Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • fils de ....(2)

    3679ddbfe6085dd5a75ad2bf5fd940ba.jpg7658c4b1580c56863232208ec95913f2.jpg

    J’avais déjà fait une note, sur les fils de 

    Et bien depuis quelques jours il faut avouer que nous sommes servis …

    Alors pour faire court :

    Il est blond, grand,il est boutonneux beau, il a  aucun diplôme  un parcours exemplaire, il sait s’entourer de gens cultivés et honnêtes ( il a passé le réveillon avec Omar Harfourch, le playboy milliardaire libanais qui a fait fortune, je ne sais comment, je l’ai lu dans «  clooser » chez la coiffeuse )

    Il parle comme son père  bien, il est courtois,mielleux gentil, se voue à une brillante carrière politique, comme son papa Il paraît que c’est la nouvelle coqueluche des minettes, ça change de Cloclo ou de Patrick Bruel .Son rêve :le pouvoir et l'argent ,donner sa vie au service des plus démunis à Neuilly .

    Alors moi, je pose la question –elle est ou sa mère ? elle fait quoi ? Qu’elle ramasse son gosse et qu’on ne le voit plus, y’a pas assez que le père !

    Et puis j’ignorais jusqu’aujourd’hui que Neuilly était la capitale du monde ?

      Alors ensuite, nous avons la sortie depuis une semaine d’Astérix et les Jeux  Olympiques .

    « -Tais-toi donc Jeanne, tu ne l’as pas vu. « 

    « - c’est vrai mais je n’irai pas, j’ai lu les critiques, ça me suffit ! Et chouette j’ai réussi à convaincre les enfants qu’il serait courageux et raisonnable de ne pas se précipiter dans la salle. »

    Le réalisateur, c’est Thomas Langmann, il avait déjà coproduit les autres Astérix, il avait une trentaine d’années, mais il a les moyens.

    Thomas Langmann est un acteur , producteur,  réalisateur et scénariste français né le 24 mai 1972 à Paris . Il est le frère de l'acteur Julien Racan et le fils du producteur Claude Berri. Après avoir été acteur, il se lance comme producteur au côté de son père puis vole de ses propres ailes en créant sa propre société de production ;

    Voilà ,mes sources ( wilpékia ) vous dévoileront que c’est un fils de lui aussi, pourquoi il ne s’appelle pas Berri comme son père d’abord ,et en plus il ne porte pas le même nom que son frère ..c’est quoi cette famille ?Oui, ce n’est pas parce qu’on ramène plein d’acteurs populaires et autres sportifs que le film est bon, et puis quand on me parle d’un film 4 mois avant la sortie, à coup sûr moi , j’évite  ( sauf Titanic ) .

      Ouh ça m’énerve tout ça, j’attends avec impatience la sortie de « Paris «  de Cédric Klaplisch avec la gracieuse, l’Actrice, la grande Juliette Binoche et une pléiade d’autres acteurs de renom …se sera peut être un navet, c’est le fils de qui Klapisch ??
  • Martha (2)

     

     

    Les années passent, elle coiffe Ste Catherine, bientôt trente  ans, elle veut des enfants

    De retour d’Algérie, elle croise un ami de son cousin. Ils sont un peu fous, les voitures, les sorties …ils se croisent en juillet, et s’unissent en octobre..

    Trois enfants en deux ans, sa vie, toujours rude, pas de confort, les travaux de la petite exploitation, l’humidité.

    Elle n’a jamais pu conduire, à essayer 5 fois, en vain, elle se persuade qu’elle n’en est capable, on lui a toujours dit.

    Elle s’exécute, travaille, s’occupe de ses petits, ses bébés, sa fierté, sa vie …elle nourrit les poules, les lapins, elle astique en écoutant Ménie Grégoire, elle combat, la maladie, elle écoute. La libération de la femme lui passe un peu au-dessus de la tête..

    Sa mère vient la voir tous les jours, elle adore ses petits enfants e, elle cherche à rattraper le temps, cette distance, cette froideur..

