Dans quelle ville êtes vous né ?
Je vous laisse deviner ma ville natale ....
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Dans quelle ville êtes vous né ?
Je vous laisse deviner ma ville natale ....
Dans le petit sucrier en porcelaine défraichie, il y avait une pince à sucre
Ma mère la mettait sur la table quand il y a avait un visiteur pour le café
Cette pince était sans doute un cadeau de mariage, plaqué argent ou en métal chromé , avec ses quatre griffes fourchues, elle saisissait les pierres comme une grue attrape les gravas
C’était amusant de l’actionner pendant des heures tout en écoutant par brides les conversations des grands
A cette époque, les objets prenaient facilement vie, je pouvais actionner inlassablement la pince à sucre, comme d’autres auraient fermé et ouvert un couteau de poche ou manipulé durant une heure une petite cuillère autour des doigts
De temps en temps, ma mère lavait la pince à sucre
Elle l’a passait sous l’eau chaude pour retirer le glucose collé (y’a toujours des gens qui lâchent le sucre trop près du café chaud) puis elle sortait son vieux flacon d’argentil et à l’aide d’un chiffon elle astiquait la pince qui retrouvait son éclat
Ma mère avait toujours décrété qu’elle n’aurait jamais de cuivres
Elle en avait assez frotté chez les « gens «, des heures à décaper des poêles, des bassines …
Elle détestait le cuivre
Tout comme l’argenterie, c’était un symbole de richesse, de labeur pour les « bonnes «, elle refusait ces contraintes là
Elle s’en donnait bien d’autres, aller laver les bleus de travail au petit lavoir du jardin par tous les temps, sa brosse et son savon de Marseille à la main, le dos fourbu devant la grosse citerne en béton
Ma mère avait une petite cloche en cuivre, rapportée certainement de Villedieu les Poêles
De temps en temps, elle allait chercher le miror et astiquait la petite cloche
Je le regardais faire, le chiffon devenait tout noir, puis avec un autre bout elle la faisait reluire
La cloche était tout scintillante, elle retrouvait sa place sur le buffet de la cuisine auprès du bocal à poisson, des lettres calées, d’une statue de la vierge en plastique rapportée de Lourdes
Elle sonnait rarement, y’avait pas de domestiques chez nous
Juste quelques objets immuables, astiqués quand l’heure était choisie
Par un beau samedi ensoleillé, Marie Camille me rend visite et m’apporte la commande exceptionnelle
Je lui avais tout simplement demandé d’encadrer le savon de Nice , libre cours à son imagination, je lui ai fait totalement confiance et le résultat est à la hauteur, comme toujours
Allez jeter un petit coup d’œil chez elle , elle vous donnera plus de détails et des photos moins minables que le mienne
Je voyage donc à Nice tous les matins, ville chère à mon cœur pour y avoir vécu des beaux moments dans ma jeunesse ….
Après lui avoir montré ma coloquinte prisonnière, j’ai proposé à mon amie d’aller marcher dans notre petite ville bien tranquille
Nous nous étions fait cette promesse un jour, aller magaziner ensemble et c’était le moment idéal
Après avoir posé la voiture tout près de l’église St Vénérand, nous avons cheminé à pied vers le théâtre, admirer les papillons fraichement installés dans le hall, j’ai adoré ce décor, ces mobiles métalliques installés cet été , une vraie réussite
Nous avons parlé de Plume et de son concours de photos , et j’étais toute gaie dans ce hall, convoitant déjà les loges, la scène, l’entrée des artistes
Puis nous nous sommes convergé vers le magasin de vaisselle, piquant des idées, j’ai trouvé un joli saladier, et j’ai admiré des tasses originales et élégantes
Dans une rue perpendiculaire, nous avons poussé la porte de la boutique design et chic de notre ville
Le prix des cuisines nous laissait de marbre, nous avons fouiné, Marie Camille a découvert des sacs hideux en fils électriques, et la vendeuse nous a fait une démo des enceintes de Philippe Stark (il n’était pas là, rassurez vous)
Chères mais sympathiques
Un magasin en liquidation nous ouvrait des portes, des tas de doudous doux colorés et charmants cherchaient des bébés à câliner, nous avons opté pour quelques spécimen, et la propriétaire qui fermait défensivement le soir même m’a raconté ses déboires bancaires
En traversant la rivière devant les iles flottantes , j’ai repensé à ma Dana
Nous avons délaissé les boutiques, c’était suffisant, le reste de la balade était réservée à nos échanges, nos bavardages, entre femmes, profitant d’un soleil réchauffant nos silhouettes légères
Nous avons terminé par la rue du bas du château, avant de retraverser la rivière pour retrouver le véhicule
C’était un beau moment, tout simple, entre nous
Quelques semaines plus tard, j’ai reçu à diner Marie Camille et Dolly, avec leurs maris
Leurs mains chargées d’un paquet bien fermé, le regard complice, il contenait les si jolies tasses
Merci Marie Camille, pour ta fraicheur, pour ton amitié …
Le photographe Larry Clark crie au scandale parce que son exposition de photos est interdite aux mineurs au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Le maire fustigé par le presse est traité de pudibond
Où se place le débat, le photographe n’aura jamais eu autant de publicité gratuite
Alors, est il vraiment maudit ?
