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Ce soir Ellen sera en partance vers le Sud, Vaison la Romaine, pour douze jours de chants, de copains, de découvertes, de collectif
Elle est ravie, et moi aussi, j’étais pareille à son âge, j’aimais ces rassemblements, ce temps de décalage, les départs, et les retrouvailles
Son car partira de la Place de Hercé, le centre du monde à ce que l’on dit, et les parents feront un coucou à leurs enfants énervés derrière les vitres
Sauf moi …
Ellen, ma fille n’aura pas sa maman pour l’emmener, nous devons nous rendre au même moment à l’anniversaire de Fatima
Pas le choix …
J’appellerai sur son portable, elle aura un tout petit pincement au cœur vite réchauffé par son chœur
Je sais que je serai sujette à des insomnies durant son départ, je ne m’inquiète pas pour elle, je lui fais confiance, mais mon sommeil en est léger.
Elle rentrera bien vite, tard dans la nuit, j’attendrai sur la même place le retour du car
« Ça plane pour moi », hou hou, hou ….vous vous rappelez tous de ce tube de 1977, interprété par le zébulon Plastic Bertrand
Bon et ben il parait que ce n’est pas lui qui chante, mais son producteur de l’époque, et le tribunal a tranché et il a avoué
Qu’est ce que ça change, il devait bien être d’accord au moment de la sortie du disque ?
Je ne comprends pas bien ce genre de polémiques et pour être franche, ça ne m’intéresse pas
C’était l’époque du playback (chez Danièle Gilbert le midi, ça valait le coup, les ratés, les imprévus …), et certes on peut tout à fait imaginer que les voix étaient préenregistrées et le tour est joué
Remarque j’ai entendu chanter en live Charlotte Gainsbourg à la fête de la musique chez Nagui, certes sa chanson est très agréable, mais la pauvre, j’en étais malade pour elle tant sa voix était catastrophique ce soir là (le stress, peut être, mais bon, elle est chanteuse quand même …)
La semaine dernière, les corps des époux Ceausescu , exécutés en 1989 à Bucarest, furent exhumés, à la demande de leur fils et de leur gendre, afin d'effectuer des prélèvements ADN pour vérifier leur identité
Nous évoquions Avec Dana cette sombre période, sa vie de jeune fille si stricte, l’uniforme, le manque de tout …
C’est sordide d’exhumer des corps
Je me souviens de l’affaire Montand, et de sa fille cachée qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau….
Les rumeurs courent au fil des siècles, on peut lire sur le Net que Mickael Jackson n’est pas mort, qu’il était présent à ses propres obsèques
Tout comme Jim Morrison, ou John Lennon roderaient dans certains coins reculés des US
On cultive les légendes, les stars sont nos nouveaux dieux
Alors chers lecteurs, si par hasard un jour, vous lisez dans la presse, après ma mort, que ce n’était pas Jeanne qui écrivait elle-même ses anecdotes, passez votre chemin, ne cherchez pas à exhumer mon corps pour retrouver des traces d’Adn sur mon clavier
De toute façon, comme Dalida, je veux mourir sur scène !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et merci de repartir mes cendres sur la scène de la salle Po, ou de L’Olympia ça dépendra de la fin de ma carrière ….
