Cocasseries en vrac

 

Je dépose un commentaire sur un blog,  pose une question précise , après avoir cliqué sur «  envoyer «  mon zifon sonne, et là, j’entends le maître des lieux  qui répond directement à cette question

Hilare !

Trop content de son coup, évidement .

 

En centre ville, j’ai garé ma voiture en attendant quelqu’un avec qui je dois covoiturer, le temps qu’elle me trouve, je rappelle une autre personne qui a essayé de me joindre

Nous bavardons tranquillement et là … je vois le vois passer juste devant moi en voiture !

C’est cocasse quand même

 

Au cours d’un diner, je prends une photo, la poste immédiatement sur fb, après avoir demandé à la personne son accord évidemment

En moins de 3 minutes, les commentaires arrivent, ils viennent des copains qui eux aussi se trouvent à table avec nous, zifons dans la main, c’est teenager, kidulte comme comportement mais parfaitement assumé

Ça ne dure heureusement, l’ambiance du banquet bat son plein en direct, on n’a pas besoin du virtuel dans ses moments là

 

J’aime ces instants surprise que je sais aussi provoquer de temps en temps, c’est ce qui vient rompre la routine, rien n’est calculé, l’instant est fugace, joyeux

Avez-vous remarqué que ce billet ne comporte aucun pseudo ?

Est-ce lourd dans le style ?

Je l’ai fait délibérément, et me suis rendue compte que le « il «, «  elle «  «eux «  ne rendait pas le billet vivant

Vous pouvez alors relire le texte en remplaçant par un pseudo de votre choix

Gaspard, Brandon, Luigi, Pamela ….

Sans transition , peu de répit

 

 Les applaudissements s’estompent peu à peu, nous quittons la scène joyeux, j’hésite à rejoindre directement la loge, changer de tenue avant de retrouver les copains dans la salle, j’ai peu de chance de connaitre du monde dans le public

Pourtant, je m’y rends d’un pas alerte, sait on jamais, à peine arrivée une femme accourt vers moi et me claque trois bises franches sur les joues

« Jeanne, j’étais certaine de vous retrouver ici ! « 

Je reconnais Madeline, une stagiaire croisée en 2008 puis en 2010, une femme au parcours assez atypique

Titulaire d’un master, elle avait testé le monde de l’entreprise et très peu à l’aise dans cette faune, avait tout largué pour exercer le métier d’assistante maternelle

Madeline est une femme grande et épaisse, vêtements amples, brute, pas de maquillage, pas de bijoux, elle me présente à nouveau ses trois enfants, je les avais déjà rencontrés elle et sa famille lors du dernier spectacle dans cette même salle

Elle est ravie !

Ne me parle pas du tout du show, elle aime, elle revient, elle me parle de sa passion pour son travail

«  Vous savez, je parle souvent de vous dans les petits groupes « 

Cela me flatte, évidemment

Durant sa formation, cette stagiaire avait une analyse très juste de la profession et du positionnement, elle était extrémement  fine pour faire passer les choses, sans se mettre en avant, sans braquer les autres

Elle aime son métier, et forcément, déborde de demandes

Elle cause, enthousiaste et emballée

…et moi, un peu vidée par deux heures de scène, je rebondis comme je peux, comme si je traversais deux mondes en un rien de temps, s’adapter.

On pourrait trouver ça déplacé de déranger une professionnelle dans un contexte tout autre, mais je prends ça avec plaisir, j’aime cette spontanéité, cette femme est rieuse, vive, c’est du bonus

Pendant la conversation , je sens des mains qui se posent sur mes épaules , comme pour me transmettre encore un peu d’énergie ou pour me dire «  Jeanne , lâche un peu .. » je me retourne et réponds du regard  , on se comprend .

J’informe Madeline de mes changements professionnels, elle est surprise, forcément, au fond de moi je prends une fois de plus conscience d’un vrai gâchis, mais c’est ainsi, je ne peux rien faire face à la situation, je ne transmettrai plus mes connaissances, mes expériences à ces professionnelles, je rebondirai certainement, sans me précipiter

J’aimerais pouvoir échanger dans le temps avec cette femme, comment ?

