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aujourd'hui - Page 31

  • Contagion

    Mais qu’elle mouche m’a piquée ?

    Me voilà couchée dans l’herbe APN à la main à photographier une libellule que the Queen Mimine affectionne tout particulièrementlibell.JPG

    libellule mimine.JPGEt un peu plus tard, je cours après un papillon, toujours l’APN greffé aux mains, hop il s’envole, je me contente d’un bourdon enfoui au cœur d’un lys abeille.JPG

    Ma Ksé Ksé m’aurait transmis le virus, moi à qui il ne fallait pas parler de photos il y a encore quelques mois

    Et Pluminette nous propose un concours de clichés de papillons sans compter que l’ami Antiblues dégaine aussi quotidiennement

    Et comme disait Alice Saprich dans la pub Jex Four, «  ça m’amuse « 

    Et à ma Ksénia j’offre mes derniers lys, les plus odorants, les plus beaux  

    lys rose.JPG

     

    Eh oui, les virus se transmettent et ceux là, je les aime bien

    Moi aussi je contamine, je pique, et y’a en une qui vient d’en faire les frais

    «  bourrique , c’est de ta faute tout ça «  qu’elle me dit , et elle peste , elle enrage , elle balise , elle crie au secours , lance des SOS , parce qu’elle comprend pas tout , qu’il faut qu’elle active ses réseaux sociaux , qu’elle sait pas ce que c’est des trackbacks …

    N’empêche qu’elle a réussi, et que moi je saute de joie, parce qu’elle est drôle, et fine, et qu’elle a des choses à dire à force de mettre son nez dans la blogo depuis quelques mots

    Alors, je lui dis «  bienvenue, welcome dans la Blogo « 

    Oui, une nouvelle et pas n’importe qui Pierrot Bâton a ouvert son BOUT DU MONDE

    Allez Zou, on va trinquer chez Pierrot Bâton !

  • Trois ans ...déjà

     

     

    trois ans.JPGLors de la création, cet été 2007, la motivation était claire, raconter, donner des traces

    Au début les visites étaient peu nombreuses, ouvrir un blog en juillet, ce n’est pas le meilleur moment

    Peu importe, au fil des mois je donnais le lien aux personnes de confiance susceptibles d’y trouver quelque chose

    Et de fil en aiguille au hasard de mes lectures, les visites ont augmenté, les commentaires aussi, signe quoiqu’on en dise que les textes faisaient écho chez les lecteurs

    J’aurais pu dériver, me laisser aller, influencer par l’écriture des autres, mais dans ma tête les choses étaient claires, dire, écrire des anecdotes, des petites histoires de la vie, drôles, tragiques et banales

    Je voudrais remercier Elisabeth pour son incroyable fidélité

    Elle fut une des premières à commenter et elle est constante, toujours là …

    Cigale aussi, avec ces textes simples et son humour, fut une pionnière

    , Louise, Marc, Risette, Didou, Fay et Carl, qui passent  en douce, même s’ils ont fermé leurs blogs

    Je crois aussi que mes anecdotes ont permis à Louis de refaire son blog , racontant au quotidien sa maladie , et je remercie mes amis qui passent chez lui , apportant réconfort et encouragements

    Je sais que j’ai encore plein de chose à raconter, que l’aventure n’est pas finie

    Eugénie ma belle sœur et amie me disait l’autre soir que c’était une évidence que l’écriture s’inscrive pour moi dans ce mode de relation

    La toile, le Net, les rencontres, les échanges, la confiance, l’envie insatiable d’être étonnée, émue par vous

    Merci à mes amis lecteurs qui passent régulièrement , Flo , Suzy , Flora ,Maggie , Laura , Solène , Théodore , Patricia , Lorenzo , Nath , Léandre ….et notre Pierrot Bâton

    Merci aussi à Sépia, Nicole 86 ,Rodéo

     Merci à toi  Marie Camille pour sa confiance, d’avoir oser franchir le pas

    Mais qu’est ce que je fais ? Ce n’est pas la fin du spectacle, pas la peine de bisser, le grand rideau rouge ne va pas se fermer

    Allez, on continue, ensemble

    En avant !

