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  • Tasses , théières et objets volants

    Directement inspiré du roman de L Carroll, Alice au pays des merveilles, ce mobile est composé de chaises, tableaux, tasses et cafetières miniatures comme s’ils s’envolaient dans les airs

    Rose,vert, bleu turquoise, et or .

     

     

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    Pampilles baroques, rococo, le tout est relié par un ruban métalique fixé au plafond et c’est dans la cuisine que cette création à prise place

     

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  • Marie Caroline

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    A cette époque, je travaillais à temps partiel en crèche, pas entre l’âne et le bœuf, mais avec une équipe d’auxiliaires puéricultrices, notre tâche consistant à encadrer au mieux les enfants qui nous étaient confiés

     

    Marie Caroline avait une sacrée imagination pour amuser les petits, elle partait toujours en quête de nouveaux accessoires, et ce jour là, elle apporta un petit Père Noël animé

    Il avait du abuser de la vodka le pauvre bougre, son visage rougeaud, n’inspirait pas confiance, il arborait un sourire à moitié pervers, et surtout, il se dandinait bêtement au son d’une musique électronique minable ressemblant vaguement à « Jingle bell « 

    Les bébés avaient un peu peur, et nous, patiemment avons accepté que le pépère se balance de temps en temps, mais en fin de journée au bord de la crise de nerf, nous avons supplié Marie Caroline de ranger le poivrot dans son vestiaire et de nous épargner d’une telle torture !

    Quelques jours plus tard, elle apporta aux enfants, les traditionnels « Jésus «  des sucreries croquantes au couleur pastel, qui ne coûtent pas bien chers, mais ne laissent pas un souvenir impérissable, on recevait ça au Noël de l’école primaire

    Marie Caroline distribuait ses friandises en disant d’une voix aiguë

    « Qui c’est qui veut un petit Jésus ? « 

    Marie Camille me regardait amusée, nous n’avions pas besoin de nous en dire plus

     

    Marie Caroline était généreuse et kitsch, tout partait d’un bon sentiment, mais elle était souvent à Côté

     

    A un carnaval, elle arriva avec une perruque de clown, le haut du crane dégarni et sur les côtés des cheveux synthétiques oranges et verts, un désastre .

    Elle enfila la perruque, les bébés se mirent à hurler, son nouveau visage provoqua la terreur dans la pièce, comme si Freddy, héros de films d’horreur était parmi nous .

    Avec délicatesse, nous avons alors convié une fois de plus notre collègue à ranger son truc au vestiaire .

    C’est fou ce qu’elle me faisait rigoler ; pour décorer les locaux, Marie Camille avait toujours beaucoup de goût pour créer un décor   de Noël harmonieux , avec des éléments naturels, et Marie Caroline avait toujours la touche finale, une guirlande verte, clinquante voire même un père Noël en relief posé au mur, rien ne l’arrêtait .

     

    Avouez que vous aussi, vous avez votre Marie Caroline, une tante, une voisine, votre belle mère peut être …une collègue ,une voisine ..

    Elles apportent toujours quelque chose de chaleureux, et animent à leur insu nos vies..

    on ne vivrait peut être pas avec …

     

     

     

     

     

     

  • Paroles , paroles et paroles ..

    8h 15, je suis prête, la voiture ne démarre pas.

    Je braille, je m’agite, je ne peux pas, ne veux pas arriver en retard

    Jérôme me dépose in extremis à mon lieu de travail, on a éjecté Rose à l’école   en passant

    Mon cours commence, mes stagiaires sont attentives, moins sur la défensive que la veille ,j’ai calmé et temporisé au bon moment .

    Je maîtrise parfaitement le sujet, je parle, j’écoute les réactions, tout va bien ;

     

    10h30, c’est la pause, je salue Anne Laure au passage, elle m’interpelle, et me parle de sa vie, c’est la première fois, je l’écoute, nous échangeons, et voilà, la pause est terminée, j’arrache un café à la machine vite fait.

    Je poursuis, l’auditoire est toujours attentif, perturbé par le malaise d’un stagiaire migraineuse

    Nous organisons son départ, elle ne peut pas rester dans cet état .

     

     12h30, la salle est vide, ouf, du calme, je mange sur place, froid, pas un bruit, je veux du calme

     

    13h00, je descends à la photocopieuse, je retrouve Josie, elle me parle de Suzy une de mes  amies qu’elle a rencontré

    Nous parlons un  quart d’heure, je dois y retourner .