Je lui demande son adresse mail, mais elle avoue avoir un vieux PC qu’elle branche rarement

Ça me fait sourire

Elle cherche un papier dans son sac, en vain, son mari qui trépigne un peu de fatigue lui tend un bout de feuille verte, je reconnais le flyer agenda distribué, un truc fait à 4 mains, ça me fait sourire

Elle me parle d’une jeune femme qui avait partie de la troupe, elle habite dans sa commune, après descriptif je pense à  Chimène, et je l’aperçois à quelques mètres de nous, c’est étrange comme le monde est tout petit

Nous nous quittons avec une promesse de se revoir l’an prochain dans le nord du département

Je me dirige vers Chimène, je suis heureuse de la revoir, c’est une femme adorable, nous papotons un peu

Je vais me changer dans la loge, j’y croise Léandre, nous bavardons encore

Je retrouve mes vêtements de ville, plie mes affaires, range le flyer vert, et retrouve les copains de la troupe

Il n’est pas loin de minuit, le deuxième mi temps va bientôt commencer

The winner is ...

Ahhhh mais z'alors ça change tout !!!
C'est bête qu'on ne puisse pas exprimer nos sentiments avec des p'tites boules jaunes chez H & F...
Ca fait 30 000 et 30 000. Où avais-je la tête ! lol !
Miss Aspho a toujours les mots qu'il faut... Constance c'est juste ce qui te va bien, Jeanne Constance de Laval. Et comme tu le dis, tisseuse de liens lui va à ravir aussi. Merci pour votre amitié fidèle.
Bisous

 

le 60000 ème commentaire a été posté par Soène de la Tour devant Sagamelle vers 14 heures ce lundi 28 octobre

Bravo tu as gagné !

 

Tu recevras prochainement un colis dans ta boite à O , voilà , fallait pas dire que tu ne gagnes jamais !

Pour consoler les perdants , une excellente reprise de Mireille Mathieu

 

 

 

Pour ceux qui ont du mal avec Mireille ,  l'original d'Abba

 

Ceux qui ont du mal avec Abba, vous allumez Radio Bonheur

voilà !

Chaud !

 

 On a eu chaud cette semaine

Je ne dis pas qu’il a fait doux , il a fait chaud !

Lundi fin d’après midi , nous voilà parties à pied au caporne avec Pierrot , d’un bon pas , en arrivant , qu’est ce qu’il faisait chaud ! rien que la vue de bottes , cols roulés et anoraks nous mettait en nage

Bref , un petit blanc pour se rafraichir , faut bien ça

Mardi , c’est reparti , tout de l’étang , quatre fois , j’ai pas compté , on a vu une poule d’eau , et un énorme camping car avec des bowindows rétractables , un truc de fou , pas  fait de photo , faut me croire sur parole

J’ai eu chaud , très chaud quand Elliot après avoir complètement démonté mon zifon pour changer la vitre , me l'a remis dans la main  et quand la pomme m’a demandé mon code pin : rien !

Montée de stress , j’ai éteint la bête , puis redémarré , à nouveau et là , miracle , tout a fonctionné normalement !

Quel travail d’orfèvre , j’admire …

On a eu très chaud en répétant mardi soir , baies grandes ouvertes dans la salle du palindrome , quelques gamins pas trop honnêtes qui rodaient dans le coin , faut avoir l’œil

Chaud pour la mise en scène , revoir un à un les enchainements du spectacle de Juin , la tournée commence enfin !

Bon papier dans la presse locale , faut dire qu’avec Tristan on est vraiment au top pour parler de la troupe et donner l’envie à un journaliste d’écrire un article digne de ce nom

Chaud , une douceur inhabituelle et presque déstabilisante à quelques jours de la Toussaint ..Je n’ai toujours pas remis mes chaussettes

Chaud était le show , cha-leureux , le grand bonheur de se retrouver sur scène les uns avec les autres après 4 mois  de pause ..

 chanter, frissonner, sauter, virevolter, donner , prendre , savourer l’intensité de ce grand voyage qui ne se raconte pas , vivre chaque minute cadeau , tout simplement

60000 éme

Dans peu de temps , ce blog recevra le 60000 ème commentaire

C’est une tradition , y’aura un petit colis surprise pour celui , ou celle qui postera

Je ne vous donne  pas le contenu , je n’y ai pas encore réfléchi

Vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez , même si vous avez déjà été heureux gagnant jadis

Merci surtout pour vos mots précieux, mille excuses à tous ceux qui n’ont pas eu de réponse , j’essaye de faire des mises à jour , mais comprenez , parfois , je manque de rigueur et de temps .