     

    PS ; pour n'anniversaire de mon blog , si l'hébergeur Haut et Fort pouvait me remettre les réponses aux commentaires en fond violet , ce serai très très gentil

    merci

  • Ma mère, ma fille

    rose.JPG

    Ma mère avait laissé entendre à sa sœur ma tante Suzy qu’elle espérait que Rose reste toute la semaine avec elle

    Je ne voulais pas imposer Rose à mes parents, je connais son caractère fort et ma mère fatigue  mais quand je lui ai dit

    « Maman, tu veux bien que Rose reste toute la semaine «  son sourire franc fut ma réponse

    Rose était contente de rester, sa grand-mère lui a dit :

    « On sera bien toutes les deux hein ?

    Rose va dans la cuisine et discute avec elle, elle lui demande si elle a eu un cancer, lui pose des questions, pourquoi tu es allée travailler à 14 ans, c’était la guerre quand tu étais petite ? »*

    J’ai toujours raconté l’Histoire à mes enfants, pas la grande Histoire, celles des manuels et des documentaires, je leur raconte leur histoire

    Ma mère passait des heures à se raconter, son enfance, son travail dans les familles bourgeoises, ses chagrins, ses peurs tout en faisant des tâches quotidiennes , il n’y avait pas de temps spécial pour ça , au gré de nos conversations , je découvrais son passé , je cherchais les vieilles photos , les cartes , les traces …

    Elle me disait que sa vie avait été rude, qu’elle ne le souhaitait pas pour nous

    Avec elle j’ai appris la misère du monde rural, l’injustice, l’ignorance

    Elle était habitée par une affection sans mesure, elle aurait pu se fondre dans le mutisme

    Elle parlait, racontait

    « Maman, raconte moi des histoires de quand tu étais petite ? «  me disait Ellen

    Je racontais, raconte encore

    J’étais loi d’imaginer que Rose avait tout capté, qu’elle était devenue pleine de compassion, cette compassion devint touchante pour ma mère

    Sa petite fille de huit ans s’intéresse à sa vie

    Alors qu’on les croit absorbés  dans  leurs jeux, nos enfants ont une réelle capacité à appréhender leur entourage

    Elles se sont trouvées, elles passeront 4 jours toutes les deux, ma mère et ma fille

    Il n’y a rien de plus précieux que ce lien là

    Sur la pente de la dune, ma mère à du mal à monter, Rose lui tend la main, passe son bras sous le sien

    «  C’est décidé mémé, quand je serai grande j’aurai des enfants pour avoir des petits enfants qui m’aideront à marcher

    Je suis ta canne …… »

     

     

  • Pas de billet du lundi

    D’abord il y eut une très belle fête chez Marie Camille samedi soir et que j’étais en si bonne compagnie que je n’ai pas eu envie de rentrer avant minuit

    Danser, j’aime ça, et c’est vers 2 heures que mes yeux se sont fermés

    Réveillée à 6 heures, debout là dedans, j’ai un car à prendre !

    Direction Erquy avec la troupe, belle journée chantante et jolie rencontre

    Coups de soleil, balade sur la plage, et détour au Fort

    Appel du Condor sur la falaise, a cappella

     

    Un peu de fatigue, je dormirais dans le car, si, si, il faut que je puisse rédiger à mon retour le billet du lundi

    Sauf que, ma pipelette de voisine n’a pas arrêté pendant tout le trajet, et elle est capable dès 6 heures  ce matin de commenter et d’écrire

    « ‘Dis donc la Jeanne, y’a pas de billet ce matin ! »

     

    Pas de billet, pas de billet, comment veux tu que je trouve le temps de rédiger, je suis fatiguée moi

    Parce que des chanteurs, ça traine, qu’il est déjà 23 heures, que j’ai retrouvé mes cocos, et que j’ai lu vos gentils commentaires sur le bouquet de mariée

     

    Pas de billet, pas de billet, pas de billet ….

