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  • Les Mis

    Ellen était au collège, envie de chanter, prolonger sa passion naissante

    Le professeur de musique leur proposait « chant choral «  sur le temps de la pause déjeuner

    Belle idée !

    Cette année là, il eut envie de monter une petite comédie musicale, des extraits de Misérables

    Crée en 1980 par Claude-Michel Schönberg (musique) et Alain Boublil et Jean-Marc Natel (paroles originales en français),adaptée du roman de Victor Hugo et mise en scène par Robert Hossein , elle fut produite en anglais par producteur Cameron Mackintosh qui en fit   un succès mondial, lui permettant de détenir, à Londres, le record de durée d'exploitation continue (depuis octobre 1985). Il est souvent fait référence à cette version anglophone sous l'appellation familière Les Mis.

    Ellen se passionna pour l’histoire, pour les personnages,Eponyne en particulier , elle écoutait l’album en boucle

    Elle si timide et réservée, montra sur scène une réelle capacité à chanter et jouer la comédie

    Ma petite fille sortait de sa chrysalide, elle explosait, et osait toujours plus

    « Maman, je voudrais tant voir les Mis en Anglais « 

    A Londres, il y a trois ans, elle guettait les affiches du métro,

    «  Maman, on ne peut vraiment pas y aller « 

    C’était pas le moment, Mark n’aurait peut être pas tenu, et puis …y’a des choses qu’on devrait faire, et que l’on ne fait pas

    J’avais chanté des extraits avec la troupe, et j’avais fait la promesse à Vonric d’y aller avec lui, à Londres

    Il y a quelques semaines, j’apprends que la troupe britannique  venait donner exceptionnellement deux mois de représentations à Paris à l’occasion du 30 e aniversaire  et j’ai pensé que ce serait le plus beau des cadeaux que je pourrais faire à ma fille

    Ce soir, toutes les deux, avec une de ses amies, nous serons assises sur un fauteuil confortable du théâtre du Chatelet pour voir les Mis

    Et j’aurais vraiment aimé que Vonric soit des nôtres, mais obligations professionnelles, il ne pouvait pas

    Parce qu’on a qu’une seule vie , parce que mon ami Gordon a fait les réservations et nous offre un toit pour notre escapade parisienne , parce que les épreuves du Bac sont terminés , parce que j’ai des amis si gentils pour prendre en charge ma Rose et Mark , parce qu’on anticipant c’était possible

     

    Parce que je vraiment la chance d’avoir une fille qui sait aimer les belles choses

    Parce que cela fera  partie de notre histoire ….

     

  • Le premier pas

    foule salle po.JPG

     

                     Après avoir quitté ma famille, je me dirige vers le sous sol, petit tour de la salle Po, peut être encore des gens à saluer, des copains avec qui causer

    Près de la scène les techniciens et les gros bras rangent déjà le matériel

    Une femme se présente vers moi, me regarde, oui, moi, je n’ose pas trop réagir

    Son visage ne m’est pas familier, elle semble me connaitre, ce n’est pas une ancienne stagiaire, ou une collègue, je n’ai pas trop le temps de gamberger

    «  Jeanne ? »

    Elle me regarde en souriant et là je comprends, je savais qu’elle était dans la salle, mais je ne pouvais pas la trouver, je n’ai jamais vu son visage, je ne connais pas son nom

    «  Virginie ? »

    Oui !!!!!!!!!!!!!!!

    On se serre fort, on s’embrasse, heureuses, si contentes de se voir.là

    Virginie et ses rêves du Simorgh , certains d’entre vous la connaissent, elle est arrivée sur mon blog il y a plus d’un an

    Un gentil et timide commentaire déposé et j’étais allée voir son blog, et j’étais tombée ce joli billet ,   émue je fus en découvrant le magnifique diaporama

    Et de fil en aiguilles on a continué les échanges dans notre vie virtuelle

    Virginie était face à moi, et on s’est mise à parler, intarissables, si heureuse de ça

    Elle me disait qu’elle avait eu un mal fou à me trouver dans cette foule mais pas sur scène, j’étais très visible et qu’elle disait à ses amis qu’elle cherchait quelqu’un dont elle ne connaissait pas le nom

    « Vous n’avez pas vu Jeanne ? » à qui demander ?

