Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le moine errant

604551759.jpg

Il déambule sur le boulevard ou dans le centre ville.

Il porte une bure écru un peu vétuste, un gros chapelet noué à la taille.

Sa tête sans cheveux laisse deviner son âge, ses pieds portent de grosses chaussures orthopédiques noires.

Il traîne des sacs plastiques, fouille les lieux , téléphone dans une cabine ,peut être y glisse t’il des francs ?

Quelqu’un m’a dit qu’il n’était pas religieux, peut être l’avait il été autrefois ou

 aurait voulu le devenir.

C’est un marginal connu dans la ville, il est toujours seul.

En le voyant je me suis dit « l’habit ne fait pas le moine «  

Commentaires

  • Ca me fait toujours beaucoup de peine les marginaux qui traînent et que personne ne connait vraiment, il passe comme des spectres de ville... C'est mon côté socialiste dans le vrai sens du terme...

  • Risette, il arrive souvent que les marginaux ne tiennent pas vraiment à ce qu'on les connaisse... À la rigueur, qu'on les reconnaisse... comme tels.

  • Ça fait longtemps ? Ai-je pu le croiser ?

  • Jean-Pierre : ne penses tu pas que si on faisait connaissance ils seraient ravis ?
    Je me souviens à annecy d'un marginal qui traînait dans la quartier... Je pourrais presque me rappeler de son prénom... en tous les cas, tout le monde le craignait un peu ( il avait la bouteille facile). La boucher un jour, lui a refiler à manger, un bout de charcuterie... Petit à petit tout le monde s'est mis à lui parler, les enfants l'adoraient... Charles, ou jean, un prénom classique comme ça, à fini par faire une cure de désintox, les gens du quartier lui envoyaient des cartes, des colis pour le soutenir.. Il est rentré longtemps après, il avait changé, maigri, rasé, et il a été embauché au coop du coin ... Si le boucher n'avait jamais fait le pas, il serait peut-être resté marginal à vie... enfin, je dis ça mais c'est pas moi qui l'ai fait le pas... Mais je ne suis pas sure que ce soit une volonté de rester à l'éccart comme ça... Je crois qu'on fuit parce qu'on craint l'image que l'on renvoie. On a peur du regard critique des "gens biens", tu ne crois pas ?

  • C'était important, excuses moi jeanne pour cette intrusion sur ton blog... Il s'appelait Georges cet homme, ça m'est revenu et je voulais lui rendre son humanité en l'appelant par son prénom... C'était important pour moi ! Et pour lui...

  • Risette, les marginaux seraient peut-être ravis ou peut-être pas. En fait ça dépend des personnes. Certains acceptent la main tendue et d'autre pas. Georges a eu bien de la chance. Il peut remercier le boucher (il a sûrement lui aussi un prénom :-).

  • Risette / oui mais ils ne sont pas toujours en quête ( c'est le cas de la dire ) de conversation.
    Jean Pierre / ils peuvent être reconnus par des regards,des sourires et de la gentillesse des passants ,c'est vrai , j'ai des amis qui accueuillent un SDF depuis plusieurs mois , il a une place dans un foyer ( mes nouveaux voisins ) mais il preferre rester chez eux , aïe !

    re Risette /jolie histoire , celle de Georges ,il y a des gens qui tombent dans la marginalité sans s'en rendre compte , l'escalade va vite ,ils ont besoin d'un soutien , il y a des gens qui ont la force de la faire ..c'était le cas de ce boucher ..

    sinon ,un thé ,un café pour Jean Pierre , installez vous ...

    Jean Pierre / je suis d'accord avec vous , un sucre dans votre café ?

  • Gwen / oui ça fait longtemps , il est souvent sur le parking du Britais , en haut de la Rue du général de Gaules ,quand tu reviendras , tu le verras sans doute près de la cabine téléphonique

  • Jeanne, avec plaisir, merci, mais je ne resterai pas longtemps, je suis un peu sauvage... :-)

  • Jean Pierre / faites comme vous voulez ... Sauvage ,ah ????

  • Je ne regarde pas trop ces personnes qui errent en général. Mais si l'un d'eux a une bonne tête, je pense que je m'intéresserai à lui.

  • Je ne pense pas qu'il soit moine, mais...je l'ai vu à l'église des Cordelliers réciter les prières en latin. Il habite à l'angle Le pecq et Britais, mais il passe le plus clair de son temps dans la cabine téléphonique en face de l'entrée du parking.
    Un gros carnet d'adresse à la main, il téléphone à haute voix et faisant preuve d'une grande importance, quelque fois plus d'une heure, par contre, je ne l'ai jamais vu mettre des piéces ou une carte. Quand il abandonne sa soutane crasseuse, il déambule en caleçon collant . c'est un cas !
    Je n'ai jamais pu cerner ce personnage folkrorique.

  • Philippe / bienvenue !
    tu sembles bien connaitre le quartier ,lavallois donc , nous nous connaissons ou tu arrives sur ce blog par hasard ?
    C'est vrai que ce personnage énigmatique est connu de tous ,et étrangement on ne sait rien de lui
    je ne l'ai jamais vu en caleçon collant
    on m'a dit effectivement qu'il était toujours au parking du Britais , à la cabine téléphonique .. et ses chaussures aussi sont impressionnantes ..

  • Bonjour Jeanne,
    Effectivement, je suis lavallois et c'est par hasard en cherchant + d'infos sur le mot "BRITAIS" que j'ai découvert ce blog.
    Si l'habit ne fait pas le moine, ce n'est pas son déguissement en "civil" qui le fera passer inaperçu.
    Son caleçon est de coulert vert pré et il porte sous une paire de larges bretelles, un swheetshirt à longues manches d'un blanc douteux. Il marche (et c'est malheureux pour lui) avec deux énormes chaussures ortopédiques
    Sa caractéristique principale est sa propenssion à ester pour un oui ou un non. Peut-être est-ce la cause principale de sa quasi permanence à la cabine téléphonique.
    On m'a rapporté qu'il y a quelques semaines, à la messe tradi de 10h30, en s'asseyant il a écroulé sa chaisse...spectacle hilarant garanti mais pas vraiment approprié aux circonstances.
    Il y aurait un roman a écrire sur cet homme, mais n'étes vous pas écrivain et participante au bulletin d'Hilard ?
    Bon dimanche.

  • Philippe / merci pour ces précisions , cela me rappelle à cette réalité que dans les blogs ,il conviens d'être très prudent , ne pas tenir des propos diffimatoires , on est dans un tout petit monde
    La chute de ce pauvre homme est quand même cocasse , il a du avoir mal ,
    je ne l'ai jamais vu dans son costume des frères jacques , d'après votre description, pourtant je passe souvent par là , en allant à l'école de Musique

    Je ne suis pas écrivain, enfin ... j'écris ici pour mon plus grand plaisir , j'écris aussi des articles dans le journal interne de ma chorale ( Coup d'Choeur , pour être précise , ne me dites pas que pour un lavallois vous ne connaissais pas ??)
    Bonne journée à vous

Les commentaires sont fermés.