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    Suzy avait pris soin de trouver un bon plan sur le Net, elle s’est un tout petit peu égarée, retrouvée vite de l’autre côté de la passerelle 

     

    Mon père nous avait réservé une belle surprise, quatre gros homards écarlates, à en rougir de plaisir …honards.JPG

     

    Louis m’a offert un bonzaï, un joli lien de vie, je dois y prendre soin, le garder très très longtemps bonzai.JPG

     

    Mes parents, Suzy et Jérôme ont joué à la belote, tandis que Mark faisait une partie de poker avec Louis

     

    Nous avons parlé de nos ancêtres, des vieilles histoires pas toujours drôles …

     

    Après avoir soufflé nos 161 années , trinqué, festoyé, il y eu l’animation, une des chinchillas s’est échappée, on était pas trop de 8 pour la rattraper !!!

     

    Une nuit douce et paisible, surtout pour la Louloute qui pris comme lit douillet l’épaule de mon père

     

    Au matin, un petit déjeuner prolongé

     

    Mon père s’est armé du balai à feuilles pour honorer la terrasse ( c’est génétique )

    merci à lui

     

    Sur le coup de midi, des coups de fils …

     

    Une petite voix douce, légère, que je ne connaissais pas, me chantant un happy birthday, vous n’imaginez pas, combien fut grande, très grande mon émotion, quand elle s’annonça, la mouche Ksé Ksé en personne …

    Ma Ksénia , t’es trop forte sur ce coup là.merci, merci

     

    Après avoir déjeuner ensemble, chacun a repris la route

    J’ai rangé mes placards, savourant encore ce beau week end heureux

     

    A tous j’adresse mille merci pour tous vos messages joyeux

     gateau.JPG

  • Enfin réunis

    Pour le déjeuner, je vais cuisiner une potée francomtoise, de quoi faire des réserves en calories pour l’hiver

    En dessert, une charlotte aux mangues, j’aime bien faire des gâteaux sans cuisson

    Louis arrivera ave mes parents, à 11h30

    Après le repas, nous prendrons un bon café accompagné de chocolats

    Puis nous attendrons ma tante Suzy qui arrivera dans l’après midi

    J’espère qu’elle ne va pas se perdre en route, elle est venue qu’une seule fois ici

    Nous dînerons, je sortirai ma belle nappe provençale, Ellen ira à sa soirée retour du Québec

    Le soir venu, nous soufflerons nos bougies, tous les trois, enfin, depuis tout ce temps

    Nous installerons des lits dans toutes les pièces, nous passerons la nuit sous le même toit

    Je suis heureuse de nous réunir, je veux profiter de ce temps, à fond, les liens familiaux, ceux là, sont les seuls qui me restent

     

    Dimanche après midi, Suzy était toute seule, tranquille, elle a lu les billets en retard sur mon blog.

    C’est fabuleux ce lien là aussi

    potée.JPG

  • Il venait d'avoir dix huit ans

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    Pour la première fois cette année là, nous ne pouvions fêter notre anniversaire ensemble

    Louis était au séminaire, je redoublais ma terminale, j’étais encore à Cherbourg

    Pour lui faire une surprise, les amis de Louis n’avaient en secret invité pour la soirée, ainsi que notre tante Suzy née le même jour elle aussi, résidant dans la même ville

    J’avais pris le train jusqu’à Caen, Christophe et Laurent m’attendaient à la gare

    Ils étaient énervés comme des gamins, ils me faisaient entrer par des couloirs, je m’étais planquée dans la chambre de l’un d’eux

    J’avais rasé les murs, pour ne pas le croiser, et au moment des vêpres, j’étais apparue dans la chapelle, en même temps que Suzy

    Tout le monde contenait ses rires, Louis était sous le choc

    « ah c’est malin ! »

    Toute la journée ils lui avaient répété « t’aurais pu inviter ta sœur, et ta tante « 