     

    Pierrot Bâton nous a rejointes, nous rions, blaguons, parlons de plein de choses, comme deux amies qui ne se sont pas vues depuis dix ans

    Virginie est authentique, simple, spontanée, vivante et enthousiaste

    On se promet un rendez vous proche, et je lui promets une surprise dans les jours à venir

    On se révèle nos prénoms, grand éclat de rire !

    Nous nous quittons radieuses, ses amis l’attendent, les miens aussi

    Oser, s’apprivoiser, encore une fabuleuse preuve que les blogs sont des jardins fertiles où des liens se tissent, se concrétisent au gré des envies

    Merci ma Virginie d’avoir mené l’enquête, merci pour ta présence, pour ta chaleur, d’avoir franchi le premier pas

    Ce fut ma cerise sur le gâteau, ce soir du fameux 26 juin ….

    scène.JPG Photos :Louis

     

     

  • Chronologie du 26 Juin

     

     

    places.JPG10 heures : fête de l’école,

     Chants en playback, blagues carambars, papotages légers, je regarde mon montre, c’est fini, nous rentrons

    11 heures : vérification de quelques détails, et préparation  du repas

    12 heures 30 : Fatima arrive, nous déjeunons en compagnie de Louis, le soleil tape déjà

    14 heures, je ne tiens plus en place, je saute dans ma voiture et me dirige vers la salle Po, retrouve les copains, brumisateur et bouteille d’eau à la main

    Nous découvrons les musiciens, et durant deux heures, répétons pour nous caler avec eux

    J’invite les amis à faire une pause à la maison et je ramène Pierrot Bâton déjà survoltée !

    17h30 : bière et jus de fruits en terrasse avec plein de copains enthousiastes et ravis de cette pause amicale

    colliers.JPG19 h : Pique nique partagé et maquillage de filles, chacun squatte les salles de bains, les hommes sont zen, je rassemble les affaires pour ma petite famille

    Je reçois un SMS lointain, chaleureux, encourageant

     

    19h30, il est temps de partir, Pierrot Bâton a fait sa pause et me retrouve à la maison

    Largage de voiture n’importe et découverte de foule déjà agglutinée pour rentrer dans la salle

    Avant de rentrer, nous recevons une copie d’une lettre, formidable encouragement d’un grand maître

    «  Chers amis, vous allez être des poules pendant 3 minutes lors de votre spectacle du 26 juin, il faut dire « comprenez-moi «  comme un coquettement volatile

    Je l’ai fait longtemps et sans doute encore

    Je vous remercie d’aimer ma chanson et vous embrasse « 

    Alain S

    Enorme surprise !

     

    lettre.JPG20 h00, enfilage de tenues, finitions de maquillage et échanges de combines

    Il fait chaud, et le pire reste à venir

    Chaque chanteuse a une touche personnelle, la palette est chatoyante, les dindes sont  élégantes et joyeuses, la fête s’annonce enfin …tunique.JPG

    20H15 : on s’agglutine sur le côté de la scène, prêtes à monter, la salle est archi comble, 2200 spectateurs sont installés, prêts pour la grand messe

    Les applaudissements réchauffent nos cœurs palpitants, je vibre déjà, les musiciens s’installent, les rythmes explosent, les premiers montent les marches, le petit train se forme, nous fredonnons nos « jardins « 

    Je prend place aux côtés de Carla et Bérénice , je suis bien , incroyablement chanceuse d’être là , heureuse et émue et nous chantons notre premier titre , et « la fête «  commence , le public est si chaleureux , l’ensemble est coloré , les éclairages époustouflants , la chaleur ,je n’y pense plus

    Chanter, bouger, se concentrer, profiter …

    Les titres s’enchainent, le medley chanson légères est applaudit, «  avec le temps «  fait frissonner  Nous sortons déjà de scène sur « l’Amérique «   pour la pause méritée

    21h45 : boire, se ventiler, s’asperger, se changer, tunique renversée, leggings noirs et pattes d’éph

    Je m’assois un petit peu, je veux y retourner !!!!!

