Je passe d’abord chez zon pas longtemps je ne cherche rien,
Ces quelques pots quand même à 0,75, ça vaut le coup, je bouture des plantes et les offre quand l’occasion se présente
Je n’ai pas entendu mon zifon sonner
Message de Léandre qui est passé à la maison, dommage, je le rappelle et l’invite pour un café, il aime les jardins, me dit que mon jasmin sera beau
Je distribue quelques affiches dans des magazines de cette zone commerciale, elles sont posées de suite, bon accueil
Il me faut quelques produits de base, je file dans le magasin le plus proche, ça sera vite fait
A l’entrée, des bougainvilliers, à peine sortis des cartons
Je me laisse tenter
Un dame engage la conversation, on a envie d’ouvrir les boites, allez, c’est fait, y’en a des rouges, superbes, nous discutons jardin, c’est agréable
Une femme s’approche
« Je viendrai vous voir le 14 juin ! «
Je suis une figure locale, ça se confirme
Nous papotons toutes les trois, chacune choisit son bougainvilliers, ce n’est pas raisonnable, j’en ai déjà trois
Je ne suis pas une femme raisonnable
Un peu plus loin, une dame âgée et bien habillée m’aborde
« Ils sont beaux vos bougainvilliers »
Je lui explique que c’est fragile, qu’il faut les rentrer l’hiver, mais pour 8 euros le pot, ça vaut un bouquet, alors faut pas se restreinte
Elle acquiesce
Et conclut « par les temps qui courent, chacun voit midi à sa porte »
Ça me fait rire à l’intérieur, les gens ont besoin de communiquer
A la caisse, je retrouve les deux femmes du début, nous continuons nos conversations spontanées, on se quitte en se disant « au revoir »
J’attire les gens, je le sais, ça coute rien de causer quand on a un peu de temps, je ne faisais pas tellement ça avant, maintenant, je ne bronche pas quand on m’accoste, tout le temps que les gens ne sont pas envahissants, moralisateurs et intrusifs
J’aime la spontanéité des rencontres, aussi furtives qu’elles soient, les humains sont des êtres pour la plupart socialisés qui ont plaisir à communiquer
Qu’on arrête de nous dire que les gens ne se causent plus.
Il faut juste distribuer un regard bienveillant, le repli sur soi n’a jamais eu gain de cause
Nous avons besoin les uns des autres …
N’importe où.
N’importe quand
Commentaires
Oui, faire valser les mots, quoi...
Bleck
voilà , sans se poser de questions
tu pratiques ce sport là aussi me semble t'il
Un joli billet tout tendre et profond derrière le titre pas très adapté...Heureusement qu'on va toujours voir derrière le titre le trésor que tu caches!
j'ai préparé un billet sur les titres justement
heureusement que je n'ai rien à vendre ;)
C'est un échange ordinaire
j'ai trouvé ça touchant ces personnes qui causent spontanément
Pour l'anniv de mon blog j'avais fait un billet sur le thème "l'homme est un animal social"
Tu as tendance à confirmer en ajoutant que l'homme est un animal sociable !! :)
Attention à l'abus de bougainvilliers c'est le symptôme du manque de Sud !! ;)
heureusement , y'a pas que des sauvages et des rustres autour de nous
Les liens sociaux , c'est nous qui les tissons , nos villes sont à l'image de ce que nous donnons , enfin en partie
j'ai refait une distribution de flyers , en haut d'une rue passante
beaucoup de gens détournent le regard , un peu méfiants
quand on parvient à les aborder , on peut avoir de sympathiques échanges
je ferai peut être un billet
oui , j'aimerais aller dans le sud en Mai , ah oui !!
alors ,je secoue le sable de Cannes que tu m'avais gentiment envoyé
et je suis fière de mes bougainvilliers et de mes agaves
admiration, Jeanne, pour le temps que tu prends pour les autres !
Mel , c'est du temps pour tous , pas que pour les autres
c'est un épice dans un plat fade , je n'aime pas faire les courses , c'est une corvée , quand elles s'accompagnent de quelques échanges , c'est mieux
je laisse faire
sans juger , sans forcer
Je souris car je suis comme toi, je discute avec les gens... pas plus tard que cet après-midi, avec mon fils et sa famille, on faisait le tour d'un petit lac à pied, j'ai dit deux trois mots à tous les pêcheurs qui étaient sur les rives. Fiston se marrait de m'entendre mettre mon grain de sel ; mais les gens étaient sympas, me répondaient, souriaient... faut dire que c'était relax aujourd'hui ! Au supermarché, je passe plus de temps à causer qu'à faire mes courses. Je crois quand même que nous avons la chance d'habiter dans des lieux où l'on se connait, se croise, ça créé des liens. Parfois quand je vais en ville, je vois que les gens sont souvent moroses, plongés dans leurs pensées... la vie n'est pas simple pour tout le monde. Bye Jeanne, à bientôt ! ;)
je t'imagine bien Praline
ça ne fait de mal à personne , ma copine Clotilde est comme toi , elle cause avec les gens , la première fois qu'on s'est trouvées côte à côte lors d'un concert , on a commencé à papoter spontanément sans se connaitre
et depuis, on n'a jamais arrêté
profite bien de ton escapade Praline , ça va être bien , très bien
bises
Ah j'oubliais !! jolie déco et superbe bannière ! quel vent de liberté s'en dégage ! bravo !
Merci Praline , ça me ressemble je crois
On ne cherche jamais rien de précis chez ZON, mais on en ressort toujours avec quelque chose ;-) J'adore aller y fouiller.
on aime ou on déteste en fait
c'est un peu comme les vide greniers
ne rien chercher de particulier
Tu devrais ouvrir une auberge Jeanne, une auberge est un endroit où l'on cause, où l'on mange, où l'on peut éventuellement chanter en fin de repas...
certains jours , c'est un peu ça
heureusement , pas de voisins proches
ça va , ça vient chez nous ..
Oh ! tu as encore changé la photo de ton blog ! J'ai déjà essayé mais j'ai renoncé, je n'y arrive pas seule.... Bon week end.
J'aime bien changer de bannière
il faut juste trouver un habillage qui accepte une bannière , la mettre à la bonne taille aussi
j'ai passé du temps à chercher , je m'en sors bien maintenant
Histoire de bougainvillier
une année j'en plante un dans le jardin, le lapin de l'époque aime beaucoup ça et le grignote dès qu'il pousse. Le lapin termine sa vie le bougainvillier en profite pour devenir un géant,à tel point qu'il monte jusqu'aux fenêtres de notre voisine du premier, elle est peintre et parfois fait des expositions chez elle. Elle se plaint (avec humour) que ses visiteurs admirent plus le bougainvillier que ses œuvres. Il continue à pousser et déborde chez las voisins et là mon mari le trucide sans me demander mon avis. Sa réponse quand je râle: il repoussera ! c'est vrai, il commence à repousser et j'ai caché toutes les armes...
j'adore les bougainvilliers qui grimpent haut , très haut
tu as raison , faut planquer le sécateur
les hommes ont la main lourde parfois
L'autre jour , le mien me dit " tiens , faut couper ce truc là aussi "
c'était un magnifique camélia :(
heureusement , il ne fait rien sans mon autorisation