T'as vu mon nouveau jouet ?
(Bien sur les autres vous avez le droit de regarder )
Ce qui est dingue c'est que je n'arrive pas à prendre de belles photos de mes bijoux et un aspirateur ce serait presque artistique ....
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T'as vu mon nouveau jouet ?
(Bien sur les autres vous avez le droit de regarder )
Ce qui est dingue c'est que je n'arrive pas à prendre de belles photos de mes bijoux et un aspirateur ce serait presque artistique ....
Les plus pressés ont opté pour un SMS
Les plus créatifs pour une mosaïque de photos avec petit message par mail
Les plus bavards ont pris le combiné du téléphone
Les plus tactiles ont choisit les bisous claquants et les embrassades joyeuses
Les plus humanitaires ont fait deux dons d’un coup
Les plus bricoleurs ont sorti les ciseaux et la colle, et leur ami le facteur
Les plus téméraires ont choisit un dromadaire
Par tous les moyens, j’en veux des vœux, je les ai lancé et reçus comme des balles moelleuses et colorées
Dans ma boite à lettre en fer ou virtuelle, j’ai pris plein de messages, pleins de mots délicieux
Dans notre quotidien, pleins d’amis ont ressurgit, j’ai eu de fort belles surprises
On pourrait que c’est conventionnel, qu’il faut s’en souhaiter toute l’année du bonheur à venir, on peut s’en passer de ces messages obligés
Je ne me lasse pas de ça …
Je relis les mails, garde les SMS, regarde les jolies cartes
J’aime ça..
J’ai reçu des paroles pleines de réconfort, celles du gars du Sud avec son sourire charmeur, celles de mon « patron « me gratifiant de sa reconnaissance
J’ai autrefois détesté ce premier jour janvier ou il fallait embrasser les cousins, les cousines, les tantes, les autres, ça n’en finissait pas …
Je me gave de ces nouveaux échanges familiaux et amicaux, petits cadeaux graphiques …
Pour vos mots, vos cartes. merci, merci, merci !
Pas de fèves dans la galette à l’Elysée, (remarquez je n’étais pas invitée ) parce qu’on ne peut pas élire un roi
Mais il y a eu un petit prince, cette semaine..
Le petit Nicolas est papy, son gentil fils est papa, je ne connais pas le prénom du descendant du monarque
Si quelqu’un est au courant, je rajouterai à mon logiciel de prénoms
J’avais fait le serment de ne plus parler de lui depuis qu’il avait fait sa dernière apparition dans la série culte
C’est vrai, vous finiriez par croire que je suis dingue de lui
J’ai envisage de faire une cure de désintox depuis que j’ai vu dans la presse qu’il avait trouvé le bonheur après d’une belle brune italienne
Mais vous ne m’aidez pas
Il suffit que j’aille faire un tour par-là ou par ici , chez elle ou toi , il est partout, avec ou sans café
Il est même arrivé dans ma boite à lettres ,sous pli
J’en profite pour vous remercier pour vos clins d’œil savoureux !
Une des chinchillas a perdu tous ces poils sur le dos
Ce n’est pas très chic
J’ai d’abord pensé lui tricoter un manteau en peau de lapin mais mon pauvre lapin blanc est mort
Alors j’ai pensé à une moumoute, grise, j’ai cherché partout mais je n’ai rien trouvé en soldes
Elle a peut être aussi le blues de l’hiver
Je vais la rapprocher de la porte fenêtre
La luminothérapie …. Ils ont dit .
Un jour de la semaine dernière , mon nombre de visites à explosé, doublé, j’en ai déduit qu’un lecteur a sans doute lu une partie de mon blog
Si celui voulait bien ce manifester, ça ne me laisse pas indifférente
Dans les années 70, ma grand-mère m’avait offert une petite chaise d’enfant, je ne pas de souvenirs de l’avoir reçue, mais je l’ai toujours vue dans ma chambre
Elle était singulière, en bois massif, verni, les pieds très fins, solides, et robustes, et les accoudoirs formaient un cercle enveloppant
Trop d’ailleurs
Je ne pouvais plus m’asseoir dedans, j’y installais mes poupées, elle trônait toujours au même endroit
J’aimais cette petite chaise
Ma cousine adorait s’asseoir dedans, elle se promenait en riant aux éclats, les fesses collés au siège !