    Elle partira en 1977,brusquement sans préparer ses proches, laissant le père de Martha dans le plus grand chagrin, il ne surmontera jamais sa solitude..

    Martha s’occupe de son père, se fâche avec sa sœur, elle s’accroche à son bien, se bat contre la maladie, elle traverse des moments de déprime, exprime comme elle peut sa souffrance..

    Son grand bonheur arrive en 1986, il se prénomme Gabin, un beau bébé de 3kg 5.

    Marcha commence une nouvelle vie, la retraite, la voilà grand-mère, elle est heureuse, elle le pouponne, puis c’est le tour de Victor, un autre bébé choyé, admiré..

    Un troisième garçon, Renaud, elle est encore heureuse, elle pense à sa petite fille, elle la rêve. Elle  lui offrira ce bonheur, …elle la  voit grandir …ouvre grand son cœur à son petit frère  et son dernier petit trésor, sa petite puce...

    Elle vivra encore, sereine des passages difficiles, toujours souriante, remplie de cette vie rude et belle à la fois.

    Martha est née avant la guerre, elle a vécu mai 68 dans un isolement certain, elle a vu les années Giscard avec la révolution ménagère, un certain confort, elle a survolé les années Mitterrand avec de gros changements, le départ de ses enfants, sereine et pensive, elle n’écrit plus depuis longtemps, ne lit plus non plus, se persuade qu’elle est bonne à rien, qu’elle ne saurait même pas faire une programmation sur un magnétoscope

    La chose qu’elle sait faire, admirablement bien, c’est aimer les siens, inonder de confiance et de tendresse ceux qu’elle a engendrés …

    Martha a aujourd’hui 74 ans, bon anniversaire Maman …

  • Martha (1)

    Janvier 1934, Martha voit le jour, deuxième fille, son père est laitier, sa mère s’occupe de la petite exploitation, elle aime coudre, aime se cultiver, mais elle n’a pas les outils pour ça.

    Martha grandit, va à l’école, n’aime pas trop apprendre, elle perd confiance en elle, humiliation, le catéchisme, elle écoute, ne retient pas tout.Sa mère est un peu tyranique ,ne lui donne jamais de geste tendre,elle subit .

    Elle se réfugie auprès de son père, il est apaisant, il n’aime pas les conflits.

    La guerre, les bombardements, elle rit avec ses copines quand elle devra se réfugier dans le petit cagibi. Elle a ri, innocence, porteuse d’un lourd secret qu’elle mettra 60 ans à dévoiler, meurtrie, soumise …

    Elle entend le vieux poste de radio caché sous le grenier, lors de la débâcle, son père revenu d’Allemagne brûle ses vêtements militaires et ne repartira jamais.

    Le peu de confort de la maison, les frères et sœurs qui naissent après elle, une enfance un peu rude, mais la complicité quand même..

    Jusqu’au jour ou elle part dans une ferme à 14 ans, la traite, les travaux domestiques, elle a 14 ans, l’âge d’Ellen …travaux pénibles, l’obéissance, obéir toujours obéir, le peu d’argent gagné elle le donne à sa mère, elle le gardera jusqu’à son mariage.

    A 20  ans, elle décide de partir, en ville, à Paris, scandale, elle va s’y perdre.

    Une nouvelle vie pour Martha, elle s’installe dans le 15 ème tout  près de la maison de la Radio, elle est appréciée, elle s’occupe d’enfants, rien d’autres, elle lit tous les Tintin dans la chambres des enfants. Elle voyage un peu, Nice ,Monaco serrée dans l’arrière de la Dauphine avec les enfants et le chien. Elle aime feuilleter « Point de vue et images du monde «  elle aime la princesse Grâce.

    Sa sœur la rejoint à Paris, elles sont libres, elles savourent le confort d’un appartement, fini la vie à la campagne, elle se jure de ne jamais épouser un agriculteur.

