Récapitulatif

 

 Depuis quelques jours , c’est plutôt calme  dans la blogo

Evidemment,  bon nombre de blogueurs sont partis vers d’autres aventures estivales

Récapitulatif :

 

Notre Mahie se régale d’huitres , du monoprix ,  des ruelles  de la Rochelle , avec un vrai temps d’été 

Cristophe a raté François H au marché de Tulle mais est pleinement heureux avec sa femme bonheur

Nadya vit toujours plein de belles choses aussi dans l’attente de son voyage en Grèce qui approche

Pierrot Baton  râle après ses petits enfants qui roulent en boule leur serviette de bain au pied du lit , mais se réjouit du bon soleil qui lui offrent balades et  baignades quotidiennes , entre deux ravitaillement s au Supru de Montmartin

Patricia s’en donne à cœur joie en randonnée équestre,  et j’en suis ravie pour elle

Méluzine va bien , son séjour en Inde est parfait ( 40 ° quand même , je serais dingo ) , j’ai échangé quelques mots sur FB en live avec elle , j’ai adoré ça

Marie Floraline cogite à fond toute la semaine pour ses plumes de l’été, rêve un peu de la Bretagne , et dépoussière tous les jours son moule à gant

Mélancolie a quand même vu de bonnes pointures à son festival

Tilleul a fait une escapade en Normandie, la vraie c’est la Basse , j’ai oublié de lui préciser , et à même réussi à faire tanguer le Mont St Michel

Rodeo et la Belette font de belles virées sur la côte à moto , et ça respire le bonheur , et j’aime ça !

Théodore et Solène  ont échappé au feu en Catalogne, digèrent leurs tapas , et rêvent déjà d’une prochaine escapade

Chriss fait la causette avec les baleines, profite de son île, des plages et de sa famille

Mlaféeclochette attend avec impatience ses congés, mais à bon moral dès que le soleil pointe son nez dans sa Bretagne

Boutfil vient de rentrer avec une entorse et un APN explosé

Les heureux retraités , Antiblues , Tatydany et Jean Michel alimentent les blogs entre deux virées , Soène  est débordée entre ses plumes de l’été et les animations lyonnaises ,  Coumarine est  assaillie par sa pile de livres à lire   ( PAL on dit )

Zoé a échappé à un tremblement de terre en Italie, Didou de retour de Jordanie pleure dans son bureau ,  Vonric est  hors blogo , assailli par des affaires de politique locale

Fillebavarde profite enfin de ses vacances , avec douceur   et repos , Célestine vit la vie rêvée entre baignades , soirées entre amis et soleil , Ksénia apéhenne ses salants à merveille ,Pastelle est revenue en douceur , magie de la vie …

Marie Camille pense à ses bidouilles sur les sentiers de randonnée , Pakita savoure les moments heureux et paisibles de la Savoie ,  Mind the Gap fait tourner en boucle ses vieux vinyles des années 80 , Madeleine , où êtes vous Madeleine ?

Elisabeth  a repris le chemin du travail,  Louis prépare son voyage à Venise , Sapq meurt de chaud , attend Hubert impatiemment

Et Bleck ?

Mes pensées sont souvent tournées vers Bleck , pourvu que la magie opère aussi …

Photo : Ellen

Les petites pièces

 

 

 

Antiblues me lance un tag  «  que faire des pièces qui pèsent un peu dans le porte monnaie ? « 

Voilà une bonne idée de billet

 

Mon porte monnaie est solide, sobre, c’est un cadeau de Jérôme

A l’intérieur j’y range exclusivement mes pièces , un ou deux billets, pas de jetons de caddie , pas de clous , pas de trombonne , chacun sa maison

Etrangement, régulièrement, mes euros disparaissent

Les pièces de 1 ou deux euros ,bien sur , pensez donc , les centimes restent là , sagement , personne n’en veut des pièces cuivrées , même pas l’horodateur , tiens , si , la boulangère qui parle fort , elle me dit

«  Allez y,  je prends tout « 

Je verse les pièces  sur le comptoir et elle compte la mitraille, elle adore ça,  ça se voit, elle aime bien les sous, elle compte vite, pas comme moi, je suis une vraie calamité dans ce domaine

La boulangère n’est pas méchante, mais j’en ferais pas un copine, elle parle fort, dit merci au moins 4 fois, et elle conclu par un  «  c’est moi « !

