Il y a les conversations, à plusieurs, celles où fusent des phrases, des réactions, des anecdotes, des blagues, des boutades, des toussotements …
Elles sont en générales captées pour tous les convives présents, installés, disponibles
Et puis il y a les mots « pirates « sont qui sont lâchés par brides, à des moments de relâche, quand les personnes bougent, s’agitent, quand le groupe se défait
Ce soir là, Paul s’apprête à partir, il a sa petite fille dans les bras, toute mignonne, et il va vers moi pour me faire de grosses bises toutes tendres
Théodore non loin de là, commente
« Jeanne et Serge «
Il fait allusion à l’un de mes billets où j’évoquais cette relation amicale
Personne n’a capté en dehors de nous, Paul ne connait pas mon blog, je souris, c’est drôle ces mots pirates, ils sont comme des pensées, des choses qui nous ramène à nos complicités, des privates Joke
Personne ne relève et c’est très bien comme ça
Ellen nous a rejoins, elle était en soirée avec Perrine
Fulbert présent dans le groupe, la salue,
« Tiens voilà Mini Jeanne «
C’est un fait, Ellen me ressemble beaucoup, j’aime bien ces deux mots pirates, Ellen les a captés
Ce sont des messages subliminaux, il faut tendre l’oreille pour capter ces mots là, je ne me lasse pas de les recevoir et de les envoyer, ils n’ont pas pour but d’exclure les autres, ils sont là, comme des étincelles,
Il faut pourtant se méfier des autres, ceux qui comme le dard d’un frelon nous pique sans crier gare on appelle ça » des piques « d’ailleurs
Ils sont blessants, placés à un moment peu approprié
Je les reçois aussi ceux là, je les aime pas, j’ai même du mal à m’en débarrasser, ils me froissent, m’agacent, j’ai peine à rebondir, je ne relève pas
Je m’imagine dans la peau d’une personne étrangère, je pense à Rosa, une étudiante mexicaine présente ce soir là
Il en faut une sacrée capacité pour suivre une conversation avec tous ces mots, ces paroles qui voltigent comme des feuilles par temps de grand vent
Tout comme les personnes malentendantes,
Pire qu’un big band de vuvuzelas …
Commentaires
J' aime pas trop les grandes réunions, j' ai l' impression de ne pas pouvoir profiter de tous et de rater plein de choses comme tu le décris.
Les piques me rendent folle de rage: j' ai l' esprit d' escalier. Une heure après, je trouve la réplique cinglante (toujours cinglante, une réplique, hein ?) : j' aurais dû lui dire ça! Foutu, trop tard ...D' un autre côté, le barbu m' a souvent dit de ne jamais répondre sous le coup de la colère. Je sais qu' il a raison, mais des fois, t' avoueras ...
A bientôt, ma Jeanne.
je n'aime pas les grandes tablées , surtout quand tu te retrouves pris entre deux groupes , et que tu peine à suivre la conversation
Pire , en bout de table , avec des gens en face qui causent pas ( j'ai testé il n'y a pas longtemps )
à propos des piques , je crois qu'il y a des gens qui ont l'art de les lancer et je suis incapable d'être réactive
parfois comme toi , je me dis , j'aurais du répondre ça , ou ça , et puis , surement que le silence paye plus
Mais , ça démange , ça démange
La complicité entre Amis, j'adore.
Un regard, un mot, un geste, il faut peu de choses pour l'amitié.
On pratique tout ça, entre nous, dans nos blogs, et on resserre les liens avec des petits riens.
Quant aux réflexions désobligeantes, souvent j'ai envie de réagir, d'exploser, et pourtant j'ai appris à respirer un grand coup, à ne rien dire sur le moment, et puis après je me dis que c'est si bête que ça ne vaut pas la peine de se mettre dans tous ses états.
Et puis, j'ai une théorie : on punit l'insolence par le silence !
Un beau billet, Jeanne Constance, comme on aime les lire chez toi. Je me répète, mais c'est la vérité !
Et toujours ta régularité d'édition... comment arrives-tu à tout faire ?
Bises de Lyon
Le temps se gâte !
merci Plume , pour la régularité , je suis en vacances , et comme je me lève tôt j'ai du temps
les regards complices , les petites expressions renforcent l'amitié , il faut juste veiller à ne pas exclure ceux qui sont là , prendre le temps de leur expliquer un peu quand ils ouvrent des grands yeux
Oui il faut mieux parfois se taire face aux piques , ou aller voir la personne après , lui demander des précisions
Avec l'âge , je relativise , me dit que c'est souvent une manière d'atirer l'attention
bisous Plume , gare aux orages !
merci pour ce joli billet! je te découvre depuis quelques jours et c'est très agréable de te lire
Les mots pirates traduisent une complicité entre amis, et sont à ce titre charmants. Mais il ne faut pas que les non-dits servent à exclure de la conversation les autres personnes présentes.