J’ai un jour ramené ma chaise dans mon chez moi, j’ai laissé le reste intact.
Je l’ai trouvée tellement typique d’une époque, elle aura presque pu être dessinée par Charlotte Perriand, allez savoir..
C’est peut être un objet de valeur …
Je n’aime pas les chaises lourdes, j’aime déplacer les chaises avec aisance, pour nettoyer dessous, pour combler les places vides à table
Je n’aime pas regarder la télévision sur une chaise, c’est inconfortable
J’aime bien les chaises pliantes, celles qui s’empilent, celles qui donnent place à ceux qui n’étaient pas prévus
Je n’aime pas voir des gens sans chaises, c’est comme si leur présence n’était pas attendue, c’est vexant de rester debout
Les gens n’aiment pas prendre les chaises des premiers rangs, elles sont souvent vides aux réunions
Je n’aime pas jeter une chaise, j’ai besoin de la voir vivre encore, la réparer, la prolonger
Je n’aime pas acheter des chaises neuves, c’est comme les verres, j’aime celles qui ont déjà vécu, vu plein de culs, porté de lourds fessiers
C’est gênant de casser une chaise à cause de son poids
Les chaises de classes sont robustes mais je les trouve moches, surtout quand elles sont victimes des chewing gum collés dessous …
J’aime beaucoup les petites chaises de jardin en métal
Je pense que dans notre maison, nous avons au moins vingt chaises
Mes parents ont une chaise recouverte d’une moumoute rouge, c’est un truc incontournable, qu’ils sortent que lorsque nous déjeunons tous ensemble
Vous pensez peut être que ma chaise d’enfant est un fauteuil, j’aurais du faire un billet sur les fauteuils
Une autre fois …
Deux amis se sont mariés en douce, sans le dire, vite fait bien fait, quelques jours après Noël
Ils ont voulu rester discrets, mais dans les petits villages, tout finit par se savoir
Alors leurs copains ont eu l’idée de leur faire une surprise, et c’est ainsi que pas loin de vingt personnes ont déboulé chez eux, gâteaux, bouteilles, et soupe dans les cabas pour trinquer
Nous étions de la partie, et nous nous sommes retrouvés avec des gens que l’on ne connaissait pas, des babas cool aux foulards colorés, bio, écolo et tout le reste ( veiller à ne pas trop se pomponner dans ces cas. si vous ne voulez pas vous faire remarquer )
Nous avons papoté, chanter, picolé, dans une ambiance bon enfant, et avons contraint nos amis à choper l’agenda pour fixer une date pour faire la fête avec tous ceux qui avaient fait le déplacement
Rendez vous fut pris en juillet, ouf, à une autre date d’une autre fête déjà programmée un peu plutôt
Les fêtes sont très répandues par ici
Le principe est simple, trouver une date, réserver un gîte, une salle, un lieu suffisamment grand pour accueillir plein de monde, sélectionner les invités, envoyer les invitations, et les modalités
Souvent, nous préparons des sketches, parodies de chansons, la déco de table ( c’est mon truc )
Nous contribuons en apportant une bouteille, une entrée, un cake …
C’est simple, festif, et ça nous permet de rencontrer de nouvelles personnes, que l’on recroise à d’autres fêtes,
Le lendemain il y a toujours du monde à revenir, pique nique et rangement, c’est très cool ces moments là
J’en ai vécu plein, des drôles, des ratées parfois, mais ils rythment nos saisons, comme autrefois il y a avait les moissons, les vendanges, le cidre, les commémorations, mariages, communions.
Ce sont des repères, des rassemblements, j’aime ça, c’est doux, ça crée plein d’échanges, souvent on héberge des invités,
La plus grosse fête que j’ai vécue fut l’anniversaire de Théodore ( deux fois d’ailleurs ! ) un truc énorme que je raconterai un jour
Plus les années passent, plus je fuis les rituels de Pâques, Noël et Toussaint, plus ces fêtes sont les plus jolis moments de l’année, ceux que j’attends, que je marque au fluo dans mon agenda, ceux qui me font souvent rater des départs en vacances …
Il y a parmi nous des gens qui n’organisent pas. Jamais, prétextant le manque de temps, ont ils tout simplement peur de ressembler leur entourage, c’est vrai que ce n’est pas toujours aisé ?
