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Juin s’est est allé, filé, vite fait, ah le malin !
Les apprenants attendent la fin Juin, laissant enfin leurs livrets, leurs évaluations, leurs paperasse, rendez vous, planning et mutations, pots de départs.
Juin est parti
Rempli, très rempli de moments intenses, de cavalcades, de courtes nuits et grand bonheurs
J’avoue, je n’aime pas trop la transition de Juillet, je tente chaque année de faire abstraction, prendre les choses avec douceur, accepter ce changement de rythme qui ne me plait pas plus que ça, la petite désertion des blogs, la météo des plages, le tour de France
Juin a été le mois de tout mais pas trop
Je laisse Juillet faire …. Programme peu
Je tenterai de refaire un bon ménage dans mon jardin, j’irai passer du temps avec mes parents, j’irai voir la mer, donnerai du temps de droite à gauche, j’ai la chance de pouvoir faire ça
Mon blog ne prendra pas de pause estivale, il y aura certes peut être moins de visites, mais je sais que vous êtes nombreux à garder le lien avec la blogo durant l’été, j’alimenterai avec des billets quasi quotidiens tant que je le peux parce que j’aime ça !
Nous n’avons toujours pas opté pour une destination en Aout
Rose rêve d’Italie ou de la Corse, vu les tarifs, je lui ai dit qu’on ira quelque part, mais pas dans le sud
Elle veut bien …
Allez où ? Je n’en sais rien, la Bretagne, peut être … Guernesey, certainement
Une bonne balade sur le port de Barfleur, une pause sur la plage de Sciotot me convient parfaitement, j’avoue, rien ne me plait plus l’été que le Cotentin si possible avec du bleu, je ne demande rien de mieux
Et forcement, il y aura l’imprévu et les fêtes programmées
Mémé avait dit à sa petite fille « Quand une fille siffle, c’est le diable qui l’entend «
La petite fille était perplexe, elle rêve d’apprendre à siffler
Comment tu fais pour siffler Maman ?
J’essaye d’expliquer, souffler, aspirer, donner une mélodie
Rose veut apprendre à siffler, elle demande l’aide à son papa, il est bon professeur, elle progresse vite
L’autre soir, mon ange, mon adorée, me dit dans la voiture
« Mamoune, j’ai eu mes 5 minutes de gloire ! «
« Oh oh, raconte «
Pour la fête de l’école, les élèves de sa classe ont appris « heureux qui comme Ulysse « de Rydan
Lors d’un pont musical, la maitresse à demandé aux enfants si quelqu’un pouvait siffler, Rose s’est lancée, et les élèves ont été impressionnées, la maitresse lui a dit que c’était très bien, et elle aura le micro, toute seule le jour des représentations
Rose est SUR un petit nuage, elle a ressenti le rejet durant toutes ses années de primaire, et la moquerie, ressenti, pas forcement vécu, et la voilà fière d’être reconnue
Je lui avais assuré que chacun, chacune avait son moment de reconnaissance, mais que parfois c’était long, qu’il fallait savoir attendre, que rien n’avait par hasard, que les élèves les plus populaires n’étaient pas au final les plus gracieux
Rose danse, rit de bon cœur à longueur de journée, me dit que tout est bien, l’école, les vacances, n’angoisse plus pour son entrée au collège
Elle est allée voir un docteur de l’âme
Cette femme lui a dit qu’elle était curieuse, dans les deux sens du terme, curieuse de connaitre le monde, préoccupée par les notions de vie et de mort, éternelles angoisses de séparation et de solitude, mais qu’elle suscitait aussi une certaine curiosité
Rose n’est pas « commune «, elle est indépendante, ses rêves et son imaginaire lui suffisent à remplir en partie ses temps libres, c’est ainsi, elle n’a pas besoin d’être entourée de monde, elle vit sa petite vie à elle
Et ce n’est pas un problème, elle est sociable, à sa façon
Elle suscite l’attirance ou le rejet, elle devra composer avec ça longtemps
Certains adultes le comprendront, d’autres pas
Le docteur de l’âme a bien cerné ce que j’avais analysé chez ma fille, elle a mis en mots, autrement, rassuré mon ange
Ma Rose va bien, elle gambade, saute, se raisonne, prend des décisions, assume ses erreurs
Ma fille, je l’avais dit, on t’aidera, faut ne pas faire l’économie de ça
Siffle, chante, mon ange, pleure, vis ta vie à toi ….