Bravo Mlaféeclochette !j’ai donné un indice et tu as trouvé
Ellen l’a emprunté à mon père pour le théâtre
Je me souviens bien enfant, dans le jardin être allée avec mon père voir si les taupes étaient prises dans cet infâme objet de torture
Je ne comprenais pas bien le principe, et c’est toujours le cas aujourd’hui, je me souviens juste des pauvres bêtes, écrabouillées dans le piège, et sans vies
Tout ça pour vous dire que depuis quelques jours, quelques taupinettes sont encore sorties de terre
Myosotis et Julie ont posé un premier commentaire
Sachez toujours que si même certains jours, ça cause fort par ici, il y a de la place pour tous chez Jeanne, et que si un jour ça sature, on agrandira les pièces
Surtout, ne vous sentez pas piégés, osez vous arrêter et déposer un petit mot au gré de vos envies
Je me pose toujours les mêmes questions concernant cet espace, suis-je
Trop bavarde, y’a-t-il quelque chose d’impudique à faire des billets de vie, certaines personnes de mon entourage sont peut être mal à l’aise concernant ma démarche
J’ai évoqué cela avec Pierrot Bâton qui elle-même se lançant dans l’aventure était en pleine interrogation
Je pense que nous aurons l’honnête, l’une comme l’autre de nous éclairer mutuellement
Plus j’avance dans cette aventure, plus les proches y trouvent de l’intérêt, une forme de reconnaissance, une proximité
Je saisis aussi la chance que j’ai de ne pas être la proie des parasites de la blogosphère, je me sens bien à l’abri des jalousies, des mesquineries et des rivalités
J’ai redit à Pierrot Bâton que nous avions toutes deux un bon remède
Dans ces années là, l’été, je portais des teeshirts et des bermudas
C’était pratique pour courir, sauter, s’assoir dans l’herbe
Je n’avais pas trop idée de porter des petites robes légères ou des jupes cintrées pour travailler avec des gamins intrépides
Mes longs cheveux étaient attachés en natte, j’étais la Jeanne de l’époque, dynamique, toujours battante, pas très coquette
Ce jour là, c’était congés pour moi à la colo
J’attendais ce jour pour me reposer, mais il était très dur d’en profiter
Les enfants nous réveillaient très tôt
Je n’avais pas envie de vadrouiller seule dans les alentours, j’avais envie de calme, je faisais mon courrier, ma lessive, je laissais la journée se passer, j’avais tellement de mal à me déconnecter de ce collectif étouffant mais si rassurant
Ce matin là, j’avais pris mon temps
Je portais un ensemble jupe corsage coloré, j’avais laissé tomber mes longs cheveux sur mes épaules
Je me sentais presque une autre rien que pour ça, comme l’infirmière délaisse sa blouse pour une tenue de soirée
Arnold s’était approché, d’un pas un peu pressé, avait lâché ces mots
« Que tu es belle Jeanne ! «
Belle, belle, moi ?
J’étais flattée, presque envoutée, je m’étais contentée de répondre par un sourire gêné
Je n’avais pas l’habitude de recevoir de tels éloges, venant de la part d’un homme aussi gracieux, d’une élégance si rare
J’étais incapable de lui renvoyer le compliment, son statut de directeur me glaçait le cœur
J’avais même peur, j’étais méfiante
Belle ?
Il ne m’avait pas adressé la parole le premier jour, ce fameuxentretien d’embauche, les jours qui suivirent, il était distant
Et il y eu quelques complicités, timides…
Nadia rodait autour de lui, elle exerçait son manège avec passion, il se détachait brusquement d’elle et j’en étais heureuse,
J’ai avec le temps compris et accepté que ce jour là, le charme et la sensualité aient réellement opéré
Lorsque Rose est rentrée de ces quelques jours de vacances chez mes parents, elle avait dans un sac son vêtement tout propre soigneusement lavés par ma mère
Ils étaient imprégnés d’une odeur unique, celle de la maison, du linge, des draps dans lesquels je me glisse quand je vais y dormir, l’odeur, le mienne, celle de l’enfance
Je payerai cher pour la conserver , je voudrais l’enfermer éternellement dans un flacon précieux, parce que je sais qu’un jour je ne pourrai plus la sentir, je ne le retrouverai plus, même les plus grands chimistes ne pourront pas la reconstituer
Elle est unique
Ma mère est très soignée, elle aime le propre, elle a ses habitudes, elle change ses draps le samedi, fait ses lessives le lundi, elle est toute heureuse quand son linge est frais et sec le soir même
Elle est pleine de rituels, d’habitudes, son » petit train train » comme elle dit, ses traditions
Ça la rassure, cela rythme ses semaines, c’est respectable
Les moindres changements la déstabilise, elle ne veut pas se mettre aux nouvelles technologies, elle ne veut pas changer ses habitudes, elle est installée dans une vie pleine de routine depuis des années
Elle s’amuse de ma folie, de mes imprévus, de mes facilités à m’adapter
Dans ma cuisine désintégrée, elle questionne :
« Tu dois être perdue avec tout ce fouillis »
Y’a de la vaisselle dispatchée dans la véranda, dans le séjour, ça ne me dérange pas, je fais avec
Elle sourit
Rose est rentrée sereine et apaisée
Les habitudes, le train train lui convenait très bien, elle avait des repères, rassurants, de la tendresse, elle avait la présence de Louis qui lui accordait du temps, rien que pour elle, elle n’a jamais manifesté de colères, elle a trouvé là bas, paix et confiance
Je n’en voudrai jamais à mes parents d’avoir choisi cette vie routinière, c’est la leur
Je ne fâche jamais avec ma mère, elle ne me fait jamais la morale face à mon fouillis, mon manque de rigueur parfois, elle me sait heureuse, respecte cette vie différente de la sienne
Et c’est très bien comme ça
Serais-je à mon tour en vieillissant remplie de rituels et d’habitudes ?