    Le cours reprend, un temps de pause pour moi, je leur donne un écrit, ça grogne..

    Puis c’est reparti, Jeanne amorce les débats, les réactions, les messages forts, les yeux s’écarquillent, déculpabilisés, je frappe où il faut, les réactions sont bonnes, on avance ensemble

     

    15h30, un café, je vais en salle de pause, je lis la presse et je me gave de truffes, je ne sais pas qui les offre, mais elles sont sur la table , plus pour longtemps

    Je remonte, encore plus d’une heure, l’énergie baisse un peu, mais les stagiaires sont toujours bien présentes, je sens des changements , j’ai réussi.

     

    17h00 ,J’ai demandé à deux d’entre de me déposer au carrefour, ouf ! je suis rentrée à la maison, Mark arrive, j’ai soif, Jérôme a mis les pinces à la voiture, elle redémarre

    Je vais chercher Rose, je me gare sur le parking et décide d’aller chercher le repas chez Paul

    La serveuse me prépare ce que j’ai choisi et elle va chercher mon ami

    Je vais dans l’arrière boutique et nous retrouvons avec bonheur

    Gros bisous et parlotes, je dois filer, ma Rose attend, c’est long pour elle

    18h 00, je croise des femmes, je les salue, mais pas du tout le temps, ni l’envie de plus

    Retour à la maison, j’allume ma première cigarette, j’appelle ma mère, elle a été opérée des yeux, elle a souffert, je voudrais être auprès d’elle, elle a une voix claire, ça me rassure

    Louis m’appelle, me raconte son après midi, nous parlons de notre mère

    Je pause un peu, les enfants au bain, Ellen ne rentre pas, elle est partie à sa répétition.

     

    19h45, Jérôme rentre, nous parlons à table, c’est calme, j’aime ça

    Gilles lui a dit que Flora a été touchée par son billet, je lui raconte

     

    20h25, je saute dans la voiture

    En arrivant, j’aperçois un couple d'ados, deux silhouettes, je reconnais, c’est ma fille, je lui fais un bisou, je la reverrai que demain, mais je l’ai vue

    Je m’installe, Solène arrive, nous nous embrassons, on se comprend

    Je vais faire une grosse bise à mon ténor complice de scène, on s’est quittés trop vite dimanche, on le regrette

    Léandre est souriant, bises, bisous à droite à gauche

    Il manque du monde

    Coralie est bavarde, trop, je suis  hors service , je chante, Carla, Eléonore et Camille ne sont pas là, je chante, j’ai soif, j’adore ça, je ne m’en lasse, jamais,

    Je me retourne, un truc m’éverve, mais vraiment, je prends sur moi, je passe, ce paradoxe..

    22h30, petit instant magique, une chanson, une très belle chanson, comme je suis bien.

     

    Je salue Jeremy, grandes embrassades, les autres,  Clotilde, Pierre Alain, Patricia, Tinou …  on parlotte, on organise une sortie pour dimanche

    Pas le temps de voir tout le monde, j’aurais aimer  causer avec Théodore

    Jeanne, il est temps de rentrer, j’ai très soif .

    Je bois, dernière cigarette, je traîne sur les blogs un peu encore, je commente et ça marche pas

    Je me couche, et je parle encore toute seule, dans ma tête, je fais ce billet du jour sur hier,

    Combien de mots débités, j’ai parlé, causé toute la journée, promis aujourd’hui je vais rester muette

    Je m’épate moi-même..

     

     

     


    Découvrez Mecano!
  • Paradoxe

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    La vie des gens me passionne, je rentre dans leurs histoires, je n’ai aucun efforts à faire, c’est naturel, je n’entre pas en résistance quand les autres se racontent, je me souviens de tout, ce qui me donne beaucoup de facilités a passer d’une conversation à une autre ;

    J’aime les gens, pas par pur altruisme, l’attention aux autres  apporte en retour un environnement chaleureux et diversifié .

    Louis est comme moi, une vraie éponge, on ne tient pas ça de notre éducation, mes parents étaient plutôt du genre à opter pour «  c’est leur problème, chacun sa vie, ça nous regarde pas « 

    Nous en avons souffert .

    Je pleure au cinéma, je m’attache aux héros des séries, je me nourris dans vos blogs .

    Je m’attache aux gens, et parfois, je me rends compte que ces gens, en question ne portent aucun intérêt à la vie des autres .