J’aimais bien jouer avec les pièces que ma mère conservait dans son grand porte monnaie

Je lui demandais avant, et j’étalais tout sur la table en formica jaune et je faisais des tas, voilà, un jeu simple, puis je remettais tout dans le porte monnaie et je m’amusais à refermer pour entre les clacs et les clics de la fermeture

Jérôme, oui, c’est lui qui me pique ma monnaie le matin, il dit rien, il ne fait pas de bruit, hop, un petit tour dans le sac à main, il dit qu’il en a besoin pour  payer ses cafés

Ça m’agace !

« Je n’ai jamais de monnaie « 

Ah oui , et moi je fais comment , faut bien aller en chercher au distributeur de la monnaie , ça tombe du ciel ,  on a beau payer presque tout par carte , faut bien aller chercher le pain , avoir quelques euros pour l’horodateur ( c’est rare , la plupart du temps  , je paye pas ) 

Et les pourboires hein ?

Bon, là, soyons clairs, je ne laisse jamais de pourboire

Parce que …je  fréquente rarement les cafés, les bistrots, les fois où j’y vais, c’est avec les copains de la troupe, la dernière fois, au Cap Horn, et ça un tantinet énervé Ellen qui a rappliqué  elle aussi avec sa bande quelques minutes plus tard, ça se comprend 

Ça m’énerve que Jérôme me prenne ma monnaie, ça m’agace aussi que tous les matins il bouge la poste de radio qui est sur le bord de la fenêtre de la cuisine

Bon, les trucs qui énervent dans les couples, c’est récurrent, lui a de la chance, il ne peu pas  être énervé, puisque je suis parfaite, il est chanceux à ce niveau là

Les pièces , les petites , je pourrais les donner à Bernadette pour son opération pièces jaunes , y’a parfois des boites chez la boulangère , mais David  Douillet , il m’énerve , je peux pas   … il a disparu d’ailleurs tiens , il compte les pièces , je ne sais pas

Mon porte monnaie est solide et robuste, heureusement, parce que un porte monnaie rapiécé.

(Ouf, je l’ai faite avant JMB)

Le code

 

 

Le dimanche soir, nous avons fait grillé une grosse tranche de rouelle de porc au barbecue, c’était délicieux, coupé en tranche avec des poivrons fondus, des tomates à la provençale et des  pommes de terre, haricots.

Enfin, un diner sur la terrasse …

Vers 23 h nous avons décidé d’aller dormir, Jérôme a allumé la télévision et  zappé,  sur la première chaine, était diffusé «  la ligne verte « 

J’ai regardé un peu ,  ça faisait des semaines que je n’avais pas regardé un film ,  j’ai  eu envie de regarder la fin , sauf , que  le film était  long , j’ai tenu quand même , j’ai vraiment aimé en plus ,  dodo : 1h 40

Le lendemain, 7 heures, Ellen frappe «  maman, tu peux m’emmener à l’arrêt de car « 

J’avale un café et nous voilà parties toutes les deux

Pas d’arrêt, cause de travaux, déviation

Mince

Faut vite décider,  Ellen doit aller à Angers pour deux jours, leçon de code et passage dans la foulée

Elle est motivée

Je décide de l’emmener à Château Gontier  (PB tu gardes tes commentaires) sans papiers, sans portable, mais habillée quand même

J’ai laissé ma fille au car, elle a vérifié l’horaire

De retour sans embuche à la maison, j’avais un SMS «  il n’est pas passé « 

Le prochain était à 13 h

J’ai réveillé Louis qui ronflait comme un bienheureux, une douche et zou direction Angers !

Ellen a pu prendre des leçons de code toute la journée, motivée mais perplexe, trop de fautes

Je lui ai dit que si elle avait son permis, elle garderait la Clio et qu’on rachèterait  une voiture plus grande pour nous mais pas trop

Sur la route du retour, aux ronds points de Château Gontier, je pense à Laurent

Avec Louis, on a détapissé la chambre de Rose

Pas de coup de barre malgré les 5 heures de sommeil

On a refait un barbecue au soleil le soir

Je n’ai pas trainé devant la télévision

Le lendemain, Ellen a passé son code

Et elle l’a eu !

