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  • Ne pleurez pas ...

     

     

      

    "Partir Partir
    On a toujours
    Un bateau dans le cœur
    Un avion qui s'envole
    Pour ailleurs
    Mais on n'est pas à l'heure  « 

    Chantait Julien Clerc.

    Je pars, pas loin, pas longtemps, ne pleurez pas

    J’emmène mon mari et mes enfants

    J’emporte ;

    -mon carnet d’adresse et les cartes home made

    -deux livres «  lettres à Nelson Algren «  de Simone de Beauvoir, que j’ai enfin retrouvé et » l'étranger  » de Camus parce qu’Ellen m’a dit qu’il fallait vraiment le lire

     _ Mon PC pour rédiger quelques billets pour septembre parce que c’est pas ça mais je vais retrouver un rythme normal et puis on sait jamais y’a peut être la WIFI là bas (non, pitié, ne me dites pas qu’il faut en profiter pour faire une coupure, moi ça me plait d’aller vadrouiller sur les blogs en vacances de temps en temps)

    Des pulls, des jeans, parce que je crois qu’il ne va pas faire très beau durant  la semaine

    Mon MP 3, parce qu’il est grand temps que je me remette un peu dans le répertoire des seventies avant d’attaquer le nouveau

     

    Je laisse

    La louloutte et la mimine qui va déprimer dur

    Mes cochons d’inde, le hamster qui peut rester huit jours sans manger, le chinchilla, et la lapine géante (qui a à la place du gosier un vrai entonnoir)

    Des billets programmés pour quelques jours et le portail de la maison fermé !

    Les clés de mon blog à pierrot Bâton qui sévira si jamais des vilains viennent écrire des vilaines choses

    A très bientôt

    mer , rochers.JPG

  • Le top des ventes

     

     

      

    top 50.jpgAu milieu des années  80, il y avait le top 50

    Des tubes fabriqués avec des synthétiseurs où se mêlaient des voix un peu atypiques des chanteurs d’un jour , des mélodies parfois ringardes , ludiques

    C’était l’époque des débuts des Rita Mitsuko, des duos, Peter et Sloane, Début de Soirée, Partenaire Particulier, David et Jonathan ….les filles avaient des coiffures explosés , et les hommes des mèches rebelles devant les yeux

    Je préférais les Anglos saxons, Cindy  Lauper ou Madonna, Talk Talk  

    Les chansons classées en tête du top 50 se vendaient en masse en 45 tours, le single

    Je n’achetais jamais de vinyles, je n’avais rien pour les écouter, je me contentais de passages radios et quelques cassettes enregistrées

    Ma belle sœur avait bidouillé un décodeur canal + planqué dans mon petit téléviseur, je pense qu’il a péniblement duré 4 mois !

    Je n’ai plus jamais été attentive aux meilleures ventes de CD depuis ce temps là, et par curiosité je me suis informée sur les ventes de l’été

    C’est la chanteuse Zaz qui rafle la mise, et toujours dans le classement, les « prêtres «  et le Spiritus Dei

    L’initiative est venue de Mgr Jean Michel Di Falco, qui m’a toujours fait rire avec son look de jeune premier très prisé par les médias

    Deux prêtres et un séminariste ont enregistré un album de reprises (la chose avait été faite par des irlandais) et l’album mis en vente, avec beaucoup de promo derrière, se vend comme des petits pains

    Je suis un peu étonnée …

    Je vous laisse le soin d’aller en écouter des extraits, si vous avez envie, je l’ai fait et je ne suis pas du tout emballée

    Les reprises pourquoi pas, mais leurs voix à eux sont ennuyeuses, c’est propre, gentil, mais bon …

    Evidemment les bénéfices des ventes sont reversées à des œuvres caritatives (quand on a enlevé les droits d’auteurs et toute la communication j’espère qu’il en reste un peu) et les trois religieux sont repartis à leurs missions sacerdotales

    C’est curieux que ça marche, tout comme les choristes de Lyon avaient fait un carton après la sortie du film

    Brel c’est Brel , puissant , poignant , et eux ils le chantent avec la même rythmique , et c’est là que je mesure encore cette chance inouïe d’être dirigée par un  homme d’exception  ( il me lit , il le sait , mais faut quand même que je le souligne encore )