Les capucines ont toute la liberté de monter le long du treillis, pourquoi s’obstinent-elles de la sorte à vouloir rentrer dans la cave ?
En 2010, la France sera organisateur de la coupe du monde des sans abris
Un lavallois originaire de Guinée est sélectionné
A quand la coupe du monde des célibataires, des gays et des chômeurs ?
Ce communautarisme est un paradoxe total , mais comme c’est du football, interdiction de critiquer
Réservez dès maintenant votre pièce de 10 euros spécial région
L’euro des régions, j’étais contente quand au début de la sortie de cette monnaie je tenais dans le fond de ma main une pièce en provenance d’Italie ou des pays bas
On devrait ressortir nos coiffes normandes tiens … ou bigoudènes
Je veux bien chanter Lady Marmelade, mais je refuse toujours de manger du lapin
Comment ça, vous ne voyez pas le rapport ?
Les paradoxes et diverses contradictions sont toujours drôles à observer et confirment souvent ce proverbe
« Beaucoup de bruit pour rien «
Dans un billet de Nelle qui malencontreusement s’est blessée en épluchant des patates, Antiblues ne manqué pas de nous rappeler la chanson de Bernard Menez
« Jolie Poupée »
Je ne resiste pas de vous partager cette vidéo, j’adore la descende en hamac, l’air naïf et enjoué du personnage
Acteur de second rôle Bernard Menez a beaucoup tournée dans les comédies de Pascal Thomas « pleure pas la bouche pleine » ou » le chaud lapin « et autres comédies ou il brillait dans des rôles de concierge ou de commissaire
J’aime son côté ringard et sympathique
Il se lança en politique en 2002, mais n’ayant le culot de Bernard Tapie, lui-même devenu acteur, il fit une carrière moins fulgurante
Des chansons ringardes, il y a eu dans les années 70 et 80, ce qui plait aujourd’hui, ou ce qu’on nous impose dans la variété, ce sont des chansons ringardes, assumées, kitsch et décalées
(Mickael Youn, l’enfant gâté et capricieux des médias nous fait son numéro régulièrement)
Et il y a les chanteurs de la nouvelle scène française, ceux dont il est interdit de dire du mal
Parce que leur ridicule est synonyme de talent, de provocation
Le chanteur Philippe Katherine est l’exemple type de cette nouvelle tendance
Le titre est ringard, mais ça plait à une élite, c’est un génie, le roi du décalé, du burlesque
Je le laisse manger ses bananes , s’exhiber à sa guise sur les plages d’été
« Voyons Jeanne, tu ne peux pas comparer Bernard Menez à Philippe Katherine ? «
- Je ne vais pas me gêner !
Le chabada du jour, pour ceux qui veulent
Jolie, ou jolie
La petite porte de la boite à lettres est grande ouverte, étrange …
Je m’approche et j’aperçois un colis calé dans la boite métallique, l’autocollant Airmail me laisse deviner la provenance
United States
Ouh !! Un paquet des US, un petit escargot a laissé sa trace dessus
Je file au travail, le pose sur le siège de ma voiture et le retrouve en fin d’après midi
Comme une gamine le matin de Noël, j’arrache le papier kraft et je découvre le contenu
Un sachet de pâtes en kraft
Je vais faire un collier avec ça
Un sachet pour fabriquer des cookies, hum …..Mark va s’éclater en cuisine
Et pour finir, un flacon contenant une pate pour fabriquer des marshmallows
Au retour de l’école, les enfants sont ravis, des produits made in US pour cuisiner
Allez, vite, lire la notice et y’a pu ka
Heat , Drop , Bake !
Merci Tagada !!!!!!!!!!