On a fêté ça avec des brochettes au barbecue

Et un tian  (vaut mieux que deux  tu l’auras)

Le gros ours

 

Je n’ai jamais eu d’attirance folle pour les grosses peluches , les énormes ours ou lapins que l’on offre aux enfants , souvent trois fois plus grands qu’eux et qui s’imbibent de poussière au fil des ans

Ellen avait 5 semaines, nous avions emménagé dans la petite maison au bord de l’eau , toutes les sœurs de Jérôme nous attendaient de notre long voyage de l’est , et dans la chambre de la petite fille , sage , docile , l’attendait une énorme ours blanc , cadeau de sa marraine

C’est un cadeau, j’ai toujours gardé tous les cadeaux offerts à mes enfants,  leur chambre se remplissait » des bouts » des autres, traces d’affection

Ellen adorait se coller contre son ours pour lire un peu ou simplement sucer ses deux petits doigts avec Bunny et son ruban

L’ours a vu ma fille grandir, jamais loin, il n’était pas rare de le retrouver près de son oreiller

Il y a quelques mois la louloutte écervelée n’a pas trouver mieux que de ramener sa smala sur le gros nounours

J’avais pas trop  fouiné dans la chambre de ma fille qui grandit, grandit, mais un jour , j’ai vu que la bête n’était plus bien blanche

J’ai plongé le gros ours dans la baignoire et  je l’ai frotté au shampoing, suivi d’un bon rinçage, impossible de le mettre dans la machine

Il est ressorti lourd, lourd, gorgé d’eau , il fallu le descendre pour un bon séchage d’au moins 5 jours !

C’est décidé, je n’adopterai pas d’ours polaire

La maison des rêves

 

Lorsque j’ai suggéré à Jérôme d’aller à Jullouville et aux alentours, il a dit oui tout de suite

Faut préciser que depuis quelques mois nous guettons les annonces en vue d’y trouver la petite maison idéale pour des vacances et WE en famille ou entre copains

J’ai d’abord réveillé Mark qui grognait sous sa couette

«  Grr… je ne veux pas y aller, je préviens, je serai chi…. « 

Pas grave, on supportera …

Nous voilà en route, le pique nique dans le sac

Première étape, Genets,  superbe vue sur le Mont St Michel

On avale nos sandwiches, quand deux jeunes gens l’abordent

«  Excoussez  moa, c’est par là  le Mont St Michel ?», dit l’un d’eux avec un accent de l’est

« Grands dieux !! Ce n’est pas possible « retorqu’ais-je

Ah bah, poulquoi ?

Je leur explique que les grèves sont très dangereuses, qu’ils ne doivent surtout pas s’aventurer, tente de leur donner quelques explications pour arriver devant la Merveille, mais  à pied, il leur en faudra du temps

Chaque année des hélicoptères sauvent in extrémis des touristes  complètement  inconscients,  la montée  des eaux est terrible, meurtrière

Ils me remercient, sont gentils, un serbe et un croate

On continue doucement, la plage de Dragey est déserte

Il y a peu de vacanciers , quelques uns sont très obéissants 

(photo Antiblusienne )

Sur les falaises de Champeaux la vue est époustouflante, nous allons voir de près une maison en bois repérée sur le bon coin, elle est vraiment bien située, un peu cher, on verra à l’automne

A Jullouville, Rose se baigne, je prends le soleil, l’air, j’aime, j’adore cet endroit, souvenirs de jeunesse, tant de belles demeures, si on pouvait ….

Après une bonne  pause, nous filons vers St Pair sur Mer,  ce nom  l’a toujours fait rire !

Anatole m’appelle,  oui, je suis là, ok, on arrive

Pause café, un délice, son jardin, lui, son univers,  c’est bon … nous évoquons la traversée des grèves le lendemain de son ordination en  1983

Trente ans …. Déjà.