Lorsque j’étais enfant, j’arrachais les lianes de liseron pour me faire une couronneet comme tous les gosses, j’approchais la fleur blanche à mon nez, je respirais et la fleur restait collée
C‘était rigolo, sauf que maintenant le liseron ne me fait plus rire
Quelle plaie, il s’accroche partout, dans mes rosiers, mes clématites, je ne lui ai rien demandé, impossible de l’arracher, je ne trouve pas les racines
Pauvres framboisiers, complément infestés par cette plante parasite, rien à faire, ça pousse, à vue d’œil, ne reste qu’une solution : le traitement chimique
Paradoxe total, j’aime leur cousine, les ipomées
Ces plantes volubiles, semées par mes petites mains, puis repiquées dans des godets avant d’être plantées en terre au pied des bambous
J’aime à les voir s’entortiller le long des tuteurs, s’ouvrir le matin et se refermer l’après midi
Leurs bleues violines lumineuses donnent une touche gracieuse et colorée au jardin bien sec
Les plantes grimpantes sont drôles à observer, les clématites, les coloquintes et la plus résistante de toute, la glycine qui a définitivement décidé de ne pas fleurir dans notre jardin
Certaines fleurs sont même équipées en électricité , pratique pour les nains de jardin !
Tous les ans, à cette période de l’année, je fais des confitures , dans la bassine en cuivre toute cabossée
Mark adore l'adore mais ne mange pas de confiture , ça colle ..
Je ramasse les fruits dans les arbres, j’en achète pas, autant acheter la confiture (oui, je sais, y’a plein de cochonnerie, de conservateurs ….mais dans les fruits achetés aussi)
Au dessus du tas de compost, un prunier, enraciné sur le bord du boulevard, des petites prunes rouges jonchent sur les branches
Je lève le nez, rien, pas une prune, pas de prunes cette année
Je tente le prunier qui s’est tapé l’incruste dans le pommier du Japon, pas mieux, juste une malheureuse, tombée à terre, pas assez grosse pour faire vingt pots de confiture
Cette année, c’est l’année des cerises !
Pas de prunes, Louis pourtant en a fait les frais l’autre soir
Gentiment attablé à la terrasse en bonne compagnie, slang ! Une prune de pigeon sur sa chemise aubergine !
Le pauvre, pas chanceux le Louis.
Des prunes et des papillonsy’en a qui les collectionne, il parait que si par mégarde nous en avez trop à payer, il suffit de les envoyer àPlume,elle a fait un appel au peuple
Brave Plume
Je paye rarement le stationnement, au mieux la première demi heure avec ma carte gratuite
Pour le reste, je suis chanceuse, pas de contraventions, pas de prunes, pas de papillons …
J’ai beau faire des efforts impossibles de photographier les papillons, dès que je m’approche ils s’envolent !
Pas de confiture Jeanne cette année, peut être que j’irai chercher quelques figues chez Carla
Ma belle mère fait beaucoup de confitures, elle a des centaines de pots entassés dans son appentis
Elle me dit qu’elle va m’en donner, mais ne le fait jamais
1 / prendre une lingette anti bactérie pour vos mains ( pour Mlaféeclochette )
J’en ai plein, prises au ciné avant d’aller voir Toys Story en 3 D
2/ Saisir le clavier et le mettre à l’envers, cul par-dessus tête pour reprendre l’expression de Pierrot Bâton, pour ôter les miettes, les bouts de fromage, les poussières qui trainent entre les touches
(Si vous avez une machine à écrire, méfiez vous c’est plus lourd)
3 / prendre l’aspirateur pour nettoyer votre bureau
4 / avec une bombe à air, asperger les touches du clavier
5 / fignoler au pinceau, mais pas n’importe lequel
Celui ci, spécialement conçu à cet effet, modèle rare, home made, réalisé avec la fameuse mèche de cheveux gris argent de Karl.