    Le soir, nous avions dîné, puis l’un d’eux avait sorti sa guitare, nous avions chanté, c’était joyeux, très joyeux au milieu de tous cette gente masculine

    J’avais passé la nuit dans une petite chambre et au petit matin, j’étais retournée au lycée

    Susy était ravie de cette belle surprise, je crois que nous avions réchauffé le cœur de Louis aussi

    Nous devions nous habituer à ne plus souffler nos bougies ensemble, l’enfance, l’adolescence était volatilisée

     

    Il y a longtemps, longtemps, longtemps …

    Nous n’avons plus jamais eu l’occasion de fêter notre anniversaire ensemble

  • Olivier

    st jean.jpg

    J’avais tout juste dix sept ans, je commençais à vivre, tout ce qui c’était passé avant n’était que faibles traces, ma vie au lycée était joyeuse, j’étais entourée de copains fous, heureux 

    J’envisageais alors de passer mon Brevet d’animatrice pour encadrer  des colonies de vacances l’été, partir, aller loin, toute seule …

    Aux vacances de Noël, je faisais mon e de base (mon père avait bien sur freiné le projet au départ, parce que c’était trop cher, ça valu une fois des larmes, des profonds sentiments d’injustice )

    Le principe, c’est d’avoir quelques théories sur la pédagogie en centre de vacances, des techniques d’animation, et le reste du temps, un groupe de 20 personnes vivant enfermés dans une maison, pendant 10 jours, à refaire le monde, dormir peu, se confronter..

    Un loft story avant l’heure sauf qu’on est pas filmés

     

    Nous venions des quatre coins de la Basse Normandie, je ne connaissais personne en arrivant, je me liais péniblement avec les autres, babas cool, ou minets persuadés de tenir dans cette voie là

     

    Un soir, dans cette maison de St Jean Le Thomas, j’eu une grosse altercation avec Olivier l’un des stagiaires 

    Il était très sur de lui, le genre un peu intello, pas ceux que je fréquentais, des lunettes rondes, cheveux très courts, imperméable ( oups …Gordon, si tu passes par-là …)

    Je le détestais, tout me déplaisait chez lui, tout …

    Il me soutenait un truc, je vivais ça comme une agression, je fondais en

    larmes

    J’ai toujours détesté ce genre de situation, je ne suis pas le genre à plurcnicher pour peu, bouder …

    Mais il avait sans doute dépasser les bornes, m’humiliant

    Il vint s’excuser un peu plus tard dans la nuit, et face à face, nous avions discuté, en toute sereinité, et brutalement je le trouvais sympathique alors que je l’aurais giflé la veille

     

    Le stage terminé, par le plus grand des hasards, j’appris qu’Olivier était dans mon lycée, en terminale aussi, je ne l’avais jamais vu

    Dans les couloirs, je le croisais, personne dans ma bande ne la connaissait, sauf Chloé un peu, et j’aimais cette situation, que j’ai revécu d’ailleurs il y a quelques temps, dans un autre domaine

     

    Et bien sur, je tombais amoureuse de lui, je notais son emploi du temps, ses heures de sorties, je provoquais des hasardeuses rencontres, je le

    traquais dans les couloirs

    Quand il poussait la porte du foyer, mon cœur chavirait, j’allais vers lui, incapable de lui déclarer ma flamme, et nous parlions de banalités

    Je me souviens que l’été qui suivit, il m’envoya une gentille lettre, que j’ai toujours bien sur

     

    Il a eu son bac cette année là, pas moi, je ne l’ai jamais revu

    Et le comble c’est que j’ai oublié son nom, j’aurais peut être envie d’aller fouiner dans mes vieilles lettres, mes carnets, retrouver une trace, le chercher peut être sur FB

    A quoi bon ?