     Chic, le freak, ça déchire

    Chaque titre est enchainé, Théodore est au top, vivant, réactif, tonique, entrainant..

    Le public claque, chante, nous sommes portés, le bonheur est bel et bien installé dans cette salle surchauffée

    Epuisés, endiablés, rappelés, nous quittons le public rassasié

    J’ouvre le rideau noir, Mark me saute au cou et je retrouve Jérôme, Louis et Fatima et ma Rose, pause photo

    J’engloutis une bouteille, je voudrais boire la mer

    Je les quitte, ils sont enthousiastes, l’appel du Condor fut un très grand moment

    Je m’apprête à retrouver les loges, j’ai envie de me changer

    Une énorme surprise m’attend (je vous en parle demain)

    Je n’ai plus d’heure, plus de temps, vidée je retrouve Pierrot bâton, on échange des bêtises avant de retrouver la troupe à l’auditorium

    Les chanteurs trinquent, les amis lointains sont venus de Bretagne, d’Annecy, de Bordeaux, de Paris ……

    Nous picorons, picolons, papotons, sans envie de nous séparer

    L’électricien traque les jolies filles et espère que nous libérions les lieux

    Nous finissons nos bavardages sur le parking, las, courbaturés, raisonnablement décidés à retrouver nos nids

    Retour avec Pierrot Bâton, c’est bien d’être encore en compagnie jusqu’au bout

    3 h : démaquillage, largage du corps fourbu sous la couette, même pas envie de dormir

    Revisionnage d’images, chansons en tête, ……et

     Endormissement

  • Arrivée par hasard

    pavot1.JPGJuré , je n’ai rien fait

    Pas semé , ni planté cette plante particulièrement jolie qui est sortie de terre

     

    C’est un pavot pivoine , les fleurs sont superbes , les vertus du pavot ne sont plus à prouver , la vente des graines et du plant est même prohibéepavot 2.JPG

     

    Alors c’est sans doute l’œuvre d’un oiseau voyageur et le vent …

    J’aime contempler cette petite merveillepavot 3.JPG

     

     

  • Historique des seventies

    Ce dimanche là Paul avait sorti ses Cd de Jo Dassin et nous avions chanté quelques balades

    J’avais raconté ce moment là, au tout début de ce blog, dans ce billet

    Après le barbecue, nous avions chanté comme des bourrins, c’est notre spécialité estivale

    «  Dis donc Théodore, si on faisait un spectacle années 70 ! «  avait lancé un de nous

    Le pauvre Théodore à fond dans ses comédies musicales avait au départ décliné la proposition

    «  Y ‘a pas assez d’harmonisations, c’est trop vaste ! « 

    « Rho, t’as qu’a en faire « 

    En faisant la vaisselle, nous avions chanté des airs d’opérettes

    Et au fil des mois, après avoir embarqué pour Broadway, puis déroulé notre Paris Québec, fut venu  le temps des seventies

    Absolument !

    Il lui en aura fallu du temps pour sélectionner les titres, entre les années flowers et les années disco, tant de trouvailles, composer des Medley, enregistrer les voix, associer les musiciens

    Et début septembre, c’était parti

    25 titres, et la mise en scène, les tuniques, les chemises col pelle à tarte, l’énergie débordante des répétitions du mardi soir, les mélodies qui tournent en boucle même la nuit dans nos têtes

    Et l’envie, l’énorme envie de donner, enfin le grand show

    Ce soir, c’est le filage et samedi, 20 heures, des centaines de fans vont défoncer les portes de la salle Po pour être bien placés

    J’en vibre déjà, me préparant à la chaleur des projecteurs et aux éclats des boules à facettes

     

    Merci à toi Théodore d’avoir oser, d’avoir travailler pour que tout ça aboutisse

    C’est mon enfance, les chansons que j’entendais, serrée dans les grands bras de mon père dans le divan en skie avec les shows des Carpentier

    On se fait confiance, et on va assurer

    We are the champions
    No time for losers
    'Cause we are the champions - of the worllllllllllllllllllllllllllllllllllllllld

     

     

    C’est pour quand le spectacle années 80 ?