Même si vous faites partie des silencieux, des discrets , chacun peut tenter sa chance

Promis , il n’y aura pas de volaille vivante dans le paquet , soyez tranquilles !

La bouteille et le fauteuil

Fin d’après midi d’avril où le soleil a daigné pointer généreusement son nez, une douceur inhabituelle  qui donne un avant gout de l’été.

Tristan est arrivé  par la baie vitrée de la véranda grande ouverte, et nous avons  bavardé un peu 

Son regard fut attiré par ma bouteille musicale, flash soudain, souvenir d’enfance, me raconte que ses parents possédaient la même, qu’il l’avait oubliée cette danseuse en prison de verre

Je lance la boite à musique.

Il me questionne au sujet de mon fauteuil vintage que j’ai mis en vente sur le bon coin ,  certes , c’est pas le plus simple , il a été réservé par un jeune femme belge , je lui ai fait la promesse de lui remettre un jour à Bruxelles  je ne peux donner de date , c’est pas pressé

Quelques mois plus tard, Gordon est de passage à la maison

Les baies de la véranda sont toujours grandes ouvertes, c’est un espace précieux que j’investi énormément, il donne sur la terasse, c’est tellement lumineux que j’y passerai mes journées

Je lui montre cette fameuse bouteille, il aime les vieux objets, pourtant elle n’a pas belle allure, le bouchon de liège est tombé dans la liqueur et des mouches sont ivres mortes dans l’alcool vieilli

Il est déterminé à évacuer le bouchon, à l’aide d’une fourchette à fondue,  pique délicatement le liège et le fait sortir avec délicatesse

Je viderai la bouteille plus tard, en prenant soin de ne pas mouiller l’étiquette

Avec les hommes , on ne parle pas chiffons ..

Mi aout, j’ai repris contact avec la jeune femme belge, elle est venue chercher son fauteuil vintage chez Ellen, c’était une femme souriante et d’une grande gentillesse, elle était heureuse, comblée ; beaucoup de contacts par mails et une jolie rencontre

J’ai compris pourquoi elle y tenait à ce fauteuil, c’était un modèle suédois en bois plié, assez recherché

J’ai voulu en savoir plus sur ma chaise d’enfance et quel étonnement de découvrir que ce modèle était très rare, une pièce dessinée par les designers américains Charles et  Rey Eames

Je n’aurais pas imaginé posséder une pièce de collection, la provenance reste un vrai mystère, je vais essayer de me renseigner, pas question de se séparer de mon fauteuil d'enfant

La lumière baisse peu à peu dans la véranda,  les objets,  passent d’une maison à une autre, les copains passent et repassent aussi.

Dans quelques jours , je baisserai les stores dès 18 heures trente … faut s’y préparer

Si je m'écoutais ...

 

 

 

Si je m’écoutais je laisserais tel quel tout ce qui traine dans le jardin , sans tailler les framboisiers , les rosiers , rentrer les jardinières et arracher les plants de tomates , préparer le tas de compost

Si je m’écoutais , je ne prospecterais pas pour les recherches d’emploi , me disant que j’ai fait mon quotas , et  tant pis pour les compétences gâchées ,

Si je m’écoutais je délaisserais ce blog et me contenterais de poster des futilités sur fb avec un sphère fermée et choisie

Si je m’écoutais , je ne penserais absolument pas aux cadeaux de noël

Si je m’écoutais , j’ouvrirais des boites à chaque repas

Si je m’écoutais je jetterais toutes mes chaussettes

Si je m’écoutais , je mangerais du salidou à la cuillère , sans crêpes

Si je m’écoutais je partirais trois jours toute seule à Paris

Si je m’écoutais , je laisserais des corbeilles de linges sale en attente parce que c’est pénible de ne plus pouvoir étendre dehors

Si je m’écoutais , je regarderais Urgences en fin d’après midi

Faut pas toujours s’écouter …

Tu t’écoutes trop !

