je t'embrasse chère Jeanne
(oui c'est vrai: tu es attachante, très!!!)
oh merci ma Coumarine , cet attachement réciproque me touche beaucoup
Tu le vis , les séparations , les manques , mais comme tu le dis , ne pas les vivre c'est ne pas VIVRE , oui , je le crois aussi
merci de tes passages , j'y suis tellement sensible ma Sagesse
"Tu me manques"....ma fille me l'a dit souvent et depuis qu'elle s'est éloignée, on a jamais été aussi proche, complice...je remercie les réseaux sociaux, c'est un vrai bonheur quand je vois un message s'afficher sur mon écran d'ordi, un seul mot "m'man!", on a toujours plein de choses à se raconter ! Quant à Jérémy, oui, j'y pense aussi surtout sur scène, il avait sa place pas très loin de moi voire, même à côté parfois. Il me manque aussi...je ne comprends pas que l'on puisse couper les ponts de cette façon. Je suis comme toi, je m'attache aux gens que j'aime. C'est comme ça, je n'y peux rien. Excuses-moi de te le dire mais je suis attachée à toi. J'arrête, les larmes ne sont pas loin, un peu trop d'émotion en ce moment pour la Solène....de belles émotions rassures-toi...Bisous, bisous !!!!!
voilà , vous êtes liées et c'est bien , tout le temps que l'une et l'autre vivaient de belles choses de votre côté
C'est rigolo quand la fenètre du bas de l'écran s'ouvre et qu'on y lit
"maman ?????????? "
j'aime ça aussi , et la proximité est encore plus forte avec la séparation
Tu sais , on ne vit pas tous les mêmes choses de la même façon , parfois le risque de se laisser emporter par la vie matérielle est là
Alors ... les chemins se séparent , et c'est ainsi
Jérémy ne retrouvera jamais sa place et il le sait , il ne reviendra pas
quel dommage
Pourquoi donc t'excuser de ton attachement , nous sommes liées les uns aux autres , et c'est bien et c'est beau !
profitons en , et vieillissons ensemble hein ?
Bises claquantes
I miss You c'est ce que j'écris à mes enfants qd j'estime que ça fait trop longtemps que je ne les ai pas vus...Je préfère à tu me manques...
La relation effectivement si on ne l'entretient pas...elle disparaît...Il y a parfois des efforts à faire pour l'entretenir..., car il ne faut pas tout attendre des autres...
Quant à Toi ma Jeanne bien sûr, que tu me manquerais si nous étions longtemps sans nous voir....Bizzzz
Bonne nouvelle , on se voit bientôt hein , et on va mener ensemble ce beau projet , chouette !
Ce n'est pas toujours si simple de maintenir le lien , du moins avec ceux qui sont vraiment loin , mais parfois , un petit signe , même infime est suffisant et il faut tenter de ne pas les oublier
Je dirais ça aussi "I miss you " , j'aime bien
Tu es tellement proche de tes 4 enfants , on le ressent , j'aime t'entendre en parler , ça m'aide beaucoup
bises Méluzine
Juste quelques mots qui semblent tellement difficiles à dire...
Et pourtant lorsqu'ils sont prononcés apportent beaucoup...aussi bien a celui qui les dit qu'a celui qui les reçoit...
Choisir de les dire en anglais...pourquoi ?
Peut-être par peur de les entendre...une difficulté à les prononcer...
Et pourtant c'est si beau...
Apprendre à poser des mots sur des ressentis...
S'exprimer tout simplement...
Je t'embrasse Jeanne...
je le crois , dire le manque , c'est dire l'attachement
On y parvient peut être en vieillissant , on ose davantage , et c'est dans les deux sens que cela touche , quand c'est dit avec amour , amitié et non par besoin de s'approprier l'autre
voilà , dire tout simplement ...
bises à toi Fille Bavarde
JEANNE ???? T' ES OU ???? tu vois pas qu' TU NOUS MANQUES !!!
je suis là !!!
j'ai fait la déco de Pâques
j'ai accroché des oeufs , des poules , des lapins partout , c'est joli , bon c'est un peu bruyant , y'a des plumes partout
N'oublie pas de faire tes Pâques !
puis , j'ai regardé François et Ségo dans le poste , et ben chouette ambiance , tu crois qu'on leur a manqué ?