Mais dans la vie amicale aussi, il faut prendre des risques …
C’était en juillet 81, ailleurs, loin, j’ai rencontré Félix parmi tant d’autres, dans un camp de jeunes, bondé, boueux, rustique
Nous avons échangé quelques mots, je l’ai tout de suite trouvé sympathique, lui aussi, sans doute
Quelques semaines plus tard, il m’envoya une gentille carte, signe que j’étais restée dans son cœur
J’ai l’ai revu plein de fois, avec d’autres, on riait beaucoup, il était investi dans ses engagements, sa vie était différente de la mienne, il vivait dans un appartement HLM dans la petite ville normande, avec ses frères, un peu sauvages et ses parents qui n’avaient pratiquement pas de vie sociale
Félix aimait la compagnie, il était convivial, et au fil des années, je le présentais à mes amis
Il avait plein d’énergie, de tonus, de vitalité, mais c’était un homme « canard « , il ne laissait jamais apparaître ses sentiments, ses émotions, avec lui, c’était dur de se confier, il gardait enfoui ses souffrances
Nous avons fait ensemble des tas de fêtes, des soirées de jeux, des éclats de rires à s’éclater la panse, jusqu’au jour où Félix, parti en coopération au Bénin
Ça faisait un vide, depuis plus de 6 ans Félix était mon copain de rigolade, mon dépanneur
Au bout de quelques mois, il attrapa le palu, et une hépatite qui le contraint à rentrer en France pour être soigné
Il allait bien, mais du rester en convalescence chez ses parents
C’était insupportable pour lui, il venait presque tous les jours chez moi, je vivais dans mon appartement frigorifique à l’époque
Il ne savait rien de ma vie amoureuse, ne connaissait pas celui qui avait chaviré mon cœur, je me gardais bien de lui ne parler, je crois que ça lui aurait fait mal
Félix était parfois un peu pot de colle, mais il n’y avait rien de « trop « chez lui
Guéri, il est reparti en Afrique, avec le grand espoir que je vienne y passer quelques semaines, mais j’avais mieux à faire, ailleurs …
Et j’ai épousé Jérôme, à notre mariage Félix n’avait rien perdu de sa vitalité, il faisait chanter, danser les convives
Tous le trouvaient extremement sympathique …
Il est venu nous voir dans L’Est, comme Gordon d’ailleurs, c’était touchant ceux qui faisaient le voyage
Le temps à passé, il a continué sa vie, de son côté, j’avais des nouvelles par d’autres de temps en autre, et à chaque anniversaire, le téléphone sonnait, je décrochais, et j’entendais un grand rire au bout du fil : c’était Félix
Un jour de Juillet,en 2001, je fus invitée à une soirée de retrouvailles, j’étais enceinte de Rose, je décidais d’y aller
Félix, convié lui aussi à cette soirée, m’appela et me proposa de m’y emmener
Je suis retournée dans ma petite ville, sans enfants, sans mari, célibataire comme autrefois
Il résidait dans u bel appartement, nous sommes allés à la soirée, et j’ai dormi chez lui
C’était curieux comme impression, il était heureux, mais heureux.. ;nous nous étions trouvés vingt ans auparavant , jour pour jour , ça nous amusait
Il redonnait à sa manière cet accueil que je lui avais offert
Nous étions de vieux copains, avions partagé beaucoup de choses au fond
Mais je sentais que c’était fini, la boucle était bouclée
J’ai retrouvé sa trace sur FB, il ne met pas de messages.. tant pis
J’ai conservé ce morceau de tissus qu’il m’avait rapporté d’Afrique
Félix, fut un de mes meilleurs compagnons de route, je me suis toujours questionnée concernant ses vrais sentiments à mon égard..
Je n’aime pas la neige, ça glisse, c’est froid, gelé, grr..