Faut pas se laisser aller …

Les photos de classe

 

 

Mark est revenu avec sa photo de classe, peut être la dernière d’une longue série

Les ados sont audacieux et inventifs, cette année, tous les élèves de cette classe avaient mis le paquet pour bien présenter bien

Les filles en jupe, couettes et lunettes rondes, les gars en chemine cravate

L’ensemble est drôle mais pas excessif, tout le monde a joué le jeu, c’est génial

Je me suis mise à trier les photos de classe, depuis la maternelle en 1996, je rangeais  les photos des enfants dans une boite en carton, en vrac, sans prendre le temps d’ôter les cartons inutiles de présentation qui sont donnés avec

Et j’ai fait des piles, celle de groupe pour Ellen, de Mark et de Rose, déposé toutes les photos individuelles dans des pochettes transparentes

J’étais émue de revoir leurs visages changer au fil des ans, certains photos sont remplies de tendresse, d’autres sont moins réussies, je les ai  toujours commandées, jamais pomponné mes filles pour l’occasion, Rose est souvent ébouriffée, je n’ai jamais su baréter les chevelures infantiles

Je ne possède qu’une seule photo de classe, prise en classe de Première au lycée, aucun photo n’était prise en primaire ni au collège, dommage. En même temps le cout aurait été problématique et source de frustration  c’était sans doute mieux comme ça

Je n’aime pas les photos de groupes des mariages et autres festivités, y’en a toujours un ou deux qui se planquent, ou qui tardent à se joindre au groupe, comme dirait mon père, » c’est un coup de commerce ! » Mais cela fait un bon souvenir pour les fêtés, surtout les noces d’or, le couple au milieu de sa descendance...ému.

Dans cette boite de photos, j’ai retrouvé des planches de lettres décalcomanies, celles que j’utilisais en couverture de mes mémoires de fin d’étude

Ça semble d’un autre temps.

Fallait pas se tromper, fallait que ce soit droit, j’avais oublié cette technique,

Décalco !

 

Comprendre ....et trancher

 

 

 

Rien à faire, ça tourne, ça vire dans ma cervelle encore en bon état, il faut que je comprenne

«  Te pose pas tant de questions Jeanne ! »

Je n’y arrive pas, pas possible, c’est ainsi, je ne suis pas une femme torturée ou complexe, j’ai juste besoin d’explications

Pour un appareil ménager, c’est assez simple, lire la notice

J’ai horreur de ça, j’aime bien qu’on me montre en direct, et que je comprenne par moi-même, en expérimentant

Pour utiliser mon zifon, j’ai tout exploré en tapotant, j’ai même réussi à installer le Cloud toute seule, j’ai eu chaud quand j’ai retrouvé mon doudou nu comme un ver comme si je sortais d’une boutique niponne

Mais j’ai synchronisé et remis les données enregistrées

Pour le Cloud , je ne sais pas d’où ça vient , où sont stockées les données , je comprends que c’est comme un disque dur interne , faut juste faire confiance , ne pas jouer les parano du net qui sont encore convaincus que la terre entière a accès à leur vie personnelle , même les chinois !

Je suis empirique, c’est comme ça qu’on dit

La technique m’ennuie au plus au point, je ne saisis rien en terme d’électricité, d’énergies diverses, moteurs à explosion, neutrons, astronomie, ignare au plus haut point, c’est une réalité complètement assumée

Mais dans les relations humaines, c’est tout autre chose

Il faut que je comprenne

Et parfois ça met du temps, beaucoup de temps.

J’accepte les liens qui se défont, c’est la vie, quand les chemins se séparent, mais plus les années passent, moins je vis sereinement les séparations avec ceux auxquels je suis attachée

Quand soudain, tilt ! Ça s’allume, et bien voilà, je n’avais pas saisi cet aspect là dans le lien, l’attachement sincère, mais l’attachement trop serré

Une liane qui a un moment donné oppresse , comme une ipomée qui aurait grimpé en douceur sur ma poitrine , au début c’est joli , c’est  agréable , puis les tiges se renforcent , épaississent , s’accrochent , impossible de les éclaircir sans que la racine cède , ça fait peur , on ne touche à rien pour se préserver

Et ça s’emmêle, on essaye de désépaissir le feuillage pour respirer, prisonnière de l’autre, attachée à lui excessivement

Je n’appartiens, n’appartiendrait à personne.

Et me voilà face à mes choix, prendre le large, doucement, prendre et donner l’affection saine, celle qui se fait discrète aussi, loin des grandes embrassades et des démonstrations excessives, celle qui me donne la liberté nécessaire, celle qui rend l’autre libre également.

Je continuerai à récolter les graines d’ipomées et à les semer, ce sont des fleurs coriaces et lumineuses

Quand le gel aura grillé les tiges et anéanti fleurs et feuilles, je déposerai tout sur le temps de compost en attendant l’hiver

La plante sera fanée, mais les graines précieusement déposées dans des petits bocaux bien fermés, au sec, à l’abri.