Il y a les conversations, à plusieurs, celles où fusent des phrases, des réactions, des anecdotes, des blagues, des boutades, des toussotements …
Elles sont en générales captées pour tous les convives présents, installés, disponibles
Et puis il y a les mots « pirates « sont qui sont lâchés par brides, à des moments de relâche, quand les personnes bougent, s’agitent, quand le groupe se défait
Ce soir là, Paul s’apprête à partir, il a sa petite fille dans les bras, toute mignonne, et il va vers moi pour me faire de grosses bises toutes tendres
Il fait allusion à l’un de mes billets où j’évoquais cette relation amicale
Personne n’a capté en dehors de nous, Paul ne connait pas mon blog, je souris, c’est drôle ces mots pirates, ils sont comme des pensées, des choses qui nous ramène à nos complicités, des privates Joke
Personne ne relève et c’est très bien comme ça
Ellen nous a rejoins, elle était en soirée avec Perrine
Fulbert présent dans le groupe, la salue,
« Tiens voilà Mini Jeanne «
C’est un fait, Ellen me ressemble beaucoup, j’aime bien ces deux mots pirates, Ellen les a captés
Ce sont des messages subliminaux, il faut tendre l’oreille pour capter ces mots là, je ne me lasse pas de les recevoir et de les envoyer, ils n’ont pas pour but d’exclure les autres, ils sont là, comme des étincelles,
Il faut pourtant se méfier des autres, ceux qui comme le dard d’un frelon nous pique sans crier gare on appelle ça » des piques « d’ailleurs
Ils sont blessants, placés à un moment peu approprié
Je les reçois aussi ceux là, je les aime pas, j’ai même du mal à m’en débarrasser, ils me froissent, m’agacent, j’ai peine à rebondir, je ne relève pas
Je m’imagine dans la peau d’une personne étrangère, je pense à Rosa, une étudiante mexicaine présente ce soir là
Il en faut une sacrée capacité pour suivre une conversation avec tous ces mots, ces paroles qui voltigent comme des feuilles par temps de grand vent
« Ma Jeanne, je te serre fort «, c’est ainsi qu’elle signe ses lettres, ou ses messages
Nous nous sommes serrées fort ce jour là sur le bord de la Mayenne, pour de bon, pour de vrai
Ma Dana lointaineavait parcouru le Sud depuis sa Roumanie et retraversé d’est en Ouest pour arriver dans la petite ville au bord de l’eau
Nous étions émues, si heureuses de nous voir enfin, prendre le temps, rire, parler, se raconter
Son histoire, son passé sous le communisme, sa lucidité, son enthousiasme, sa volonté et surtout, par-dessus tout son Amour de la langue française
Parle nous roumain « demandait Louis à Dana, elle resta muette
Dana écrit notre langue avec une finesse et un talent rare
J’aime son accent, celui que j’ai découvert d’abord au téléphone, sa douceur, celle qui se dégage dans ses textes
On en peut pas se tromper, Dana est touchante, bienveillante, radieuse
Après une bonne nuit, j’ai proposé une promenade matinale dans ma petite ville, toutes les deux, entre amies
Je l’ai emmenée voir mon magasin de chaussures, elle me redit qu’à chaque fois qu’elle voit des crocs elle pense à moi
Après le déjeuner, un rendez vous
« Dana, je te fais une surprise, suis moi ! »
Elle était bien impatiente, planquée derrière le bassin des tortues
Elle nous a photographiées en arrivant toutes les deux dans le jardin de la Perrine et Dana devait trouver qui se présentait à elle
Virginie, bien sûr Virginie , elle ignorait cette proximité et c’est toutes les trois ,que nous avons encore partagé , assises devant les canards , bien à l’abri des curieux , pour un G3 presque secret
Quelle rencontre !