Bon , partir à 14 h , pour attendre 20 h , je peux pour Hubert , mais pour François ... ben non !
voilà et pis j'ai revu les grands mouvements littéraires avec Mark , et ben je connaissais pas tout ;)
Je sais pas si on leur a manqué mais l' Barbu est toujours pas rentré....
toujours pas rentré , lance un appel , c'est fini là le meeting !
sujet très sensible pour moi, un jour un con de psy à dit à ma fille ainée " il faut tuer la mère" et elle l'a fait, depuis 10 ans, je ne l'ai pas vue, elle a un fils que je ne connais pas, elle a dit à sa soeur que j'étais morte pour elle...alors, oui, on se blinde, on souffre un grand moment et puis on se dit que c'est terminé, qu'on ne soufriras plus pour cette absence et cette haine si injuste ....je lui avais tout donné trop sans doute, j'ai tout repris et dans le fond, je vais mieux ! elle ne me manques plus du tout
" tuer la mère " comment peut on dire une chose pareille et même la penser ....
c'est cruel , ne plus voir son enfant , sa propre fille , j'imagine que tu as du avoir un long chemin douloureux , et que forcement , tu ne peux ressortir indifférente d'un tel destin
Dis , rien n'est jamais figé , je le dis et le redis , tu sais , rien , une retour peut être un jour où tu ne t"y attendras pas
Sauf si ce retour est plus douloureux encore , mais sait on jamais
tu lui manques peut être , mais elle ne peut plus te le dire
bises Boutfil
Joli billet et joli sujet de réflexion.
Moi aussi, je trouve cela particulièrement difficile à dire au delà du cercle familial. Pourtant, on ne maîtrise pas toujours tout et il peut nous arriver de nous attacher et de souffrir d'un manque, que l'on n'ose pas formuler. C'est dur de dire "tu me manques" à quelqu'un, lorsqu'on craint que l'attachement ne soit pas aussi fort de l'autre côté et que la personne risque de ne pas comprendre. On a presque honte de cet attachement.
Il peut aussi nous arriver, de se croire proche de quelqu'un qui, comme votre Jérémy, ne l'était peut-être pas tant que cela.
Personne à part Maman ne m'a jamais dit que je lui manquais.
Notre société de consommation est loin de favoriser l'expression des sentiments.
Mais il faudrait le faire, c'est beau de dire des choses vraies, "apprendre à poser des mots sur des ressentis". Comme dit Nicole "s'attacher c'est prendre un risque". mais ce risque vaut la peine d'être pris.
Allez, je vous l'avoue, mes amis de Choeur, après un mois d'été, ils me manquent...
merci Patricia
tu dis juste , on a peur parfois que les sentiments ne soient pas égaux , peur de trop aimer l'autre , c'est bizarre
C'est curieux qu'on ne te le dise pas , peut être pour ces raisons là
Tu sais , je crois que l'on peut être proche un moment , et puis la vie fait que ... mais ce n'est pas pour autant qu'on s'oublie
Jéremy me donne des petits signes très chaleureux , il pense à nous , c'est sincère , je le sens
oh oui , deux mois c'est long , très long !!!!!!!!!!!!!!!
On se voit tellement souvent certaines semaines aussi , et ces petits rendez vous dans la blogo renforcent les liens , c'est une certitude
bisous
Le "Tu me manques" est trop culpabilisant pour moi. En effet la version anglaise qui commence par le "Je" est plus soft.
Dès une personne me manque, je la contacte. Rien de plus facile aujourd'hui. Mais je ne lui dit jamais quelle me manque.
Je pense ici en particulier à mes filles. Je souhaite quelles ne se sentent jamais obligées envers moi.
et si quelqu'un te le dis , tu te sens prisonnière de ses sentiments Nadya ?
C'est jamais simple , chacun fait en fonction de son ressenti , l'autre ne m'appartient pas , certes , quand le manque est là , un petit signe est bienvenu
Pour tes filles ,sans pour autant mettre une pression forte en terme d'obligations , leur manifester ta joie des retrouvailles c'est aussi leur faire entendre qu'elle t'ont manquées
y'a aussi beaucoup de parents qui souffrent en silence de l'absence , c'est cruel je trouve , oui , c'est dur ...
Des fois, aussi, Jeanne, dire à ceux qu'on aime et qui sont loin "tu me manques" c'est leur faire de la peine...
Se blinder, je suis assez d'accord avec Théodore... Je me blinde depuis que je suis petite, j'accepte, je suis fataliste...
Je n'ai pas eu cette fusion avec mes filles -question d'éducation !- ni avec mes parents, ni avec mon (ex)mari...
Avec mes Amies/is, oui, parfois, souvent.
Un bien beau billet qui transpire de sentiments
Bisous de ma tour
Ton commentaire ne ramène toujours à la même question , dois t'on donner , à ceux qui sont loin , des messages , ou est il preferable de ne pas se manifester , tout comme les coups de fils aux enfants qui risquent de leur donner le cafard
Dire , exprimer simplement les choses
" tu me manques , mais je sais que tu es heureux " , c'est bien aussi
accepter les choix , ne pas attendre , mais pourquoi donc toujours chercher à se blinder
par pure protection , je peux comprendre
Difficile de se défaire de sa propre histoire , mais pourtant , les sentiments restent là
Tu sais , on ne peut pas comparer les rapports entre les parents aujourd'hui et ceux des années passées , le poids de l'héritage est souvent lourd , mais je sais que le lien que tu as avec tes filles est fort , forcement , différemment
parler des sentiments , moins facile que de causer de linge ou de chocolat , je suis toujours comblée de temps de partage ici
Merci Soène d'être passée
bisous
le manque je n'en parle plus...