Il viendra chercher le greemlins en Aout, il est impatient 

Ce fut une vraie journée de vacances, je l’aime tant ma Manche,  je rêve d’une maison, de sable, de  vent …

Mark a été …. Charmant

Les inchantables de l'été

Dans les années 70 , quelques tubes passaient en radio , sans vraies paroles , des mixages de sons étranges , cols pelle à tarte et pantalons nylons , chemises brillantes , produits musicaux  pour fins de banquets

Celui là :

 

Hot Butter - Popcorn

 

Ou celui là, éternelle rengaine faite de » ah aha »

Chocolat's - Brasilia Carnaval

 

Et l’incontournable Afric simone qui se tordait dans tous les sens sur les plateaux de Guy Lux avec son Ramaya ( rien à voir avec Rama Yade )

 

 

Des “trucs “ dont personne ne retenait le nom du chanteur, ni le titre ,  aussitôt arrivés , bien vite partis

Ça sentait le sable, le melon , les pêches et la crème solaire

C’était inchantable mais joyeux avant la Macarenna , ou les autres tubes de l’été

En plein dans les années Giscard, en plein de le disco ,  ces tubes étaient dansants , restent encore enfouis dans nos cervelles

30 ans plus tard, on ne comprend toujours rien  aux paroles , y’a de nanas pulpeuses , et ça fait danser dans les campings et les boites de l’été

L’exotisme est toujours de mise, Chérie Coco !

 

 

En fin de semaine

 

Je suis allée chez Popotine pour trouver des nouveaux pots à fixer au mur pour ma collègue Josy

En même temps , j’ai acheté un énorme pot  pour mon bougainvilliers

Il a pas aimé !!

Bouh …. Aidez moi à le sauver, il a quand même tenu tout l’hiver

 

 

Mes lys de juillet sont somptueux , belle consolation , odorants , grandioses

J’en ai fait des bouquets

 

 

Ce fut une belle semaine , entre coupée d’éclaircies et de douceur , un temps que j’aime , ni chaud , ni froid

Les travaux ont commencé dans la chambre de Rose , je compte bien sur l’aide Louis  la semaine prochaine , il adore ça !

Ellen est en vacances pour deux semaines ,  puis attaquera de nouveau en Aout , on va retrouver nos marques à nouveau

Après une semaine de poney, Rose va s’initier au canoë kayak la semaine prochaine, elle a envie,  c’est bien, à cette âge là les choses sont encore simples

J’ai commencé mon travail de documents à remettre à mes stagiaires, ça avance peu à peu, mais ce sera long …. Forcement

Ça me coute, j’avoue, je n’ai pas envie …

Je vais partir à la plage , là , pour la journée …

Les chaises

 

Depuis quelques mois, nous réfléchissons  à  l’idée de trouver de nouvelles  chaises

Des chaises, si possible 12 chaises,  pour remplacer celles que j’avais achetées dans ma jeunesse, en harmonie avec les deux tables de la véranda

Les chaises doivent être, confortables, très légères, facile à laver,  jolies et pas chères

C’est dur à trouver

Les bonnes chaises sont onéreuses

J’avais pensé à celle çi.

Trop lourde, dommage

Voilà, j’ai décoté ce qui nous faut

De jolies chaises empilables que j’ai vu dans la boutique  design  de notre ville

Master pour Kartell  dessinées par Stark,  existent en 6 coloris

Je choisis les grises

J’aime les courbes, l’ensemble, j’aime, voilà, c’est clair rien à dire, je prends

Le prix ??   Je ne sais pas …  faut que je cherche, on nous dit rien dans les catalogues et sur le Net

Mais le design …

 faut pas rêver

Peut être 400 euros la chaise, peut être plus ? Ou moins ?

Va falloir  économiser, si y’en faut 12

Ou bien, faire un billet sponsorisé, me faire offrir de belles chaises citées dans ce blog  très fréquenté, qui sait ?

Je ne sais pas si Starck viendrait en personne  livrer les chaises,  possible, c’est un gars sympa, simple, humble, oui, il viendrait bien livrer les chaises en camionnette, je lui offrirai un bon Bonnezeaux avec des tartines et il repartira avec un  pot de Salidou

Elles sont belles mes futures chaises, mes invités seront bien installés dans la véranda, oui, oui, j’ai trouvé les chaises

Starck il peut aussi m’offrir son enceinte Zicmu, allez, après tout, tant qu’à remplir une camionnette

Je vous tiens au courant pour les chaises …

De belles chaises.

Grises ….

Vous viendrez les essayer ..

