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  • L'art de la diction

            La diction est un art complexe, bien prononcer les mots de la langue française, pour être bien compris, et que le texte prenne tout son sens

    Les tirades au théâtre doivent être claires, la voix posée, pareillement les comiques dans leurs sketches doivent user de rigueur afin de ne pas avaler les fins de phrases

    Idem pour la chanson, certaines paroles doivent  être dites avec une redoutable précision, afin de préserver la rythmique

    La plus dure à mon sens, fut celle ci :

     

    Je perds la notion des choses
    Et soudain ma pensée m'enlève et me dépose
    Un merveilleux été, sur la grève
    Où je vois, tendant les bras,
    L'amour qui, comme un fou, court au devant de moi
    Et je me pends au cou de mon rêve

     

    « Emmenez-moi «  d’Aznavour, très très fort dans ce domaine

    Et si le grand Charles nous en fait baver, enfin pouvez être pas vous, sachez que le regretté Cloclo, aussi parlait vite, mais avait des textes pas si faciles que ça à dire

    Attention je ne compare pas pour autant les deux

     

    « Ça se chante et ça se danse
    Et ça revient, ça se retient
    Comme une chanson populaire »

     

    Ca paraît facile mais ça ne  l’est pas tant que ça

    La preuve en  image, que l’on soit fan, sosie ou autre, la diction est tout un art à cultiver..

  • Les enfants chanteurs des seventies

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    Il fut un temps, dans ces années là, celle de mon enfance, où il était fréquent de découvrir des enfants chanteurs.

    C’est Marc dans son billet, » je suis les poppies « , qui m’a rappelé ces souvenirs là

     D’abord, les Poppies, un groupe de jeunes enfants et adolescents, pacifiques mais pas rebelles, qui chantaient en chœur, cheveux mi-longs et pat d’eph « non, non rien a changé  , héhé … « 

    Ils attendrissaient les familles, étaient en quelques sorte les fils rêves des français post soixante huit, textes parfaitement d’actualité dans  cette idéologie semi-laïque

    Que sont ils devenus, ont ils retrouvé leur Isabelle ?

     

    Et il avait Roméo, un gosse un peu grassouillet, très bien habillé,  bienvenu chez Guy Lux ou chez Drucker. Ma grand-mère le regardait avec émotion, il venait percuter son cœur de pierre avec mystère.

     

    Sa chanson maman était particulièrement protectrice, l’époque où les mères trouvaient en leur fils compassion et réconfort, la chanson est brève, la voix est juste, et le micro assez imposant (vous n’êtes obligés d’aller jusqu’au bout )

     

    Dans le même style, il y avait Noam, chanteur très connu pour avoir chanté le générique de Goldorak, célèbre dessin animé des années 75

    Noam, invitait sa mère à une boom au lycée ( oui, sa mère ! ) Et lui promettait ce soir là, de la faire danser  à treize ans on est un homme mais on va au collège pas encore au lycée !

    Regardez le public en liesse,( cela me fait dire qu’à l’époque le public des plateaux télé savait se tenir , aujourd’hui ils lèvent les bras en l’air comme des hystériques pour moins que ça )

     L’enfant touchait le cœur de sa mère certainement veuve, on avait l’art de faire pleurer dans les chaumières …

    Désolée mais j’adore l’intro de cette chanson, ah ben j’ai le droit !

     

    Et les filles ?

    A part la petite Frédérique du « téléphone pleure «  de Cloclo, je n’ai pas souvenirs qu’elles officiaient à l’écran

    Il faudra attendre les années 90 pour voir les Lolita sévir, Alizée, Lorie et compagnie, ce qui m’a valu des exquis moments d’observation de ce phénomène éphémère, passant par le transfert des pauvres mères tout juste sorties de l’adolescence, courrant acheter fan club à leurs progénitures et affubler leur chambre de ces horribles posters..

    J’ai résisté et j’en suis fière !!!

     

    En réalité j’aurais adoré ça enfant, chanter avec d’autres, des chansons qui disent que la guerre c’est pas bien

    J’aurais adoré ça.mais je n’aurais pas pu, j’étais trop complexée.

    Et puis mes parents n’étaient pas vraiment dans le show biz..

    Ils ne le sont toujours pas d’ailleurs ..

     Tandis que moi ....

  • De peur d'être prise pour une imbécile

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    Un ami me dit qu’il allait partir, prochainement, pour l’arrivée du vent des globes  

    -« chouette !«  je lui réponds

    Je ne sais pas du tout où est l’arrivée, les sports de voile et moi..

    Je n’ai rien dit, de peur de passer pour une imbécile

     

    Gwen, m’écrit qu’elle a fait une affaire, elle a acheté un 501 pour une trentaine d’euros

    « C’est quoi un 501 ?"« 

    J’assume le fait de passer pour une ignorante, dans ce domaine une imbécile

    « Ben ,un Lewis ! «  rétorque  la Berrichonne.