On dégustera en pensant à toi et à Obama
Y’a pas des lecteurs russes qui passent par là, je n’ai jamais mangé de caviar ….
Préférez-vous :
Vous doucher avec un yaourt ?
Ou manger un yaourt à l’aloès vera ?
Croquer une feuille d’aloès vera
Boire du jus d’aloès vera
Et oui, c’est reparti pour une cure de deux mois, brûler les toxines et rentrer dans ma tunique
Ça marche ça ?
On verra ….
La louloutte n'a pas vraiment d'avis sur le sujet
En rentrant de la répétition mardi soir, je prends une tisane au miel, et me pose devant la télé
Sur la première chaine, une nouvelle émission « règlements de comptes «
Bernard, fan de country, organise des soirées tard dans la nuit, ce qui énerve Serge son voisin
Tout le monde s’insulte, la femme pleure mais pour orchestrer tout ce déballage, il faut un médiateur, comme « le grand frère «
Son visage me dit quelque chose, mais oui, c’est Riton, Henri Leconte, l’ancien joueur de tennis !
Quelle reconversion !
Rho, y’a des jours ou je me demande si je ne vais pas devenir meneuse de revue au Crazy Horse
Je passe sur le deux, et me retrouve avec Mélanchon et Luc Ferry ; le philosophe dandy
Allez, je vais aller voir ce qui se passe chez Taddei !
Je n’ai pas de problèmes avec mes voisins, puisque je ne les connais pas
Il y a Josiane, en face, qui tiens le bar
Elle suit mes faits et gestes et est toujours au courant de tout
Elle est serviable, et gentille, elle avait un jour couru après mon lapin qui s’était évadé dans la rue et l’avait attrapé, puis mis au milieu du bar, dans une corbeille à linge renversée
Il était penaud quand je suis allée le rechercher
Et puis il y a le voisin d’â côté, un gros monsieur flasque qui passe son temps à la fenêtre
Le bord est tout noirci à cause de ses mains pas toujours nettes, mais il n’a pas un brin de malice même si Mark me dit qu’il lui fait un peu peur
Plus haut, il a le voisin raciste
Il promène son chien et interpelle les passants dès qu’il peut, pour en général placer des propos xénophobes, bien évidemment injustifiés, je me pousse dès que je l’aperçois
Pas de soucis de voisinages donc
Il faut dire que la maison est entourée d’un grand mur de pierre, ça ne favorise pas les échanges
Je veille à ne pas faire de bruit, les seules soirées animées en nocturne furent très chantantes, et je n’ai jamais eu droit à des plaintes à ce sujet
Tant mieux, je n’aurai pas besoin de faire venir Henri Leconte chez moi
C’est déjà ça de gagné
Pis je n’aime pas le tennis
Sauf si j'étais racketée par mes voisins
Avez-vous déjà entendu cette phrase là ?
"Ich bin Rodolphe, Como esta dans la casa..."
Le geek élancé d’un fournisseur d’accès internet ne passe pas inaperçu
Il est belge, sculpteur, il s'appelle Jean-Daniel et la pub ce n’est pas du tout son métier...
Il fut repéré dans un bar et le voilà à présent inévitablement connu pour sa prestation publicitaire
Il me rappelle Spike le colocataire de William dans « coup de foudre à » Notting Hill «
Le personnage incarné par Rhys Ifans est haut en couleurs
Paresseux, lourdingue, peu avenant, et attachant
On parle beaucoup des acteurs glamour, des dieux qui crèvent l’écran, et trop peu de ceux qui n’hésitent pas à accepter des rôles un peu moins valorisants, de pauvre type
Ils ont l’avantage de ne pas laisser indifférent, ils font rire, et surtout rassurent ceux qui éventuellement n’auraient pas un grande estime d’eux même Les actrices ont-elles cette même facilité à s’enlaidir ?