La matinée à passé très vite, je pensais faire pas mal de choses, mais ….
Toujours la même angoisse, oublier un petit truc qui a son importance j’ai shecké au moins cinq fois avec ma grande et jolie fille
Le moment venu, nous montons dans la Clio avec Ellen qui chante pour la première fois avec nous, on prend Pierrot Bâton au passage, direction la salle Po
La salle est vide de monde, la scène est vivante, les danseurs des valses répètent
On se met d’accord sur deux ou trois petites choses encore après avoir posé sacs et valises dans des vestiaires un peu nauséabonds faut bien le dire
16 H, balance son, dans un bon climat, pas trop chaud sous les projecteurs, les choses s’annoncent bien, très bien
Les déplacements pour les tableaux semblent fluides et calés, c’est prometteur
18 H, nous quittons la scène, je vais poser quelques affiches sur les portes avec Tinou, Pierre Alain nous a rejoins, j’aime ce moment là, la petite touche finale
Quelques papotages avec Léandre et Tristan au retour, Patricia aussi, on se croise les uns les autres, j’embrasse très fort Paul qui vient d’arriver, il me dit qu’Eléonore me cherche, je vais chercher mon sandwich
Nous mangeons dehors en bonne compagnie, ça c’est bon aussi, se poser entre copains
Le moment est venu de se passer les tenues, pas de tables, pas de chaises, c’est le bazar dans ma valise, Clotilde m’appelle, je lis des gentils SMS, merci les filles
20H45, la salle est bien remplie, pas loin de 1800, ça fait du monde qui patiente, faut y aller
L’entrée est tonique, petites scénettes sur les BOF de la panthère Rose, Mission impossible et James Bond, j’adore !!!!!!!! suivi d’un « Century fox vocal «
Les chansons s’enchainent, presque trop vite, le medley Sistre Act est bissé, c’est la première fois que ça nous arrive, on le refait
Le public est chaleureux, toujours pour la grande Messe
22h 15, entracte, le moment est venu d’enfiler les collants noirs, faut prendre sur soi, les petites robes noires sont ravissantes, on est fières avec nos talons
Au toilettes, je tombe sur Camille, émue, vraiment très émue, et Maggie en compagnie de Salomé, qu’est ce que c’est bon ça !
C’est confirmé, le Ministre est dans la salle
Au sous sol les musiciens de l’harmonie font leur déplacement, sous une haie d’applaudissements, j’imagine le cœur serré des gamins d’une douzaine d’années, quel magie pour eux aussi
22H et des brouettes, Théodore nous coach un peu, la deuxième partie doit être aussi bien !
Montée sur scène sur la musique de Rabbi Jacob, purée que c’est bon ça, trop, trop bien
On enchaine avec le Medley Disney, l’histoire de la vie me fait frissonner,
Pas de sensation de fatigue, les morceaux interprétés par le petit chœur sont réussis, voilà, ça valait le coup
Je lance des regards complices à notre pianistefou, quel vitalité, j’admire son travail, sa ténacité, son audace aussi
Serena nous fait vibrer sur The Rose, y’a pas de mots, quand le mot soliste prend cette place là
Les titres, les déplacements, tout s’enchaine admirablement bien, on peut dire que le groupe a pris de l’expérience, le public ovationne, Paris en Colère, le medley des grands thèmes, et voilà, c’est déjà le moment de merci
Monsieur le ministre est applaudi chaleureusement, j’imagine qu’à ce moment là il devait se sentir profondément entouré, et ce n’est pas du show, y’a des gestes qui ne trompent pas
Fulbert me dira plus tard qu’il a payé sa tournée à tous ceux qui passaient par là
Un rappel, beaucoup de chaleur, et il faut se rendre à l’évidence, le spectacle est fini
Le générique de fin défile sur l’écran , j’y voit mon nom , c’est bête , un rêve de gosse qui se réalise
Le moment est précieux , retrouver les proches ,Jérôme , Mark et Rose embrasser ceux qui sont venus , je croise la famille de mes copains , la maman d’Eléonore qui est une femme d’une profonde gentillesse , les parents de Théodore avec qui j’’échange aussi , et mon Jérémy qui me cherche partout , Jade et ma nièce Pauline venues aussi , bluffées , conquises
C’est unanime
Grandiose, époustouflant, que des éloges sincères et poignantes
Faut oser le dire, on a encore franchi une marche de plus
O heures trente, je file me changer dans le vestiaire désert, c’est bizarre, avant de retrouver la troupe en train de picoler et manger à l’auditorium
Je passe d’un groupe à l’autre, de beaux gestes, voilà et avec Pierrot Bâton, Gwen et Tristan, on se dit qu’on forme une sacrée belle équipe, soudés, vissés
On débriefe, on prolonge, je ne mange pas, c’est comme ça, juste un verre de rosé, une tranche de cake
C’est bon, savoureux d’être là
1h45, je remonte sur la scène une dernière fois, les techniciens démontent, je me mets d’accord avec le gardien hagard pour récupérer les plats de Paul restés dans le frigo, faut penser à ces petits détails là aussi …
Une dizaine de fêlés sont assis sur des chaises oranges, faudrait se séparer, faudrait se dire au revoir
On ne peut pas ….