    Je renonce à mon blog de mode …

     

    Par curiosité, je m’inscris sur fessebouc, pas pour me faire des amis, j’en ai assez comme ça, toujours dans l’espoir de retrouver quelqu’un

    Je crée un profil, mon nom, prénom, c’est tout

    Je reçois un mail, « Jean Marc voudrait vous ajouter. gna  gna … « 

    Ah oui, bon, ça me gène pas, imposible de retrouver mes  identifiant,

    Le problème c’est que je vois l’homme en question toutes les semaines, et il va se dire, qu’elle bêcheuse celle là

    Je n’ai rien dit, de peur de passer pour une imbécile.

     

     

    Ellen regarde tous les soirs un feuilleton marseillais .

    Elle n’en parle pas au lycée, jusqu’au jour ou elle découvre que sa meilleure amie regarde aussi

    Mais elles n’assument pas, en seconde option théâtre pas question de regarder ce truc là .

    Alors les deux ados se sont inventé un titre imaginaire, sur une chaîne pseudo allemande que l'on peut capter si on a vraiment beaucoup de bol

     

    Peur de passer pour deux imbéciles …

     

    Risette de très bonne heure fait la tournée des bars blogs

    Elle rend visite à ses cousins fraîchement installés à Tombouctou et aperçoit le lien de ce blog .

    Je  reçois un message, complètement paniquée :

    « Jeanne, tu sais pas ce qui m’arrive, tu connais mes cousins, ne leur dis pas que c’est moi, tu comprends avec ma mère, je suis déshéritée, tais-toi, n’y va plus, zut, j’ai chaud, faut que je ferme mon blog pas maintenant, me… e, je suis démasquée, au secours !« 

     

    Risette, rien de grave, retournes chez tes cousins, je ne les connais pas, d’ailleurs le lien a disparu, c’était juste la liste des derniers blogs mis à jours

    Soupir, soulagement..

    J’ai ri, elle est  drôle ma Risette !

     

    Tous les jours, on choisit,

    se tromper, assumer, passer, détourner, faire semblant, ne pas savoir, ignorer, le taire, le dire …

    Y’en a ..  ils savent : tout.

    Ils ont de la chance, bon parfois ils ont quand même  tendance à nous prendre pour des imbéciles..

    PS : j'espère que Jean Pierre ne m'en voudra pas d'avoir publié sa photo

  • Ninette

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    Après son veuvage, tante Julienne  cohabita avec Marcel  lui-même veuf

    Elle avait neuf enfants, et lui  en avait sept, ils installèrent leur colonie dans le pavillon agrandi, où ils vivaient à dix huit, le plus jeune avait trois ans.

     

    Tous les ans, il y avait une communion, puis très tôt, les filles se marièrent avant même leur majorité ( on les comprend )

    C’était une journée type, toujours les mêmes rituels, ennuyeux

    Après l’après midi dansant , nous passions à table.

    Nous n’avions pas le droit d’en sortir avant le dessert, imaginez les heures que j’ai passé devant mon assiette à observer les autres courir autour de nous, mais je n’ai raté, car j’ai observé les adultes aussi.

    Cela faisait la fierté  de mon père de nous voir rester à table.

    Après les jeux à la con, vulgaires et dégradants, c’était le moment de pousser la chansonnette.

    Souvent c’était mon grand-père qui ouvrait le bal

    Il tentait de chanter, un peu gêné par son manque de souffle, son surpoids, toujours la même chanson, on ne comprenait rien, il avait des fréquences vocales irrégulières, parfois il n’y avait plus le son, il s’arrêtait, toussait 30 secondes, et repartait, ma grand-mère lui tapait dans le dos et prenait un air paniqué

    La chanson était un peu grivoise..

    Puis les tantes chantaient en cœur, faux, souvent le traditionnel « Rossignooooooooools de mes amours « 

    Elles dégueulaient les fins de phrases, c’était pas très heureux, mais tout le monde reprenait avec elles, enfin les femmes et mon oncle commerçant

    La cousine  Lucienne, avait son titre phare, « la marmite «  de Dario Moreno

    « on ne sait où il habiiiiiiiiiiiiiiiiite, on l’appelle la marmiiiiiiiiiiiiiiiiiite..

     

    C’était d’un comique

    Puis les jeunes qui faisaient déjà vieux chantaient des chansons paillardes, des trucs commencés mais pas finis

    « ils ont des chaperons, vive la Bretagne. »

    Chacun y allait de son couplet, tout en finesse, comme ça parler de caca et de fesses, les gamins rigolaient et les femmes gloussaient en  prenant  un air offusqué

    Il y avait aussi la séquence histoires cochonne, et la traditionnelle jarretière  de la mariée

    Mon dieu …

     

    Et puis dans ce brouhaha, cette fumée, ces odeurs de gras et de transpiration, on entendait de temps  autre

    « Ninette ! « 

     

    C’était La chanson de tonton Félicien, son tube, personne ne savait d’où il tenait ça.