    J’ai compris avec Olivier que je ne devais jamais me fier aux apparences, et dans ce domaine, l’avenir me réservait encore son lot de surprises

  • La facteur

    Avec mon vieux copain Léo, je chantais en duo, la chanson de Moustaki, « le facteur »

    Bien sur, c’est pas d’une gaieté folle, c’est mélancolique, j’adorais cette voix féminine, l’accompagnement  larmoyant

    Nous chantions toujours cette chanson bien à l’abri des autres, pas besoin de public, c’était un instant qui nous appartenait, un peu de tendresse dans ce cœur de brute

    On ne devrait  pas avoir  une peur bleue du facteur

    Certes il apporte parfois des factures, des litiges, des contraventions, des résultats de bilans médicaux

    Je laisse tous ces courriers indésirables en attente, je ne les ouvre même pas, et puis le jour venu, je leur accorde un petit peu de temps

     

    Ce vendredi matin, alors que j’étais chez la coiffeuse pour me faire belle pour aller faire ma starlette sur scène le soir même, le facteur, s’est arrêté chez moi, les bras chargés de ces petites douceurs, plus ou moins attendues, et découvertes avec une âme d’enfant

     

    Alors que Plume dans un magnifique billet, nous invitait à ne pas abandonner les plaisirs de la correspondance, j’ai reçu, ce jour là, deux colis lettres

     

    Le premier avait traversé une partie de l’Europe de l’Est pour arriver jusque là, ma Dana avait récolté des petites choses de chez elle, sa Roumanie, un marque page, un petit tissus rouge, un journal, un calendrier, et un.....qtimbres.JPGui m’a émue aux larmes, mais c’est notre secret

     

    Merci à toi, je ne m’attendais pas à ce geste …si personnel cado , dana.JPG

     

    Le deuxième avait traversé la France, colis du sud, des chaises bleues et du tapis rouge

    C’est Sieur Antiblues qui avec courage et témérité est parti en quête de me rapporter des fruits de lotus et des graines cado antiblues.JPG

    Il a glissé gentiment un CD de Madeleine Peyroux, une chanteuse qu’il apprécie tout particulièrement, Jérôme s’est empressé de glisser le disque dans le lecteur et c’est  ce moment précis, que j’ai, une fois de plus, été ravi d’avoir toujours réveillé l’existence de ce blog

    (pour éviter les questions, les cachotteries, qui n’en valent pas la peine )

     

    Les lotus ont pris place dans une composition, j’attends un peu avant de tenter une germination des graines, j’y crois, je vais y arriver !! lotus.JPG

     

    Merci à toi pour ce geste, j’ai suivi les opérations en live virtuelles, mais j’ai la chance de pouvoir toucher les fameux fruits de lotus

     

    Les enfants ont regardé tout mon trafic, l’air amusé et heureux pour moi

     

    Le facteur était encombré ce jour là, et mon cœur rempli de bonheur aussi

    Une bonne manière de chasser la morosité 

    Je le dis et le confirme, le facteur n’est pas une menace

     

    Aujourd’hui, n’attendez pas le facteur, il ne viendra pas..

    Le jeune facteur est en repos ….

     

     

     

  • Ne jamais dire jamais

    Crèche.jpg

    Après avoir profité de mon premier bébé durant une année, je me décidais à reprendre le travail

    Ayant quitté la Franche Comté, et nouvellement installée en Mayenne, je partais en quête d’un poste à temps partiel

    Il me fallait trouver un mode de garde pour Ellen, alors je faisais d’une pierre deux coup, en visitant les crèches de ma ville

     

    Je poussais la porte de celle du bord de l’eau

    Un long couloir, des lits à barreaux dans des dortoirs serrés les uns aux autres, du personnel en blouse, une ambiance qui ne m’attirait pas plus que ça

    Une jeune femme plutôt jolie me reçu, elle était directrice, très distante du personnel, très professionnelle, un peu trop à mon goût

     

    En sortant, je me jurais de ne plus y remettre les pieds, c’était tout ce que je n’aimais pas de ce métier, je ne l’y sentais pas bien

     

    Quelques semaines plus tard, je fus convoquée à un entretien d’embauche dans cette même crèche