Ellen est partie en vadrouille avec ces copains de chœur
Sur le parking de l’auditorium, on chante Rabbi Jacob aux derniers musiciens de l’harmonie
Allez , après l’after , on refait un after , on trouve une bonne maison, des bulles , des fondants restés dans le fond du sac , on se défoule , on est bien , resserrés dans les canapés de cuir , de 180 en fini à dix , quand même un peu bruyants
3h30
Je dépose Pierrot dans son quartier, y’a un jeune qui traine encore dans la rue « même pas peur !«
Je rentre à la maison, Ellen cause dans la voiture de Sofia
Impossible de rentrer, la clé est sur la porte à l’intérieur, je tambourine et réveille Jérôme
Le chaton est affamé, Ellen lui donne un biberon
J’envoie quelque SMS
Je monte, Jérôme est réveillé, on débriefe encore, il est complètement séduit par notre spectacle, me dit que le vocal a encore monté d’un niveau, il aime, vraiment …
Faut dormir
Désolée pour ce long billet, mais la soirée a duré 12 heures ….
C’est officiel, Vanessa et Johnny (Deep) se séparent, à l’amiable
C’est quand même un peu triste, on y croyait tous à cette histoire là
Bon, Johnny Depp est libre, qui c’est qui le veut ?
Allons, je ne vais pas vous bassiner en ce vendredi matin avec des pipoleries planétaires, non, je sais que vous l’attends tous, le billet sur l’actualité mayennaise
Alors, il s’en passe par chez nous des faits divers pas ordinaires
Macabre
Un corps en décomposition a été retrouvé sur les berges du St Nicolas par un pêcheur, c’est glauque, j’admets … je passe les détails
Etourderie
Un chirurgien a oublié sa pince dans l’utérus d’une patiente, il aura fallu presque un an avant d’identifier la cause des douleurs de la pauvre dame, ra !!! Y’en a qui font pas attention à leurs affaires, ils ont intérêt à avoir une bonne assurance dans ces cas là
Insolite
Connaissez vous la cuisson du gigot bitume?( Antiblues , clique sur le vert pour en savoir plus si tu es curieux et pas pressé )
Ah, je sens que notre JMB va nous offrir un commentaire détaillé de ce rituel de fin de chantier pratiqué par les gars du BTP !
Faut pas être pressé, comme son nom l’indique, la viande est cuite dans le goudron qui au sera porté en ébullition
Une entreprise locale s’est lancée et plus de 200 personnes se sont régalés, il devait être gros le mouton quand même
Evidement, c’est notre Paul qui a surveillé tout ça de près, et m’a-t-il dit, « ça s’est bien passé «
Politique
Notre Député a donc été réélu, les lavallois lui ont envoyé un message clair pour les municipales, 60 %, ca laisse pressentir de bonnes choses pour 2014
Dès le lendemain, ça s’agite de l’autre bord, avec des yakafokon
Allons messieurs, pas de grabuge, vous risquez de tout faire faire sauter avant le top départ
Y’a que notre maire , c’est un homme de terrain , voilà , il est présent , on le connait , on le croise , pour le reste , c’est de la gestion interne pas toujours simple mais le capital sympathie est là , il reste avant tout dans la proximité , c’est tout , ça se travaille , c’est le prix à payer
…
Culture
Un jeune humoriste est venu mercredi à la Salle Po, il a eu de la chance qu’elle soie libre, bref, le prénommé Kev' Adams est parait il la star des collèges, et des lycées
Jamais entendu parler, c’est là que je vois que je vieillis … pas grave, il en faut pour tout le monde
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui
Ça bouge en Mayenne !