    Ça me saute au yeux, c’est comme ça, ils n’écoutent pas, abordent des sujets pour parler de leurs propres tracas, et ont même tendance à aller jusqu’à l’exclusivité, le caprice, le moi moi moi .

    Alors, je suis prise d’un drôle de sentiment, un rejet brutal, comme si j’étais dans une toile d’araignée .

    C’est idiot, car je dois très vite me convaincre que l’attention aux autres n’est pas une obligation, les gens ont tout à fait le droit de vivre pour eux, ils ne s’en rendent souvent pas compte, ce n’est pas pour faire du mal .

     

    Alors, de cette prise de conscience, l’affection prend le dessus de la raison, et je ne leur en veux pas, sauf si ça déborde, si on  abuse de ça ; .

    Je n’ai pas de scrupules alors à les mettre face à leurs choix, mais jamais dans la violence, jamais de mots blessants, je me mets en retrait, discrètement .

    Je me prends des coups, « tu es naïve «  , je ne suis pas  rentable, je vis de futilités, y’a t’il des lois qui dictent que les priorités consistent à entrer radicalement en conflit avec l’entourage.

     

    Je voudrais transmettre ça à mes enfants, les aider à voir le autres vivre, remercier, donner sans attendre, lourde tache …je ne suis pas sûre d’y parvenir ..

  • Le sous pull

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    Je suis née dans les seventies, ces fameuses années révolutionnaires où sévissaient les pat d’éph et les cols pelles à tarte.

    Je ne vous sortirai pas de vieilles photos, j’évoquerais juste un vêtement revenu en force dans les étals des boutiques, le sous pull.

    L’ambassadeur de ce vêtement basique, c’était le commandant Cousteau, il ne devait pas avoir bien chaud avec ça le navigateur de la Calypso, juste un bonnet rouge sur la tête, et le sous pull moulé voir greffé  au corps.

     

    Pour moi, porter ce truc moulant était un véritable calvaire

    Il fallait l’enfiler, je détestais la matière nylon qui me rendait prisonnière de mes mouvements, mais le pire c’était de l’enlever, mes cheveux s’électrifiaient, j’avais froid, parce que j’avais fini par y trouver un certain confort en fin de journée .

    Les sous pulls blancs ne le restaient pas longtemps, les hommes portaient des sous pulls qui s’usaient au contact de leur cou, à cause de leur barbe à peine poussée.

    Il y a avait des sous pulls bas de gamme qui boulochaient, une horreur, je ne vous  décris pas le tableau quand ils laissaient deviner la lingerie des filles qui en portaient, pire encore, celles qui n’avaient pas de lingerie, on pourrait trouver ça sexy, je trouvais ça immonde, quand en plus il y avait des rondeurs

    Avec l’ère du sous pull, est arrivée l’ère du pull tube

    Un pull tricoté en un seul morceau avec de la grosse laine, facile à faire, mais le résultat était conséquent, hideux …

     

    Les sous pulls sont redevenus tendance, pas pour moi, merci, j’ai donné !

     

    Alors que nous parlions de nos projets chantants de 2010 ; spectacle des années 70, mon ami Paul me dit qu’il espérait vivement que le sous pull soit notre costume de scène

    NON ! pas question, mettre cette enveloppe immonde dans une salle surchauffée sous des projecteurs avec une température de 40°, il faudra prévoir des engins perfectionnés pour éliminer les vapeurs toxiques qui émaneront sur scène, au risque de voir les pauvres spectateurs tourner  de l’œil

    Théodore, de grâce, je connais ton avis sur le sujet, si tu me lis, ne nous afflige pas de ce supplice qui pourrait mettre un terme définitif à ma carrière de chanteuse

    Par contre, je suis partante pour des tuniques à fleurs et des bottes à la Fugain, des bottes, mais c’est trop chaud aussi, allez pieds nus, ça va le faire hein ?

       source photo

    wikipedia.org/wiki/Sous-pull.

  • Cliché

    Il y a quelques semaine , je vous avez parlé du petit lit de bois .

    Salomé m’a envoyé une photo de ce lit , et avec son autorisation je publie le cliché , avec le bébé .TITOUAN LIT.jpg

     

    Je le trouve particulièrement doux , je revois mes enfants ,

     sans regrets ,

    une autre vie pour lui , pour ce bout de vie à eux …

  • Les verres à liqueur

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    Elle pose délicatement sur la table des plateaux de verres à pied  à liqueurs. Elle les a achetés un à un dans les brocantes et vide greniers, ils sont beaux, elle les aime .

