Implorez les dieux !

Bouh............

On a pourtant changer la boite vivante , mais toujours pas de retour à la vie virtuelle

J'ai une connection matinale , 20 minutes , puis plus rien , comme si mon quotas était dépassé

Implorez les dieux pour que ça revienne , allez aux fontaines miraculeuses , prosternez vous , de grâce , j'ai besoin d'Internet

Ce n'est quand même pas trop demander , mon sevrage est passé

Même pas eu le temps d'aller vous lire , je vais ce matin chez monsieur orange et il va m'entendre , croyez moi !!!!!!!!

Des nouvelles fraiches

Gordon a fait le tour de la maison plusieurs fois pour vérifier que rien n’était égaré

Les enfants sèment un peu, il manque juste le chausson rose de Perrine

On le retrouvera

Louis est parti  avant hier matin, et hier c’était Gordon

Ce matin je vais emmener Ellen à 7h30, place de Hercé, départ pour Orly, puis Montréal

Elle est ravie ma fierté, si contente de partir avec sa troupe, le Grand voyage

Dans les familles où elle est sera hébergée, elle enverra des mails, c’est bien les nouvelles  rapides

Et puis il y aura le site du pianiste fou

 

Je n’aime pas trop les départs, mais c’est pour de bonnes retrouvailles

Ma fille, à l’autre bout du monde, loin, loin, elle va tellement adorer..

 

Une connection Internet revenue comme par miracle, après bien des tractations, des suppositions

C’est rageant mais pas vital, pas grave en fait, pas du tout grave.

Sauf pour Ellen, je voulais des nouvelles, et puis vous aussi, j’aime tellement les petits mots déposés, vos histoires

 

Nous avons vécu pendant une semaine en communauté

Petit groupe, mais logistique plus importante, 8, 10 à table tous les jours, courses, lessives

Le chantier fut la maison des chinchillas

Avec une porte de réfrigérateur  démontée, Gordon et Jérôme ont confectionné un fond (les chinchillas bouffent les fonds en plastique )

La cage est réalisée avec deux autres cages superposées, le tout posé sur des roulettes, récupérées sur une tablette de lit d’hôpital (vous suivez ?)

Puis Gordon est allé chercher des bambous sur le terrain de la Sécu, et leur a installé des jolis perchoirs, et avec une caisse de vin renversée, elles ont une jolie cabane

C’est un loft !!

Joli travail, sublime .Merci les hommes , quel talent !

 

Avec le reste des bambous j’ai confectionné une composition toute simple

 

Je vous mets des photos un peu plus tard …j’ai encore beaucoup à faire

 

Et je viens dès que je peux répondre à tous vos commentaires et bien sur, faire un petit tour chez vous

A tout de suite !

 

 

Comme un lundi

Privée d'Internet depuis deux jours , rhaaaaaaaaaaaaaaa!! le cauchemar !

Tout semble revenu en ordre ..

Je réponds dès que je peux et je viens vous mettre un nouveau billet en fin de journée

Je ne vous oublie pas ...

Bises à tous

Précieux présents

Ce n’est pourtant Noël, ni mon anniversaire, mais j’ai reçu un coffret emballé dans du kraft

A l’intérieur une boite en bois, qui abritera mes créations, et un joli gri gri de sac, trouvé au Maroc

 

Et un autre paquet

A l’intérieur, un livre CD, retraçant les 50 dernières années de chanson française, « fête de la Musique « 

Des artistes y ont fait des reprises, et une chanson de leur répertoire

Parmi eux , Souchon, Voulzy , Higelin , Miossec , Sanséverino , La grande Sophie , Jane Birkin , Daho , et plein d’autres …

 

Un Livre CD, non commercialisé, tiré en quelques exemplaires, et j’en ai un

Parce que c’est un homme de culture, ces précieux présents m’ont été offerts par mon ami Gordon

 

Merci, merci, ça me fait vraiment plaisir

Travestis d'un jour

Trois hommes travestis, en bas résilles et perruques blondes  arpentent la vieille rue du château, tels des folles d’un cabaret désuet, ils ont une mission, des défis, des gages, puis les raconter

Ils sont fiers, bruyants, exubérants

Ils fument, parlent fort

 

L’un des  trois  hommes se prépare à vivre un grand moment, il va se marier et les autres enterrent sa vie de garçon

 