    La jeune femme m’impressionnait, mais malgré ça, je réussis à me mettre vite à l’aise, prenant de la distance face à la situation

    Je voulais retravailler, mais je laissais les choses opérer, je n’étais pas sure du tout de vouloir tenter une expérience dans ces murs là

     

    Et bien sur, parmi toutes les candidates, je fus retenue

     

    Un léger pincement au cœur le premier jour, mais j’avais vécu tellement d’adaptations auparavant, que je prenais cette nouvelle expérience comme une étape

    Je découvrais les murs colorés de la section dans laquelle je fus affectée, les bébés dans les transats, les marcheurs butinant de gauche à droite et mes nouvelles collègues

     

    Une femme frêle, à la voix douce et au sourire franc m’accueillait

     

    Elle s’appelait Marie Camille ….

  • Klaxon , coucou , salut !

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    Après avoir passé le portail pour me rendre sur mon lieu de travail, je m’arrête au feu du carrefour

    J’entends un bruit de  klaxon, par instinct je me retourne, et j’aperçois à ma gauche, un beau ténor au sourire radieux qui me fait des signes de la main

    Il ne m’en faut pas plus pour être heureuse, je lui  réponds par un geste, voilà une journée qui commence bien .

     

    Parfois j’entends des gens dire, qu’il ne veulent pas habiter dans tel ou tel quartier, ville, parce qu’ils risquent de croiser des élèves ou des collègues et gnagna ….ça les dérange

     

     Moi, c’est tout le contraire, j’adore croiser des têtes connues, à quelques exceptions près, dans ce cas, je regarde mes chaussures

    Je salue, je m’arrête, je cause, je bise dans la rue, dans les salles de spectacles, partout, partout …

    Parfois je gène la circulation, mais c’est comme ça, c’est la vie, la belle, celle des autres, la notre, pourquoi se priver de ça ?

    Ça m’agace, on crie, on dénonce une société individualiste et on se cache, on se calfeutre, derrière de grands murs, des portails

    Il m’arrive très souvent de rencontrer ses stagiaires, des anciennes collègues, des enseignants

    Même si je n’ai pas toujours le temps, ni, l’envie de faire une conversion, je salue, je souris, spontanément, je ne veux pas faire l’économie ni l’avarice de choses si simples à partager

     

    Il y a quelques mois, j’avais les pieds dans la mer, à St Malo, une femme est arrivée vers moi, elle m’avait repérée sur la plage

    C’était la maîtresse de petite section de Rose, nous avons discuté 40 minutes au même endroit

    J’ai trouvé ça insolite et sympathique

    Autrefois les gens se retrouvaient dans les foires, sur les marchés, les fêtes foraines

    Aujourd’hui, ils recherchent cette même rencontre spontanée

    Celle que l’on retrouve justement, sur les blogs …

     

    Salut tout le monde !!!!!!

  • SDF

    Après avoir parler draps, couvres lits en boutis, et plumons, édredons, couettes et couvertures, je ne peux pas échapper à vous montrer ça

     

    Des images certes dures, mais triste réalité

     

    Je me demande si les artistes se mobiliseront pour la Mimine

     

    Pauvres chats....

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  • En apesanteur

    converse blanc.JPGChacun son truc pour atteindre les cieux

    Certains seront pleinement heureux en haut d’un sommet, d’autres dans un Ulm, d’autres pratiquement le saut à l’élastique, se pencheront du haut d’un pont, escaladeront des parois vertigineuses,

    Pour se sentir haut et léger, chacun sa méthode

     J’ai enfin trouvé la mienne, pour qu’enfin mon âme se soulève, je pose mes deux pieds sur un praticable

    Vous avez peut être tenté un jour l’expérience pour une photo de groupe ou de famille

    Cette planche, en bois de préférence, permet de voir, d’être vu, réglée à la hauteur voulue et vite démontée

     