     

    Bah, peut être que celui ci fera l’affaire gloups_012[1].jpg

  • A la volonté du peuple

    paris_louvre_pyramide_bw.jpg

    Cherchant la fraicheur en cette fin d’après midi, nous nous sommes réfugiées sous les pyramides

    J’aime cet endroit, les foules qui déambulent, venant de partout, les bruits, les escalators, les pierres …

    Je vois que Jean Baptiste a essayé de me joindre, je le rappelle, nous convenons vite fait d’un rendez vous, il fait les soldes dans le quartier du Chatelet, belle coïncidence.

    J’encourage Ellen et  Julia à trouver encore un peu d’énergie pour longer la Seine et se rapprocher du théâtre

    Il fait chaud, le macadam est brulant, je m’asperge comme je peux

    Sur la place, les filles s’écroulent, elles ont piétiné à Orsay plus de deux heures

    Après quelques minutes d’attente, nous nous retrouvons enfin

    Heureusement qu’on a nos portables, la foule s’affaire sur les trottoirs, elle nous emporte vers un fast Food, Jean Baptiste décide de manger avec nous, ravi de cette fin d’après midi improvisée

    Nous parlons au calme, c’est bien, des nouvelles de lui, des autres, de nous

    J’aime son sourire, nous parlons de notre filleule

    Il est temps de se séparer, il rentrera en vélib

    le%20theatre%20du%20chatelet%201a.jpgLa foule fait déjà la queue devant les portes du théâtre,  calme et disciplinée

    Nous pénétrons dans le hall, l’endroit me rappelle le théâtre de Cherbourg, nous prenons place au deuxième balcon, le décor est planté, sobre, les lumières s’éteignent, le chef d’orchestre lance les premières notes, l’endroit est rêvé

    Les cuivres sont fracassants, la première scène se déroule au bagne, Jean Valjean est libéré par JavertSalon du livre Victor Hugo à Villequier

    Je ne peux raconter le spectacle, mise à part les mises en scène efficaces, la musique poignante, les décors  si vite installés, j’ai brutalement ressenti les frissons m’envahir, les voix, LES VOIX, les chœurs, les larmes monter petit à petit, incroyablement emportée dans une innommable  émotion

    Parce que l’on peut avoir vu et revu des extraits , entendu les titres qui tournent depuis 30 ans , mais que je me suis retrouvée face à ces voix là , les ténors absolument talentueux , Eponine  avec son cri , Fantine émouvante , et Gavroche , pathétique , rien , non rien ne pouvait m’emporter autant

    A la fin du deuxième acte, je pleurais à gros sanglots,

    pas seulement les yeux rougis

    Comme une finale sportive donne de l’émotion aux supporters, comme on pourrait s’émouvoir devant un Rembrandt, comme un randonneur atteint le sommet est en extase , comme un voyageur est ému d'un coucher de soleil en Tanzanie...

    J’ai compris à ce moment là que les voix, les chœurs, m’emportaient dans des lointaines contrées, comme je l’avais déjà vécu en écoutant des centaines de fois « ruht Wohl «  de la Passion selon St Jean de Bach

    Je ne voudrais pas chercher à convaincre quiconque de m’accompagner dans mes chemins là, mais juste partager l’intense émotion ressentie de ce soir

    Chacun son « trip », je resterai junkie des solos et des voix fusionnelles

    Les Mis, je les chantéS en chœur, j’ai vibré sur le final, l’air de «  à la volonté du peuple « 

    Je voudrais vivre de ça encore longtemps, c’est mon carburant, ce que qui m’aide à accepter les virages douloureux de la vie

    Dans le métro qui nous ramenait chez Gordon, Ellen et Julia bouleversées commentaient sans réserve, elles avaient vécu sans doute l’une et l’autre un instant rare, elle n’avait pas honte non plus de leurs larmes

     

    On ne raconte pas un spectacle, on le vit, je garde celui ci comme un cadeau vocal, impalpable et au fond mon histoire, de ma mémoire, je referme la case bonheur  

    Jusqu’à la prochaine occasion ….