Edit du matin : Monsieur Notmaire est ministre , et ben ça alors !
Carla et Juliette sont allées acheter ensemble une jolie robe chez Zon, elles étaient heureuses parce que les robes en question étaient belles et pas chères, là bas, elles en ont repéré une qui parait il m’ira bien
« On voit bien Jeanne la dedans ! «
C’est gentil de penser à moi
Elles ne sont pas amies, elles se connaissent par le travail, se respectent l’une et l’autre, et ont toutes deux une amitié commune avec moi, je sais que ça les a rapprochées
C’est un peu pareil dans le blog, parfois on a peu d’attirance pour un blog, mais du fait qu’il soie dans la liste de liens d’un aminautes, on a beaucoup de sympathie envers le blogueur en question
L’inverse aussi d’ailleurs peut se produire, convenons en
Je n’ai pas besoin de robe, j’en porte rarement, je n’ai aucun mal à résister à la tentation de l’achat même si j’ai flairé la bonne affaire
La robe, de toute façon, ne m’irai pas
Chez Zon , je tente de me vider un peu la tête , je pense à ma mère , et ses soucis de santé du moment , il faudra faire des examens pour savoir , peut être une opération , je me sens toujours trop loin , il faudrait que j’aille la voir , je fais au mieux , mais ce n’est guère suffisant , je le sais
Et là , je tombe nez à nez avec le journaliste qui est venu faire un reportage l’autre soir
Il est … bel homme comme dirait ma mère
Je ne dis rien, je le regarde, voilà, c’est tout, pas trop non plus, faut pas se pâmer pour lui quand même
A Barcelone, j’avais pensé à Mahie en voyant ces santons, je me souviens bien, elle nous en avait parlé cet hiver, c’est rigolo de penser aux autres, comme ça, juste devant un objet
Mes journées sont fouillis, remplies de visites, de messages postés de ci de là, des signes qui me font énormément plaisir ….
A la jardinerie , la caissière craque pour mon bijou de sac , c’est drôle , elle le trouve joli , j’ai envie de lui offrir , comme ça , mais bon , j’ose pas …
Comme je n’ai pas osé dire merci au journaliste pour l’article, après tout, il a fait son travail, et il avait envie d’être tranquille chez Zon
J’ai donné des conseils à ma coiffeuse pour l’endormissement et les réveils nocturnes de son fils , y’a pas de raison ,elle était contente , et j’ai quelques connaissances , alors j’aime bien les partager , les gens n’abusent pas , non , ils ont besoin juste de petites lumières , alors voilà
Ce billet est un vrai fouillis aussi, allons, je n’ai même pas trop envie de relire, ça passera comme ça
Juste , sur le lien de la vidéo , voilà , oui , on voit bien la Jeanne et ses amies , Carla , Bérénice , Mélusine … qu’est ce que je les aime ces nanas là !
En début d’après midi , je suis allée ce jour là faire un petit tour dans un vide grenier , j’ai encore trouvé des verres , à un moment donné va falloir arrêter mais 7 euros le tout , que voulez vous , je ne pouvez pas les laisser ( ils sont petits , Jérôme les aime beaucoup )
Y’avait la course cycliste, il en a fallu des détours pour rentrer, impossible de prendre le chemin du bureau de vote, tant pis, j’y retournerai avant la fermeture
A la maison, j’ai lavé les jolis verres, étendu une lessive, et j’ai commencé sérieusement à désherbé
Il faisait beau, pas trop chaud, le temps idéal
J’étais bien avec ma brouette et mes gants noirs
Puis nous sommes allées voter avec Ellen
A mon retour, j’étais plus que motivée pour continuer à désherber, assise sur le banc derrière la maison un homme s’est présenté à moi
« Tu médites ? «
Ce n’est pas vrai, Anatole !!! Je lui ai sauté au cou tellement j’étais contente de le revoir
Quelle belle surprise, j’étais heureuse, mais heureuse vous ne pouvez pas savoir
Cela faisait au moins un an et demi que nous n’étions pas vus
Il vient comme ça, je ne le contacte presque jamais, il change de numéro de portable très souvent
Nous avons admiré la véranda, pris un thé sur le terrasse, et parlé, tous les deux, avec de temps en temps Rose qui aime de plus en plus discuter avec les adultes
J’ai connu Anatole en 1982, déjà 30 ans …
Nous avons reparlé de notre passé, de ces liens formidables que nous avons tissé dans les années 80, constatant avec bonheur qu’ils nous avons changé la vie
J’ai appelle Jérôme pour qu’il nous rejoigne, il était parti chez Jade pour bricoler dans leur nouvelle maison
Nous avons mangé des tartines de sardines avec un Muscadet frais au soleil
Et le petit chat rodait sur nos pieds, Anatole l’a pris sur ses genoux, il était …. Attendri
Alors, je lui ai demandé si il voulait l’adopter, il n’a pas hésité longtemps
« oh ben d’accord ! «
On était tellement contents de savoir notre greemlins en bonne mains, et devenir manchot
Il nous avait donné une lapine géante, des pigeons, une poule autrefois, mais il n’avait plus d’animaux depuis qu’une vilaine fouine avait saigné tous ses volatiles
Anatole vieilli bien, je l’avais vu à la télé il y a quelque temps, et là, je l’ai trouvé frais, heureux, libre, je lui ai dit ….