    Sur le praticable, un fois mes  pieds posés, je ne les regarde plus

    Je regarde droit devant, des sièges, rouges le plus souvent, vides ou remplis

    J’ai une sensation de bien être qui m’envahit brutalement

    Un léger balancement me rassure, me dit simplement que je suis en apesanteur

    Pas trop haute perchée, j’ai un peu le vertige et surtout j’ai besoin de sentir des gens, devant, et derrière moi

     

    Sur le praticable je ne me contente pas de gérer ma propre image

    Je ne suis pas seule en scène, je cherche les regards, les sourires,

    Je communique sans parler, rien que par gestes, j’aime ça, je connais ceux qui pratiquent cet exercice, cet art de dire en silence

     

    Il fait vite chaud sur le praticable, la chaleur humaine, celle des projecteurs

    J’accepte cette chaleur, je m’habille toujours léger sur un praticable, sauf quand on m’oblige à porter une panoplie de marin breton

    Je ne souffre pas sur mon praticable, jamais, mon corps tient bon, résiste, il ne flanche pas .

    Parfois je suis assise sur un praticable, à ce moment précis, Il est doux  de s’adosser ou de se tenir près d’une personne chaleureuse, souriante, aimante

     

    Je suis dans ces moments là en apesanteur

    Drôle de sensation, partagée

     

    Resserrés les uns aux autres, réchauffés les uns par les autres, les voix montent, transcendent, jubilatoires

     

    C'est une envie d'offrir la vie
    Comme on offre une rose
    Pour le plaisir le pur plaisir
    D'échanger quelque chose

    Je veux chanter pour ce temps qui nous reste
    Je viens bercer la douceur d'un doux geste
    Je viens aussi porter ma nuit
    Au-dessus de vos rêves
    Avec l'espoir qu'enfin ce soir
    Mon âme se soulève

    Descendre du praticable, revenir sur terre, pour mieux y retourner,

    Hier soir, j’ai fait ce voyage, j’ai trop envie d’y retourner

    Vite, vite, quand ?

    Ce soir, oh oui,

    J’en veux Encore..

     

  • Dans de beaux draps

    drap.JPG

    « Jeanne, as tu fait ton lit ? »

    Combien de fois ma mère m’a t'elle répété ce refrain ?Mon lit, c’était pas le mien, je le partageais avec Flo, ça me plaisait pas de remettre les gros draps en coton épais en place, agencer les couvertures, le couvre lit décoloré rouge et la grande poupée de fête foraine au jupon orange que Flo avait gagné à une kermesse

     

    Comme en fait son lit, on se couche

    Je dormirait bien

    Ma mère ne passait pas là dessus, il fallait faire son lit

    Elle changeait les draps le samedi après midi, jamais un autre jour, je l’aidais, j’aimais bien, je parlais avec elle, elle me racontait sa jeunesse, quand elle travaillait chez » les gens « 

    Elle adorait revenir sur son passé, elle regrettait la ville, le confort des immeubles parisiens

     

    J’ai très vite opté pour les draps houses et les couettes

    Je ne les change pas des jours fixes, quatre lits, c’est beaucoup

    J’aime faire sécher mes draps dehors, les voir s’envoler au grès du vent, sous le soleil, ça sent le propre, souvent je les remets dans les lits le jour même

    Dans la machine à laver, sans que je comprenne pourquoi, la housse avale systématiquement le reste du linge, il faut toujours aller chercher dans son ventre les taies, le drap du dessous, cela reste un mystère complet

     

    Je trouve complexe de mettre une couette dans une housse, cela nécessite d’avoir des bras de deux mètres de long, je n’ai pas ce don de la nature, alors je demande de l’aide aux enfants

    Je n’ai pas le bras long, doumage !

     

    Une belle housse de couette agrémente une chambre

    Celle de Mark est colorée, Ellen et Rose ont opté pour des couleurs vilaines, roses

    Je déteste les houses de héros

    Si un jour par malheur vous me forcez à m’endormir dans une housse de Superman, de Barbie, Dora, ou Hello Kitty  je crois que je choisirai de m’installer  sur la carpette

    A une exception près …l’effigie de George Clooney, ce serait peut être la seule occasion de ma vie de coucher avec lui

     

    Et vous votre housse de couette, quelle couleur ?