  • Le premier pas

    foule salle po.JPG

     

                     Après avoir quitté ma famille, je me dirige vers le sous sol, petit tour de la salle Po, peut être encore des gens à saluer, des copains avec qui causer

    Près de la scène les techniciens et les gros bras rangent déjà le matériel

    Une femme se présente vers moi, me regarde, oui, moi, je n’ose pas trop réagir

    Son visage ne m’est pas familier, elle semble me connaitre, ce n’est pas une ancienne stagiaire, ou une collègue, je n’ai pas trop le temps de gamberger

    «  Jeanne ? »

    Elle me regarde en souriant et là je comprends, je savais qu’elle était dans la salle, mais je ne pouvais pas la trouver, je n’ai jamais vu son visage, je ne connais pas son nom

    «  Virginie ? »

    Oui !!!!!!!!!!!!!!!

    On se serre fort, on s’embrasse, heureuses, si contentes de se voir.là

    Virginie et ses rêves du Simorgh , certains d’entre vous la connaissent, elle est arrivée sur mon blog il y a plus d’un an

    Un gentil et timide commentaire déposé et j’étais allée voir son blog, et j’étais tombée ce joli billet ,   émue je fus en découvrant le magnifique diaporama

    Et de fil en aiguilles on a continué les échanges dans notre vie virtuelle

    Virginie était face à moi, et on s’est mise à parler, intarissables, si heureuse de ça

    Elle me disait qu’elle avait eu un mal fou à me trouver dans cette foule mais pas sur scène, j’étais très visible et qu’elle disait à ses amis qu’elle cherchait quelqu’un dont elle ne connaissait pas le nom

    « Vous n’avez pas vu Jeanne ? » à qui demander ?

     

    Pierrot Bâton nous a rejointes, nous rions, blaguons, parlons de plein de choses, comme deux amies qui ne se sont pas vues depuis dix ans

    Virginie est authentique, simple, spontanée, vivante et enthousiaste

    On se promet un rendez vous proche, et je lui promets une surprise dans les jours à venir

    On se révèle nos prénoms, grand éclat de rire !

    Nous nous quittons radieuses, ses amis l’attendent, les miens aussi

    Oser, s’apprivoiser, encore une fabuleuse preuve que les blogs sont des jardins fertiles où des liens se tissent, se concrétisent au gré des envies

    Merci ma Virginie d’avoir mené l’enquête, merci pour ta présence, pour ta chaleur, d’avoir franchi le premier pas

    Ce fut ma cerise sur le gâteau, ce soir du fameux 26 juin ….

    scène.JPG Photos :Louis

     

     

  • Le dernier cours

    Encore une heure «  à tuer « 

    Je dépose Rose à l’école de musique pour son dernier cours de  clarinette

    Je redescends la rue commerçante

    A la porte de la parfumerie, je croise une chanteuse, elle a envie de papoter

    Elle me dit qu’elle cherche des paillettes, elle n’a pas trouvé

    Je la conseille, et l’invite à retourner voir, elle n’ose pas demander de conseils à la vendeuse

    Nous regardons les fards à paupières  bleus et verts, je lui dis qu’elle devra oser

    C’est comme une fête déguisée, trouver des bijoux et du maquillage assorti à nos tuniques, je sens l’allégresse des préparatifs, comme la mariée peaufine sa tenue juste avant les noces

    Notre fête s’annonce grandiose

    Elle me remercie, elle a trouvé ses paillettes, les même que les miennes

    Au  magasin de chaussures, je reconnais la vendeuse, une ancienne stagiaire, elle se cherche un peu, elle partait sur un projet peu fiable, je ne suis pas étonnée de la voir dans le commerce

     

    Il fait beau, j’aime ces fins d’après midi, les derniers passants, les boutiques qui baissent leur store

    La lumière est agréable

    Le son des clarinettes retentit encore, une dernière fois avant les vacances

    Le pianiste fou a proposé à ses jeunes choristes de partager un gouter

    «  Ça sent la confiture «  me dit Rose en passant

    Les filles chantent du Goldman

    Un groupe de danseuses en tutu sort de la salle de danse, je trouve ça kitsch, c’est idiot j’en conviens

    La lumière est belle

    C’est l’été, bel et bien là

    Je détache les dernières cerises burlat de notre arbre, elles sont si juteuses, noires, sucrées, incroyablement savoureuses

    J’aime et je déteste ces périodes de fin d’année

    Envie de pause mêlée de nostalgie à l’idée que ma ville va se vider petit à petit