    Elle revient dans sa terre d’origine, elle travaille chez un médecin, s’attache aux enfants,l’ un deux meurt violemment sous une voiture, le choc, elle n’accepte pas. Elle réconforte la fille aimée, ,si elle a une fille , elle portera le même prénom, elle aime bien ses patrons qui la respectent .

  • Ressemblance

    71c1dd7008d321e2de3207565bd7ad51.jpg  

     

    Et encore un Geant rabbit ! celui là me plait bien aussi ,je trouve qu’il y a une ressemblance avec le propriétaire ( les bas joues et le menton  )

     il est costaud ! le bonhomme et le lapin !

    par contre la clapier ,du sur mesure sans doute ..

    Ça existe les architectes de clapiers pour les lapins géants ??
  • Bande de .....

    Au collège, j’ai passé quatre années d’ennui, pas de copines, pas de copains rien, le stress, la pression, la fatigue.

    Ma première année au lycée fut bien différente, je me suis ouverte à d’autres personnes, d’autres milieux, et en début de première, j’ai rencontré Chloé, puis Chris, Beth et d’autres et nous avons formé une bande de copains, au point de redoubler notre terminale tous ensemble, enfin presque .

    C’était si réconfortant pour moi ce groupe, cette appartenance, j’adorais ça …nous passions des heures au café, à refaire le monde, nos amours, nos chagrins …nos projets

    Quand je suis partie faire mes études, ce fut bien différent, plusieurs groupes, quelques bons copains étudiants …je n’ai pas revu les amis du lycée ou très peu.

    Je n’étais plus attachée à une bande …quoique, dans d’autres activités naissait un petit groupe, des copains de longue date, des gens avec qui j’avais plaisir à me retrouver, des copains très joyeux, nous faisions des dîners chez moi le dimanche soir souvent, des sorties un peu improvisées…j’aimais ça.

    Paralellement j’aimais la relation à deux, avec une copine, un bon copain, je passais des heures, à parler, toujours parler..

    Puis ma vie de célibataire prit  fin, je me suis installée avec Jérôme et nous avons tout quitté pour tout reconstruire. Nous avons intégré un groupe et petit à petit une bande s’est crée, : nombreux dinners, week end, sorties spectacles, nous n’avions pas  enfants …de très beaux moments.

    Nous nous sommes installés au pays du yaourt ou du camembert. Nous avons tout reconstruit, avec les enfants qui il faut bien le dire ont un peu freiné les sorties.

    Quand notre petite dernière a eu deux ans , j’ai étrangement goûté au plaisir de me retrouver en bande .Elle s’est formée aux hasard des rencontres ,des « après spectacles « 

    Elle se compose de Léandre, Thierry, Camille, Jeremy, Carla (une autre hein ) Agathe, Pierre Alain, Paul, Eléonore,Clotilde .

    Nous nous voyons souvent, toutes les semaines voir plus, nous partageons bien sûr la même passion, celle de chanter ensemble et nous avons les uns envers les autres beaucoup d’intentions, de tendresse, de gros délires …nous sommes affectivement liés pour longtemps.

    Les périodes d’été, nous sommes parfois plusieurs semaines sans se voir, c’est souvent trop long alors nous organisons de fêtes pour le plaisir d’être ensemble. Je me sens bien avec eux, je sais que pour d’autres c’est parfois difficile à accepter, ce petit noyau constitué, venir s’y intégrer, nous ne sommes pas toujours disponibles

    Les bandes ont toujours existé, il y a la bande des Enfoirés, la bande à Ruquier, la bande à Sarko et peu être la votre, les blogueurs aussi sont en bande, on les retrouve sur les même blogs …en attendant voilà ce que ça donne deux bandes qui s’affrontent : celle des Jets et des Sharks.

  • Seule

    Par un bel après midi d’avril, je gratte la terre et y dépose des renoncules, j’adore cette fleur, elle est si fine, si sophistiquée. Je suis seule, seule pour le week end …

    Jérôme est parti avec les enfants chez ses parents.