  • Le dernier cours

    Encore une heure «  à tuer « 

    Je dépose Rose à l’école de musique pour son dernier cours de  clarinette

    Je redescends la rue commerçante

    A la porte de la parfumerie, je croise une chanteuse, elle a envie de papoter

    Elle me dit qu’elle cherche des paillettes, elle n’a pas trouvé

    Je la conseille, et l’invite à retourner voir, elle n’ose pas demander de conseils à la vendeuse

    Nous regardons les fards à paupières  bleus et verts, je lui dis qu’elle devra oser

    C’est comme une fête déguisée, trouver des bijoux et du maquillage assorti à nos tuniques, je sens l’allégresse des préparatifs, comme la mariée peaufine sa tenue juste avant les noces

    Notre fête s’annonce grandiose

    Elle me remercie, elle a trouvé ses paillettes, les même que les miennes

    Au  magasin de chaussures, je reconnais la vendeuse, une ancienne stagiaire, elle se cherche un peu, elle partait sur un projet peu fiable, je ne suis pas étonnée de la voir dans le commerce

     

    Il fait beau, j’aime ces fins d’après midi, les derniers passants, les boutiques qui baissent leur store

    La lumière est agréable

    Le son des clarinettes retentit encore, une dernière fois avant les vacances

    Le pianiste fou a proposé à ses jeunes choristes de partager un gouter

    «  Ça sent la confiture «  me dit Rose en passant

    Les filles chantent du Goldman

    Un groupe de danseuses en tutu sort de la salle de danse, je trouve ça kitsch, c’est idiot j’en conviens

    La lumière est belle

    C’est l’été, bel et bien là

    Je détache les dernières cerises burlat de notre arbre, elles sont si juteuses, noires, sucrées, incroyablement savoureuses

    J’aime et je déteste ces périodes de fin d’année

    Envie de pause mêlée de nostalgie à l’idée que ma ville va se vider petit à petit

     La louloutte semble aussi avoir des envies de vacances

    louloutte voiture.JPG

    Et the Queen Mimine a vraiment besoin de câlins

    mimine (2).JPG

  • L'aneth de Léandre

    aneth.jpgLéandre m’avait donné un petit pied d’aneth

    J’aime l’odeur anisée de l’aneth, cette plante gracieuse et légère

    Nous aimons faire du troc végétal, prenons régulièrement des nouvelles de nos plantations

    Je l’avais mis en terre, et il avait séché avec l’arrivée de l’hiver, puis disparu

    Léandre est un homme élancé, élégant, coquet, soucieux de son aspect

    Il ose de chemises colorées mais pas exubérantes, discret mais présent dans les groupes, souriant

    Léandre aime danser, il se balance élégamment, jamais trop, mesuré, tout en sensualité, gracieux.

    Il est fier de ses enfants, il en parle avec passion, ils vont bientôt tous quitter la maison, ça doit être un drôle de changement de se retrouver à deux ?

    Je n’ose pas penser à ce moment là, quand ma Rose ne rentrera plus le soir.encore dix ans

    Nous étions intégrés dans un petit groupe, et Léandre petit à petit en un intégré un autre, libre à chacun d’aller vers de nouvelles rencontres, je n’aime pas l’amitié exclusive

    Nous sommes restés liés, par des petits services, des mots, des cafés prolongés

    Je l’aime beaucoup, il est sincère, et généreux

    Il y a quelques mois, je vois de loin un drôle de plante toute fine sortir de terre

    C’était l’aneth de Léandre, elle était vivante, belle et bien vivante

    J’ai savouré ce lien  de vie

    «  Dis donc Jeanne, j’ai rigolé avec tes histoires, comment tu racontes tout ça ! »

    « Quoi, tu es passé, et tu n’as déposé de mot, tu es une petite taupe alors ? »

    Je ne t’en veux pas cher ami, la preuve, aujourd ‘hui, je te dédie ce billet

  • Contributions

    DSCN1468.JPG

     