    Elle a déposé une mousse de thon et des endives dedans, accompagnés d’un vin blanc moelleux, confortablement installées dans des fauteuils près d’un feu de cheminée, nous parlons .

    Jérôme et Gilles sont en train de créer leur travail de demain, nous les laissons, les projets fusent..

    Flora me parle de son travail, elle évoque les plaintes des usagers, des plaintes non fondées, détournées .

    Elle est blessée, elle fait son travail avec beaucoup de cœur, on la met au ménage..

    Flora a des qualités humaines, une grand sens de l’écoute, une disponibilité à l’autre, à ses quatre enfants, elle a un sourire radieux ,sincère .

    Je lui conseille de s’orienter vers autre chose, quoi ?

    Flora n’a pas confiance en elle, elle a un potentiel, dans un petit groupe à transmettre son savoir, a donné ses petits riens qui n’en sont pas

    Comment aider Flora a trouver sa place, la place qui est la sienne.

     

    A table, nous dégustons des lasagnes au saumon, Flora a tout préparé à l’avance , elle se rend disponible , nous nous régalons .

    La table est sobre et douce, comme le reste, des bougies éclairent les murs, quelques fleurs, le tout choisi avec grâce , en parfaite harmonie , Flora, elle n’est pas dans la tape à l’œil et le bling bling …

    Elle nous offre un dessert servi dans des verres à pied .

    Des pommes caramélisées avec des palets bretons et de la mascarpone

    C’est absolument renversant, la tenue est parfaite, divin..

    « C’est pas compliqué.. « 

    Pas si simple Flora, il faut être patient, organisée pour réussir un tel dessert, digne d’un grand chef .

    Elle porte un collier sautoir qu’elle a choisi dans l’après midi, à mon expo de bijoux, il lui va bien, je suis heureuse..

     

    Chaque jour, Flora va faire un petit tour chez Jeanne, sa détente quotidienne, elle lit en douceur, ne commente pas, mais c’est pas important ,elle a peur d’être lue , jugée ..

    Je voudrais dire à Flora, qu’il temps pour elle d’abattre cette idée qu’elle n’a pas de cordes à son arc ,lui soumettre l’idée de mettre ses compétences, sa passion pour enrichir les autres .

    Flora pourront créer des ateliers culinaires, ça marchera, en commençant à créer des bijoux, je n’imaginais pas qu’un jour ils seraient portés de la sorte

    Ce soir Flora a pris son passeport pour Broadway, après le spectacle je la retrouverai et j’irai l’embrasser, elle aura peut être lu ce billet, son billet, écrit avec sincérité, pour lui dire, que vraiment, vraiment je l’aime beaucoup.

  • Le spectre vert

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    Sagement allongée sur une paillasse, j’attends en compagnie de femmes très sages elles aussi, une ceinture large autour du mon ventre, dôme gonflé obstruant la vision de mes propres pieds.

    Je suis détendue, enfin prête à découvrir mon cadeau

    Mais avant d’ouvrir le paquet, il me faut un peu d’aide tout de même.

     

    « Vous pensez que l’on peut me faire la péridurale maintenant ? « 

    « Madame, l’anesthésiste n’est pas arrivée, si on la réveille, elle va être de mauvaise humeur « 

     

    Ben réveillez la quand même, c’est son métier, moi je sais pas faire.. »

    -Madame, on attend un peu, (pas trop, je connais le refrain, après il sera trop tard )si elle voit votre dossier et qu’elle découvre que c’est un troisième, elle va être en  furie

    Tiens, y’a des quotas maintenant, Jeanne, t’en a voulu un autre, tu vas en baver, pas question, allez la chercher, je suis prête !

     

    -On va cacher votre dossier..

    Elles sont adorables, terrorisées aussi, les pauvres dames …

     

    Un coup de porte fracassante, et voilà le spectre en habit vert qui apparaît

    J’étais prévenue, elle éjecte Jérôme d’un seul mot «  sortez « 

    et visiblement pas bien joyeuse de reprendre du service, m’attrape par le bras et me plie en deux, déjà que je l’étais déjà, et me penche la tête en avant

    Eh, mollo, je suis pas sportive moi !