J’ai raccompagné mon vieil ami à sa voiture, l’odeur du jasmin en fleurs était renversante
Nous nous sommes quittés contents
Je passerai chez lui en Juillet, pour lui donner le chaton
Il était déjà 21 heures , je n’ai pas regardé les résultats , j’ai juste vu que notre Député était réélu , ai chargé Pierrot Bâton de lui faire une bise de ma part
Je suis depuis quelques années réconciliée avec les Dimanche
L’été c’est l’époque des festivals , courses cyclistes , manifestation diverses qui demandent tout une organisation , sécurité , logistique , et pour cela il faut appel aux bonnes volontés , ceux que l’on nomme les bénévoles
La plupart sont investis, parfois surinvestis même, vous le savez, il y a les travailleurs de l’ombre et ceux qui sont … dans la lumière
Pour distinguer les organisateurs, il est bon de leur remettre des accessoires
Le badge, ou le pass autour du cou, c’est le truc officiel, ça donne accès à tout
Le sifflet, ça peut servir, mais avec modération
Le must , c’est l’oreillette , le talkie walkie , ça fait espion , garde du corps , vigile , c’est encore mieux de porter veste noire et chaussures cirées
Le gilet fluo, indispensable pour être reconnu
Un bon pour une boisson gratuite, ou un sandwich, une portion de frites (au choix)
Le tee shirt « spécial staff « avec logo official du festival, rien à dire, c’est collector
La casquette, ou le bob, un peu ringard, mais qui a eu son temps.
L’accessoire, change l’homme ou la femme, il se retrouve parfois dans un rôle qu’il mène avec zèle, à l’affut des fraudeurs, ils sont là pour guider mais peuvent parfois se révéler sacrément directifs
Pas simple de faire partie des organisateurs, je sais … y’a toujours de ronchons, des étourdis, des curieux, des pressés, des rebelles …et heureusement, beaucoup de gens très disciplinés
L’autre jour, dans notre ville, il y avait une course cycliste, les rues étaient déviées, c’est normal, mais bon, y’en a qui s’engouffrent
Et là, un brave gars, c’est mis à vociférer comme un dindon, faut dire qu’il était équipé
Il portait,
Un badge
Une casquette,
Un gilet fluo
Et un panneau
Là, le panneau ….. C’est le must
Je n’ai pas osé m’approcher, j’ai filé, j’ai presque eu peur ….
Notre expo vente fut un vrai moment de rencontres et de retrouvailles
Dès 12h30, Juliette en avant première sonnait à la porte, et se sont succédées jusqu’au soir des femmes qui ont répondu à l’invitation avec simplicité et chaleur
Un petit café, des essayages, des papotages
Pour l’une, ravagée par le chagrin, ce fut un tout petit moment de douceur
« Tu nous appelles, on arrive !!! « Quel enthousiasme du part de ses trois femmes que j’ai connues il y a une dizaine d’années pour un projet fabuleux et audacieux qui continue à exister
Je suis toujours mitigée avec cette démarche là, culpabilisant de faire des tractations financières avec des copines, mais je ne peux pas les donner mes créations, ce serait délicat.