    C’était une chanson à cascade, il décrivait le physique d’une pauvre fille, du genre «  un pied mariton Madeleine. ; « 

    Il avait un don inouï pour chanter ça, se faisait supplier pendant une heure, puis alors que les convives s’épuisaient, il se levait d’un bond et entamait sa ritournelle

     Les gens étaient morts de rires, se mouchaient dans leur serviette, il gardait son sérieux, le texte était en patois agrémenté à sa sauce, ne cherchez pas à trouver les paroles, c’est inchantable.

    Il finissait par une triomphale Ninette, se rasseyait en silence, c’était ça aussi qui annonçait que la fête était finie, qu’en quelque sorte, tout était accompli

    Enfin presque, vers deux heures du matin, sans qu’on lui ait rien demandé mon père racontait une blague, puis tirait sa révérence, d’un geste de la main, et mettait alors en route le moteur de son ami 8

     

    Nous nous sommes souvent remémoré ces soirées là, avec mes parents, Flo et Louis, on piquait des fous rires terribles, un fois devenus adultes

    Mon père avait souvent idolâtré sa famille, avec nous il avait appris le sens de la dérision, on passait en revue tous les personnages

    Le pauvre Gabriel n’ayant pas vécu tout ça, avait du mal à rentrer dans nos délires, quoique, il imaginait bien, connaissait les cousins de Rauville et de Sottevast .

     

    Pour les 40 ans de mariage de mes parents, nous leur avons organisé un banquet, Félicien était de la fête, et rien que pour nous, en fin de soirée, après bien des supplications, il nous chanta..

    … Ninette ….

     

    Toujours le même succès..

     

     

     

     

     

  • Mon boy

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    Devant l’écran noir et blanc à l’image qui vacille, Madame Bion annonce la nouvelle

    « Madame, vous allez avoir un petit garçon « 

    Trois larmes coulent sur ma joue, un fils , je vais avoir un fils, j’avais déjà une fille, un bonheur, des heureux, faut que je le dise..

    Dès le premier jour son regard envahissait mon cœur, j’aurais pleuré rien qu’en le voyant, il était d’une beauté inouïe, fragile et costaud

    Dans sa première année, il était très émotif, pleurait dès qu’il ne me voyait plus, je pouvais difficilement le confier à d’autres. J’entendais des tas de choses « lâches le «  on voyait déjà chez lui un marginal, marchant à dix huit mois, très très calme, là où je le posais il restait, triturant des objets, observant autour de lui

     

    Il a grandi mon boy, il est pénible parfois, un vrai boulet, pas toujours téméraire, un peu, beaucoup, douillet, parfois rebelle.

    Il a grandi avec l’écran, calamité, Zelda et Link ses héros, je m’intéresse à ce qu’il fait, je ne veux pas qu’il s’isole.

    Le soir il se glisse  dans son lit avec son compagnon plaintif Mimie la vedette, son chat ronronne en le regardant avec compassion

    « ma’heinnnnnnnnn  « 

    Mark est tendre, il veut des bisous, des câlins.

    Il apporte à sa petite Rose une complicité insoupçonnée, elle l’attend, le chéri.

    Bientôt la voix de mon boy va changer, bientôt du duvet va pousser, bientôt quand il ôtera ses baskets la pièce sera irrespirable, bientôt il s’habillera avec les  vêtements du fils de Véronique .

     

    Je ne suis pas prête

    Je ne suis pas prête à le voir devenir ado

    Il m’aidera

    Trouvera t’il encore l’envie de passer ses deux bras autour de ma taille

    Quand il rentre du collège le sourire jusqu’au oreilles, je suis toute folle, comme si je ne l’avais pas vu depuis six mois, cinq minutes de retard, je suis affolée

    Mon boy a grandi, mon boy est encore un petit homme

    Mon cœur d’artichaut, restes encore un peu petit, ne vas pas trop vite, doucement..

    Je ne suis pas tout à fait prête …

  • La huche à pain

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    Entre un meuble en formica et le réfrigérateur, dans la cuisine familiale, trônait la huche à pain .

    Une huche à pain métallique de marque Rossignol

    A cette époque tout le monde possédait une armoire à pharmacie Rossignol, fabrication mayennaise, et une poubelle du même nom .

    On avait collé un autocollant sur la huche à pain, son couvercle était en plastique .

    Le boulanger passait presque tous les jours, en camionnette, parfois le pain était trop cuit, ou encore plein de farine .

    Ma mère achetait des pains de deux livres, et des pains de trois livres, rarement de baguettes parce que ce n’était pas économique .

