Dans le hall d’entrée j’aperçois une silhouette adolescente
La jeune fille en pleurs est trempée
Elle parle au téléphone
Je lui dis qu’il a bien fait de venir , Ellen accourt près de son amis , elle lui tend les bras , lui dit qu’il faut qu’elle se sèche
Elle la console
Je les laisse parler de ses tracas , je me retire en douceur
Une femme est en larmes , elle se mouche sans cesse , renifle sans parler
Je vais vers elle , trouve quelques paroles , lui propose mon aide , la rassure à demi mots
Je la console , je ne suis pas là pour la laisser s’enfoncer dans sa peine , elle retrouve le calme
Elle me disait que tout allait bien mais fond en larmes au bout de quelques minutes
Je l’invite à déjeuner , ne pose pas de questions face en chagrin incontrôlé
Sa peine de cœur , elle la livre sans réserve , elle déballe sa rage , je l’épaule , on se connait si peu , je comprends sa détresse , ne lui apporte pas de solution , simple consolation
Parce que son papa s’en est allé , j’envoie un message de réconfort à cet ami
Je l’écoute , lui donne des gestes de tendresse , des regards de soutien
Rien ne peut soulager sa peine , si ce n’est l’entourage des proches
Ne pas se débiner dans ces cas là , entourer avec ce que l’on a comme réserve de tendresse , loin des préjugés
Ma fille sait consoler , elle trouve les mots que l’autre attend , les gestes apaisant , la disponibilité pour l’autre
Trouverais je le réconfort dans ma peine ?
Auprès de vous , auprès de mes parents , de ma famille , de mes amis fidèles
Quelle cruauté de ne pas trouver consolation , pleurer sans épaule douce et aimante
C’est la pire des solitude , la pire des détresses
Les larmes sont légitimes , l’indifférence est sordide