Vous connaissiez les bobos ? et bien maintenant, les voilà , ils arrivent , les bomos !
Bobos moches
On ne parle que de ça , cette nouvelle tendance qui consiste à s’habiller avec des vieux pulls , du vintage mais pas trop , fini les boutiques branchées de fringues , le nouvel eldorado vestimentaire du bomo , c’est le bon coin et les boutiques de l’Abbé St Pierre
Moche, décalé , mais attention , la mochattitude ça se travaille
D’abord , faut avoir un physique avantageux , si vous êtes moche de naissance , oubliez , ça fait too much , un peu comme des grands boucles d’oreilles et un collier cliquant , c’est l’un ou l’autre
L’égérie du bomo , c’est Julien Doré et en version féminine certaines animatrices de Canal Plus genre Daphné Burki ou mademoiselle Agnés
Le bomo aime la tapisserie à médaillon années 70, les objets kitch , le formica , il est un tantinet provocateur , il se démarque en tout
Il aime le mélange des genre, prend à contre-pied les codes esthétiques ( je cite )
Il aime ?
Enfin, il se glisse dans une époque qui ne fut pas la sienne , certainement un peu frustré de na pas avoir vu le jour dans les seventies , le bomo est un enfant gâté des années 80 et comme les tendances , c’est un éternel recommencement …il est capable de photographier au polaroid en écoutant Jo Dassin
Si vous voulez devenir un vrai bomo , attention , il faut avoir un regard d’expert , un œil avisé , savoir reconnaitre le vrai moche du faux moche , take care , c’est pas donné à tout le monde
Louisette , la voisine d’en bas était assez avant-gardiste dans ce domaine
Dans sa maison , y’avait tout ! la barrique de calva avec les mini tasses achetée certainement à Vire , la statue en plastique de Lourdes , les cuivres de Villedieu les Poëlles , les fleurs artificielles sur le frigo ,les éventails rapportés des Baléares …Tout !
Vous avez tous votre Louisette, forcément
Louisette qui est a le sens du commerce, va peut être pouvoir refourguer ses babioles aux bomos , tiens , faut que je lui dise , parce que Louisette elle n’a pas internet »
Cha coute bi trop tro chi ! »