Je sens de l’excitation, de l’allégresse, de la joie

Ils ont besoin de crier à la terre entière que le moment tant attendu est venu

 

Je les observe, pas plus qu’il ne faut, ça m’énerve, ils vont m’aborder, me demander quoi, de leur jeter de la crème chantilly en pleine figure, de danser le tango au milieu de la rue

Et souvent, ces jeunes futurs mariés qui vivent en couple parfois depuis dix ans, quêtent, oui, mendient, cherchent des sous

Pour fêter ensemble, boire, s’amuser

 

Je ne supporte pas trop cet étalage d’amusement, cet exhibitionnisme de la potacherie

Amusez-vous en boite, chez vous, faites des barbecues primates mais laissez les gens tranquilles

Il me semble que les mariages ont pris une ampleur démesurée

Les blogs, les listes, les festivités, on en parle deux ans à l’avance, et on gave les autres avec ça, comme si durant les préparatifs tout l’entourage était en stand by

« On ils enfin acheté les alliances ?? « 

Tout se monnaie, tout s’achète, rois et reines d’un jour

Je me réjouis de l’amour, de la vie, mais dans mon quotidien, et celui des autres pas toujours drôle, je me demande si ça ne nécessite pas parfois un peu de respect, de pudeur, moins de déballage

 

Un petit peu de bon sens …

La guerre du feu

Trois hommes armés arpentent les allées, tels des chasseurs primates, ils ont une mission, ramener le gibier, puis le cuire

Ils sont fiers, bruyants, virils

Ils gesticulent, parlent fort

Dans leur chariot, ils ont déjà rassemble leur butin :

De la vodka, des chips, plein de chips, de la bière, et des merguez, des saucisses, de la cochonnaille, emballée, plein, trop …

De la sauce bien grasse, ils vont manger gras, et boire aussi

 

Les trois  hommes se préparent à vivre un grand moment, ils vont faire un barbecue

Il règne une excitation, de l’allégresse, de la joie

Ils ont besoin de crier à la terre entière que le moment tant attendu est venu

A la caisse, ils ont oublié une chose, les sacs (normal ils ne font jamais de courses ) mais ils sont malins, rien ne les arrête, ils volent une cagette  de fruits vide

Ahh !! et en plus ça fera du bois pour démarrer le feu , les rusés !

 

Les hommes adorent griller la viande, c’est un rituel d’été, manger nature, au feu de bois, Dieu que c’est bon !

Ça sent les herbes de Provence, le feu, les épices, ça sent bon ...

 

Vous n’allez pas me croire si je vous dis que nous n’avons pas de barbecue

A mon grand regret, puisque ce sont les hommes qui gèrent l’aventure

Jérôme a toujours refusé, allez savoir pourquoi, il aime bien pourtant chez les autres

L’été quand Gordon et Zohra viennent, ils improvisent un barbecue, trois briques collées au sol et une grille, le tour est joué

On se régale, on danse, on lance des trucs partout, les gamins adorent ça

 

Mais, Gordon arrive, l’homme des tavernes, le roi du gril

L’instant  primitif de l’été

Trajets

Louis me faisait remarquer que je passais beaucoup de temps durant les vacances, et dans l’année, à faire des trajets pour les enfants

Je les emmène à leurs activités, au sport, chez les copains, quand ils ont besoin

A 9 ans, Mark rentrait seul de l’école, il prit le bus de ville en Cm2, il se repéra vite dans notre petite ville, je le trouvais très autonome

Ellen se déplace seule quand elle peut, à pied,  en bus

Elle sollicite le transport de ses amis si possible, certains ont le permis de conduire

Je ne compte pas mon temps, c’est mon travail de maman, c’est tout et le temps des trajets, je parle avec  eux

Ils me racontent leurs activités, leurs soirées

C’est un temps privilégié, rien que pour eux

Ils ont besoin de parler de ce qu’ils font, j’ai besoin de connaître leurs loisirs, leur environnement

 

Ma mère n’avait pas de permis de conduire

Elle l’avait passé 5 fois, et avait perdu confiance en elle

Je ne suis pas certaine que mon père lui aurait donné le volant pour autant

Nous avions la gratuité des transports ferroviaires

Mon père était persuadé que ça couvrait la totalité de nos déplacements, pas vraiment

Les sorties nocturnes étaient proscrites, sauf au lycée, quand ma copine m’invitait à dormir chez elle

J’en ai souffert, toujours négocier, être dépendants des autres, de tout.

