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Je voudrais que quelqu'un ....

Fin septembre, j’écoute mon émission de radio favorite tout en bricolant, jardinant et cuisinant ;

Une chroniqueuse présente un nouveau livre, un ensemble de nouvelles qu’elle a beaucoup aimé écrit par un auteur, une femme, complétement inconnue.

Pour ne pas oublier, je note le titre du livre sur le tableau Velleda, me promettant de le lire..

Le temps passe, Ellen est en CP, elle commence à déchiffrer et lit tout ce qu’elle voit.

«  Je voudrais que quelqu’un m’attente quelque part «  …A Noël, elle lit parfaitement et me demande pourquoi j’ai écrit ça. Je lui réponds que je dois lire ce livre.

Je l’achète au printemps, le dévore et l’apprécie beaucoup.

En juin, je suis informée que l’auteur viendra faire une rencontre dédicace, je suis décidée à y aller, je voudrais rencontrer Anna G.Ce même jour c’est la fête de l’école ; j’explique à Ellen que je dois m’absenter après sa danse et lui redis le titre du livre et elle me répond avec pertinence » alors tu vas demander une dédicace ?? »

La rencontre est fort sympathique, une dizaine de personnes sont présentes, nous échangeons avec l’auteur, elle nous raconte son quotidien et aussi l’aventure qu’elle vient de vivre puisque le succès de ses nouvelles avait révolutionné sa vie. Elle était sollicitée pour écrire des paroles de chansons, notamment par un chanteur très connu en France qui pour arrondir ses fins de mois, fait une publicité pour des montures optiques avec sa femme une jolie blonde qui paraît il n’a pas beaucoup de conversation …

Anna a fait une belle dédicace à Ellen ,qui  était toute contente d’avoir son prénom écrit sur le livre. Je l’ai beaucoup prêté en mettant en garde mes amis qu’il devait absolument revenir très  vite !!!

Helen fini ses années collèges, on connaît maintenant les best seller d’Anna Gavalda et plus spécialement «  Ensemble c’est tout «  que j’ai dévoré en Corse et vu avec plaisir au cinéma avec Ellen bien sur.

Commentaires

  • Je n'ai pas rencontré Anna Gavalda avant qu'elle soit célèbre ni depuis d'ailleurs, mais moi aussi j'ai un souvenir fort lié à une dédicace.
    En octobre 20.., Alice Ferney présentait son dernier livre "les autres" à Tours. J'avais beaucoup échangé avec Betty (ma femme) sur la conversartion amoureuse un très beau livre d'Alice Ferney. Plus tard en milieu stérile Betty avait emmené 2 autres livres d'Alice Ferney. Bref Betty était en phase avec Alice Ferney, la présentation de ce dernier livre avait lieu quelques jours avant notre anniversaire de mariage, quelques jours avant celui qui aurait vu les 40 ans de Betty... comment ne pas aller à cette présentation comme à un rendez-vous particulier avec ces femmes si particulières (Alice et Betty).
    C'est un mercredi, je rentre de Paris, mon beau père garde les enfants, je peux prendre mon temps.
    Heureusement les réponses d'Alice sont bien plus intelligentes que les questions de la journaliste de service. Alice Ferney comme Anna Gavalda est une femme de son époque, avec des préoccupations très "domestiques" (les enfants, le mari, le boulot...).
    Je ne suis pas très attentif, je ne cesse de réfléchir à la manière de lui faire dédicacer les 2 exemplaires qui accompagnèrent Betty durant son voyage en solitaire immobile. Comment, en quelques mots, dire l'essentiel...
    "bonsoir, moi je n'ai pas votre dernier livre, j'ai ces exemplaires que ma femme lisait dans sa chambre stérile lors de sa greffe de moelle osseuse. Je sais qu'elle y avait pris beaucoup de plaisir. Elle aurait eu 40 ans la semaine prochaine".
    Regard d'une immense douceur d'Alice. Par ce regard je comprends que nous ne sommes plus dans une relation auteur/lecteur mais d'être humain à être humain.
    En prenant l'exemplaire de "grâce et dénuements" elle me demande le prénom de ma femme puis en saisissant l'exemplaire de "l'élégance des veuves" le mien.
    Je n'ai pas craqué mais c'est les yeux bien rouges que je remercie Alice pour vite quitter la librairie et lire les dédicaces.
    J'ai laissé sortir les larmes qui attendaient l'autorisation des mots écrits par Alice. Quelle humanité pour avoir touché si juste si vite ! Je sais pourquoi Betty et moi nous sentions si proche de cet écrivain.

  • Très touchant de te lire, que ces instand vécus soient si précieux, assez forts pour être racontés seulement à travers un blog,car je n'ai jamais écrit sur Betty, elle doit sourire de nous lire maintenant , partager cette histoire qui nous appartiens et garder au fond de nous ce qu'elle a semé

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