Il y aura forcement Marie Anne Chazel dans son rôle de Zezette dans le père Noël est une ordure, Catherine Jacob incarnant la bonne dans la vie est un long fleuve tranquille, Josiane Balasko dans plusieurs rôles …
Des petits rôles de compositions, souvent très caricaturaux, mêlant le burlesque et le pathétique
Des traits épais, des personnages extrêmes, populaires, les nouveaux clowns en somme
Autrefois ces rôles étaient réservés à des acteurs de seconds rôles, d’idiot du village, ou de valet simplet, souvent incarnés par Paul Préboist, Bernard Menez, ou Marie Pierre Casey
Ils auront tout de même en imprégnant leur personnage, la lourde responsabilité de porter cette caricature à tous qui portent le même prénom
Pauvres Rodolphe, Marie Thérèse, Zezette( ça se donne ça ?) , Thérèse aussi, ou Spike
Personnellement, je n’en connais pas, et je ne voudrais être à leur place …
Ellen a changé de lunettes, et de lit, un grand lit pour remplacer le sien, âgé de 15 ans
« Tu ne changes pas de lunettes maman ? »
Je n’aime pas changer, les miennes sont encore récentes, pas encore démodées, pas abimées
Pour changer, j’ai besoin que les choses aient vécu
Je n’aime pas changer de portable, de sac à main, de manteau
Les choses doivent être amorties, les grosses dépenses justifiées
Ellen me dit qu’elle fait partie de la génération des changements, les ados passent d’un truc à l’autre, remplacent, aiment le neuf, jettent, zappent
Je ne fais pas partie de cette mouvance là
Nous avons changé notre cuisine
L’ancienne, installée sans doute par le propriétaire dans les années 80 était délabrée, désintégrée
La notre durera, on la changera dans 30 ans
Je serai vieille, j’aurai changé, je serai grand-mère, je ne veux surtout pas penser à ma prochaine cuisine
Ellen va changer de vie, la mienne est stable, j’aime ça, je ne veux pas tout changer, tout bousculer, je l’ai fait, chacun son tour
J’aspire à des changements, ailleurs, ceux que je n’ai pas choisis, ceux que d’autres ont pris pour moi
Mon travail ne change pas, il évolue
Pourtant il y a des gros changements, plus de locaux, trop insalubres, on m’envoie ailleurs, toute seule, plus de collègues, plus de liens, je vais peut être devoir changer, à cause de ça
Ça m’attriste un peu, dois je m’accrocher ?
M’adapter, sans doute, rester positive malgré tout
Quand dans ma vie, il n’y aura plus rien à changer, je regretterai sans doute le temps des changements
Ils m’aident et me confortent que je suis capable de m’en accommoder
Y’a des gens qui gardent les même lunettes durant plus de 20 ans ….
Ma mère déteste les nouveautés , dans la nouvelle cuisine , elle sera complétement perdue !
Ce jour là, je pousse mon caddie dans le grand supermarché et me retrouve nez à nez avec la vieille dame indigne à la caisse
Je braque brutalement, hors de question de lui accorder même cinq minutes de ma journée, elle m’aura vue, et j’assume mon détournement
J’ai acheté des casseroles et poêles pour les plaques induction de la nouvelle cuisine, un batteur électrique, parce que Mark aime faire les gâteaux et il va adorer ce joujou, et un transistor
Je ne vais jamais dans les grandes surfaces, j’y perds mon temps, je n’aime pas les rayons qui n’en finissent guère, les personnes âgés aiment s’y retrouver, avec leurs deux litres d’eau dans le chariot et leur boite de camembert
Je fais mes courses en 30 minutes chez les mousquetaires (quand je ne rencontre pas Pierrot Bâton et son barbu qui m’interpelle à la caisse !) et c’est très bien comme ça
En ce moment, ce qui me déprime, le mot est peut être un peu fort, c’est la foire aux vins
Tous ces cartons et bouteilles posées dans un vaste rayon au milieu des grappes de raisin en plastique et feuilles artificielles, me donnent le bourdon
Le vin, non pas que je n’aime pas en boire, mais je trouve qu’on en fait une tonne avec ça
Jérôme a reçu en cadeaux de Noël, par sa famille, tous les accessoires du parfait œnologue :
La carafe à décanter qu’on ne sort jamais parce qu’on y pense pas, des tas de trucs à mettre sur le goulot de la bouteille,une statuette de Baccus , un coffret spécial vins, et bien sur, tous les ans, les caisses de Saumur
Jérôme choisi le vin quand on a des invités, c’est sa mission, et moi ….. Je fais le reste !
Bon équilibre
C’est peut être ça qui provoque la cause de mon énervement pour cette fameuse foire aux vins
« Hum, il est bon ton vin …. »
Oui, mais ….c’est pas lui qui l’a fabriqué !
Et qui emmène les bouteilles vides aux containers, hein ? La Jeanne !