Quand elle fond, ça fait de la soupe, mélange de boue et d’eau, beurk
Je n’aime pas la neige, je n’aime pas la soupe
Elle n’avait pas vraiment tombé dans la ville ce matin là, alors j’ai pris la voiture confiante et vers 19h 15, je suis allée chercher Rose à l’école de musique
Sur le boulevard, la neige a commencé à tomber, et plus je roulais, plus les flocons volaient sur le pare brise
Je n’étais pas inquiète du tout, la route était dégagée
Brutalement, la neige est tombée en abondance et voilà que le sol en était couvert, et je sentais mes roues patiner, les voitures se faisaient rares, les feux passaient au rouge, m’obligeant à freiner
J’ai pris la rue de Bretagne, terrifiée, je suis incapable de conduire sur la neige, j’ai peur, j’ai peur ,pire que Louis quand il va chercher son courrier
J’aurais voulu poser ma voiture n’importe ou et rentrer chez moi à pied
Mais j’avais Rose …
J’ai alors garé mon véhicule un peu avant le parking et j’ai couru à l’école de musique, appelant Jérôme sur son portable, bien sur, personne n’a décroché …plus de batterie
Rose était toute contente, elle faisait des glissades sur la neige, mes cheveux étaient couverts de flocons, j’étais inquiète, terrifiée à l’idée de reprendre la voiture
Je n’ai pas eu le choix
J’ai appelé Ellen, pour lui donner des infos, et j’ai démarré, ma Rose continuait à pipeletter comme une dingue, d’un sens, ça mettait de l'animation
Complètement stressée, j’ai pris les rues les plus fréquentées, évitant les bords de la Mayenne pour ne pas tomber dedans, et je suis rentrée tant bien que mal à 10km / heure sans tôle froissée
Qu’est ce que j’étais fière !!!!!!!
Les enfants m’attendaient à la fenêtre, ils étaient plus que soulagés, genre leur mère venait de faire une expédition sur le toit du monde ( j’irai jamais par-là …même si j’avais le nez pâle )
Nous avons bu de cidre, surtout moi, manger des galettes bretonnes,
Mark est venu vers moi, et m’a dit, le sourire aux oreilles
« je ne sais pas pourquoi mais je suis content, je n’ai jamais été content comme ça depuis longtemps «
J’ai connu ces émotions là enfant..
on s’est fait des gros bisous
Puis Rose s’est mise à stresser, disant qu’elle avait failli mourir, qu’elle aura pu couler dans la Mayenne ………
On a du lui expliquer en détails que nous étions pas en danger de mort
Je lui ai bien refilé ma trouille
J’ai aussi décidé de ne pas participer au prochain Paris Dakar, je n’aime pas les étendues de sables.
En mémoire j’ai gardé des souvenirs très précis de moments où enfant, je subissais des réflexions, des reproches, et en quelques secondes je m’écroulais en pleurs, en sanglots, que le blâme si tenté qu’il soit minime résonnait sans cesse dans ma tête, comme si je ne pouvais le surmonter, comme une plaie sanglante que je ne pouvais refermer
Les pleurs, les émotions, les tremblements, les sensations de tournis, étaient omniprésents
Personne ne m’aidait à relativiser, parfois des mots balancés « t’en verras d’autres « , rien de tout cela m’aidait à accepter les réprimandes
Je visais la perfection, chaque faille était une injustice, je faisais partie de ces enfants « éponges », ceux qui ne parviennent pas à prendre de la distance, ceux que j’appelle aujourd ‘hui les sensibles.