     La louloutte semble aussi avoir des envies de vacances

    louloutte voiture.JPG

    Et the Queen Mimine a vraiment besoin de câlins

    mimine (2).JPG

  • Jeannette et Roger

    DSCN2842.JPG

     

    Durant notre week  end en Bretagne, le coffret cadeau comprenait une nuit et un diner en table d’hôtes

    Nous sommes arrivés à 19h30 dans la salle à manger accueillis par Marcelle et Bernard nos deux hôtes

    Deux couples étaient de la partie, huit à table au total

    Après un léger silence, nous faisons connaissance

    Gaston et Irène étaient vendéens, la cinquantaine, plutôt discrets

    Jeannette et Roger, étaient du choletais, plutôt à l’aise, la soixantaine

    Roger nous dit d’emblée qu’il était en retraite, autrefois dans la chaussure, spécialisé dans le talon reconverti dans la véranda

    « Je sais tout faire « avait il précisé en se vantant.

    On a eu droit à la rubrique nécrologies et catastrophes, la tempête de Vendée, le médecin qui avait assassiné toute sa famille …sinistre entrée en matière tout en sirotant notre kir breton

    Très vite ils accaparèrent la conversation

    Jeannette racontait n’importe quoi, ne finissait jamais ses phrases, elle commençait par « ben c’est vrai que … » en regardant le plafond, le pire c’est qu’elle répétait toutes la fin des phrases de son mari, on aurait dit un écho, une pie

    Leur fille avait tenté d’aller au lycée mais elle avait du arrêter car elle connaissait tout « bien mieux que les profs «, pour finir, elle décrocha un poste de caissière chez Déctlo….

    La Jeannette commençait à nous saouler, le Roger n’écoutait personne, ramenait tout à lui,

    Avec Jérôme, on tenta une amorce de discussion avec Irène et Gaston, vite avortée par les deux autres qui coupaient la parole

    On a eu droit à tout, la constipation de la petite fille, la rubrique des bras cassés des voisins, ça partait dans tous les sens, on se contentait de hocher un peu la tête

    Marcelle et Bernard commençaient à manifester de l’agacement

    Quand  fut servi de son plat de poisson, Roger l’avala comme une soupe, en deux minutes son assiette était vide, tout en faisant un bruit pas possible et se mit à me tutoyer

    J’en pouvais plus !!

    Vite le dessert et on se  casse.

    Ils avaient toujours un lot de trucs à débiter, c’était infernal,

    Vers 22h avant la tombée de la nuit, nous avons levé le siège et ivres de leurs paroles, sommes partis tous les deux trouver calme et quiétude sur le port d’Audierne

    Il fallait affronter le petit déjeuner  le lendemain matin

    Pareil, non stop les  parlottes des deux cocos

    Jeannette reprenait toujours les fins de phrases de son mari, ils parlaient de leur village, du tout à l’égout, de la remorque à vider si le beau frère l’avait ramenée …blabla ….

    On n’a pas ouvert la bouche, sauf pour dire merci à Bernard qui apportait les viennoiseries

    A leur départ, celui ci, déconfis, s’assit sur une chaise, et poussa un

    « Ah quel calme … »

    On ne les pas retrouvés dans les alentours, nous avons filé vers la côte Sud, enfin tranquilles

    J’ai rarement vu des gens aussi étouffants, dénués de bon sens, je me suis juste demandée si je serais capable de sauter par-dessus bord, si j’avais du embarquer avec eux dans une croisière de dix jours

    Quel cauchemar …

     

     

  • Le cimetière de bateaux

    Nous avions largué les amarres il y a quelques années de ça, face à la mer, du côté de Lanester , un décor naturel dans ce

     théâtre de verdure installé dans un cadre splendide, un cimetière de bateaux

    J’ai emmené Jérôme sur ce lieu insolite le week end  dernier

    Carcasses, débris, bois flottants, rouille, coques abandonnées

    bateaux.JPG

     bateaux 2.JPGbateaux 5.JPG

    bateaux 4.JPGbateaux 3.JPGUne excellente introduction à la traboule d’Antiblues sur l’essentiel à apporter sur une  île déserte

  • Un samedi peu ordinaire

    Ce samedi  je vais emmener Rose à Ernée pour une journée autour de la clarinette

    Ellen sera en répétition pour son concert le soir

    Mark et Jérôme vont au tournoi de tennis de table

    Ce samedi , c’est très rare , je serai seule à la maison

    Je vais essayer de poster au gré de mes envies et de mon temps des petites choses à partager

    chevrefeuille.JPG

  • C'est la vie qui va ....