    Cette période de l’année est toujours propice à l’organisation de fêtes, de rencontres diverses

    Je suis toujours ravie de préparer, de contribuer, de donner ma part, un peu de mon temps pour ceux qui sont dans ces perspectives là

    Faire une déco de table, une entrée, des amuses gueules, des cadeaux faits main, compositions florales, préparer des sketches, des animations

    « t’es douée pour ça Jeanne ! « 

    Merci, parfois je cumule et me trouve confrontée à un trop plein

    Je refuse rarement les services demandés, j’aime ça, dans la mesure de mes capacités, j’accepte les ratés, les « j’aurai pu faire mieux «, et j’ai surtout une bonne capacité d’anticipation

    Evidemment cela me vaut de la reconnaissance, et je prends comme tout le monde, ces tous petits lauriers invisibles qui me font avancer encore plus dans la vie

    Malgré ça, il y a les éternels « exigeants «, ceux qui vivent dans une petite bulle dorée et qui croient que leur Vie est au centre de tout

    «  Dis donc Jeanne, tu penses à moi hein ? »

    Oui, oui, j’y pense, je me suis engagée, mais laisse moi du temps …

    Combien de fois je me suis dit «  non là, c’est bon, c’est fini « 

    Et j’accepte à nouveau la demande, je fais, refais parfois, pour un si peu de « merci «  agrémentés même parfois par un pincée de mépris

    Et je suis en colère contre moi, quand je suis à nouveau prise au piège des rapports sociaux complexes et ambigus

    J’aurais besoin de lâcher un «  tu t’fous de ma gueule là « 

    Parfois j’y parviens presque ..

    J’oublie vite, et je me console avec des

    « Je te fais confiance …

    Prend le temps qu’il faut …

    Je suis vraiment contente de ce que tu as fait … »

    Je reçois aussi les petits gestes de merci, chocolats ou autres saveurs et je laisse au placard les petites exigences et autres caprices , je ne cultive pas la rancœur …

    Et me réjouis des autres « surprises «  à venir, ces petits cocktails de bonheur à siroter, ceux que l’on revoit des années plus tard sur dans des albums photos, ces « pas grand-chose «  qui agrémentent les festivités, ces choses qui renforcent encore et toujours les liens humains

    Indéfiniment …

  • Temps x

    A cette époque , nos samedi après midi étaient rythmées par les séries télévisées

    Dans les années 70 , les frères  Igor et Grichka Bogdanov présentaient Temps X , affublés de combinaisons argentés et futuristesfrères bogdanov.jpg

    Puis en suivaient les séries de science fiction

    Je me souviens de Cosmos 99

    Ça rigolait pas dans le vaisseau , les coéquipiers avaient un visage grave

    Ils portaient aussi des combinaisons avec de grosses ceintures, il y avait des boutons partout dans La base lunaire alpha, je me souviens de la femme Barbara Bain, sévère, et sérieuse et le commandant Koening incarné par Martin Landau (ils étaient mariés dans la vraie vie) que l’on retrouve dans » FBI portés disparus « 

     Je n’ai jamais aimé les séries de science fiction, je ne comprenais rien, je préférais les énigmes policières, Commissaire Moulin, Arsène Lupin et Chapeau Melon et Bottes de cuir ou les séries « sociales «  Pause Café  entre autre

    Louis aimait la science fiction, les ovnis, les extra terrestres …

    La nuit, il ses réveillait en hurlant, je tapais dans le mur et il se rendormait

     L’autre soir, j’ai revu à la télévision les frères Bogdanov

    Ils ont un drôle de facies, leur menton s’est terriblement allongé, ils prétendent ne pas vieillir, comme moi tiens, ils ont soixante ans les cocos quand même

    Ils se disent chercheurs, scientifiques, diplômés de je ne sais quoi, on dit même qu’ils seraient atteints d’ ‘acromégalie, croissance de parties du corps, ou bien ont-ils usé de chirurgie esthétique