Ami, amie, ne me serre pas trop fort

La lune en chansons

Elle , la blogeuse corse nous faisait jadis sa playlist à thème

Mind the Gap a eu la même idée, prendre un thème et en sortir les chansons qui nous viennent en tête

Je prends le relais

J’ai vu cette semaine de très belles photos de la lune, admirative je suis de pouvoir la « capturer «  de la sorte

D’abord une chanson à voix, assez dure pour les oreilles quand elle est interprétée par les frères Jacques , mais n’a  rien perdu de son charme , Rose l’apprend en ce moment au conservatoire

 

Un petit coup de Trenet, forcément

Trenet , c’est comme Piaf , Brassens et Barbara , je n’aime pas l’écouter , oh la , tapez pas s’il vous plait , c’est comme ça , ça ne retire en rien leur talent , c’est juste que je ne suis pas sensible à ces voix là ..

Chanson excellente aussi en chœur, j’en ai encore le souvenir quand Ellen, la petite fille avait chanté cette chanson avant de chanter avec Duteil

 

« Ici-bas souvent chacun pour sa chacune »

Pas facile à chanter ce passage !

 

 

Incontournable, le tube d’Indochine , pas je vais faire mon Cristophe en proposant une version de Scala , le chœur de filles belges , ne me dites pas que vous n’en avez jamais entendu parlé 

 

 

Je termine par Mecano , version espagnole et son Hijo de la Luna qui nous aura tant fait frissonner …

 

Photo : DENIDUHAVRE 

 

 

ça sert une serre

 

La serre était un projet de longue date

Je rêvais d’un endroit fermé pour y planter des tomates ,faire des semis , mettre à l’abri les plantes fragiles , les cactées , les géraniums , les jardinières ..

L’endroit fut choisi, en prolongement de l’ancienne véranda , qui est toujours là

Jérôme a d’abord dégagé l’espace, puis monté un petit mur de briques

Avec Gordon, un été , ils ont monté la structure métallique avec des barres récupérées sur le toits de l’ancienne véranda , quand furent posés une toiture transparente

Et le temps est passé

La végétation a gagné cet espace abandonné

Durant l’été , Jérôme a repris les choses en main

Posé des panneaux pour recouvrir cette serre, puis découpé une à une les vitres, fabriqué une porte, peint le sous bassement en blanc

Et installé une cuve récupérateur d’eau de pluie et une gouttière

Tout est prêt

C’est.. Parfait !

J’admire son savoir faire

Une terrasse a été posée en prolongement jusqu’au tas de compost

Un jardin qui au fils des ans commence à prendre forme

Ceux qui arrivent par la baie vitrée de la véranda n’ont jamais vu cette partie cachée de notre maison

Étonnant ….

Down & Up up up !

 

 

 

Début de semaine raplapla

Une sensation de fatigue qui m’inquiétait un peu, envie de dormir, dormir, comme si j’étais un peu ivre , humeur changeante , très susceptible , trop ..

Et puis, quand on va bien tout le temps, si par hasard on dit «  ce n’est pas terrible «   la réponse arrive net «  ben toi ? « 

La journée de mardi qui  s’annonçait chargée, mais au final la satisfaction d’avoir été au bout des choses

Je m’étais promise de faire du play back à la répétition mais.y’aurait fallu me bâillonner

J’ai chanté

Trop chanté, résultat, la voix  toujours cassée. Il me reste une semaine pour remettre de l’ordre là dedans

De la douceur en milieu de semaine mais des carambouilles

J’attire les boulets, je le sais, mais à ce point là, faut être forte !

Rien ne marchait ce mercredi

J’ai vendu une paire de babies jamais portées sur le bon coincoin

L’acheteuse m’expédie le chèque, impossible de retrouver les chaussures, j’ai eu beau tout retourné, rien à faire

J’ai  failli renvoyer le chèque, démoralisée

Je me suis dit qu’il fallait que je vire les trolls installés devant la maison ,même pas réussi à faire une mousse au chocolat monbana

Et en prime, la louloutte qui laisse tomber sa smala

4 chatons orphelins qui braillent, pas que ça à faire

Mais j’ai pris le temps de leur donner le biberon et ça y est, ils boivent à toute allure, je craque quand Mark les bichonne, hilare et tendre mon geek

Il y a eu une marche  avec  ma Clotilde, comme les vieux nous sommes allés voir l’animation du quartier, la remise à l’eau d’un bateau lavoir

Et Maggie est passée déjeuner, elle avait besoin de bijoux pour un mariage, on a trouvé, juste après Josie est  restée prendre un café, je sens beaucoup de peine en elle à l’idée que nos chemins professionnels vont se séparer

J’ai eu des échanges de mots remplis de complicité et de bienveillance et mon  cœur est redevenu léger

Jérôme a redoublé de force pour retrouver les chaussures et il les a trouvées !