    Parce que quand nous avons interprété «  Quand on a que l’amour «  , il en sort quelque chose de difficile à décrire , les mots de Brel , je les crache , de tout mon corps , de mon être , que chaque mot épelé doit résonner comme un tambour , que les émotions données , reçues , sont comme des décharges ,et quand à la fin de la chanson , le public quasi muet prend toute cette  force de voix mêlées , frisonne , estompe les larmes qui commencent à monter , se rassasie de ce moment unique

    On en chante pas Brel comme on chante Fugain, on ne chante pas Fugain comme on chante Renaud

    Et adapter des classiques de la chanson en version grégorienne, ça me laisse perplexe

    Pour clôturer ce billet, je voudrais partager cette version d’Amazing Grace, parce que j’aime aussi écouter du gospel, et que pour moi c’est tout autre chose ces voix là ….même si ils ne seront jamais au top des ventes

     

     

  • Couper le cordon

     

     Il faut couper le cordon « 

    Il FAUT, j’ordonne, je sais, j’exige ………

    J’ai souvent entendu des critiques, parce que j’étais une mère trop prévenante, quand Mark a 1 an se mettait à hurler dès que je n’étais plus dans son champ de vision, il fallait par la force des choses affronter les pensées de l’entourage

    «  ah sa mère …… »

     

    Oui, sa mère, évidemment, il aimait voir sa mère, la sentir, la toucher et moi j’étais heureuse de ça, parce que je devinais à travers ses émotions qu’il était attaché à moi (n’oublions pas qu’à neuf mois un bébé qui voit sa mère disparaitre pense qu’elle ne reviendra peut être jamais, puisqu’il n’a aucune notion du temps et de l’espace)

    Attaché ne veut pas dire prisonnier, je n’ai pas mis de chaines à ses pieds pour qu’il reste collé à moi

    Il fallait donc que je me détache, le fameux cordon, ce truc pas vraiment beau avait bel et bien coupé le jour de leur naissance, je n’ai jamais fait de cas autour de ça d’ailleurs, cela reste anatomique, technique

    Mais l’attachement, ce qui relie une mère, un père à ses enfants, ce lien qui relie un enfant à ses parents, c’est tout autre chose

    Le lien, c’est ce qui préserve, conserve, comme celui que l’on  pose autour du sac pour qu’il ne s’ouvre pas, le lien c’est un nœud que l’on peut facilement ouvrir pour laisser sortir les choses qui ont été au préalable ramassées

    Le lien se fait par la pensée, par les petits mots, les petits gestes, les petites offrandes

    Garder le lien parce que quoiqu’on en dise, le petit de l’homme est relié à ses géniteurs et que ce lien dans la plupart des cas se brise par la mort, physiquement, mais perdure toute une vie dans le cœur

    S’attacher, c’est le propre de l’homme, les animaux ne s’attachent pas à leurs petits, certains oublient vite que ce sont les leurs après le sevrage

    Ellen rentre cette nuit

    Durant son séjour je ne l’ai jamais appelée sur son portable

    Le soir, nous avons échangé quelques SMS, des petits mots tous doux pour nous dire nos pensées, nos manques, ces mots sont justes là pour faire le lien, les choses se vivent très bien, d’un côté comme de l’autre, pas de tristesse ni de cafard puisque le lien est la, solide, résistant

    Avec Rose nous avons lavé  les « p’tites chéries «, nous les avons habillées,poupées chéries.JPG j’ai remis en ordre l’étagère des  Baudelaire,baudelaire.JPG déposé un petit cadeau de bienvenue sur l’oreiller

    Le cordon est coupé le jour de la naissance, les jugements des uns renvoient peut être à un manque, un regret  ..

     Le car arrivera vers 1 heure du matin heure locale    

          

  • La tombe de Prévert

    prévert tomb.jpg

     

    Par un très beau dimanche ensoleillé, nous sillonnons la côte ouest de Cherbourg

    La mer est d’un bleu azur, je l’aime comme ça, la côte en dentelle nous offre un panorama éblouissant

    J’ai fait ce chemin des dizaines de fois, je le refais avec délice, bien entourée, ravie de montrer mon bout du monde aussi

    Petite pause à Gréville Hague

    Je découvre que la statue de Jean François avait été dérobée durant la guerre, seul  le buste avait été sauvé