     

    Elle exécute alors, avec violence et hargne les préparatifs pour poser la grosse piqûre magique. J’ai même pas peur, j’ai déjà eu ça, fait pas mal

    Elle rouspête, m’engueule, me tord, grogne …

    Et moi, étrangement, je m’en fous complètement, elle peut chanter, brailler, dire tout ce qu’elle veut, m’insulter par tous les  mots de la terre, ça me passe totalement au-dessus de la tête.

    Je me dis qu’elle a certes un pouvoir sur moi, à cet instant précis, mais que mon bonheur va arriver bien vite, et que je me dois de lui offrir un sourire de maman radieuse, alors, c’est ce vampire qui va me soulager.

    Et ce fut chose faite, au bout de trois minutes, le bas de mon corps est engourdi, je ne ressens plus rien.

     

    Quelques minutes plus tard, je serre contre moi mon angelot de 4, 200 kg, un bébé dodu et grassouillet, mon dernier bébé, ma fille, mon autre fille.

     

    J’ai souvent repensé à cette totale absence d’humanité, à ce moment là, comment des femmes, des hommes pouvaient à ce point pratiquer la médecine ?

    Il me reste en mémoire, ce jour là, ce jour particulièrement heureux, il y a exactement 7 ans jour pour jour, ce  délicieux moment où enfin, j’entamais les premiers câlins quotidiens avec Rose, ma Rose, mon grand bonheur à moi …

     notre ange à nous..

  • Cross-over

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    Chers lecteurs, vous allez vivre à l’instant un moment unique et jamais vu sur la blogosphère.

    Vous êtes venus lire le dernier volet de ma saga de rhumatismes et en réalité vous vous apprêtez à plonger dans un cross-over

     

     

    Dans les univers de fiction, un cross-over est une production qui regroupe des personnages dont les aventures se déroulent dans des séries différentes.

     Dans l'épisode Brothers & Sisters de la série Urgences ,  Susan va chercher sa nièce Suzie à New-York où elle se fait aider par les policiers de New York 911, Faith et Bosco.

    Ainsi on bascule dans une autre série, génial non ?

    Comme si Navarro invitait Joséphine ange gardien, vous saisissez ?

     

    Ainsi, vous allez dès maintenant, aller chez elle et normalement, c’est là que vous pouvez lire le billet intitulé « l’infirmier corse « 

    En effet,  j’ai gagné chez elle, le droit, l’invitation, le privilège de publier un billet, sympathique, non ?

    Alors comme je lui avais promis de lui raconter cette anecdote corse,  le moment est venu, parce qu’elle vit justement en Corse

    Bon voyage, revenez quand même chez Jeanne..

     

     

  • Rhumatismes (2)

     

    scalpel.jpgDeux  semaine plus tard, d’étranges taches rouges, des petits cratères apparaissent sur mes mains

    J’ai peur, c’est quoi ce truc ?

    Je suis obligée de retourner voir le Docteur H

    Je déteste consulter plusieurs fois de suite, j’ai l’impression d’user de son temps, d’être une patiente exclusive et insatisfaite

     

    Le Dr H est perplexe, il ne voit pas, ne connaît pas ces petites taches, j’ai peur, encore très peur..

    Il ironise, me met à l’aise, me demande si je le fais exprès, avec humour.

    Il a besoin de confirmer l’origine de ces signes et m’envoie d’urgence voir la dermatologue, une dame charmante que j’avais déjà vu pour  les enfants pour ôter des pustules attrapées à la piscine.

    Elle est perplexe elle aussi, ose un diagnostic. Je pense qu'il s'agit d'un érythème polymorphe (j'ai fait médecine dans une autre vie )mais elle préfère confirmation par une biopsie.

    Oh que je n’aime pas ce mot, vous allez analyser ?

    Elle m’explique qu’elle va prélever une tache, que le labo va l’analyser .

    Moi, je ne suis pas fière, je vais devoir attendre mes résultats . J'ai la phobie des résultats et autres bilans médicaux .

    Ca fait déjà un mois que je souffre de rhumatismes, et je vais devoir attendre encore

    Le printemps arrive, nous partons en Corse dans une semaine

    Elle me dit qu’il n’y a aucun souci pour ce voyage, qu’on fonction des  résultats, elle m’appellerait, et que je devais justement profiter de ce séjour pour m’aérer et me gaver du soleil.

    Elle fait une entaille à mon bras, et recoud, deux petits points à peine visibles.

    Elle m’indique que je dois,  en Corse, trouver une infirmière pour découdre ces deux points.

    J’étais loin d’imaginer l’épisode épique que j’allais vivre là bas..