    Mon père mange beaucoup de pain, avec tout, même avec la quiche ou la pizza, il ne peut pas s’en passer .

    Nous gardions le pain au sec dans la huche, parfois à cause de l’humidité le pain était mou, plié en deux, ma mère râlait, elle pensait que c’était la faute du boulanger .

    Il restait parfois un croûton, je devais aller le chercher au fond de la huche à pain, mon bras était trop court, alors je penchais la huche pour le saisir .

    Avec les restes de pains rassis, ma mère faisait de la farce pour le poulet du dimanche

    Elle vidait son poulet, puis elle retirait délicatement les abas, elle les mixait dans un moulin spécial, avec des oignons, et du pain humide

    J’aimais bien la regarder faire ça, après les séries télévisées le samedi après midi .

    Miquette et Tarzan attendaient auprès d’elle pour avoir des bouts de gras, ils connaissaient ce rituel par cœur .

    Le vieux pain dur allait aux poules, parfois, aux cochons

    Ma mère disait toujours qu’on ne jetait jamais un morceau de pain

    J’ai gardé cette habitude, les croûtons rassis sont mangés  par les lapins ou les chinchillas, je ne jette jamais un bout de pain .

     

    Une huche à pain en bois à remplacé la huche Rossignol

    Elle est à côté de la cuisinière

    Quand mes parents coupent un peu trop de pain, ils déposent les tartines dans une corbeille, posent un couvercle en plastique dessus et hop dans le micro onde !

    Il ne sert qu’à ça …

     

  • Retour inespéré

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    Depuis tant de mois d’attente, j’ai espéré..

    Espéré, tant et tant de fois, des faux espoirs, des peut être.. 

    Négociations, tractations, soupçons, et moi je languissais.

    Torturée à l’idée que c’était la fin, tant d’années à en rêver, tant d’années à y croire, tant d’espoirs avortés..

    Et puis hier, la nouvelle est tombée, totalement inespéré, comme un couperet.

    Dans la journée, il y a eu confirmation, toute la presse en a parlé

    Tant de liesse dans mon cœur, tant de joie à partager …

     

    C’est sur, il est de retour, en tournage bien à l’abri des yeux de tous

    Il faudra encore attendre, mais 8 mois, je le ferai, j’ai tant attendu.

     

     Vous n’êtes pas sans l’ignorer, Georges  a enfin accepté de revenir aux Urgences pour des épisodes de la dernière saison … il va revêtir sa tunique bleue, passer la blouse blanche, accrocher à son cou son stéthoscope avec une sensualité absolument indescriptible

    Le beau Doug va revenir à Chicago, et les jumelles elles ont quel âge, Carol sera t’elle à ses côtés ?

     

    Inouï, même Lily me disait que c’était inutile d’y croire, et bien, croyez-moi, l’espoir est le plus moteur de la vie.

    Un doute subsiste cependant, un part d’ombre au tableau, et si c’était un sosie, le chauffeur de bus, son sosie, il paraît qu’il y en a qui font ça, sosie de nageuse, je pourrais pas..

    Non, ce sera le vrai, et c’est Cahuette qui a de la chance, diffusion aux states en Avril..

    Pff, elle va peut être même pas regarder …

     

    Un retour et un départ, Rachida, malgré tous ses efforts est éjectée comme une chaussette orpheline, elle devra s’efforcer de garder le sourire, monde cruel, jungle du pouvoir .

    Je ne sais pas si j’attendrai son retour avec autant d’espoir …

    Edit du 25 janvier

    C'est confirmé , "Selon le magazine américain TV Guide, Julianna Margulies et George Clooney sont cette semaine sur le plateau de tournage d'Urgences, qui pour l'occasion a été transformé en véritable forteresse, afin de mettre en boîte ce qui s'annonce comme un des plus grands événements série de l'année !"

    Une nouvelle n'arrive jamais seule , donc Carol Hattaway va rejoindre le beau Doug pour l'Ultime et dernière saison

    Promis , je vais vous laisser en paix , je n'en parle plus .. C'est l'état de grâce .

  • Jeanne's fashion diary

    Amis lecteurs de France et des nations amies, belges, roumaines, américaines( oui je suis lue aux States ), britanniques et d’ailleurs, une page se tourne.

    Après 18 mois d’anecdotes de lapins géants, de jardins, de taupières, de chinchillas et tout le reste, il est enfin temps pour moi, de larguer les amarres..

    Je pense avoir fait largement le tour de mon passé, ma thérapie sur myself a bien fonctionné, le temps est venu pour Jeanne de monter une partie cachée of my life

     

     

    Le temps est venu de vous livrer mes coups de cœur, mes petites folies, mes trucs insolites, à partir d’aujourd’hui, vous allez voir ici même my fashion’s life, mon dressing à moi.