    Taupe ?

  • Gagner du temps pour mieux en perdre

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    Papillote se demandait comment je faisais pour arriver à publier si souvent

    Je lui ai accordé quelques secrets concernant mes écrits et quelques trucs pour gagner du temps

    Tout d’abord, dès que j’ai une idée de billet, je la note, je le rédige, assez vite quand je peux, puis je fais un planning  sur deux semaines pour trouver un rythme

    Pas question entre notemment de publier des trucs larmoyants durant trois jours

    Ensuite je corrige, et j’enregistre la note avec la date de publication

     

    Concernant mon quotidien j’ai aussi quelques astuces pour ne pas trop perdre de temps

    Au travail : je déjeune en quatre minutes, sandwich vite fait, et il me reste une heure pour faire mes photocopies, trier mes dossiers, pareil à la pause, hors de question de partir après 17 heures

    A la maison, pareil, je vais chercher Rose à l’école à 11h30, à midi on a fini de déjeuner et la table est débarrassée

     

    Les courses : trente minutes maximums, je vais au plus près, je choisis les moyennes surfaces, pas de temps à perdre dans les rayons, je prends toujours les mêmes produits, et je m’arrange pour les faire ranger par les enfants, qui sont d »une efficacité redoutable

     

    Le linge : jamais de linge sale qui s’empile, je fais les lessives par deux, je de froisse tout au sec linge et je mets à sécher sur des cintres, après il n’y a plus qu’à ranger, c’est top

    Les chaussettes et sous-vêtements ont plié par les enfants aussi, on s'y met tous, ça dépote !

     

    Quand je suis au téléphone, je m’active aussi, rangement, je vide le lave vaisselle, je fais des petites choses qui me permettent de maintenir un minimum

    Je vous reparlerai aussi de ma Mary Poppins, une perle !!!

     

    Mes chansons : 25 titres à apprendre par cœur tous les ans, ça se fait pas en deux jours. Dès que j’ai un trajet en voiture d’au moins une heure, MP 3 greffé aux oreilles, c’est parti, bien sur ça énerve mes coéquipiers, car je braille chante en même temps, mais bon, on assimile pas en se contentant d’écouter

     

    Les infos : toujours à la radio, je peux cuisiner en même temps

    Je lis les titres sur le Net et quelques articles quand je veux en savoir plus

     

    Les cadeaux : hors de question de chercher des cadeaux à la dernière minute, toute l’année je stocke des tas de choses et le jour venu je confectionne de jolis paquets pour les enfants, mes amis.

     

    Voilà entre autre quelques petites combines, j’ai également renoncé à l’esthéticienne, salles de sports, réunions de nanas qui vendent des trucs que je veux pas acheter, magasins bio juste pour acheter un paquet de nouilles à 8 euros,

    Et surtout, j’habite en ville, donc pas de perte de temps en trajets

     

    Toute cette économie de temps, me permet donc d’en perdre en rédigeant ce futile billet !!

  • Faible mais pas soumise

    PARFUMS.JPG

    « Oh dis donc Jeanne, c’est quoi ton parfum ? « 

    Mon parfum d’hiver envoûte, c’est un élixir aux vertus fracassantes, je le sais, une arme fatale

     

    Mais il rêve le chanteur de charme, il ne croit tout de même pas que je vais lui donner, comme ça, le nom ultra secret de mon nectar, je ne le divulgue JAMAIS !

     

    Et dans les fais  :

    « Mais pourquoi tu veux le savoir, pour l’offrir à ta femme ? »

    Et lui, m’explique qu’il a une collègue qui porte le même et qu’il veut faire la fin connaisseur, lui dire comme un chevalier avec panache,

    « E ………… de C……… Kl..n « 

    Il a du baratin et sans trop d’effort, je lui glisse à l’oreille le secret de mon parfum

    Rha !!!!!! J’ai été faible !