    J’ai tout mon temps, le temps, pas d’horaires, pas de contraintes, rien, enfin ..presque …

    Je jardine, je pense, je rêve, je suis bien …

    Le matin je suis allée chez Théodore, il m’a invitée pour l’apéro, je devais rédiger un article sur son parcours. Il m’invite à déjeuner, je décline  l’invitation, je dois aller à un rendez vous .

    Je grignote vers 19h n’importe quoi, je me prépare …

    Je me dirige vers la salle polyvalente pour un concert de Jean Louis Aubert.J’y vais seule, je retrouverai peut être Jéremy la bas..

    3000 spectateurs debout, chantent, dansent, bougent …c’est génial, j’adore, il reprend tout le standard de Téléphone, la musique est forte, je suis bien, seule, dans cette foule..

    Vers 23h je rentre à la maison, je ferme le portail.

    C’est la première fois que je vais dormir seule dans cette grande maison, je n’ai pas peur, je m’endors difficilement, mes oreilles sifflent encore le  tempo du concert ;

      J’aurais pu téléphoner à tous mes amants, j’aurais pu aller retrouver Jean Louis Aubert, à l’hôtel au bout de la rue ( oui il a passé la nuit la bas, c’est ma voisine qui me l’a dit, elle l’a rencontré en allant chercher son pain, j’étais verte quand elle m’a annoncé ça ! ) mais il a droit à un repos bien mérité, je sais ce que c’est ,la scène c’est éreintant !

    Et bien non, j’ai planté mes fleurs, j’ai pensé, j’ai compris que ma place était là et que j’y étais bien. Ma famille est ma source, j’y puise plein de bonheur, elle me pompe, plein d’énergie, de colères, de rires, de tendresse…

     

    Le lendemain matin, Jeremy passe me chercher pour aller à notre journée de répétition, une journée entière à chanter, répéter nos pas, nos chorégraphies, rire, blaguer …

      Vers 18 h, je rentre, je retrouve Jérôme, Ellen Mark et Rose, nous nous racontons notre week end, le quotidien reprend vite le dessus …

    Je pense à ce film magnifique « Sur la route de Madison «...vous l'avez vu ?

     
  • Ca marche pas !!

    c73106f16dcf81e1afd3d5b334a04cf6.jpg

    Après la perte de la clé de la boite à lettre, le message bloqué en boite d’envoi est enfin parti.

    Puis c’est la souris de l’ordinateur qui a lâché, un caprice sans doute

    Le lendemain, plus de fuel, puis de chauffage …plus d’eau chaude

    Le lendemain, la voiture ne démarre pas, la batterie …

    Maintenant c’est la clé de ma voiture  qui ne veut plus faire son travail qui consiste à verrouiller les portes, c’est quand même pas fatigant …

    J’ai acheté un vernis à ongle, dès le lendemain de la pose, il est tout éclaté, un peu de tenue que diable. ou bien c’est moi qui ne sais pas l’utiliser

    J’ai trouvé un sticker pour masquer mes cheveux blancs, je le pose, j’attends, shampoing et bing ! La neige revient au galop, je prends un rendez-vous chez la coiffeuse..

    Ca marche pas, ça marche pas, ça marche pas.

    Encore un coup de la birette ,des trolls , des esprits malins , oust dehors , tiens je vais me  mettre à chanter … Ouh la la la la la la ,

    Ouh la la la la , oh no ,oh la , la la , ça marche ……….

     

     

  • Les fous du stade

    fad7e4e51f0485a9f75b6f5b0d23d1d7.jpg

    Lorsque nous étions enfants les sorties étaient plutôt rares.

    Le dimanche après midi, nous allions rendre visite à la famille , oncles et tantes qui se trouvaient  tous aux alentours de notre petite commune. Bien sur, il y avait des maisons où on aimait aller et d’autres qui ne nous captivaient pas vraiment.