     

    Quoi, tu ouvres un blog de mode Jeanne, tu n’as pas peur de perdre une partie de tes lecteurs ? Tu crois que ça va intéresser Jean Pierre, Didou qui se jette sur ton billet quotidien encore en pyjama aux aurores, Gordon qui passe en revue la presse seulement après avoir pris soin d’aller chez Jeanne ?

    Tu ne crois pas qu’ils vont décrocher, eux et les autres, les femmes aussi, non, réfléchis ?

    penses à ta famille

     

    Je ne pense pas, j’ai tout de même un goût pour l’insolite, je sais acquérir la tunique unique, pantalon branché, vintage, costumisé, les bons plans cheap et chics, les dernières tendances, les astuces de maquillage …

    Je vous montrerai même mes folies, les trucs chers que j’ai adoré mais que je n’ai porté qu’une demi-journée, parce que ça n’allait pas avec le reste..

    Quand je pense que Lorenzo a eu l’audace de commenter mon billet « privilégiée «  en disant que Jeanne s’habillait d’un rien , je ne suis pas prête de l’oublier .

    Vous allez kieffer le Jeanne ‘s fashion diary

     

    Arrêtes Jeanne, tu ne sors pas beaucoup, et c’est pas avec les boutiques de la rue du général de Gaules, entre Eurodiff et Madame Bichou que tu vas épater la blogosphère ?

     

    Attendez à voir..

    Voici pour commencer, une paire de chaussures à lacets, genre basket de jeunes, coloris gris, modèle unique, rare ( celui çi fut trouvé dans une boutique de Sunset Boulevard à L.A )

    Attention, ceci n’est pas un billet sponsorisé, ne comptez pas sur moi, pour avoir la marque

    chaussure grise.JPG

     

    Alors, épatés vous êtes chers lecteurs

    Vous allez revenir pour la suite, n’est pas ?

    Hein, vous ne désertez pas ?

     

  • y'a de l'abus !

    raquettes.jpg

    Pendant des années les cours d’éducation physique furent pour moi un pur cauchemar .

    Je n’étais pas souple, je détestais l’effort physique, les ballons me faisaient peur, je les voyais arriver vers moi comme des bombes .

    L’odeur de poussière, de tapis, de caoutchouc qu’il y avait dans les salles, les vestiaires me donnaient la nausée.

    Au lycée, ce fut un peu différent, un peu moins de pression, d’humiliations, mais il fallait tout de même faire de la figuration, je me glissais dans les coins au cas où la prof pouvait m’oublier .

    J’étais toujours choisie la dernière pour les sports co, le volley, le basket, de grandes ados me gueulaient dessus, j’avais une peur bleue des ballons, je n’y pouvais rien et bien sur, je ne comprenais rien aux règles .

     

    Jusqu’au jour ou une élève de ma classe, blonde, rigolotte, pas bien grande, me repéra.

    Jusqu’au jour ou par miracle, je me rendis compte qu’elle était aussi gauche et maladroite que pour moi pour faire une roulade, elle souffrait des mêmes déficiences motrices.

    De ce jour, tout changea, nous abordions les cours de sport avec la plus grande désinvolture, riant de tout, redoutables ricaneuses, avec la ferme décision que nous ferions pas le moindre effort

     

    Madame Guillerette était désesperée de voir deux greluches si peu motivées

    Elle était adorable, elle essayait  de nous encourager, et comme nous étions sympathiques et polies, elle capitula .

    Le lundi matin, elle nous demandait :

    « Bon Jeanne et Chloé «  qu’est ce que vous voulez faire ?

    et nous en cœur , «  du ping pong ! « 

    « Encore, ah y’a de l’abus.. « 

    La salle de ping pong était au sous-sol, nous descendions toutes les deux, et après trois échanges de balles ratées, nous posions nos raquettes dans un coin, et nos fesses sur le banc, pour nous livrer à une séance de potins

    La prof revenait une heure plus tard, nous chercher, avant la sonnerie..

     

     

    Tiens au fait Jeanne, ta gym quotidienne, ça donne quoi ?

    Ah mais je m’y tiens, et les résultats sont là, je perds mon pantalon, rassurez vous j’ai une ceinture …

     

    Tout va bien, je m’épate

    Sauf que Paul m’a apporté un pot de rillettes d’oies de la mort.

    Affreux, on s’est empiffrés, juste avant de manger la galette des rois

     

    Pauvre madame Guillerette, elle aura essayé..

     

     

  • Genèse de l'addiction

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    Ce soir là, j’étais en vacances chez mes parents, je traînais devant la télévision, je n’avais pas envie de dormir

    Une série était diffusée, je ne l’avais jamais regardée .

    Une infirmière brune,  cheveux bouclés, très jolie prépare son mariage

    On ne la sent pas enthousiaste, elle fait les essais de robes, sa mère omniprésente semble l’agacer

    A l’hôpital ou elle travaille les médecins et les internes s’activent.