Et tout est simple , la plaisir de porter du « fait maison « , un petit conseil , et voilà , le bijou joue son rôle , il finit une tenue , l’accessoire pour la scène , le petit plus pour la fête ou pour le quotidien
J’ai été fortement émue de voir Olga, femme forte, se battant coute que coute contre ce foutu crabe, souriante, vivante
Je saisis combien il est précieux de se sentir entourée de femmes, femmes aux vies bien remplies, croisées de part et d’autres , femmes au cœur tourneboulés, femmes fragiles …
Traces de nos moments vécus depuis 18 ans, liens toujours solides …
Cela me ramène toujours et encore à l’essentiel, oser, provoquer, être disponible même si au fond on ne peut pas résoudre les tracas de l’autre
La vedette du jour c’était notre créature étrange, photographiée par beaucoup telle une star de cinéma
La Mimine a cessé de nourrir ce chaton depuis quelque jour, sans explications, pas de courrier, pas de plaintes, rien, le pauvre s’est vu tout simplement privé de lait et de câlins de sa mère
Bon ….
A tour de rôle on lui donne le biberon, tout va bien, il s’attache à nous, et il braille quand son estomac est vide
C’est une étrange créature , une sorte de mutant , son faciès me rappelle la Bête incarnée par Jean Marais dans le film de Cocteau , il est rond , vu de haut , on dirait une taupe
C’est peut être un croisement de raton laveur, chat angora et ragondin
Je n’ai jamais vu un truc pareil
Il n’est pas beau, il n’est pas laid, comme le tofu ou la mozzarella ne sont ni bons, ni mauvais
On l’aime bien
Elise en est tombée folle
Elle lui a fait une petite séance de shiatsu
J’en ai programmé une aussi la semaine prochaine, c’est un grand pas en avant pour la Jeanne, les massages, thalasso et tout le soin tsoin ce n’est pas pour moi, mais si ça peut me détendre un peu avant le jour J, c’est du bonus
Mon cœur palpite déjà … sans ces grands moments de VIE, tout me semblerait fade
Vers 22 h, avec Marie Camille nous étions vannées, mais tellement heureuses d’avoir une fois de plus animé cette journée là
L’info ne vous a sans doute pas échappé, c’est l’anniversaire de notre Johnny, il fait son stade de France, espérons que la pluie ne sera pas de la partie comme on dit, c’est moche pour le matériel et pour les fans
Mais c’est surtout l’anniversaire de Solène !
Happy birthday ma belle !
Avec Marie Camille, nous exposons dans la journée et la soirée bijoux et créations diverses
C’est toujours l’occasion de retrouver des copines, de tisser de jolis liens, de partager tout simplement nos passions
Pensées pour Coumarine qui attend cette journée depuis si longtemps ...
Bonheur partagé avec notre Chriss et son îlet qui savoure l'immense bonheur d'être grand mère
Au moment où j’arrive devant la boutique, Elise a tourne la clé pour ouvrir la porte vitrée
« Oh Jeanne, comme je suis contente !!! Elle m’invite à rentrer dans le magasin qui sent bon
En quittant Sapq en juillet dernier, je m’étais rendu Porte de Clichy à l’invitation d’Elise, la cousine de Sarah qui vivait en coloc dans un appartement avec une petite cour
Elle avait invité plein d’étudiants et de jeunes salariés pour la plupart végétariens, nous avions gouté le tofu, des graines, des trucs bizarres ni bons, ni mauvais
L’ambiance était sympa, les jeunes étaient ouverts à la discussion, la soirée fut agréable
Vers minuit, avec Sarah nous étions rentrées porte de la Villette à l’opposé de son quartier
Et puis Maggie m’a dit que sa nièce, Elise était installée dans notre petite ville tranquille en duo avec un neveu de Peter dans cette boutique de produits bio qui avait fermé
En parallèle, Elise en auto entrepreneur exerce le shiatsu
Elle a vécu en Inde lorsqu’elle était étudiante , il en faut du courage pour partir dans un pays aussi éloigné de notre culture, j’avoue que j’en serais malade de voir ma fille à 20 ans s’installer là bas, j’aurais du mal …. J’avoue
Elise a changé son projet professionnel à son retour, elle est déterminée
C’est une jeune femme rieuse, d’une grande sympathie, dynamique et discrète à la fois