    Dans la poche de mon jean, le téléphone portable sonne

    C’est Jérémy qui veut me joindre, je ne peux pas lui répondre, je suis déjà au téléphone

    La conversation est longue, la personne à beaucoup a raconter, c’est nécessaire, des événements qui la bousculent …

    Il s’énerve mon Jérémy, et se dit," ah la Jeanne elle a mal raccroché son téléphone, quelle pipelette aussi ! "« 

    On organise des petits trucs pour notre ami Paul qui va fêter ses 40 printemps, il faut bien se concerter

    Mes journées sont rythmées de tas de petites tâches qui mises bout à bout les remplissent amplement

    Je ne travaille plus depuis la semaine dernière, repos « forcé «  je ne m’en plains surtout pas

    Du coup, ayant l’impression d’avoir plus de temps, j’en profite pour faire plein de choses

    Les trajets pour les enfants qui répètent à droite à gauche pour leurs spectacles, l’organisation de mon séjour à Paris, les mails, les taches du quotidien, le jardin qui est vraiment feuillu et herbu comme dirait Pierrot Bâton,

     J’arrache les mauvaises herbes par petits bouts, je plie du linge, mijote des plats entre tout ça

    Prendre des nouvelles de mon ténor qui ne va fort , lui dire qu’il faut qu’il s’accroche , ne pas oublier l’anniversaire de Juliette , rassurer en permanence Louis dans ses terreurs , plaindre la pauvre Mimine qui a une patte en moins , lui servir des plateaux repas qi besoin est , retrouver mes deux coiffeuses qui se sont volatilisées dans ma ville , penser sérieusement à la manière dont je vais ajuster ma tunique si je ne veux pas ressembler à un sac le 26 juin ,

    J’ai posté mes petits colis pour  partout dans le monde en allant chercher ma carte grise à la Poste

    Je suis très contente de ma nouvelle voiture,

    Je monte , je démarre , me gare , saute , resaute dedans , va dans la rue , les petites , les grandes rues , c’est ma vie ,la vie qui va , la vie qui me va …

    La rue c'est la vie qui va
    Viva la viva la vida
    C'est là qu'on vit là qu'on va
    Viva la viva la vida



  • L'affiche

    boule facette.jpg

    L’affiche est sortie la semaine dernière

    On peut la voir sur les vitrines de notre ville au bord de l’eau

    J’aime ça

    Cela me met dans l’effervescence du spectacle, encore plus, qui approche au fil des jours

    J’ai collaboré  à sa conception avec Mike

    Mike a beaucoup de talent, il fait le bon chocolat, il est magicien et a beaucoup de patience et de talent pour la mise en forme de notre affiche

    Nous avons d’abord pensé à l’ensemble, il faut que ça parle une affiche, que ça attire l’œil, que celui qui la voie  aie envie d’en savoir plus.

    Très vite l’idée de la pochette d’un disque vinyle a germé, et la boule à facette

    Les couleurs chaudes, le thème, il a fallu beaucoup d’échanges pour finaliser cette affiche, l’avis des uns des autres, celui de Théodore qui a toujours la bonne vision de ce sera chaque nouveau spectacle

    J’aime ça, ça me met en forme, c’est de la dynamite !

    Il nous reste encore des répétitions, du travail pour la mise en scène, du temps pour s’assurer que les textes sont mémorisés, se faire confiance dans le groupe,

    Le mois de juin est rempli d’allégresse, je saute, je danse, je suis heureuse, mais heureuse de ces moments là ….