     

    Tout le staff médical la retrouve pour la cérémonie, les tables sont dressées pour la fête, au dernier moment elle renonce, et trouve du réconfort auprès d’un beau pédiatre, il est attentif, doux, particulièrement proche d’elle.

    Personnellement, je n’aurais pas annulé le mariage, j’aurais épousé illico massiasse le beau médecin, vite bien, bien fait, pas de gâchis.

     

    Le générique de fin défile, je sens alors  que ce n'est pas fini  pour moi, j’ai étrangement hâte de les retrouver, une envie dingue de continuer à suivre les histoires de Carol, de Doug .

    Comme si c’était des amis , des proches , étrange sensation devant une fiction ..

    Se termine alors la diffusion de l’épisode 25 de la saison 1 intitulé“every thing old is new again “ traduit par “tout recommence « , et commence pour moi une totale addiction,  les mois , années à venir me ramèneraient au Cook County pour  des centaines d’heures ,

    Chacun sa drogue, la mienne elle est là, replonger à ma guise aux Urgences, j’ai eu tout de même un grand soulagement en sachant que je n’étais pas la seule, parfois on se croit un peu cinglés .

     

    D’autres auront lu tout les Frédéric Dard, certains iront voir et revoir une comédie musicale, visionneront éternellement les « Stars Wars « d’autres se régalerons de péripéties de femmes désespérées, 

     

    Ma mère, elle adorait les « gens de Mogador «  , elle avait vu et revu plein de fois ce feuilleton diffusé en 1972, elle avait investi les personnages, comme des sœurs, comme sa propre famille faite de jalousies et de rancœurs

    Il n’y a pas de hasards.

    J’aime observer ça, cela ne mérite aucun mépris..

     

     

  • Privilégiée

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    Après mon bac, je suis partie faire mes études dans la ville sinistrée.

    J’avais ma chambre en cité universitaire dans un endroit paradisiaque ou je vous conseille de passer vos vacances, Caucriauville .

    Je finançais mes études avec ma bourse d’état, pas de frais de transports, j’avais le train gratuit, pas de voiture non plus.

     

    Au terme des deux années, je commençais  à travailler, jeune diplômée à 20 ans, je prenais  un appartement HLM .

    Je l’ai meublé avec des trucs empruntés, puis acheté un peu d’électroménager, il ne faut pas grand chose pour remplir un appartement, un clic clac, une commode, une table, des bibliothèques..

    Je n’arrivais pas trop à joindre les deux bouts, entretiens de voiture, impôts, je ne partais jamais en vacances, les deux mois d’été, puisque j’étais institutrice, je faisais des colos.

    Et puis j’ai rencontré Jérôme, il ne travaillait pas, bidouillait les voitures accidentées qu’il revendait, BTS en poche, service militaire achevé.

    Nous nous sommes installés dans un appartement à faible loyer, l’avons  meublé avec ce que je possédais, et nous sommes équipés de voitures assez récentes.

    Nous avons  commencé à épargner, Jérôme avait un salaire moyen, moi aussi, sans enfants, nous avions  peu de dépenses .

    Après la naissance d’Ellen, nous sommes arrivés ici, je n’avais plus de travail, nous louions une maison au bord de la Mayenne, un vrai coin de paradis .

    Il a fallu passer à l’étape suivante, devenir propriétaires,

    Entre temps Jérôme devint chef de groupe, le salaire augmentait  aussi

    J’ai pris un congés parental à chaque bébé, Jérôme changea de société et au bout de quelques années fut promu chef du bureau d’étude.

    Nous avons acheté une maison saine, mais avec  beaucoup de travaux, les premières années j’avais l’impression de vivre en 1960 chez des notables de province.

    Avec nos mains, nous avons fait à notre goût, agrémenter le jardin de plantations diverses, attaqué les terrasses, les pièces les unes après les autres, les chambres des enfants …

    Aucun artisan, ou presque n’a mis les pieds ici, parce que Jérôme fait tout, menuiserie, electricité, plomberie.

    Au bout de vingt ans, nous vivons bien, très bien, pas de problèmes d’argent, pas de luxe non plus, pas de volets roulants, pas de portail automatique …

    Je me sens privilégiée par cette vie là, c’est vrai, un luxe de vivre comme ça.

    Mais l’un et l’autre, avons fait des choix,  trouvé l’équilibre, j’ai refusé des postes sans aucuns regrets.

    Qu’on ne m’envie pas, j’ai donné, nous avons construit, sans quêter, sans plainte, sans aide … avec ce que nous sommes, profitant pleinement de notre entourage

     

     Je ne sais pas de quoi demain sera fait, je n’y pense pas, je voudrais juste que nos enfants tirent du bon de ça, savoir renoncer, attendre, prendre les choses en main.