Nous pensions à notre Chriss devant les canna géants, avons trouvé un passant pour immortaliser l’instant et nous sommes séparées Place de Hercé, et j’ai bien redit qu’il s’en passait des choses sur cette place que je pourrais rebaptiser Place des grandes femmes
Il fallait se séparer, Dana partait vers la Bretagne, elle y reviendra régulièrement, nous nous reverrons et je lui ai fait la promesse un jour de me glisser dans ses bagages vers les Carpates
On pourrait penser que j’ai de la chance, est ce seulement de la chance ?
Oser, provoquer, aller vers, suivre ses instincts, se faire confiance
En voyage nous avons toujours fait de jolies rencontres, aujourd’hui c’est aussi par les blogs que je fais de beaux voyages
Parce que tout ça, mon Dieu que ça en vaut la peine …
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Nous nous reverrons un jour ou l'autre Le monde est petit profitons-en Si votre chemin Passe par le mien Ma roulotte croisera la vôtre Comme il ne faut pas tenter le diable En disant à la prochaine fois Faites comme moi En croisant les doigts Ou si vous trouvez ça préférable Touchons du bois
C’était un matin de juillet, nous étions partis en direction de Paris avec notre petite fille de deux ans et demi
Elle nous suivait partout sans grogner, s’adaptait aux changements, elle avait tout près d’elle son Bunny un petit lapin rose en tissus tout doux
Nous avions déjeuné à l’aéroport, pique nique dans le sac et avec impatience attendu que l’avion se pose
Louis avait débarqué vers 15 heures, ses bagages tout remplis de vêtements, il avait chaud dans son costume
Dans sa main il tenait un carton, des pâtisseries libanaises qu’un ami lui avait offertes la veille, plus de place dans les valises, elles auraient été écrasées, ça l’avait rendu grincheux mais n’avait pas osé refiler ce cadeau à quelqu’un
Nous étions tout simplement heureux de nous retrouver, il avait pris un aller simple, pas de retour .
Louis quittait sa vie de religieux, deux ans passés à Oran puis Beyrouth
Les peurs, les fêtes de familles manquées, l’absence, les doutes
Louis avait fait son choix, il avait pour seuls bagages quelques livres, des vêtements,
Pas de toit, pas de maison, peu d’argent, sa famille
Nous avions roulé sous le soleil, retour vers Laval en fin de journée dans la petite maison du bord de l’eau, la bignone était en fleurs, les premiers glaïeuls s’ouvraient
J’étais soulagée, si soulagée
Mon cœur pesait moins lourd, mon ventre abritait déjà mon petit garçon à naître
Nous projetions de partir avec Jérôme et Louis en Cornouaille en Aout
Me voilà couchée dans l’herbe APN à la main à photographier une libellule que the Queen Mimine affectionne tout particulièrement
Et un peu plus tard, je cours après un papillon, toujours l’APN greffé aux mains, hop il s’envole, je me contente d’un bourdon enfoui au cœur d’un lys
Ma Ksé Ksém’aurait transmis le virus, moi à qui il ne fallait pas parler de photos il y a encore quelques mois
EtPluminettenous propose un concours de clichés de papillons sans compter que l’ami Antiblues dégaine aussi quotidiennement
Et comme disait Alice Saprich dans la pub Jex Four, « ça m’amuse «
Et à ma Ksénia j’offre mes derniers lys, les plus odorants, les plus beaux
Eh oui, les virus se transmettent et ceux là, je les aime bien
Moi aussi je contamine, je pique, et y’a en une qui vient d’en faire les frais
« bourrique , c’est de ta faute tout ça « qu’elle me dit , et elle peste , elle enrage , elle balise , elle crie au secours , lance des SOS , parce qu’elle comprend pas tout , qu’il faut qu’elle active ses réseaux sociaux , qu’elle sait pas ce que c’est des trackbacks …
N’empêche qu’elle a réussi, et que moi je saute de joie, parce qu’elle est drôle, et fine, et qu’elle a des choses à dire à force de mettre son nez dans la blogo depuis quelques mots
Alors, je lui dis « bienvenue, welcome dans la Blogo «
Oui, une nouvelle et pas n’importe qui Pierrot Bâton a ouvert sonBOUT DU MONDE