    La statue fut refaite à l’identique par Louis Debré, notre sculpteur mayennais

    J’ai revu les tableaux de Millet à Orsay, il avait peint des rochers à la manière de Cézanne, précurseur en son temps, je découvre encore des tas de choses par ici

    Après une pause café à Ommonville la Rogue, accueillis comme des chiens d’ailleurs dans le café du bout du port, direction port racine, le plus petit port de France, l’endroit est coqué et quasi désert, frais, lumineux

     Aux abords des chemins, des fuchsias à n’en plus finir dans les haies, des camaïeux d’hortensias bleus, violets, carmin, un enchantement de couleurs, une palette cohérente et franche

    A Ommonville la petite, nous nous arrêtons sur la tombe de Prévert qui résidait dans ce village de la Hague quelques années avant sa mort

    A mon amie lointaine je raconte cette anecdote

    Nous étions au collège, dans notre classe, Vinca était la fille d’un peintre local et d’une danseuse

    A leur fille ils avaient donné le prénom de l’héroïne de l’écume de jours  de Boris VIAN

    A l’époque, le prénom fut refusé à l’état civil, elle en portait un autre mais tout le monde l’appelait Vinca

    Joli pseudo pour les professeurs de lettres ….

    Ils se pâmaient devant elle, elle avait toute les faveurs, elle était adulée,

    Ses parents, des soixanhuitards babacool étaient amis avec le couple Prévert, je vous laisse imaginer l’ora qu’elle eut lorsqu’il rendit l’âme en 1977

    Elle était amie avec la fille du sous directeur, elle ne se quittait pas, étaient en incapacité totale d’enter en contact avec les autres camarades

    Elle n’avait pas choisi leurs origines, elles n’étaient pas arrogantes de ce contexte, mais les profs n’avaient aucun recul  ils étaient à leurs pieds, pensant presque qu’elles avaient été les muses de Vian et Prévert

    Nous passions pour des ploucs, des moins que rien, des incultes, des ignorants, des ânes

    C’était insupportable, il n’y avait rien à faire, si ce n’est que de constater ça

    Je me suis toujours demandée ce que Vinca est devenue d’ailleurs ….

    Dana me parle de son amie qui a toujours des poèmes de Prévert dans son sac

    Elle fait des photos des trois sépultures, de l’église

    Nous poursuivons le route.vers le Nez de Jobourg, Louis est aux commandes de l’appareil assisté par Chriz

    Je saisis une fois de plus ce fameux bonheur en boite comme le dit si bien Ksénia, celui de marcher avec eux, de chuchoter dans l’oreille de mon amie, je souris en repensant à  cette histoire

    Prévert a  écrit sur le bonheur, et nous on a décidés de le vivre

     

  • Le sauté aux cornichons

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     A la caisse du supermarché, trois personnes déposent leurs achats sur le tapis :

    Deux énormes morceaux de viande crue et sanguinolente  qui ont explosé les sacs plastiques

    La caissière fait la moue ….

    Un demi mouton, mort je précise, pareil, paf sur le tapis !

    Ils parlent chinois ou japonais, je ne connais aucune des langues, donc je ne comprends rien

    Avec la viande, ils ont acheté trois grands pots contenant des énommmmmmmrmes cornichons

    Je ne pensais pas que l’on pouvait mettre en conserve de si gros cornichons

    Pierrot Bâton aime les gros légumes

    Le fils âgé d’une dizaine d’années, porte autour du crane un bandage

    On dirait un kamikaze

    Qu’est ce qu’ils vont faire de ça ?

    Qu’est ce qu’ils ont fait au gamin ?

    C’est bon le sauté de mouton aux cornichons ?

    Ça ne me regarde pas

    J’ai juste regretté qu’à cet instant même, Pierrot bâton ne soit pas présente avec son panier

    Je crois qu’on aurait jacassé

    Reviens !!!!!!!!!!!!!

  • Le chabada du dimanche

     

    Encore une très bonne participation au chabada de dimanche dernier avec le mot Chemin

    Quelques chansons sont passées à la trappe ,

      On a parcouru le chemin on a tenu la distance et je te hais de tout mon corps mais je t'adore    «  de Kyo

    et « Souviens-toi, c'était un jeudi  Souviens-toi, on avait suivi
    Le chemin des amoureux
    C'était il était une fois nous deux
    «  de Jo Dassin

    ça va changer le monde , que tu changes ………………

    Je ne comprends pas que Pierrot Bâton ait occulté celle là !