Comme d’autres j’étais sensible à mon entourage, quand je me fâchais avec une copine ce la prenait des proportions énormes, j’étais chavirée dans mon cœur, torturée
D’autres enfants ne fonctionnaient pas comme moi, je les voyais, les enviais, ils ne pleuraient pas, jamais, se relevaient en cas de chute, quasi insensibles à la douleur
Je vivais dans la peur, j’avais appris à capter les battements de mon cœur, je ne parvenais pas à les contrôler
Plus tard, de par ma profession, j’ai commencé à comprendre ces mécanismes infantiles, que chaque être est doté d’un potentiel d’émotions qu’il ne parvient pas à réguler, l’enfant dès les premiers mois de sa vie est particulièrement vulnérable aux changements, il a peur de l’autre, peur de la solitude, peur de ce qu’il ne connaît pas
D’autres aux contraires, sont visiblement insensibles à leur environnement, ils s’adaptent à tout, pleurent rarement, sont conciliants, et sur leur être tout semble glisser, rien ne les traverse
Je les ai appelés " les enfants canards « , comme si le plumage était totalement lisse, que les émotions ne parviennent pas à arriver dans leur cœur
J’ai rencontré des adultes qui ne laissent paraître aucune émotion
Le papa de Jérôme est comme ça, il est rarement euphorique, et surtout jamais peiné, dans les circonstances les plus tragiques, il peut parler de tout, de choses qui ne parviendraient pas à traverser ma tête à ce moment là
Il est d’humeur constante, se fâche jamais, mais vit retranché dans un bulle, qui le protège de toute agression, de toute émotion
En vieillissant, je n’ai plus envié les « canards « , j’ai fait de cette sensibilité un atout, j’ai tiré du bon, de beau de cette perception des choses, j’étais sensible à l’autre, je sentais les gens que je rencontrais, ceux qui étaient comme moi imprégnés par cette sensibilité rentraient dans ma vie avec force, les autres étaient des connaissances un peu lointaines
J’ai alors compris que j’avais de la chance de vibrer, que ce qui m’avait tant fait souffrir s’était transformé en cadeau
Il me reste des séquelles qui me rongent encore, j’aimerais parvenir à prendre plus d distance, ne pas m’arrêter à de simples broutilles qui devraient disparaîtrent
L’an passé, une copine me fait le reproche de ne pas lui avoir adresser des vœux personnels par mail
Je suis un peu vexée, je me dis cette année je ne manquerai pas de le faire
Et je lui demande si elle avait reçu mon message, elle me répond « tu sais, je consulte jamais mes mails … »
J’aimerais appuyer la touche « suppr « effacer de ma tête ce genre de contrariétés, ne plus m’en souvenir, je n’y arrive pas, ça me touche, j’y suis sensible …
Dans ce monde des blogs de vie, il y plein de sensibles, si vous vous arrêtez chez l’un de nous , que ces écrits vous touchent, que vous avez envie de réagir, par l’humour ou la compassion, c’est que vous êtes dotés de ce fabuleux cadeau
Celui de vibrer avec ses sens, ses yeux, son cœur, sa peau, ses larmes…
A la demande de Laura, je vous livre la recette de la bonne crème au chocolat
Verser un litre de lait dans la casserole et faire bouillir
( Pensez à remuer de temps en temps parce que c’est pas moi qui viendrai nettoyer le fond !)
Dans un grand saladier, mettre à peu près, trois cuillères de farine, 4 cuillères de sucre en poudre évidemment, et trois cuillères de chocolat en poudre, du bon, du très bon, genre Va.. hout … ou Mon.ana, le chocolat de chez nous qui traverse la France pour le plaisir des gourmands du sud
Dans cette préparation, versez un peu de lait et mélangez pour obtenir une crème lisse et onctueuse
Versez le lait bouilli dans le grand saladier, ( attention c’est chaud !! ) Et reversez-le tout dans la casserole ( attention c’est lourd ) et hop ! Sur le feu, la plaque de cuisson, ce que vous avez.
Recuire la crème encore au moins 5 minutes en ébullition et versez ça dans des ramequins individuels ou un plat collectif
Laisser refroidir
et demandez à un gamin goulu de lécher la casserole, ou vous si vous êtes tout seuls
Je servirai les miens avec des biscuits aux amandes et une salade d’orange
Hum …pas cher en plus !!!
Mark m’avait demandé un fauteuil pour mettre dans sa chambre , parce qu’il a un lit mezzanine et qu’il aime bien se vautrer à terre
Je lui ai trouvé une chauffeuse, qui fera office de matelas pour ses invités et une couverture polaire verte assortie aux couleurs de sa chambre
Devinez qui s’est empressé de tester ce nid douillet ?
La louloutte …
Il faut avouer que ce n’est pas un temps à mettre les chats dehors …
Pour me réchauffer, j’en rêvais, un vrai, un bien chaud, un ……………
….café
Alors j’ai craqué, depuis le temps que je les convoitais , j’ai acheté une machine à café
Je n’ai pas pris le modèle vanté par le beau Doug Ross, parce que ces jolies capsules toutes colorées c’est la ruine, et pas écolo (sauf si lui prenait l’envie de m’en apporter trois ou quatre sacs entiers, je vous jure qu’à ma porte il ne se prendra pas un piano sur la tronche et que je l’accueillerai habillée tout en en blanc de blanc, Sainte Jeanne, quitte à me ruiner avec les meilleures lessives de la planète.et les dessous chics seront blancs aussi, délicatement passés en machine avec Bosux ….)