     

    Je n’aurai pas de retraite, presque rien, j’ai pris du temps pour les enfants, alors je continuerai à ruser, économiser, bah, je sais faire..

    Le système D .

     

    Je ne demanderai rien, ou si peu..

    Tenir sur mes deux jambes, déjà c’est pas mal, garder ma cervelle, ma mémoire, mon énergie, ça ne s’achète pas ça..

     

     

     

  • Le trousseau de clés

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    Une question vous triture régulièrement :

    « mais à quoi peut bien ressembler le trousseau de clés de Jeanne ? »

    Voici enfin la réponse.

    J’ai finement accroché mes clés à un porte clés home made, il se compose de la clé de la maison, la clé de la grange pour les jours ou je dois faire en urgence la vidange de ma voiture, la clé du portail, la clé de l’établissement de formation où je travaille, un passe du lycée où j’interviens, et la seule et unique clé de ma voiture.

     

    « C’est tout ? « 

    Oui, c’est déjà pas mal, et toute présence de clés est justifiée, pas de clés figurantes, pas de clés superflues, l’essentiel.

     

    Posséder un jour des clés, c’est un passage

    Cela implique, qu’on est capable de conduire, sa propre voiture, et en plus que l’on a son indépendance, les clés du logement.

     

    J’ai souvent observé que la possession d’un trousseau de clés donne de l’importance, plus le trousseau de clés est lourd, plus on a est quelqu’un.

    Les surveillants dans les cours de collège secouent leurs clés, il a le pouvoir d’ouvrir des salles de classe ;

    ouvrir, mais aussi  fermer, de vous enfermer si vous n’êtes pas sages, attention à vous !

    Les clés claquètent dans les mains des gardiens,

    Les gardiens d’immeubles, les gardiens de prison, des grosses clés comme dans les films, avec des énormes serrures.

    Gardien de nuit, c’est trop fastoche,les clés sont  souvent accrochées à la ceinture, ça fait shérif !

    A une réunion, arrivez un peu en retard (ça fait débordé )posez votre énorme trousseau de clés, à côté de votre énorme agenda rempli de papiers et n’omettez pas de poser votre téléphone mobile  ou mieux Iphone à côté, et là et là, vous êtes tout puissant, un vrai chef, un grand, un immense responsable.

     

    Je pose toujours mes clés au même endroit, dans la poche de mon manteau, parfois dans mon sac, et sur le meuble de l’entrée

    Je n’ai jamais perdu mes clés, je ne cherche jamais mes clés .

    Il fut quand même un temps où je fermais ma voiture sans avoir retiré la clé du tableau de bord .

    Ah ben je ne suis pas parfaite …

     

     

  • Ne soyez pas jalouses

    Janvier est bien entamé, les vœux ont été souhaités, resouhaités, à la date d’aujourd’hui, c’est décidé, j’arrête, terminé la « bonne année « 

     

    J’ai reçu quelques SMS, beaucoup de mails, originaux, avec des photos, des trucs personnels..

    Plein de diaporamas sympathiques avec des paysages, des musiques romantiques, des trucs qui clignotent de partout que je m’empresse à renvoyer à Jeremy parce qu’il en raffole.

    Et des messages, gentils, délicats, intentionnés  mais j’en retiendrai tout de même, à faire pâlir la terre entière, particulièrement Cigale.

    Celui là :

     

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     Le facteur a été généreux, j’ai reçu des cartes de vœux.

     Celle ci au départ, j’ai cru que c’était les Verts qui me présentaient leurs vœux.

    Mais non, elle venait de mon ami Anatole

    Voyez-vous ça

    Et devenez à qui j’ai pensé ?

     

     

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  • Familles , je vous aime

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    « Oh Jeanne, elle n'est pas très famille.. « 

    Quoi je ne suis pas famille, je ne suis pas dans le fantasme de la famille

    «  on fait des jeux en famille,

    on a fait un grand repas familial,

    on a pu réunir toute la famille

    Toute la famille sera là pour Noël..

    Des week end en famille 

    La grande journée de la famille …  »

     

    Franchement toutes ces obligations me font sourire, d’autant plus qu’elle sont souvent assaisonnées de rancœur et d’hypocrisie.

    Pour couronner ma réputation, j’avais fait le choix de ne pas inviter mes oncles et tantes à notre mariage, pensez bien que ça me vaut encore aujourd’hui des petites rancunes.

    Ce n’est pas pour autant que je fuis les rencontres familiales, j’y assiste et en général je m’y investis beaucoup.

     

    J’ai la chance inouïe d’avoir ma famille, mon homme, mon Jérôme que j’aime et nos trois fabuleux trésors, rivés à nous, absolument indéboulonnables

    J’ai la chance inouïe, d’avoir encore toute ma famille, mon père, en pleine forme, ma mère toujours si aimante quand elle  déclare au réveillon, que si un de ses  petits enfants avait un bébé, elle le garderai pour libérer ses parents, et ses grands-parents, quelle énergie, je trouve ça merveilleux, mon frère, ma sœur, ses racines qui sont les miennes, les nôtres.