Elle m’a fait visiter sa petite pièce presque aménagée, enthousiaste dans son projet
Ce n’est pas simple de s’installer dans une petite ville, mais Elise est confiante, elle va intégrer des groupes pour faire de nouvelles connaissances
Je lui ai proposé de venir voir nos répétitions de septembre, on recrute toujours dans la troupe
Peut être qu’elle aura franchira le pas
Le soleil était revenu, généreux sur le bord de notre rivière, l’écluse toute fleurie de jardinières est ravissante, je me sens légère dans ma petite ville bien tranquille
Début d’après midi, je gare ma voiture à la préfecture, tout près de la statue de Derbré (Non pas Debré), c’est pratique. Il fait soleil, sans manteau, je remonte l’avenue Robert Buron
Passage à la radio locale, bons contacts, puis je traverse pour me rendre dans les locaux de notre presse locale
Les échanges avec la secrétaire sont cordiaux, rendez vous est pris avec un journaliste
En sortant, le ciel s’est assombri, quelques goutes dégringolent sur ma chemise noire, je n’ai pas bien chaud, mais ça va aller, je m’abrite sous un porche
La pluie tombe de plus en plus, je me pose sous un abri de bus
Et c’est un torrent d’eau, un déluge qui s’abat sur ma tête protégée par le plexiglas, ce n’est pas désagréable, une rivière se forme dans le caniveau
Il pleut, j’attends …
Un jeune homme arrive affolé, téléphone portable à l’oreille
« Putain, c’est la merde, j’ai mon gel, ça va couler, je ne peux pas marcher comme ça ! » dit il à son interlocuteur
Et la, je comprends son tracas, il a pris le temps de bien se coiffer, et le voilà désemparé
Qui viendra le sauver ?
Il tourne comme un fauve en cage e, il est dans un état épouvantable à cause de cette pluie, quelque chose me dit qu’il n’est pas du coin, il n’est ni mayennais, ni normand
Il est perdu
Je regarde toujours l’eau sale qui dévale la rue, j’attends, convaincue que la situation ne va pas durer
J’ai un peu froid quand même, mais je survis
Un bus s’arrête
« Y va à la gare ? « Demande le jeune aux cheveux gélifiés
Oui
Ouf, le gars s’engouffre dans le véhicule après avoir pris soin de mettre la capuche de son sweat sur sa tête
Sauvé par un TUL !
Je vois une percée de bleu dans le ciel, je me dirige vers ma clio, je dois alors rendre visite à Elise le long de la rivière
Quand l’un de mes amis de la vraie vie est trop longtemps silencieux, je m’inquiète, un petit message envoyé, je prends des nouvelles via les amis communs, et ça c’est bien normal histoire de se rassurer ou d’entourer dans la mesure de mes moyens, forcement
Et sur la blogo, c’est pareil, un copinaute qui ne publie plus, et qui ne passe plus commenter, j’, ose un petit « où est tu passé ? « Et lorsque la réponse arrive, je suis soulagée
Mais, quand la réponse n’arrive jamais, parce que l’aminaute a définitivement quitté la blogosphère, sans un « au revoir « j’ai du mal à croire qu’il va très très bien
Parfois, ce « disparu « revient en douce, et ça fait du bien
On s’attache
Et quand la réponse ne vient pas, ne viendra jamais, parce que le blog ne sera plus jamais animé par son auteur, parce qu’on a beau le savoir, que derrière nos écrans il y a des vivants, et quand la nouvelle tombe, c’est un coup sur la tête
J’en suis toute retournée, comme toi Manou, toi Coumarine, toi Pastelle, Célestine, Pakita …
J’aimais ses mots, sa fureur de vivre, admirative qu’un grand professionnel donne du temps pour nous, lecteurs du virtuel
J’ai souvent repris ses paroles au cours des formations que je donne
Nous avions des champs d’action communs
Monde cruel, parti, lassé …
Comment croire qu’un homme aussi réconfortant puisse quitter ce monde
J’en suis toute bouleversée
Pour la première fois depuis 5 années de blog, je verrai dans ma blogroll un espace en pause définitive
Je vais récréer un nouvelle liste, ce blog est trop précieux pour l’enlever d’un simple clic
Dominique, pour toi cette fleur de pavot que Pierrot Bâton à solidement attaché à l’arbuste bleu l’autre soir
Il tient, il a fleuri
J’ai des larmes dans les yeux ...