    A la boulangerie, au bar en face, à la boutique de Paul, l’affiche se met sur mon chemin

    Elle annonce la grand Messe …

     

     

     

  • Compatibilité

    adèle h.jpg

    L’autre soir, j’ai regardé l’histoire d’Adèle H, de Truffaut, sur Arte,

    J’avais une quinzaine  d’année quand j’ai découvert le cinéma de Truffaut, j’avais adoré les 400 coups puis baisers volés

    Mon préféré reste" la femme d’à côté", et Adèle H qui me donna l’envie d’en avoir une aussi, une Adèle

    J’aime Adjani dans ces rôles forts, sa folie, sa passion

    Ellen l’a regardé aussi, elle a d’ailleurs constaté qu’il y avait peu de dialogues dans ce film, que tout était correspondances, Adèle H écrivait beaucoup, de l’autre bout du continent

    Son histoire me touche, sa solitude, sa passion

    J’avais le cœur un peu serré à la fin, pourvu que ma Rose ne finisse pas à l’asile …

    Ellen partage son gout pour le cinéma, et c’est drôlement bien, elle vient de découvrir D Lynch et son Muholland Drive, elle a adoré

    Je lui ai proposé qu’on se regarde enfin la série Twins Peaks

    Ellen de temps à autre, prend mon PC, certes ce n’est pas bien méchant puisqu’elle n’en a pas un pour elle en parfaite santé

    Que fait ma fille sur mon PC ? Elle va sur son profil FB, bien sur, 16 ans que voulez vous ?

    Et moi quand je veux aller sur le mien, impossible, c’est son mur qui s’affiche et je ne parviens pas y retrouver ma page

    Jeanne tu es sur « tête de livre ? « 

    Allez, côte de popularité en baisse – 10

    Oui, j’ai ouvert un compte, parce que …je cherchais quelqu’un, et pour pouvoir accéder à ce site, il faut être inscrit

    Je n’y mets rien, j’accepte des amis, des copinautes qui n’ont plus de blogs, mais je ne l’alimente pas

    Ce n’est pas mon truc en fait, et puis impossible de trouver du temps pour le nourrir, j’ai bien assez que le blog

    Par contre, aucun lien avec Jeanne sur FB, surtout pas

    Mes nièces m’ont invités, c’est sympa, pas mes neveux, tiens,

    En conclusion, je dirais juste que ayant lu dernièrement sur un blog que » Regarder Arte et avoir un profil Facebook je ne savais pas que ça pouvait être compatible ... »je confirme, que si, on peut faire les deux, et même adorer chanter du Jo Dassin !

    Allez, chacun fait comme il veut, et moi en ce vendredi j’offre une fleur de mon jardin à l’Homme de Rio, je sais que ce sont ses préférées, les pivoines, très très odorantes les blanches pivoine 2.JPG

    Et en prime, un portrait de l’homme le plus beau de la planète, enfant …

    Comme quoi …

    clooney.jpg

     

     

  • Les filles aux joues rouges

     

    Juin, on voit rouge

    Dana a sorti ses escarpins et a posé du joli vernis sur ses orteils

    Nelle aussi, le vernis, c’est pas son truc !

    Les fraises, les cerises, les pivoines rouges …éblouissent nos regards

    cerise.JPGLe rouge attire, plus que le gout, les merles sont des prédateurs

    Les normands ont des joues rouges

    J’ai été épargnée par cette particularité, mon teint est neutre, je ne m’en porte pas plus mal

    Ma cousine Gina  a des joues très rouges, une fille de la campagne, une vraie, pas besoin de fard à joue

    Par temps chaud ou froid, toujours le même rouge, ses frères sont pareils, sauf un, le visage blafard et pâle

    Thessa a les joues rouges aussi, très rouges, comme burinées par le vent de la Hague, rien à faire, il lui faudrait poser beaucoup de fard blanc pour estomper ses rougeurs

    Quand elle se fâche ou qu’elle est émue, le rouge devient encore plus rouge, ses joues chauffent, elle pose ses mains dessus pour les calmer, en vain, le rouge est là, bien là

    Rouge pivoine, rougir de honte, de gène, par émoi

    On ne contrôle pas ses joues

    « Et puis les filles aux joues rouges qui donnent aux hommes de là bas, qui donnent aux hommes de l’amour, l’amour made in Normandie «


    Stone et Charden - Made in Normandie

    Qui va trabouler en rouge ?