    Je n’ai plus de grands-parents depuis quelques années déjà

     

    J’ai la chance inouïe d’appartenir à une famille politique, avec des hauts et des bas, j’y ai croisé, y croise toujours des gens engagés et utopistes, partageant des idéaux parfois peu réalistes, mais sans entrer dans les détails, j’ai la chance d’appartenir à cette famille là

     

    J’ai la chance inouïe d’avoir une famille de chœur

    J’y croise  des gens passionnés, animés par une flamme, une énergie, une envie de transmettre pour le plaisir, le pur plaisir d’échanger quelque chose … des hommes et des femmes chaleureux, disponibles, drôles et fêtards.

     

    Parfois dans les fêtes de famille, les deux familles se croisent, ce n’est pas toujours un cocktail parfaitement réussi, personnellement, je ne m’y risque pas trop.

     

    L’autre soir, aux vœux du maire, deux familles se sont croisées

    Jeanne, militante et chanteuse, venant là plus pour la détente que pour les débats, il y a un temps pour tout, lever son verre, rire et causer et puis convaincre, il y a des jours où je manque de motivation..

     

    Je ne suis pas orpheline, j’ai tissé au fil des années, croisé et recroisé des gens qui m’entourent, je trouve de l’amour et de l’attention partout ou je passe

     

    C’est ça une famille, il y a des familles, bien plus que l’on ne vous le fait croire …

     

    Ne comptez pas cependant sur moi, pour poser, au milieu de tous, je n’aime pas trop les photos de famille.

     

     

     

     

  • Des histoires à pleurer

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    Comme beaucoup d’enfants je regardais la télévision, les feuilletons surtout, et un peu les dessins animés.

    Mon  préféré, et je m’en souviens encore, à l’époque où la télévision était posée sur le réfrigérateur dans notre maison de bric et de broc, c’était Belle et Sébastien

    Un pauvre enfant, perd sa mère dans une avalanche et est recueilli par un vieux berger, César et sa jolie chienne, Belle.

    C’était en noir et blanc, le petit était incarné par Mehdi, avec son air boudoir et ses yeux pétillants, il faisait craquer la France entière.

     

    Plus tard, la suite fut diffusée,  Sébastien parmi les hommes  , ça me faisait pleurer, le pauvre Sébastien se retrouvant déchiré de sa famille d’accueil, pour partir vivre avec son père, un homme froid et amoureux en douce de la belle Sylvia, plus attiré par les cheveux que par son fils

    Je l’ai vu plusieurs  fois, je ne ratais aucun épisode, j’avais même lu le livre de Cécile Aubry.

    Autre série qui me fascinait c’était l’autobus à l'impériale ;

    Des enfants vivaient sans parents dans un autobus.

     Il y avait, un gros un peu bêta, un noir, une fille sympa, une petite protégée e, un intello, bref le cliché des gamins de groupe

    J’aimais beaucoup regarder ça, c’était drôle et tonique

     

    Plus tard, j’eux un vrai coup de foudre pour l’œuvre de Luigi Comencini , Les aventures de Pinocchio

    C’était épouvantable, très moralisateur, le pauvre enfant qui n’avait plus de mère, errait en quête d’hédonisme, de nouvelles conquêtes, désobéissant à son pauvre Gepetto .

    Il se transformait en pantin de bois ,extrème punition,

    La fée aux cheveux bleus venait à son secours (la belle Gina n’avait paraît il à peine lu le scénario) elle était hautaine et déroutante  .

    « les enfants qui désobéissent finissent en prison ou à l’hôpital « disait l’instituteur haustère et sans pitié .

    Je m’empreignais de ces histoires tristes, elles m’angoissaient, percutaient les bas fonds  de mon inconscient

    Parce que tous ces héros avaient un point commun, ils étaient orphelins, la pire angoisse pour moi, perdre ma mère, devoir vivre ailleurs .

     

    Ellen fut passionnée par Harry Potter et vers 12 ans, se plongea avec une passion démesurée dans les aventures des  orphelins Baudelaire

    Elle relit les tomes régulièrement, semble elle-même particulièrement imbibée d’histoires d’enfants sans parents.

    Ces histoires  ont toujours existé dans les contes traditionnels, repris plus tard dans les chefs d’œuvres de  Disney.

    Chaque enfant gère ses propres émotions, ses propres peurs, j’ai longtemps regardé des films tristes au cinéma, c’est fini.

    Pourtant je ne suis toujours pas prête à devenir orpheline, mais j’ai construit ma base, mon camp.

     

    Rose se blottit dans mes bras en disant «  je veux ma mère «