Un petit chabada ?
En ce dimanche de février , où je me torture toujours les méninges , modérément , sur ce que j’aurais pu , du , faire , ne pas faire , dire , ou pas …
Je propose
REGRET
REGRETTER
A vos carnets de chants !
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un petit chabada ?
En ce dimanche de février , où je me torture toujours les méninges , modérément , sur ce que j’aurais pu , du , faire , ne pas faire , dire , ou pas …
Je propose
REGRET
REGRETTER
A vos carnets de chants !
Avec Félix, nous aimions chanter
Lui, était très dynamique, il aurait fait chanter 10000 personnes, il communiquait sa joie, il était enjoué, drôle , tonique .
Je chantais à ses côtés, entre nous y’avait une grande complicité, nous chantions à plein poumons, entrainant des ados, des gamins avec un enthousiasme sans borne
Claire Marie adorait notre vitalité
Il avait sa chanson, un truc à gestes, un truc ou tout le monde s’emmêlait les pinceaux, se déhanchait, se pinçait le nez, tout le monde lui demandait, c’était cocasse, un rituel
« Allez Félix ! «
Il ne se faisait pas prier, il adorait ça
Dès qu’il avait fini, il se tournait vers moi et me lançait
« Jeanne, hé ho Pécheur ! «
J’avais appris cette chanson en stage BAFA, et à mon tour, j’apprenais cette rengaine à notre « public «
Et hop , tout le monde debout ,gamins , ados , adultes , ça chantait à tue tête , gestes à l’appui ,je ne redoutais rien , je faisais ça avec le plus grand naturel , j’aimais ça portée par l’allégresse de mon Félix
« Hé Ho pêcheur, où vas-tu fuir
Hé Ho pêcheur, où vas-tu fuir
Hé Ho pêcheur, où vas-tu fuir
Sous ce jour fatal
Je cours à la mer, oh mer cache-moi
Je cours à la mer, oh mer cache-moi
Et je cours à la mer, oh mer cache-moi
Sous ce jour fatal »
Le jour de notre mariage, ni l’un, ni l’autre avait échappé à ce rituel
Léo mon autre copain de jeunesse en riait, il nous connaissait bien
Ça avait mis une belle ambiance, faut l’admettre
Quand ma petite fille est arrivée, j’ai continué à lui chanter « hé ho pêcheur », je chantais beaucoup, elle adorait ça
Et j’ai rangé cette rengaine dans le grenier de mes souvenirs
Elle m’envoie un lien, j’écoute et découvre une version de ce tube,
J’avais oublié
Ellen a une mémoire extraordinaire des chansons
Je n’en reviens pas
Elle a tout stocké dans son disque dur cérébral
Merci ma fille, tu es incroyable !
A midi, je suis passée chez Paul chercher des repas pour les techniciens, puis je les ai déposés dans le réfrigérateur après avoir été salué Manu qui réglait quelques petits trucs avec son équipe
Le décor était monté, le théâtre vide m’offrait un avant gout des heures à venir
Le barbu faisait chauffeur, il nous a déposés avec Pierrot Bâton devant l’entrée des artistes et chargées de nos tenues de scène et autre bazars nous sommes montées, direction la loge 7
C’est là que nous nous poseront durant quelques heures, l’endroit est plus que confortable, cosy et luxueux
J’envoie des sms aux copines pour leur proposer de nous rejoindre
Après avoir distribué plein de bises, pointé les troupes, nous voilà installés sur scène pour la balance son, il est plus de 14 heures, les deux séances sont complètes pour le show dans ce beau théâtre tant attendu
Les choses sont bien calées, après une heure de répétition, nous voilà de nouveau loge 7, on se prépare tranquillement, c’est bien de se détendre, maquillage, bijoux.puis descente sur scène, nichés dans la pénombre
La première partie passe vite, et c’est déjà le moment de passer robe blanche et collants, la loge commence à être un peu envahie de chaussures, sacs, bricoles.
Deuxième partie, le public n’est pas très réactif, un public d’après midi, certainement, mais, l’ambiance du théâtre est chaleureuse, vraiment, et nous vibrons sur quelques titres intensément, c’est tout le plaisir des nuances tant recherchées par Théodore dans un spectacle bien rôdé
Nous avons nos rituels, nos rendez vous, nos affinités, c’est bien, c’est bon, grandes complicités, chahut, savamment calculé,
Vers 18 h 30 nous quittons la scène, je me dirige dans le hall, une femme se présente à moi, je l’avais croisée à l’anniversaire de Gilles, elle travaille à la grande laiterie, elle était emballée
Puis Virginie qui me cherche partout me trouve enfin !
Belles retrouvailles, papotages, elle est conquise
Et tellement chaleureuse
Luka me présente ses parents venus spécialement pour l’occasion, nous nous faisons connaissance rapidement, avec la promesse d’une rencontre lors de leur prochain séjour
Va falloir se poser un peu quand même.
Direction la loge 7, Paul et Pierre Alain nous ont rejoins, ça manquait d’hommes la dedans !
C’est un peu le bazar, on s’étale au fil des heures
Dans cette loge , y’a une douche , des toilettes , serviettes ,on a l’impression d’être en vacances dans un mobile home ,on se marre comme des gosses , on va pas se priver !