Yes !

Les chatons boivent à toute vitesse et s’endorment repus dans leur corbeille

Sofia m’a conviée à déjeuner à l’école hôtelière

La confiture de framboise de Pierrot Bâton est à tomber

Les éclairs au caramel beurrent salé. Une tuerie !

Tout va mieux. Ça ne dure pas la grisaille chez moi

Savoir jouer

 

Vous connaissez tous mon métier, celui que j’exerce depuis 2007 dans un organisme de formation qui n’a plus de finances mais qui a tout de même été choisi après appel d’offre par le Conseil Général pour « former «  ce métier de la petite enfance

Le principe est assez simple

60 heures  de formation avant de commencer à exercer, puis, 60 heures supplémentaires au bout de deux ans

Il faut ça.

Nous nous répartissons à trois formatrices des groupes de 15 stagiaires, j’interviens essentiellement sur le développement de l’enfant, ses besoins, ales activités ludiques et un peu de cours  en plus

Toutes les futurs professionnels passent par Laval pour  valider leur agrément, pas le choix

Le défi est de taille, des stagiaires, femmes la plupart du temps, âgés de 20 à 70 ans, tout milieux et niveau  d’étude confondus, même contenu, faut rester stoïque

A trois reprises, j’ai eu parmi mes stagiaires des personnes que je connaissais auparavant, dans un autre contexte, j’ai mis une certaine distance pour ne pas mettre mal à l’aise les personnes, et tout c’est bien passé

Il y a quelques semaines, j’ai vu un nom et prénom très familier dans ma liste sur l’état de présence

Et j’aurais aimé éviter ça, non pas parce que je ne souhaitais pas former cette femme, non pas que je redoutais de me mettre en exposition dans mon rôle d’apprenante, mais je redoutais une certaine proximité et je redoute le copinage, surtout dans le monde professionnel

Alors je lui ai envoyé un message, pour lui spécifier que je mettrais une barrière, le vouvoiement, pas question de papoter durant ma pause, je tenais à garder ma place, mon rôle

Pour cela il a fallu jouer, comme des comédiennes, faire comme si je ne connaissais rien du parcours professionnel de cette stagiaire

Et les relations furent d’autant meilleures, et chacune a  apprécié ces deux semaines de formation

Le plus difficile pour elle fut d’entendre des critiques dans les couloirs qui ne m’affectent pas, je ne suis pas sur ce terrain là pour me faire des copines

Nous nous sommes fait confiance l’une et l’autre et ce fut très bien même si le champ de bataille était un peu miné à certains moments

Faut quand même que je vous dise que Serena a une voix remarquable, qu’elle donne à chaque spectacle tant d’émotions et de frissons ….

 

 

 

 

La couverture

 

 

 

 Durant l’hiver dernier, j’ai œuvré avec Agatha sur l’affiche de notre spectacle «  show devant »

Ce fut fastidieux, pas simple de trouver la bonne photo, les couleurs, le lien avec le spectacle et les décors, ce que le public est censé comprendre

L’affiche de Grand Ecran était une très belle composition, pas simple d’innover et d’accrocher l’œil

Y’a toujours de critiques, et faut savoir les accepter

C’est un travail d équipe asse restreinte, parce que demander à 25 personnes un avis, on tombe dingo !

L’affiche est sortie en mai

Fin d’été, il a fallu la modifier pour les spectacles d’hiver, rajouter un logo, revoir le bas de pages pour que les organisateurs puissent faire leur pub en rajoutant un bandeau

Ce fut plus long que je ne pensais..