Je ne vous parle pas de ce Noël 1999, où le pauvre vieil homme blanc m’avait oubliée
Pas un seul paquet à ouvrir, et on me demandait « tu as eu quoi Jeanne ? »
Ben …..rien
- « Mais si, t’as eu du vin ! »
Du vin ………
Les bons vins, les petits plats, la France, le terroir, oui, faut penser de temps en temps qu’avant tout, c’est un business comme un autre, et qu’il n’y a pas de quoi en faire des tonnes là-dessus
Quand je reçois les catalogues publicitaires, hop, poubelle, même pas besoin de Serial Cleaner pour ça, je ne conserve pas
Le vin ne se goute pas par catalogue
Et le caviste, ah le caviste, mon caviste !!!!!!!!!!!!!!!!!
Je n’aime pas les foires, ce mot là résonne mal, la foire de Lessay, la foire à tout, la foirefouille, la foire aux bestiaux arrêtez votre foire, c’est foireux, je n’aime pas les manèges,
Ça me donne le tournis …
Faire et défaire c’est travailler !
Le proverbe souvent cité ma belle mère, fut presque expérimenté quand Mark et Roméo ont fait ce fondant au chocolat
« Maman, c’est salé «
C’est normal, t’as mis du sel pour battre les blancs en neige
« Oui mais maman, c’est trop salé «
Je goûte, pouah !!!!!!!!
Ils ont mis 100 grammes de sel à la place du sucre
Rien à faire, un gâteau, ça ne se défait pas !
Les deux garçons forts déçus quittent la cuisine (terminée, flambante neuve, splendide !), boudeurs
Je les comprends
A qui la faute ? Impossible d’un faire un autre, y’a plus de chocolat à cuire
Vite, une solution de repli pour leur dessert
Merci Monbana !
Je finir par leur demander de faire un billet sponsorisé
Y’a pas que toi nelle qui cuisine avec des sachets, et là, pas de cuisson !
Comme le pauvre Louis, nous sommes nombreux à être assaillis de messages en réponse aux commentaires déposés chez les copinautes de Canal Blog
Les miens sont dans les « indésirables », c’est vite trié (les com pas les copains )
Antiblues a essayé de remédier à ce tracas
Pas de panique, j’ai trouvé LA SOLUTION
Des cochons !!!
Y’en a plein en Mayenne !
Je vous rappelle que celui de mon George est mort depuis longtemps
Voilà, décochons avant d’envoyer notre com ! La case qui se situe sous notre réponse
Sur le bord du mur de la fenêtre, il y avait un almanach
Chaque jour une feuille était ôtée, un jour de plus, ou de moins …
Non loin de là, l’almanach Vermot, je ne pense pas que mes grands parents le lisaient, mais il avait trouvé sa place dans la maison de Bricqueboscq
La Presse de la Manche était déposée tous les jours par le facteur
Mon grand père ouvrait son journal en grand sur la toile cirée de la grande table
« Qui c’est qu’est mort ? »
Il parcourait en premier la rubrique nécrologie
Chaque jour, ils avaient leur rituel, leur lecture quotidienne
Vous êtes en train de lire le 1000 billet de Jeanne
Pourquoi publier à cette fréquence ?
On pourrait me le reprocher, » Jeanne, tu publies trop, quand on s’absente, y’a beaucoup à rattraper ! «
Pas besoin de rattrapage, les anecdotes de Jeanne, ce n’est pas Plus belle la vie ou desperate Housewife
On peut zapper des billets, relire les archives (à ce sujet, plus de 4000 pages lues mardi, ça m’intrigue …) passer son chemin, laisser tomber le lien, le reprendre un jour, plus tard, ou jamais
Je n’ai jamais perdu le fil conducteur de ce blog : livrer, à qui le veut, des petites histoires de vie, des impressions, partager des découvertes
Sans vos réactions appelées « commentaires », je n’aurais jamais eu l’envie de poursuivre, j’ai besoin aussi de ça, c’est mon carburant, merci à tous ceux qui déposent des mots ici
Je sais que quelques proches me lisent chaque jour, c’est notre lien, j’y retrouve des clins d’oeils dans nos conversations, c’est touchant
Evidemment, j’ai des moments de doutes, réalisant que je suis lue de partout dans le monde, ça m’étourdis
Mais, j’ai choisi, j’assume amplement cette aventure
J’ai dans mes tiroirs encore beaucoup de billets déjà rédigés, d’autres que je ne publierai jamais
Oui, j’aime écrire, j’adore ça, c’est une passion, écrire pour être lue, écrire pour booster ceux qui sont dans la peine
Une feuille par jour, un almanach, notre quotidien …