    Ils me font à moitié peur, ils sont troublants  

    Peut être des mutants, des extra terrestres …

    bog_drame.jpg

  • Héliotropisme végétal

    Cette semaine, j’ai appris un nouveau mot

    Héliotropisme, chez Antiblues (oui encore mais quand on aime on ne compte pas) L'héliotropisme est l'attirance des populations  d'un pays ou d'une région vers une région plus ensoleillée( les quebequois qui passent six mois de l'année en Floride par exemple )

    Etant normande, comme Pierrot Baton, j’ai toujours été face au vent, à la mer, à l’humidité

    Je l’avoue, le vent , la pluie, la grisaille, je n’aime pas trop, mais ça ne joue jamais sur mon moral

    Il fait beau, je sors, il pleut je fais autre chose

    Juste les grosses chaleurs qui me mettent d’une humeur massacrante ( plus de 27 ° )

    J’aime la Mayenne, la douceur des gens et du climat, et loin de moi l’idée d’aller m’exiler ailleurs ; en revanche, je prends un plaisir fou à essayer de faire pousser ici des plantes du sud

    J’ai saisi mon APN  et j’ai photographié quelques spécimens

    Roger le cactée ( je les ai baptisés comme Ksénia )

    cactée.JPGFélicien le Jasmin (si seulement je pouvais vous faire parvenir son parfumjasmin 1.JPG

    jasmin fleur.JPGMes fleurs de rocaille, celle ci dont je ne connais plus le nom rocaille 2.JPG(Antiblues, tu peux m’aider, tu avais fait un billet là-dessus et par la même occasion m’envoyer des ondes pour qu’elle fleurisse puisque je l’ai rapportée de ton Sud)fleur rocaille 2.JPGrocaille 1.JPG

     

     

     Amédée le bougainvilliers (j’ai un peu triché, je l’ai acheté au printemps

     bougainvilliers.JPG

     Et Mona, le Strelitzia reginae, ou paradisier (j’en appelle à l’aide, Chriss, tu peux à ton tour m’envoyer des ondes pour que les fleurs sortent de cette plante)feuille paradisier.JPG

     

    En attendant je vais récolter mes mangues et mes litchis …

  • Seule au monde

    L’ami Antiblues nous demande gentiment de jouer

    Sur une île déserte, que prendriez-vous ?

    Je précise tout d’abord que je n’ai pas l’âme d’un robinson, que je me souviens avoir vu « deux ans de vacances et que ça me fichait une de ces trouilles l’idée de survire hors civilisations

    Ce n’est pas demain la veille que je participerai à Koh Lanta

    Bref, Jeanne, fais un effort, imagine, t’as pas le choix, le bateau a fait naufrage, tu dérives sur un canot (quelle horreur) et pof, tu as quelques minutes pour demander à un génie de t’apporter le nécessaire pour survivre (j’espère qu’il a des grandes poches)

    Allez, en vrac !

     

    -Du café, du bon chocolat qui va avec, des conserves de maquereau et sardines, en vin  Bonnezeaux ou du Layon, farine, levure et machine à pain

    Matériel indispensable

    urgences-l-intgrale-saison-1-coffret-4-dvd-7752805.jpgLecteur DVD  + l’intégrale d’Urgences et les DVD des spectacles de CDC, ordi portable, avec connexion Internet, avec toutes les photos stockées

    Un miroir qui me dit que je suis belllllllllllllllllle, du maquillage, une trousse de secours, (un beau médecin qui va avec tant qu’à faire !) des vêtements chauds et dix paires de chaussures

    Un carnet de croquis et une boite de pastel pastels_roche.jpg

    Des livres que je n’ai jamais lus (au génie de choisir)

    Des échantillons de parfums de ceux que j’aime

    Un matelas, couette, oreiller et linge de lit (j’ai horreur de dormir par terre)

    Les doudous préférés de mes enfants avec leur odeur imprégnée cerise grse.JPG

    Et un téléphone portable

    Ben oui, à qui causer sur une île déserte ?

    Ah oui, j’oubliais

    Un groupe électrogène

    Au cas où ça se produirai, vous viendriez vite me chercher hein ?