Faut trouver les bonnes personnes

Une fois l’affiche générique récupérée à l’imprimerie, j’ai bidouillé un bandeau pour une date  à venir, Tristan a fait les copies et avec mes ciseaux j’ai fait un découpage collage et apporté mis ça sur la table afin que les affiches soient redistribuées

Quelques jours plus tard, j’ai retrouvé une affiche dans le bar en face

J’ai trouvé ça rigolo

J’aurais pu aller moi-même la déposer

C’est fou ce que l’emballage compte pour vendre un produit

J’ai lu chez Mind the Gap qu’Anna Gavalda sortait un nouveau roman

Impossible de ne pas le trouver dans la librairie

Quand même, cet âne en couverture, fallait oser

Ça ne donne pas envie

Les critiques sont féroces, chacun se fera son opinion

J’ai rencontré Anna Gavalda un après midi de Juin, il y exactement 14 ans

Nous étions une dizaine installés à l’espace des enfants terribles, elle était parfaitement inconnue du grand public, je garde un bon souvenir de ce moment là, j’avoue ne pas avoir envie de lire son dernier roman

J’avais beaucoup aimé «  l’échappée belle «, j’avais trouvé la première version chez l’abbé st Pierre, édition pour France Loisirs, je l’ai prêté, jamais revenu.

Dommage, je l’aurais bien relu

La librairie du centre ville va bientôt fermer

Je me demande ce que deviendra cet espace commercial.

En mai j’avais déposé l’affiche à la caisse, elle n’avait pas été posée dans le hall

Quelques jours plus tard, j’y suis allée avec quelques punaises, je l’ai mise toute seule

Quand même …

La place pour tous , enfin presque ...

 

 

 

Il faut bien l’admettre, c’est parfois difficile de trouver la bonne date pour organiser un diner entre copains

Le vendredi soir, c’est exclus, Jérôme est au tennis de table, il ne reste que le samedi soir

Sur certaines périodes, entre les samedis réservés à la scène, aux invitations de longue date, il en reste seulement deux dans le mois, au mieux

Ça se rempli vite

Alors, il faut être malin, et prendre le calendrier et flairer la date cachée

Les veilles de jour férié, c’est idéal 

Un 31 Octobre, un 10 novembre,  qui ira travailler le lendemain ? Personne, c’est repos

Et là, bingo, c’est royal, un petit mail et le tour est joué, tout le monde est dispo

Faut flairer ces coups là

J’aime rassembler, ça fait partie de moi, c’est ainsi

Jérôme ne sait pas faire ça, toujours peur de ne pas bien tomber, peur du refus, de ne pas être à la hauteur.

Parfois je me demande quelle serait sa vie sociale sans moi, il serait dans  l’attente, certainement, dans les regrets aussi, un sentiment d’abandon l’envahirait, une peur de déranger

Recevoir à la maison, même en voulant faire simple, c’est beaucoup d’investissement

Il faut rendre la maison accueillante, rangée, propre aussi, forcément

Et composer un menu, faire quelques courses, cuisiner. 

Ce qui me coute le plus, c’est de faire le service une fois les convives installés, j’aime profiter d’eux

Je fais souvent un plat unique qui suit les amuse gueule de l’apéro, et un dessert

L’autre soir, j’avais invité Thibaut et Jade, et les enfants

En toute simplicité, Jade m’avait dit «  Gunther est en Mayenne, il est seul ce soir « 

Ni une ni deux, je SMS le copain, il me rappelle un peu plus tard, me remercie pour l’invitation et me dit qu’il avait besoin d’une soirée en tête à tête avec lui-même

Pas de problème, je ne force jamais les gens.

Nous avons pris l’apéro tranquillement, j’avais dressé la table pour neuf

C’est plus facile d’ôter un couvert de trop au dernier moment que d’en remettre un

21 heures 30 la porte d’entrée s’ouvre et voilà notre Gunther qui déboule dans le salon !

Il ne tenait plus, sa soirée face à lui-même était visiblement d’un ennui.

Je l’ai accueilli à bras ouvert lui faisant remarquer que son couvert était toujours sur la table

Aurais osé faire ça ?

J’aime la spontanéité des gens, cette aptitude à improviser, après tout, un de plus, un de moins comme disait ma mère !

En ce moment, les invitations que je lance sont extensibles

De 4  on peut passer à 6, voire 8, plus même.

Il faut juste prévoir de grandes quantités, j’ai acheté un autocuiseur de grande taille, on peut y faire mijoter des bons plats

Ce n’est pas un luxe

Pour une fois, je n’avais pas fait à l’avance de portions individuelles pour le dessert

Quoique

J’en fais toujours une de plus.