Fin d’après midi , je monte les marches du grand escalier ,je ne suis pas habituée à ce lieu , la dernière fois , c’était sans doute au mariage de Pierre Henry et Juliette , nous étions seulement 8 et c’était bien
La salle est comble, Henriette et Paulette sont au premières loges, elles ont du arriver à 16 heures au moins, pour ne pas rater l’événement
La nympho est là aussi, tailleur rouge en laine, on dirait une anglaise
Jean Jacques nous accueille tout content, la bise, allez !
Plus de chaises, pas grave, nous trouvons appui contre un mur, dérangerons personne, un petite place pour l’ami qui va nous rejoindre, il fait chaud
Bernard nous fait un signe chaleureux de la main, tout bien beau dans son costume, c’et quelqu’un de bien Bernard, un bon bonhomme
Tout le monde est installé sur les grandes tables, chacun sa place, les vaincus sont regroupés, Yannick me fait un clin d’œil, ça rassure ces présences là, on est venus pour ça surtout
Après l’intervention du winner , Bernard prend la parole solennellement , puis c’est le tour du triste sir d’intervenir même si on lui a rien demandé , il va faire son show , ça dégouline de propos populistes , il ne redoute rien , tout le temps qu’il cause et qu’on le regarde , certaines personnes rient , pas nous , faudrait pas l’écouter , faudrait causer fort entre nous , mais bon … Lui couper le micro , pas possible
Pauvre Bernard …
Le moment est venu de prendre les enveloppes bleues, un nom, un seul !
Tour de table
Et là, qu’est ce qu’on voit, tout près de nous, un conseiller qui sort un CD et commence à lire les textes à l’intérieur, ça nous fait marrer, vraiment, il semble peu investi par ce qui se passe là, certains zifonnent, d’autres boivent un coup
Sans surprise, le héros passe l’écharpe tricolore, discours, applaudissements
Retour aux enveloppes, encore. Une bonne douzaine auront pour mission de le seconder, attention, y’en a pas pour tout le monde
Des noms !
Voilà, on sait tout, ou presque
J’ai croisé le regard de notre plus ministre
Je ne ressentais pas la même tristesse que celle du dimanche soir, c’est la démocratie, certes, un mauvais coup quand même, gâchis
Guillaume à tout perdu, mauvais choix, je lui avais dit, ça m’agace …
Ita missa est, c’est fini, les gens quittent la salle, pas tous, nous redescendons tranquillement
Je lance à Henriette un « tu es contente ? »
- Oui et toi ?
Non …
Nous traversons la place du jet d’eau, nous quittons au soleil, je suis bien dans mes nouvelles chaussures
Commentaires
pas glop tout ça... C'est ainsi... La roue tournera encore...
des petites étapes de notre histoire locale
J'aime ma ville , j'ai besoin de savoir ce qui s'y passe
Allez! Comme dit l' autre : on n' est pas en Tchétchénie ! Mais quand même .........
c'est sur , y'a pire ailleurs ..
Bien évidemment ..Mais l'autre :(
Un besoin de te nettoyer sous le jet d'eau peut-être... Puis que le soleil te redore, et que les chaussures t'emmènent vite loin...