    Si une femme, m’avait  demander ce nom, même sous la torture, j’aurais résisté lui rétorquant, que  je tenais  à en garder l’exclusivité

    (autant les vêtements, ça m’est égal mais le parfum, c’est un truc assez fort chez moi, je ne partage pas )

     

    J’ai été faible, c’est un homme, voilà, c’est tout, que voulez-vous, on a beau résisté les hommes ont un pouvoir qui ensorcelle

    Attention, j’ai dit faible, pas soumise, ça non, je n’aime pas me rabaisser, ramper devant les volontés de ces messieurs

     

    Je l’accorde, j’ai un caractère un peu fort, pas trop le genre à me faire marche sur les pieds, pas non plus au point de mener mon monde à la baguette

     

    En même temps, ce qui est rassurant c’est que c’est dans les deux sens

    C’est certainement pour cette raison entre autre qu’avec Louis, nous ne nous fâchons jamais, mais jamais

    Depuis tout ce temps, nous arrivons à fonctionner un peu comme un vieux couple

    Parfois, il m’énerve, mais très vite je redeviens sereine, parce qu’il n’a rien de grave, parce que c’est un homme, parce que j’admets aussi être exigeante, complexe

    Ces relations complexes hommes / femmes trouvent un équilibre, de par nos différences, les rivalités sont moindres, c’est apaisant

    Je ne suis pas dupe, je sais parfaitement maîtriser cette sorte de jeu, à l’inverse je saisis les instants où à mon tout j’use de mon « pouvoir « féminin «, non pas ravageur, destructeur, mais porteur d’une petit élixir doux aux essences veloutées

     

    Elles ont du être versées par toutes petites gouttes dans ce parfum

     

    Et dans d’autres, le vôtre peut être ?

  • Les taupes

    taupe7.jpg

    Dans son jardin, mon père a toujours traqué les parasites

    Il était à l’affût de la moindre mauvaise herbe, il scrutait la vermine, les gallinacés, les indésirables

    De temps en temps j’allais avec lui

    Il ne parlait pas beaucoup, il écoutait les « grosses têtes « sur RTL et il rigolait tout seul

    Il avait installé des pièges à taupes

    Il réussissait à les déposer sur leur passage, et il allait vérifier si les pauvres bêtes étaient défuntes 

    Dès qu’elles quittaient les entrailles de la terre, clac, pour y retourner un peu plus tard, sans vie !

    Drôle d’aller et retour

    J’ai en mémoire d’avoir vu des taupes mortes, sacrifiées dans leur  piège

    On ne leur voyait jamais les yeux, elles avaient le museau en avant, drôle de bêtes

    Je crois que je n’en jamais vu de vivantes

     

    Myope comme une taupe

    Je les imaginais avec de grosses lunettes de fonctionnaire d’antan, avec des verres épais

    On s’en fait des idées parfois

     

    « Tu as repeint ton couloir, c’est joli la couleur ? »

    « C’est Taupe « 

    Taupe, c’est pas une couleur, c’est une bestiole

    J’aime bien ces modes, ces tendances, on trouve de nouveaux noms à la couleur

    Le terre de Sienne devient chocolat, le rose tyrien deviens framboise et …

    Ce sera l’année de la taupe, dans les cuisines, dans les boutiques, corsages, manteaux, taupe !!!!

    Il est grand temps de réhabiliter le pauvre animal maudit

     

    Moi aussi j’ai mes petites taupes, tous ceux et celles qui ne douce, sans bruit, sous la terre, enfouis viennent lire quotidiennement mes petites histoires

    Sans se manifester, je ne vais pas vous traquer, vous piéger, ah ça non

    Creusez vos galeries, levez le nez dehors quand bon vous semble

    C’est trop triste une pauvre taupe obligée de sortir de l’obscurité

    Désormais je vous appellerai mes taupinettes !