  • Ange et démon

    Je demande à Rose de déposer une affiche à l’école, de la donner à sa maitresse tout simplement

    Elle refuse, braille, ne veut pas le faire, de peur de se faire envoyer paitre

    J’insiste, elle résiste, elle crie, je la menace

    Je me calme, lui dit de me faire confiance, que ça va bien se passer

    Elle y a va quand même, je ne cède pas

    Elle doit apprendre à son tour à dépasser ses peurs, injustifiées mais qui ne les a pas vécues

    Je me souviens qu’à son âge le monde des adultes était menaçant

    J’avais toujours peur d’être en infraction, de déranger

    J’ai dépassé tout ça par la force des choses, mais demander sans vouloir s’imposer reste parfois difficile

    Rose est incapable de contrôler ses émotions

    J’ai beau me dire, qu’elle va changer, qu’on ne peut pas avoir des enfants parfaits, elle me pompe, me fatigue

    Elle saute, danse de joie quand tout va bien, trouve ses limites auprès de ceux qui savent lui donner

    Pourtant je trouve qu’elle gère de mieux en mieux les imprévus

    L’autre midi, la maitresse l’a oubliée dans la classe, elle était enfermée

    «  J’ai gardé mon sang froid « m’a-t-elle dit, et j’ai trouvé une solution

    Bravo ! ( no comment sur la maitresse !)

    A l’école de musique, son cours de formation musicale était annulé, nous n’avons pas été prévenus, elle a attendu toute seule, 1h30 pour son cours de clarinette, sans broncher

    Je crois qu’elle murit, qu’elle acquiert la notion du temps, s’adapte un peu plus à son environnement

    Mais il faut que ça sorte, elle m’enlace, » Mamoune, je t’adore «  blanc et noir, ange et démon,

    Par contre elle n’est jamais, jamais malade, pas question, elle n’aime pas trop les médecins, ça sort, tout seul, jamais de trucs ORL ou allergies

    Rose c’est du brut, de l’authentique

    Elle devra faire des efforts pour développer ses aptitudes sociales, on l’aidera, elle fera des choses fabuleuses, elle est créative, déborde d’imagination, manie la langue française avec passion

     mains.JPGJe couche mes craintes par ces mots, je lui fais confiance, écrire, c’est aussi relativiser, relire, pour mieux comprendre

    Je le revois les premiers jours, avec ses 4kg2, je la voyais déjà solide, costaud, résistante, ferme, déterminée

    A 16h 30, l’affiche était posée à l’entrée de l’école

    Elle était contente d’elle ma Rose

    Qu’est ce que je l’aime …

     

     

    Photo :Ellen

  • La fameuse tunique

    dinde-t10868.jpg

    Tous les deux ans, avec la troupe, nous préparons un spectacle à thème

    Nouveaux décors, costumes  et mise en scène

    Nos tenues sont confectionnées dans un lycée technique par la section couture

    Début février, nous avons fait les essayages pour des tuniques prototypes

    Bien sur, j’étais persuadée  de prendre ma taille habituelle, et bien, que nenni, ça ne passait pas

    La taille au dessus, non plus, ouh la, j’ai pris grand, grand pour ne pas être boudinée mais ce n’était pas seyant

    Tant pis, on verra le jour venu

    J’avais fait les essais avec Pierrot Bâton, on avait bien rigolé

    Les fameuses tuniques colorées sont arrivées la semaine dernière

    Eléonore enceinte de 3 mois, rentrait dans son 38, Camille un peu optimiste ne pouvait enfilait la sienne, Carla, taille mannequin bien sur la portait comme un gant quand à Pierrot Béton, elle a refusé tout commentaire, enfermée dans sa salle de bain pour l’essayage

    J’ai enfilé la mienne, et ……………..rha !!!!!!!!!!!! un sac, le haut baillait, une horreur

    Je ne pensais pas avoir la morphologie d’une dinde, le choc !