Je reprends mes esprits …
J’ai acheté ma machine chez l’allemand, par chère du tout et surtout fabriquée par une marque italienne bien connue, en somme le même modèle que celui vendu dans les magasins chics, et surtout je peux y mettre du vrai café, faire des cappuccino, bref, je suis ravie, conquise …
C’est Mark qui a tout installé, lu la notice ( ça me gave ces trucs là ) et c’est mon fils, que je trouve presque aussi beau que George, qui me prépare mon café le midi
Hum..
Un petit bonheur que je partagerais bien avec vous chers lecteurs, accompagnée d’une délicieuse galette à la frangipane, avec un bon feu de cheminée, et dans un coin, un magnifique chat roulé dans une polaire
Janvier c’est le mois du blanc, hum …ça tombe bien, j’adore le blanc, bien frais, à l’apéritif, où avec les crustacés, je le préfère au rouge, de très loin
On me dit en régie que ce n’est pas de ce blanc là qu’il s’agit, mais du linge
Ah, oui, les draps, les serviettes, les torchons
Mais il en existe de toutes les couleurs ?
C’est vrai, mais on dit le « blanc « , allez savoir pourquoi
J’ai un gros problème avec mon linge blanc, il ne le reste pas longtemps
De jolis gants de toilettes achetés l’an dernier, je ne peux pas dire qu’ils sont devenus gris ou jaune, mais ils ne sont pas restés blancs non plus
Mon pantalon blanc de scène, celui que j’avais acheté pour larguer les amarres, il a fait deux saisons, j’étais fière, jusqu’au jour où je l’ai prêté à Ellen et il est revenu pas net, je l’ai passé une machine, et toc, violet très pâle
On peut toujours teindre des vêtements décolorés, mais teindre en blanc, c’est possible ?
J’ai essayé la javel, les trucs blanchissants, rien à faire, mon pantalon blanc n’est plus blanc..
Si vous avez un truc, je suis preneuse
Je laisse un blanc, pour vos astuces
Dans la symbolique occidentale, et la religion le blanc est généralement associé à la pureté à l'innocence, à la chasteté, à la paix(drapeau blanc, colombe ), à la virginité, au mariage, la spiritualité, virginité, mariage, à la sainteté et à la vie ( à l’opposition du noir )
Vous souvenez-vous de ce petit carré blanc au bas de l’écran qui indiquait que le film n’était à mettre sous tous les yeux ?
Mon père me disait quand j’étais un peu pâle que j’étais blanche comme un cachet d’aspirine
Les visages rosés et rougeots respirent la santé, et nous autres les Normands on en sait quelque chose !
Quelques photos de « blanc «
Et si vous êtes partants, sortez vos APN ou cherchez sur la toile des photos, pour un tag blanc, c’est de saison m’a t’on dit ?