parce que ça me fait du mal...
le manque je le vis mal parce que souvent les gens me manquent plus que je ne leur manque à mon tour.
peut etre parce qu'ils ont pleins d'amis....
parce qu'ils ne donnent pas la meme dimension aux choses que moi ......
un ex: j'entame ma 4 eime semaine d'arret (bronchite+asthme j'en bave) ben à l'heure des reseaux sociaux, internet,mail,sms ou appels illimites.... seule une ou deux personnes ont pris de mes nouvelles.
c'est aussi simple que ça....
il y a des gens qui ne manqueront jamais aux autres....j'en fais partie.
le manque c'est le fil conducteur de toute ma vie.....
le manque de ma mere....oui, j'ai toujours ma maman mais c'est pire que si je l'avais perdu ..... elle voulait pas de gosse, je suis née....je le paye toujours aujourd'hui.
alors je lis les coms de ces mamans aimantes....et je me dis que leurs enfants ont de la chance......
mes sentiments je les enfouis au plus profond de ce que je peux.....
pourtant quand je reflechis.... je suis quand meme quelqu'un de bien....enfin je crois.....
.........................
on se voit en juin......je t'embrasse fort.
que de regrets dans tes mots Rodéo ...
es tu certaine que tu ne manques à personne , ton père , il compte beaucoup pour toi ...
4 Semaines d’arrêt , c'est long ,une coupure , une solitude certainement à gérer , dans la fatigue , le découragement
Les moyens de communication augmentent , mais chacun est dans ses petites préoccupations du moment
au début on s'inquiète de l'autre et très vite , le quotidien reprend le dessus , c'est cruel , mais c'est ainsi
je comprends tes doutes , ton histoire douloureuse , cette mère toujours là et absente
Je ne peux pas te dire qu'une mère se remplace , parce que c'est pas vrai , rien ne peut remplacer la tendressse , les mots d'une mère rassurante , celle qu'un jour à notre tour nous avons coeur à chouchouter , à lui redonner ce qu'elle a offert
Tu es forcement quelqu'un de bien , silencieuse , ou réservée
mais tu es là , vivante Rodéo , ne garde pas trop , pas trop profond cette souffrance , on trouve toujours des personnes bienveillantes , si , si , toujours
Oui , en Juin , les places ne sont pas encore en vente
et je serai sur scène !!
je t'embrasse Rodéo
et bon rétablissement à toi
j'espère que tu vas trouver cette cause de ton asthme , n'y aurait 'il pas de rapport avec ta souffrance du coeur , tu y as pensé
mais je ne suis pas psy
c'est toi la plus compétente dans ce domaine ;)
merci pour ton message.....
non l'asthme est betement lié à une bronchite qui m'a abrasé les bronchioles.... c'est en quelque sorte un asthme "fonctionnel" donc avec une evolution plutot positive si tout va bien....
pour le reste .....je suis accompagnée dans la vie depuis 10 ans.... mon pere est tres important pour moi je sais que je compte plus que tout pour lui .....
mais que veux tu on passe sa vie à courir apres ce qu'on arrive pas à avoir....
je deborde de vie meme si quelque chose au fond ne fonctionnera jamais comme il faudrait....
pour les places tiens moi au courant :)
bisoussssssssss
me voilà rassurée , cet asthme serait passager , heureusement
tu sais , tu te dis bien entourée , peut être qu'un jour tu ne courras plus avec ce que tu cherches parce que tu l'auras bel et bien
Rien n'est figé , jamais Rodéo
passe un bon WE
Oui , je te dis pour les places , pas de problèmes
bisous
Il est beau tendre et sincère ce billet Jeanne ! Et il traduit ce que je ressens parfois quand le temps me manque cruellement pour passer chez des "aminautes", répondre à un courrier, aller voir ma voisine, bref des choses avec lesquelles on se culpabilise mais on n'y peut rien...Je ne pense pas être blindée contre le manque de ceux que j'aime, que j'ai aimés, je ne veux pas remplacer ce que je ressens par une froideur polie... Tu m'avais manquée toi aussi...pas comme mon fils me manque mais de façon imperceptible... :) Comme quoi s'attacher est variable en fonction des gens...
merci Asphodèle de ton message
Tu sais , on en est tous là , à faire des choix , pas toujours les plus judicieux
j'ai appris sur la blogsphère à ne pas attendre l'autre , l'accueillir à chaque passage , même si ceux çi sont irréguliers , je sais que bon nombre de fidèles auxquels je suis attachée sont silencieux
ce n'est pas pour ça que ce sont des fantômes
Je te visite régulièrement
je ne t'oublie surtout pas , admirative de l'énergie et le vitalité de tes mots , et surtout cette façon de mener à bien ce espace si fréquenté
Je te souhaite un doux WE , profite bien , j'espère que tu seras entourée de ton fils
bises Asphodèle