  • Le doute

    Depuis quelques jours, je doute de pouvoir continuer à alimenter mon blog

    Non pas par paresse, mais par peur de ne plus avoir d’idées, de ne plus me renouveler, de vous lasser

    Après tout, après deux ans, c’est certainement une étape nécessaire

    Je pourrais faire une pause, ou publier une fois par semaine

    Mais je suis passionnée, souvent incapable de faire les choses à moitié, quand je me lance dans une aventure, c’est à fond

    Ecrire quotidiennement est un réel bonheur, répondre à vos commentaires une nécessité

    J’apprendre en faisant une pause de ne perdre en partie mes lecteurs

    Peut être aussi par fierté

    Sur ma liste de gauche, la blogrolls comme on dit, il y a des blogs en pause depuis fort longtemps

    Je pourrais les enlever, mais je n’y arrive pas, comme si je leur faisais une infidélité 

    La Virge n’a pas publié depuis plus d’un mois, elle doit être trop occupée, elle a sans doute des soucis

    Et Jean Pierre, un de mes fidèles lecteurs n’a pas mis de doublettes depuis le printemps, et même Fanette ne trouve plus le temps pour nous enchanter avec ses petites histoires

    Madame T aussi vogue vers d’autres chemins

    Elle enchantait ses lecteurs par sa gaieté matinale

    Elle ouvrira peut être ailleurs

    Ma Ksénia aussi nous annonce sa pause, serais ce contagieux ?

    Marc nous donne des nouvelles, il garde son temps pour la lecture

    Franck aussi a délaissé ses concours de coton tige

     

    Ça prend  du temps aussi les blogs, trop peut être

    Je ne regarde plus la télévision, ça ne manque pas, je ne vais plus au cinéma, je me fais mon cinéma

     

    J’ai pourtant le sentiment de ne pas encore avoir achevé mes anecdotes

    Durant mes insomnies je divague, je pèse, je réfléchis

    Mais je me dis par sursaut de bon sens

    « Mince alors Jeanne, la vie nous demande déjà tant de contraintes, la société nous rend nos vies complexes aussi, peur du jugement, demande de perfection ( je n’ai même pas pour amis pour la vie, les produits laitiers !)

    Alors, va, fais, te pose pas de questions, continue à être là où bon te semble, rien n’est fait par hasard, ce blog n’a pas été crée par caprice d’un jour, il a son histoire aussi, dans la tienne « 

     

    oiseau%20magritte.jpgJe me regonfle d’énergie, me replonge dans mes souvenirs, guette les drôleries de la vie

    Et je crois que j’ai toujours la même envie de vous les faire partager

     

  • Fin de week end

    C’est dans la Sarthe que la famille de Jérôme avait rendez-vous ces deux jours

    Une grande maison, du bruit, des cadeaux, des grincements de dents, des chansons …des ados amoureux

     

    Dans de petits coins, des PC à disposition où je venais de temps à autre me poser, je lisais vos mots, en déposez parfois chez vous

    Etrange sensation

    La fête de la Toussaint est encore gravée dans ma mémoire, je n’aime pas, ces bourrasques de vent, cette lumière qui disparaît trop vite …

    Le passage des photos que j’ai laissé avant de partir et ce que je retrouve est brutal

    Comme un bond de 20 jours

     

    Les préparatifs de Noël me font déjà une légère boule au ventre

    Je chasse mes appréhensions

    Je me bagarre, je me raisonne, je lutte  avec moi-même

     

    Je pense à la fin de la semaine qui s’annonce délicieuse

     

    Je pense à Ellen, elle aura seize ans mardi, je travaillerai ce jour là, elle a invité des amis, je voudrais que sa journée soit belle

     

    Quand je suis légèrement morose, j’ai ma coke, ma came

    Un petit coup de Fugain et ça repart !

    Mais quand même, il est bien loin le printemps