Toc toc, qui s’est ?
Tristan a eu envie de manger avec nous, welcome, y’a de la place autour de la table ronde !
Le temps passe vite, la nuit tombe, on se regroupe pour un léger recadrage sur scène
Il faudra que le deuxième spectacle soie plus pêchu, mais il y a eu d’après Théodore de très beaux moments, des nuances comme il les aime, plus particulièrement sur Forteresse
Cette chanson, plus je la chante, plus je vibre.
20 H 00, on dégage, un café avalé, retour loge 7 pour enfiler la tenue de première partie, pomponner nos joues et paupières, talquer mes pieds, remède miracle, je laisse des traces de poudre sur le sol, c’est joli, ça me fait penser à Hollywood
Direction le fond de la scène, en attendant le coup d’envoi, nous papotons de tout, de rien, je monte sur scène dans les derniers, les stars savent se faire désirer !
Le public est chaud et ça se sent, la participation est active déjà sur Colors, sur Wight is wight, ça lève les bras, chante, Savannah Kumba est bissé, c’est bon
On a chaud sur le final du medley Brésil, serrés comme des sardines à agiter nos bras jusqu’au rideau fermé, mais on prend un tel plaisir !
Allez, retour loge 7, on s’assoit un peu, faut ça
Changement de tenue, un coup d’eau, du gloss et on redescend sur scène rideau fermé
Carla, Clotilde et Eléonore pas pressées arrivent à la bourre, ah lala !
Dernière ligne droite
Toujours de l’émotion sur Mistral gagnant, du gros bazar sur « youpi « je fais gaffe de ne pas me prendre une baffe par Tom et ses bras de trois mètre de long
On enchaine les titres, bien rodés, c’est bon tout ça
On se serre, tendresse d’amitiés fortes, y’a quelque chose de pas descriptible dans ces moments là, des choses que le public ne perçoit pas, nos moments à nous, regards complices avec Pianistefou, avec Théodore …
La fin est explosive, le public en redemande, tout le monde debout à danser sur Angela, y’a d’la joie !
Direction le hall pour retrouver des copains, je cherche Clarisse, et j’entends « Jeanne, lève le nez ! «
Laura et Fred sont sur la mezzanine, on se retrouve avec joie ainsi que Flora et Gilles, c’es t doux de savoir les amis dans la salle, ça prolonge le bonheur
On se fait la promesse d’un diner organisé
Je vais boire quelque bulles, je salue une femme adorable que j’ai connu à la crèche il y a quelques années « je vous ai tout de suite reconnue « me dit elle
Après quelques papotages avec Léandre et Méluzine, je file dans la loge 7 pour me changer, pour la dernière fois
Le décor est démonté, il va falloir quitter les lieux avant minuit trente
La voiture présidentielle nous ramène à la maison
Nous prolongerons autour de la table, avec de bonnes choses, quelques délires vocaux, le pur plaisir d’être ensemble, une petite poignée de copains …
Presque 4 heures … trouver le sommeil
Quand le théâtre
S'arrête de battre,
Le coeur de Pierrot s'arrête
Quand meurt la fête
Des projecteurs.
J’ai des souvenirs d’enfance très lointains, très précis, c’est une vraie chance je crois, plus je les écris ici, plus ils refont surface
Début des années 70, les enzymes gloutons affamés combattent les taches chez la ménagère tout juste émancipée
Ils s’incrustent dans la lessive ALA
En cadeau, dans le baril, les gloutons en question
J’ai passé des heures à jouer avec mes gloutons, j’en avais 3 ou 4, je démontais les yeux, la grande bouche de ce personnage tête et corps, j’ôtais les bras, les jambes, et les remettais n’importe comment
Je les adorais mes gloutons
Mais les yeux si fragiles ont vite cédé, il ne restait que les boules en plastique
Que sont devenus mes gloutons ?
Longtemps j’ai rêvé de les revoir, pas les posséder, juste les revoir
J’ai refait des recherches sur le net et je suis tombée sur cette image
Les gloutons ont résisté au temps !
J’étais contente de les revoir, pas question de les acquérir, le prix peut monter jusqu’à 100 euros l’unité, si j’avais su … je les aurai mis dans un coffre fort mes gloutons
C’est fou ce que le net nous réserve comme belles surprises
Il y a quelques jours j’ai fouiné les photos de classe de mon lycée
C’était étonnant de regarder celles des années 80, tous les élèves avaient le même look, pulls jacquards et bottines, même fond dans le foyer enfumé et bruyant
Et quelle fut mon émotion de trouver une photo de classe de terminale, celle où nous avions redoublé en bande
Je n’avais jamais vu cette photo, pas achetée …
Alors je l’ai postée sur FB et Fanzine qui était au lycée avec moi l’a commentée
J’ai trouvé ça vraiment touchant
Et puis on passe à autre chose, le quotidien, les projets du moment, la vie quoi
Juste quelques images inattendues, des flash back qui défilent sans prévenir
Un peu de bonus pour la mémoire
Rien de plus
Il va me falloir un peu de temps pour sortir de ma bulle
Juste un passage ici pour vous dire que c'est le dernier jour pour m'envoyer votre photo de mains
Le jeu commencera lundi
merci d'avance aux participants
j'ai déjà une belle série