Ce n’est pas gai chez Jeanne
Comprenez, je ne pouvais pas ne pas rendre un hommage à un aminaute
Donc, avec ma robe en jeans et mes boucles d’oreilles vertes, je suis partie aux tournois de tennis de table
Ce n’est pas sportif comme tenue Jeanne
Certes, mais vu qu’il n’était pas question que je donne des coups de raquettes, je n’ai pas jugé utile d’enfiler un short ou un jogging
Jeanne en short, c’est aussi improbable que de voir Antiblues danser sur du cloclo
Avec Jérôme, nous avons toujours préservé nos activités de loisirs individuellement, tout en prenant soin de participer aux petites bouffes, et autres festivités de fin d’année
Là bas , j’ai retrouvé Laura , qui ne voulait pas jouer , puis Flora , idem, en fait on aurait bien fait un petit restau , mais d’autres femmes voulaient jouer , alors , faut pas faire de clans
Sylvio nous a raconté comment il s’était fait traquer par des bandits de grands chemins en Slovénie , il est revenu sain et sauf , mais il a joué un road movies qui aurait pu mal tourner
Il était quand même fier de raconter, surement traumatisé pour un moment d’avoir frôlé la mort quand même
A la nuit tombée , Arsène nous a parlé de son opération , une hernie cervicale , y’a un risque de toucher la moelle épinière , il a besoin de raconter , de parler de sa prise en charge trop tardive à l’hôpital , il est mort de peur , il panique , il dit qu’il s’en fout , faut lire à travers les mots
Je pense à Fatima, elle a perdu en partie sa voix à cause d’une intervention soi disant bénigne
Une corde vocale fut touchée, elle parle difficilement, elle s’épuise, elle ne peut plus chanter
Une nouvelle opération , greffe , sera tentée , 15 jours sans parler , ça va être dur , plus de voix , une ardoise pour communiquer
Beaucoup de gens autour de nous ont des tracas de santé, sur la blogo aussi, pas envie d’en parler, ou au contraire besoin de d’écrire les tourments
Je pense à vous
Mesurant à chaque instant cette chance ultime d’avoir une santé de fer
Rien, pas un mal de dos, même pas une angine, ni gastro, rien, jamais malade …
Alors, je me dis que peut être il va me tomber quelque chose dans le coin du nez un de ces jours.
Ou pas, j’ai peut être hérité de la résistance de ma tante Edith
Vivons l’instant présent …
Le journaliste de la presse locale nous a demandé de poser pour la photo
Je ne voulais pas être dessus
Mais César m’a pris par la main « viens là ma Jeanne «
Pas vu la photo dans le journal
Pourtant avec les boucles d’oreilles vertes, ça fait de l’effet.
Il y a ceux qui vont au bureau, sur un chantier, dans un hôpital, une banque, une école, dans les champs, ….
Ceux qui choisissent la rue, ceux que l’on nomme les saltimbanques ou « street performers «
Ils ne me gênent pas du tout, mais j’avoue être mauvais public si le dit artiste en question ne me surprend pas par une prouesse et ou finesse qui me laisse ébahie
C’est de plus en plus rare …
Sur les Ramblas de Barcelone, y’a des passants, l’endroit est idéal pour gagner quelques pièces en offrant une performance, d’autres choisissent de faire les poches des touristes, rapides et moins fatiguant
Les hommes statues sont très en vogue …
Sous un déguisement très recherché, un maquillage exubérant, les « artistes « de rue prennent la pause
Celui ci était sagement assis , ne bougeant presque pas , je n’ose imaginer les heures de maquillage quotidiennes et la lourdeur du costume , franchement , surtout sous 35 ° en plein été , je ne pourrais pas , je préférais encore nettoyer les sanitaires à la piscine municipale , enfin la question ne se pose pas , mais quand même , vous savez , je cogite tout le temps
Que le bonhomme déguisé en monstre attire les gens, ça ne me gène pas
Mais , quand des parents , ont mis la poussette avec le bébé de quelques mois bien calé devant le saltimbanque pour faire la photo , là , là , quand même , à la vue du regard terrorisé du nourrisson , je me suis dit
Quand même
Quand même , faudrait dire , redire que les bébés ont des émotions , que ce sont pas des trucs là , qu’on pose devant les monuments , les père Noël ou les monstres exubérants
Heureusement que le train fantôme est réservé aux grands …
Je ne pourrais pas me déguiser en pleine rue et me faire tripoter par les passants, de pas bouger plus de trente secondes est un exercice fastidieux, imaginez …