    A la télévision, je regardais Pierre Tchernia qui nous présentait des extraits de films et bien sur des extraits des Walt Disney.Il n’y avait rien de plus frustrant, voir un court extrait, souvent le même d’un dessin animé et ne jamais le voir en entier …

    Plus tard j’ai rejeté ça en bloc, je ne supporte plus de voir les Walt Disney, les enfants en ont vu en cassette mais ce n’est pas  grâce à moi. Quant à aller au Parc du même nom, je n’ai jamais pu franchir le pas …tant pis, peut être un jour qui sait quand Rose sera plus grande ?

    A force de négociations, nous avons quand même un beau jour réussi à convaincre mon père de nous emmener au cinéma.

    Nous voulions absolument aller voir « l’aile ou la cuisse «  le chef d’œuvre de Claude Zidi avec Coluche et Louis de funès,malheureusement, notre projet tourna vite court, plus de programmation le jour voulu. Alors nous sommes allés voir « les fous de stade «  avec les Charlots, nous avons quand même échappé aux « bidasses en folie »

    Ken Loach et Woody Allen  pouvaient s’aligner face au talent du réalisateur …le même Claude Zidi, du grand art ! une comédie bien franchouillarde, des gags décalés et grossiers, bref je l’ai revu un peu plus tard, les péripéties des Charlots étaient ringardes ( eux aussi ) et ce fut pas le film incontournable qu’il fallait voir ( date de sortie 1972 )

    Un vrai navet !

    Mais la sortie en famille au cinéma fut accomplie, il n’y en eu plus d’autres !

    Sans rancune, j’ai, plus tard, commencé à m’intéresser au 7 art, je me suis abonnée à Première et j’ai découvert Luc Besson, Brian de Palma, mon maître David Lynch, Louis Malle, et Kieslowski.

    J’ai gardé quand même un humour très premier degré que j’ai retrouvé dans Mr Bean, »l’inspecteur La bavure «  ….

    J’aime bien de temps à autre revoir Fantômas ou d’autres comédies bien de chez nous même si je l’avoue les comédies anglaises ont plus de grâce à mes yeux.

    Hommage aux Charlots écoutez moi ça  aux français qui se lèvent tôt. Euh vous êtes pas obligés !!!

  • Saut à l'élastique

    Enfant, nous avions un jeu que toutes filles pratiquaient durant des heures à chaque récréation : l’élastique.

    Cela consistait à tendre un grand élastique aux jambes de deux filles, elles s’éloignaient l’une de l’autre, face à face  et une troisième sautait de chaque côté le plus haut possible.

    Nous commencions à hauteur des chevilles, jusque là je pouvais participer, puis l’élastique montait à hauteurs des genoux, je parvenais à franchir la barre avec peu d’élégance, il fallait aussi croiser, et surtout ne pas s’emmêler.

    Ensuite, l’élastique atteignait la hauteur des cuisses, alors là, fini pour moi, j’ai du y arriver une ou deux fois après des heures d’entraînement.

    Cet entraînement se faisait chez moi, j’installais deux chaises face à face dans la cuisine et je passais un bout de laine ( qui cassait toutes les trois minutes ) et tendais de battre mon propre record. Il faut avouer que je n’avais pas l’équipement idéal !!

    Isabelle, n’était pas très brillante en classe mais à ce jeu, c’était une championne ! Elle s’élançait et sautait comme une dingue, cuisses, et hanches. Oui, elle était imbattable.

    Je me suis demandée si elle n’avait pas des jambes bioniques. Ca me paraissait irrationnel de la voir s’envoler de la sorte.