     

    La gagnante est donc …………..deux gagnantes cette fois

    Madeleine et Pierrot Bâton, avec 13 propositions, suivies de Chris, et Plume, puis Myosotis qui est bien entrée dans le jeu, puis Mlaféeclochette, Anne et Elisabeth

    Un grand bravo !!!C’est fou la diversité selon les générations et les références de chacune

    Parce que chez Chriss c’est un week end  pas ordinaire avec le mariage de Mwa, comment ne pas penser aux amoureux

    Allez, le mot du jour, si vous avez envie de continuer ce jeu durant l’été, sera

    Amour

    C’est parti, vous avez jusqu’à vendredi  soir

    Et si je tombe à genoux,
    Fou d'amour et sans honte,
    Je serai au bout du compte
    Bien plus grand que debout.

    Faire l'amour comme un cadeau
    Et monter toujours plus haut
    comme un outrage à Dieu qui dort.
    D'l' Amour comme ça, j'en veux encore.

    Tout donner sans retenir
    À la Terre qui va s'ouvrir,
    comme le ventre d'où je sors.
    D'l' Amour comme ça, j'en veux encore.

     

    « Encore «  Michel Fugain

    >

     

    Aux jeunes mariés je souhaite tout le Bonheur du monde !et plein de bises ma Chriss

     

     

  • Le réveillon de Hauteville

     gui.jpgLes beaux parents de Léo avaient une maison à Hauteville, une petite maison de bord de mer, deux pièces de plein pied, meublée avec des trucs vieillots et des bibelots kitsch  

    Il aimait y séjourner quelques jours l’été avec  Julia, il m’arrivait de les retrouver sur la plage, rarement, puisque l’un comme l’autre occupe nos étés à animer les colos

    Cet hiver là, Léo m’avait invitée pour fêter le réveillon du jour de l’an dans cette maison de vacances

    Il m’avait proposé d’emmener des amis, j’avais proposé à  Miranda, et mon vieux copain Félix

     Amy  la sœur de Julia était aussi de la partie

    J’étais la seule  à connaitre chaque personne présente ce soir, je connaissais suffisamment Léo pour oser ce genre de mélanges

    Six pour un réveillon, c’est un bon nombre

    Nous n’avions pas de protocole, pas d’entrée en matière, il régnait une belle spontanéité dans les conversations, ponctuées de grosses rigolades

    Miranda était très en forme, elle racontait des tas d’âneries, Félix en pleurait de rire, je n’ai plus aucun souvenirs des victuailles qui garnissaient la table, repas simple très certainement

    Lasse , Julia  s’était assoupie près minuit

    Amy somnolait dans le canapé

    Nous étions restés tous les quatre à veiller, Félix avait des tas de trucs à nous faire chanter, mimer, Léo et moi, nous avions notre répertoire, pas besoin d’être trente pour chanter, le quatuor tournait à plein régime

    Vers 2h, nous avons eu un coup de mou, d’un bond Miranda nous proposait de jouer au barbu

    J’aimais bien ce jeu de cartes dont j’ai oublié les règles

    Nous avons joué durant deux bonnes heures, le jeu était ponctué de discours délirants, à aucun moment nous avions l’idée d’aller au lit

    Dès qu’un de nous manifestait  un peu de fatigue l’autre proposait une animation, les heures défilaient, jusqu’au moment, ou sans prévenir le soleil se leva

    Après un bon café, nous sommes sortis nous balader sur la plage

    Elle était déserte, ce premier jour de l’année, nous n’avions pas dormi de la nuit, nous étions bien, heureux, jeunes et libres

    Je ne sais plus à quel moment nous nous sommes quittés, je n’ai plus de souvenirs de la journée qui suivit

    Quand je repense à Hauteville, j’en garde le meilleur

    J’essaye d’effacer de mes souvenirs les durs moments qui ont suivi, le divorce de Léo, la trahison de Miranda,

    Il en faut peu parfois pour sceller des liens, peu aussi pour les détruire

    J’ai aimé mes trois  amis, les moments de délires avec eux , j’aimé les faire se rencontrer

    J’ai un bon jour dû faire le constat amer que je n’avais pas choisi leurs destins, qu’il ne sert à rien de vouloir recoller des morceaux

    Plages.jpgUn jour viendra où j’irai marcher sur la plage de Hauteville avec Pierrot Bâton

    Parce que, elle… et moi …c’est du solide

  • I went to the zoo

     

    Il y a de grandes pancartes aux abords du boulevard, attractives, alors j’ai dit à Mark «  tiens si on allait au zoo de la Flèche "

    On nous promettait du neuf, la crèche des éléphanteaux, des hippopotames, des ours polaires  «  les pauvres, finir sa vie dans la Sarthe !)