Une fausse boule de neige sur la vraie neige
Une chinchilla blanche pas très disposée à la pause
Du sable blanc ramené de Thaillande
Et un vase qui attend impatiemment l'arrivée des premières tulipes
(J'ai également mis des bijoux blancs sur mon blog )
Lorsque ma mère s’est mariée il y a bientôt cinquante ans, elle a cessé de travailler à l’extérieur
Elle était garde d’enfants, femme de ménage à domicile
J’imagine qu’elle était une perle, les enfants l’adoraient, elle exécutait les taches avec rigueur, et elle devait être très conciliante pour ses patrons
Dans sa nouvelle vie, elle s’occupait de la maison, du linge, des enfants, des repas, et devait faire ce qu’elle avait toujours détesté, les taches agricoles : nourrir les lapins, traire les quatre à cinq vaches, s’occuper de la volaille
Elle avait une toute petite maison, faite de bric et de broc, elle ne décidait
jamais des travaux, des transformations à venir
Mon père pensait pour elle, avait peut être même pas l’idée de lui faire part de ses projets
Elle ne conduisait pas, elle dépendait de lui pour les trajets, elle sortait très peu, se résiliait à cette vie là, elle n’était pas malheureuse, mais peut être quelque peu enfermée dans un lieu,, une vie un peu austère
Elle allait à la messe, faisait le catéchisme, mais capitula vite, ressurgissait en elle des tas de blessures et d’angoisses
Mon père ne lui laissait même pas un bout de jardin pour y planter à sa guise des fleurs et des plantes
Son petit bout de terre, c’était ses pots sur le bord des fenêtres
Il y a quelques années, elle fut sollicitée pour remplacer la sacristine qui était décédée, une bonne femme pas commode du tout
Elle fit les choses en douceur, elle arrivait avant les fidèles, préparait les objets de culte, déplaçait des chaises, des tapis …
Et au fil des mois, elle y passa de plus de plus temps
Je suis allée avec elle à l’église et je l’ai vue faire
Elle est heureuse, elle gambade, elle grogne, elle cause avec ceux qui passent, elle prend du linge, passe le balai, vide les urnes, range des trucs …
Elle est reine dans son église, me dit que personne ne pourra la remplacer quand elle ne pourra plus le faire, que le curé Lucas l’aime bien, que les gens disent du bien d’elle, elle avoue qu’elle se sent bien dans son église
C’est son fief, son territoire, c’est une reconnaissance, un travail,
Enfin ….
Elle a trouvé sa place, son espace à elle, où personne ne viens lui dire ce qu’elle doit faire
L’hiver dernier un soir, une silhouette apparaît à la porte fenêtre de la terrasse
Sans aucune méfiance, j’ouvre et aperçois. un pompier et ses calendriers
Et je le connais, ce monsieur, enfin je l’ai connu
Fière de moi, je lui dis
« Ah, bonsoir monsieur Tonard, «
« Rho, mais c’est une petite dame que je connais.. » répond l’homme du feu
Nous étions croisés à la crèche, où il avait ses enfants
et je continue, « comment vont Sacha et Boris ? «
Lui, plutôt surpris : « oh mais vous vous souvenez de leurs prénoms ? «
Eh oui, je ne sais par quelle magie, j’ai greffé au fond e mon cerveau un logiciel nom et prénoms
Je vois une personne, son visage et son nom sont associés, je les garde en mémoire des années
C’est ainsi que je connais des centaines de gens, des gens que j’ai connu, il y très longtemps, des acteurs, chanteurs, artistes, en tous genres mémorisés par les génériques,
Parfois ça ne sert pas, mais très souvent je tire profit de ce don
Quand j’étais institutrice, je me mettais en défi de connaître tous les prénoms de mes élèves le soir de la rentrée, j’ai eu jusqu’au 44 élèves dans la même classe
Avec mon ami Léo, on se faisait le pari de connaître les noms de tous les gamins de la colo en trois jours, c’était un jeu
Je l’ai sans soute travaillée cette mémoire
Dans mon travail, je retrouve des stagiaires après deux années
Je jubile quand je les ai en face de moi, et que la liste sous les yeux, je dois mettre un nom sur leur visage
Je suis capable de me souvenir de tous les prénoms des enfants de mes copains, dans ma troupe je connais au moins les trois quarts des noms des choristes
Ça aide beaucoup
Parfois ça me fait rire aussi
A mon travail, il y a un formateur, présent depuis au moins deux ans, à chaque fois qu’il me voit « bonjour. ..Mmnnn «
Ben, oui, je crois qu’il ne saura jamais comment je m’appelle
Appelle-moi Jeanne !!!!!!!!!!
J’ai donc un talent, oh vous aussi dites moi !
Avec cet incroyable talent, pensez-vous que je pourrais m’inscrire à ces émissions de télé crochet où on vous fait croire que vous allez devenir une star mondiale et qu’en fin de compte vous vous faites ridiculiser en public ?