 

Je me souviens que de l’age de 15 ans, avec Louis, nous partions de bonne heure le matin, l’été et nous montions dans le train

On visitait des villes normandes et puis Paris

Nous avions une facilité pour nous déplacer, c’était une sacrée chance

On connaissait toutes les gares, les quais …

 

C’est bon de permettre aux enfants d’être autonomes

Mais pas pour autant leur dire « faites ce que vous voulez, débrouillez-vous ! « 

J’ai besoin de savoir où ils sont, avec qui, je fixe des horaires, des limites à respecter

 

J’apprendre encore de les laisser, les lâcher, j’ai peur pour eux, chaque retard j’ai la gorge serrée

Je ne sais pas si on est prêt un jour, sans doute …faire confiance, ne pas étouffer, leur demander juste d’accepter nos peurs, de nous rassurer..

 

 

"ça s'en va et ça revient "

Pas de crainte en ce lundi d’été, je ne vais pas vous faire un billet nostalgique sur Cloclo

Parlons de ce fameux chassé croisé

Juillettistes contre Aoûtiens

Je n’ai jamais connu cette ferveur, les bouchons, l’installation de la caravane, la découverte de la nouvelle location, l’épuisette au fond du coffre remplacée désormais par la fameuse malle de toit

Enfant, nous ne partions jamais en vacances

Mon père avait trop à faire, et je crois qu’au bout de deux jours dans un camping il aurait tourné en rond

 

Il faut avouer que ces quinze jours à venir vont être un peu déserts, bon nombre de bloguers annoncent leur départ, alors que d’autres sont déjà revenus, et que d’autre devront attendre encore quelques semaines, et qu’il reste un autre groupe qui ne partira pas

Alors je me suis demandée si j’allais continuer à publier, faire une pause à mon tour

 

Jusqu’au moment où de toute évidence j’ai pris conscience que ce blog est un outil précieux qui me relie à vous

Et quelle fut ma surprise de constater aussi, que certains lecteurs, sont connectés en vacances

Avec les technologies, on peut en effet à moins de choisir délibérément de couper avec la vie moderne

Je dois vous faire un aveu

Il y a quelques jours, j’étais en WE en famille, je passe devant un PC, allumé, et comme une gamine qui volerait une dragée dans la bonbonnière d’une vieille tante, j’ai cliqué, vite fait, bien fait, ici, sur mon blog, juste pour voir mes derniers commentaires

 

Je souhaite un bon retour à Marie Camille, Solène et Théodore, plein de courage à Risette, qui a eu un  peu trop peu de vacances

 

Dans trois jours Gordon arrive avec ses enfants, un programme de taille en perspective, on va casser, agencer, bouger, modifier …

Louis va nous rejoindre pour le week end

 

Et j’ai déjà dans ma tête une note quotidienne, au chaud, parce que je crois que l’été, on ne vit vraiment pas tous au même rythme mais que j’ai du temps, du temps pour écrire alors …

Passez , restez , revenez ,

"on est comme ça dans le Sud "

Depuis une dizaine d’années, à chaque vacances de printemps, nous descendons dans le sud

La Grèce, l’Italie, le Portugal, L’Espagne, la Corse, et la Provence …la Camargue,

Plein de belles villes parcourues,  Lisbonne, Paros, Tolède (une rose à sa guitare..) Perpignan, Barcelone, Calvi, Sienne..

 

Je sais que je ne pourrais pas y vivre, trop chaud, trop loin

A chaque retour  je garde des belles images, et je tente des plantations

Dans le sud, il y  a des bougainvilliers, cette fleur si délicate, si raffinée

Et puis des cactés, chez moi, ils ont du mal à résister au gelées et des lauriers roses, bien timides par ici aussi .

 

Et puis dans le sud, il y a des gens, des gens qui nous parlent de leur sud

Par ce billet, je pense à eux, mes amis du sud

Antiblues , Fay , Cigale, Elisabeth, Ksénia, Marc, Elle, Victoria ….

 

Ils sont fiers de leur sud , de la Méditerranée

De mon jardin, je vous offre mes timides plantations, dont je suis fière, des petits bouts de vous, perlés de pluie

 

Dans mon jardin, il y des hortensias, plante normande et bretonne

Et tout ça cohabite, au pays de la douceur …