     

    Pique nique dans le sac, nous sommes allés tous les quatre au zoo

    Mark adore les bêtes et les plans, ce sera notre guide, Rose raffole des pandas, et Ellen  comme sa mère aime capter les commentaires des visiteurs (c’est de ma faute, je leur ai donné le livre d’Anthony Brown «  zoo «, tous petits )

     

    J’avais pris l’APN, au cas où une bête prendra la pause

    On a cherché les bébés éléphants, pas vus

    Les hippopotames, pas trouvés

    Le suricate en train de faire des UV, ça m’a fait rigoler, mais ce n’est pas une vie …suricates.JPG

    Quand à l’ours polaire, ce sera bien de le ramener dans sa banquise …

    Impossible de prendre le panda roux de face panda roux.JPG

    J’aime les regards émerveillés des enfants devant les bêtes, mais je ne peux m’empêcher de penser que les félins sont malheureux, plus de chasse, plus de course

    Rose armée d’un bâton est partie à la chasse aux plume et quel butin, elle était contente, les aras braillaient dès qu’elle approchait un peu

    J’ai réussi cette photo aras.JPG

    Et je ne peux 

     

     

    Rose était heureuse avec ses jolies plumes , rouge , verte , et bleue

    Spéciale dédicace pour Pluminette !plumes ara.JPG

  • Le blues du blogueur

    Cimetière , bateaux.JPG

     

    Lorsque qu’un copinaute  disparait pendant plusieurs jours prévenir, comme beaucoup, je m’inquiète un peu

    Non pas que ce soit un signe d’alarme de ne plus poster, mais inévitablement je me pose des questions, et au bout de quelques temps, il m’arrive en fonction de ma proximité avec le bloggeur de laisser un petit mot plutôt banal «  hou, hou, où es tu passé ? »

    Soit le copinaute choisi de rester dans son terrier, soit il donne une réponse, rassure, ou poste un mail personnel, souvent touché de l’attention que l’autre lui a portée

    Parce que nous traversons tous des moments de peine , de blues , de lassitude et que l’on a pas envie de faire porter cela à nos lecteurs , on choisit alors de rester très discret sur ce passage , ou parce que l’on sait que les petits mots des autres seront source de réconfort , on choisit d’en parler un peu , à demi mots , sans entrer dans trop de détails , juste pour éclairer et vider un peu le fardeau qui pèse sur les épaules lors de ce passage là

     

    Je me garderais bien de trancher entre l’un et l’autre, libre à chacun de faire ce qui lui semble bon et qui peut le soulager

    Mais je crois que malgré cela j’en tire quelques sages résolutions

    Il y a toujours un risque d’apitoiement, un risque de commentaires excessifs, de compassion presque « déplacée  «  et surtout, de dérives dans les commentaires, ou brutalement le lecteur y trouve un soulagement, une épaule pour déverser ses propres chaos et même un plaisir malsain à lire le malheur des autres

    C’est un peu comme une page ouverte, un livre d’or des plaintes, et c’est là que cela me fait peur

    Le blogueur, non seulement devra apprendre à gérer son malheur, mais de plus, éponger un tant soit peu les maux des lecteurs, modérer les mots impudiques,

    Ces questions là, me ramène toujours au fait qu’il faut veiller à se trouver une ligne directive à mon blog, ne pas prendre mes lecteurs en « otage « si le hasard de la vie me mène à avoir un jour un gros malheur ou chagrin

    Je vais parfois sur des forums d’actualité ou des messages sont postés suite à des drames familiaux ou de tragiques accidents

    Chacun y déverse sans retenue des calomnies, des jugements, des banalités, des condoléances, des mots remplis aussi de haine et de règlements de comptes

    C’est tout ce que je déteste du Net, les messages anonymes postés sans modération, crachats, coups de bâtons, insultes …

    Ils ont remplacé les commérages des villages, la «  volaille qui fait l’opinion «  les exécutions publiques, les lynchages ….