Parlez-moi donc de votre talent
L’histoire a commencé, il y a un peu plus de vingt ans
Ce jour là, la famille était venue chez Eugénie admirer le bébé, la petite fille, ma filleule
Eliott raconta qu’il avait vu une exposition d’automates, qu’il était déçu
« T’as qu’à faire un automate ! « lui ont lancé Adrien et Jérôme
Eliott a des doigts en or, une incroyable capacité a exécuter des choses infiniment petites, l’horlogerie, les miniatures, il a un savoir-faire, une patience, une rigueur qui font de lui un génie
Il est discret, passionné, il œuvre dans son coin, sans démonstration, en douce,
C’est ce qu’il fit ce soir là, il prit un crayon, une feuille et coucha quelques croquis, un projet, une ébauche
Au fil des semaines les choses prirent forme, il se lança dans la réalisation d’une batterie, toutes les caisses furent réduites à l’échelle voulue, les cymbales parfaitement élaborées, les sons sortaient en douceur, et il réalisa un batteur, un automate qui agitait les baguettes, résonnant comme un vrai musicien
Nous étions admiratifs d’une telle réalisation, c’était fascinant
Mais Eliott trouvait que le mécanisme était trop simple, il n’y avait qu’un roulement, il envisageait de créer un autre automate, avec d’autres musiques
Et son choix se porta, dans un coup de folie, vers l’orgue de barbarie
Il fit ses plans, rassembla ses matériaux, et réduit à l’échelle tous les sifflets, il confectionna les cartes trouées, la manivelle, et l’homme
Un vieux monsieur distingué qui animait l’instrument
Nous étions encore subjugués par autant de précision, autant de savoir-faire
En douce, Eliott oeuvrait dans son atelier
Jusqu’au résultat final, une pièce unique, extraordinaire
Les mélodies virevoltaient avec douceur, il confectionna une charrette pour porter l’instrument, et le laissa dans sa demeure, dans un petit coin à peine visible
Le projet avait pris forme, Eliott se tourna vers d’autres réalisations
Il y a quelques mois, il décida de mettre son automate en vente, en accord avec Betty, son épouse
Il trouvera un acheteur, un homme passionné qui a ouvert un musée privé en Belgique
Et c'est vers cette belle province qu’a voyagé le musicien et l’orgue de barbarie
Il réside désormais là
Si vous passez par-là, prenez contact, et venez admirer ce fabuleux chef d’œuvre
Je tire mon chapeau à son créateur, mon compagnon de table et de torchon, mon beau-frère.
Out la vernis à ongles
Exit les décos de Noël
Finis les déhanchements sur le dancefloor
Le temps est venu de trier, ranger, penser aux belles journées à venir de 2010-
J’ai ôté ce dimanche les décorations de Noël, j’aime ce moment là, je profite d’un rayon de lumière pour tout remettre dans les cartons, remontés à la grange
J’ai fait de nouveaux documents à remettre à mes stagiaires, il n’y pas de raisons, du neuf, après l’an neuf
Dix, que nous apportera cette nouvelle décennie
Une interrogation quant à la suite à donner à mon travail de formatrice, travailler peut être autrement, je prendrai une décision en Juin
J’ai toujours des envies d’escapades dans le sud, j’espère que la famille suivra
Je sais qu’il y a des heures de travail avant la date du 26 juin, où la grande messe vocale devrait réunir mes amis chantants face à un public déchaîné
Ce sera le point fort de 2010
Je côtoie dans cette jolie vie, des gens audacieux, pleins de projets, réalistes, mais pas toujours réalisables
Je les admire, j’aime leur force pour déplacer les montagnes, non pas par attrait du gain, ou du profit, mais par pure conviction que les choses doivent être vécues, dans une vie, pas à moitié, pas par demi, mais pleinement, ils ont cette force pour y emmener les autres
Oser, avoir cette audace, prendre des risques, pour le plaisir de vivre du fort, du beau
Ne pas subir, ne pas gaspiller, ne pas laisser le temps prendre le dessus, aller en avant, vivre de ses passions, les mettre aux services des autres
Et surtout s’appuyer de ceux qui ont cette force là, cette énergie, les preneurs de risques, les acrobates du bonheur
Je leur donne la main, mon bras pour s’appuyer quand la route est glissante, une perche pour ne pas trébucher dans le bas fossé,
Avec eux, ma vie prend une autre dimension, au risque parfois d’être incomprise, un peu en marge, à côté
Je pointe mes yeux vers cette perspective un peu floue mais bien existante :
L’essentiel