    N’étant pas le genre à me démoraliser pour si peu, je pense à mon ami Karl Lagarfeld mais peut être est il un peu débordé,  j’en parle à ma copine Juliette lui demandant des conseils

    «  Mais y’a ma copine Véro qui est couturière, je suis sure qu’elle pourrait te faire ça « 

    Ni une ni deux, elle l’appelle et je me déplace chez elle

    Véro est très branchée, bio, commerce équitable, musique africaine et tentures indiennes

    Elle me reçoit toute joyeuse dans son pavillon et c’est parti pour les essais

    Elle pose quatre aiguilles et pof ! me voilà toute jolie

    Quel soulagement.

    Véro me montre son atelier, ses tissus chatoyants rapportés d’Inde, ses coupons, elle est enjouée et dynamique, j’aime bien sa compagnie

    Je lui propose de troquer son service contre des bijoux assortis à ses robes

    Elle est ravie

    Il me reste à présent à récupérer ma tunique avant le jour J, mais une question me taraude, vu que j’ai perdu au moins deux kilos en deux jours, il me faudrait peut être un 36 ?

  • Jeannette et Roger

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    Durant notre week  end en Bretagne, le coffret cadeau comprenait une nuit et un diner en table d’hôtes

    Nous sommes arrivés à 19h30 dans la salle à manger accueillis par Marcelle et Bernard nos deux hôtes

    Deux couples étaient de la partie, huit à table au total

    Après un léger silence, nous faisons connaissance

    Gaston et Irène étaient vendéens, la cinquantaine, plutôt discrets

    Jeannette et Roger, étaient du choletais, plutôt à l’aise, la soixantaine

    Roger nous dit d’emblée qu’il était en retraite, autrefois dans la chaussure, spécialisé dans le talon reconverti dans la véranda

    « Je sais tout faire « avait il précisé en se vantant.

    On a eu droit à la rubrique nécrologies et catastrophes, la tempête de Vendée, le médecin qui avait assassiné toute sa famille …sinistre entrée en matière tout en sirotant notre kir breton

    Très vite ils accaparèrent la conversation

    Jeannette racontait n’importe quoi, ne finissait jamais ses phrases, elle commençait par « ben c’est vrai que … » en regardant le plafond, le pire c’est qu’elle répétait toutes la fin des phrases de son mari, on aurait dit un écho, une pie

    Leur fille avait tenté d’aller au lycée mais elle avait du arrêter car elle connaissait tout « bien mieux que les profs «, pour finir, elle décrocha un poste de caissière chez Déctlo….

    La Jeannette commençait à nous saouler, le Roger n’écoutait personne, ramenait tout à lui,

    Avec Jérôme, on tenta une amorce de discussion avec Irène et Gaston, vite avortée par les deux autres qui coupaient la parole

    On a eu droit à tout, la constipation de la petite fille, la rubrique des bras cassés des voisins, ça partait dans tous les sens, on se contentait de hocher un peu la tête

    Marcelle et Bernard commençaient à manifester de l’agacement

    Quand  fut servi de son plat de poisson, Roger l’avala comme une soupe, en deux minutes son assiette était vide, tout en faisant un bruit pas possible et se mit à me tutoyer

    J’en pouvais plus !!

    Vite le dessert et on se  casse.

    Ils avaient toujours un lot de trucs à débiter, c’était infernal,

    Vers 22h avant la tombée de la nuit, nous avons levé le siège et ivres de leurs paroles, sommes partis tous les deux trouver calme et quiétude sur le port d’Audierne

    Il fallait affronter le petit déjeuner  le lendemain matin

    Pareil, non stop les  parlottes des deux cocos

    Jeannette reprenait toujours les fins de phrases de son mari, ils parlaient de leur village, du tout à l’égout, de la remorque à vider si le beau frère l’avait ramenée …blabla ….

    On n’a pas ouvert la bouche, sauf pour dire merci à Bernard qui apportait les viennoiseries

    A leur départ, celui ci, déconfis, s’assit sur une chaise, et poussa un

    « Ah quel calme … »

    On ne les pas retrouvés dans les alentours, nous avons filé vers la côte Sud, enfin tranquilles

    J’ai rarement vu des gens aussi étouffants, dénués de bon sens, je me suis juste demandée si je serais capable de sauter par-dessus bord, si j’avais du embarquer avec eux dans une croisière de dix jours

    Quel cauchemar …