    Plus tard, au collège, je me trouvais confrontée à faire un sport redoutable, le saut en hauteur : un vrai cauchemar, je ne parvenais même pas à franchir le minimum, je me sentais humiliée, jusqu’au jour ou j’ai décidé de m’élancer et de freiner brusquement en arrivant devant l’obstacle. Je me fichais éperdument du score, c’était vain pour moi de sauter, mon corps était un boulet ( je n’étais pas grosse pour autant ) je le traînais partout mais ma cervelle par chance de temps à autre me disait avec ironie «  allez rigole un peu, c’est comique ! »

    J’ai depuis croisé bon nombre de gens qui gardent des cours de sports des souvenirs épouvantables, je les ai retrouvé en cours d’arts plastiques et bien sur dans les chœurs …

     

     

    Je rends hommage à Eugénie qui elle a sauté aussi un beau jour depuis la tour de Macao.

    Elle s’est élancée avec un sourire et une aisance sidérante, je suis heureuse pour elle, et émue aussi pour Ester sa maman, une bonne copine. Regardez-moi ça !!!

  • Ton univers impitoyable ....

    bc7713c1dee944839d057861aee61107.jpg

    Réveillée ce matin là vers 5h30, je me lève doucement, descend l’escalier et m’installe au salon. L’insomnie est fréquente chez moi, ce jour là, je ne suis pas tranquille mes chats sont dehors.j’allume la télévision, je zappe et je tombe sur …Dallas, oui Dallas, le feuilleton cultissime des années 80 !!!

    Alors, comment dire ? les personnages n’ont pas vieilli, le clan Ewing avec

    -         le patriarche qui parle pas beaucoup mais que tout le monde écoute

    -         JR, toujours aussi fourbe et mauvais 

    -         Pam, la femme de Bobby, que tout le monde déteste, brushing parfait, elle est belle, honnête mais pourquoi ils lui en veulent ?

    -         Il y a aussi le frère de Pam, heu pas trop honnête non plus.

    -         Et puis il y a Bobby, Bobby oui le gentil, que le frère déteste, c’est Patrick Duffy en vrai, il a aussi joué dans l’homme de l’Atlantide, il avait de pieds palmés et il était amphibie, et surtout il a fait un duo avec Mireille Mathieu, oui notre Mireille nationale !

    -         Sue Ellen, l’alcolo femme de JR, belle sœur de Pam et Bobby, n’apparaît pas dans l’épisode, elle cuve son vin..

     

     

    Alors l’action : pour faire court, il est tous bien habillés, costumes trois pièces pour les hommes, ça fait riche, c’est ringard surtout les grosses cravates et foulard de poche assortis mais bon …les femmes portent des robes fluides, grosses ceintures et bottes. C’est une époque !Mais le plus drôle dans la série, ce sont les téléphones ! Ça n’arrête pas de  sonner, des gros combinés de toutes les couleurs avec un énorme fil et des cadrans gigantesques, c’est préhistorique ! Et ils complotent les rois du pétrole, ça se voit dans leurs yeux, regard fourbes, regards de traites, allez j’en ai assez vu c’est insupportable, je zappe sur I Télé et je me rendors.( entre temps mes chats sont rentrés dans la maison )

     

     

    Lors de la première difusion en France nous attendions tous les samedi soir que Michel Drucker ait fini ses « Champs Elysées «  pour passer sur le une pour regarder Dallas.C’était un évenement, le premier soap des States où l’argent n’était plus tabou. Une de mes tantes ( qui adorait aussi Bernard Tapie ) était folle de JR, ma mère tentait de la convaincre que c’était Bobby le plus honnête …

    Ça m’a vite énervée tout ça, j’ai décroché car vraiment, je ne vois pas comment on peut se passionner pour une série, oui comment peut on se passionner pour l’univers de Ewing ???

    On ne peut pas dire qu’aujourd’hui la France entière se passionne pour une feuilleton , il y a en a tellement que chacun puise ou il veut , néanmoins le feuilleton hebdomadaire ,ne serait ce pas les aventures de notre Big Boss à nous :ruptures, magouilles ,complots , divorces ,mariages secret et puis il semble que ça s’exporte bien à l’étranger , mais j’ai peur que malgré tout ,on arrive un vite à saturation ….

    En attendant …..

    http://www.dailymotion.com/video/xqct1_mireille-mathieu-patrick-duffy