    Je me redis juste qu’il y a toujours possibilité de passer par l’autre porte pour réconforter, et que je comprends la discrétion et le silence des blogueurs qui traversent des tourments tout comme je mesure combien les mots délicats et mesurés sont de vrais mains tendues …

  • épuisée

    mimine dodo.JPG

     

    Epuisée par la lecture des commentaires , la mimine renonce à ouvrir un blog , ses pattes ne sont pas assez fines pour accéder aux touches du clavier

    elle vous remercie pour toute cette admiration

    et envoie de gentils" miaou" à la Puce et à Barnaby

  • La soupe angevine

     

    Depuis que l’été est là, nous sommes conviés régulièrement à des fêtes, anniversaires le plus souvent

    Pour l’apéritif sont déposés des tas de bonnes choses à picorer, légumes, charcuterie, pains aux saveurs variées, amuse  gueules, petites tartines, curly pour ceux qui sont difficiles et méfiants …

    J’ai testé à deux reprises la baguette au St Morxt, très facile à réussir, garnie de cornichons, jambon, œufs durs puis découpée en fine tranche

    Un régal

    Pour accompagner ces délices, la fameuse soupe angevine

    C’est un cocktail constitué de jus de citron, cointreau, sucre de canne et crémant de Loire

    En famille, c’est toujours du Bouvet, parce que Elliott, oui, ben …il a des tarifs et c’est meilleur

    La Soupe angevine c’est délicieux, servie fraiche dans des flutes, gare aux abus !

    A chaque soirée, chaque organisateur trouve une manière originale pour servir cette soupe

    Fontaine, bidon, marmite …Les convives se rassemblent autour de la table, ça papote, on se sert, se ressert ce breuvage rafraichissant

    J’aime beaucoup ça, je fais tout de même attention de ne pas engloutir plus de deux flutes, pour assurer le reste de la soirée

    Les cocktails sont devenus de vrais rituels dans les rassemblements entre amis, ou en famille

    Punch, cendria, kir royal, kir breton, c’est l’appel à la fête, les bulles, les fruits sont les sonnettes

    On trinque, on lève le verre, on prend le temps de parler avec les convives, on retrouve des vieux copains

    J’aime ce moment là de la soirée, je fais souvent connaissance avec de nouvelles têtes, j’engage la conversation avec les « isolés «  je cause, je fais des sketches, intègre avec mon baratin les personnes un peu timides, j’ai soif, je bois mais pas tant que ça en fait …souvent je perds mon verre, je suis incapable de le retrouver   et n’ose pas à m’aventurer à prendre celui d’un autre

    Autrefois l’apéritif des grandes occasions, c’était un verre de cet alcool  anisé mélangé à l’eau pour les messieurs, et pour les dames, un vin cuit, qui les rendait toute guignolettes

    Vive la soupe !

    Il en a peut être jamais bu mon George, faut que je lui fasse gouter ce breuvage …feliz-navidad-george-clooney.jpg

  • Le chabada du dimanche

     

    Je n’imaginais pas que vous seriez si nombreux à faire des propositions lors du chabada de dimanche dernier

    La gagnante est donc …………..

    Ksénia  BRAVO ma p’tite mouche !

    Avec    11    extraits de chansons  suivie de Chris , puis Antiblues , Plume , Pierrot Bâton , Madeleine , Anne , Mlaféeclochette et notre Théodore

    Comme j’ai encore des cartes à envoyer, si vous êtes partants, on recommence

    Cette fois, avec une pensée, pour Ksénia et ses randonnées, Marie Camille ,partie faire de la marche aussi, Pierrot Bâton qui ne se lasse pas de photographier des pétunias en façade de mairie, Plume qui explore tous les recoins de Lyon, Antiblues qui part, reviens, repart…

    Le mot pour ce chabada du jour :

    CHEMIN

    C’est parti, vous avez jusqu’à vendredi  soir

     

    « Je me souviens de ces matins d'hiver
    Dans la nuit sombre et glacée
    Quand je marchais à côté de mon frère
    Sur le chemin des écoliers »

     Gérard Lenormand

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