Si Starck il veut pas ... tant pis , faudra se contenter de celles là

Pas trouvé de titre

 

 

Sur nos blogs, parfois il se passe de drôles de choses dans les commentaires

Vous savez bien que la plupart de mes billets sont légers,  que parfois je saute du coq à l’âne,  que peu de choses sont à prendre au premier degré …

Ce n’est pas forcement indiqué en haut de ma bannière

«  Attention, blog rempli de futilités,  ne pensez pas trop  trouver de la documentation fournie sur le sujet recherché « 

Les mots clés sont parfois parlants

Ainsi, il y a quelques temps, un  gentil commentateur  est venu râlant sur un billet «  croquettes ou boulettes « 

Certes, il n’a pas trouvé de réponse concernant l’alimentation de son chat,  vu que le billet en question partait dans tous les sens

Et de plus, à juste titre, il y avait des erreurs de typographies

Ça l’a énervé le gars !

Je n’ai jamais appris à taper sur un clavier,  pris aucun cours d’informatique, choses qui j’avoue avant mon addiction au Net me paraissaient  bien futiles

Les temps ont changé,  j’ai du transcrire tout le contenu des documents à mes stagiaires  sous Word, et taper de nombreux courriers, mail ….

Je fais de erreurs de  typographie, des fautes de conjugaison, de syntaxe, d’orthographe, je tente de lancer systématiquement le correcteur mais …. Y’en a toujours qui résistent, comme les guirlandes de Noel chez Pierrot Bâton

Autrefois pour nos devoirs, dissertations et autres essais, il y avait l’effaceur  blanc, et ce n’était pas joyeux le trait grossier au feutre bleu sur la faute

J’ai toujours écrit à l’encre noire,  j’aime le noir, je ne sais pas pourquoi,  le noir en écriture me va bien

Comme vous peut être, je me rends compte que j’écris moins bien qu’avant en lettres cursives, parce que c’est une réalité, nous tapons sur nos claviers, mais avons de moins en moins occasion d’écrire «  à la main « 

L’écriture  manuscrite ou dactylographiée reste complexe,  j’admire les perfectionnistes qui ne tolèrent aucune  faute dans leurs textes,  je peste contre les mails professionnels remplis d’erreurs ou ceux envoyés sur un ton «  copinage « 

J’ai du refaire mon CV, ça m’a pris des heures aussi, le fameux CV, ça fera l’objet d’un autre billet …y’a beaucoup à dire

J’aimerais taper plus vite sur mon clavier, mes mots dansent, s’envolent, dérapent, glissent, sur le Net, des lettres poussent des autres, voyelles et consonnes batifolent gaiement

 j’apprends , je me corrige , je tente , je recommence , admet mes faiblesses et au fil des ans , ne me lasse jamais de ce cadeau qui est l’écriture ,  éternelle narratrice de futilités , je le revendique ,  j’assume …

Lit qui veut …

L'arme fatale

 

 

Rose et Annette ont joué toutes les deux un soir de Juillet, et …mystère, au moment d’aller nous coucher, la poignée de porte de notre chambre était démantibulée

Si nous faisons la bêtise de pousser la porte, impossible de sortir

Par contre, de l’autre côté, pas de problèmes

Evidemment, il m’est arrivé de rester clouée à l’intérieur, auquel cas je tambourine, quelqu’un vient m’ouvrir, si personne n’entend, je prends mon portable  «  dring !!!!!!!!!! «  Jérôme est mort de rire 

Oui, c’est tragique …

«  Faut que je répare «  a dit mon époux

L’autre nuit, alors que je ne dormais pas trop mal,  j’ai eu durant un court réveil un flash

Jérôme qui est resté seul durant deux jours risque de rester enfermé dans la chambre, mais, fin bricoleur, il trouvera toujours une astuce pour en sortir

Ça n’a pas loupé

A notre retour, Jérôme nous raconte que la porte s’est refermée et qu’il était prisonnier

Je ris gentiment

Rose, inquiète : «  t’as pleuré ? « 

Forcement, elle aurait paniqué elle

Jérôme a réfléchi, tourné en rond pas bien longtemps et son œil fut attiré par cet objet là

Un joli coupe papier que Louis m’a offert, cadeau du Liban, bel objet

Et il a bidouillé la serrure et hop ! La délivrance

Quand même, ce truc, c’est une arme dangereuse à y réfléchir, faudrait pas se prendre ça dans le ventre,  éviter de l’emmener dans les avions, en tout cas, si je suis attaquée en pleine nuit,  je saurais me défendre

Entre temps, la poignée de porte  a été réparée …   C’est mieux comme ça, voilà,  toujours de trucs à faire dans une maison

Des petits tracas de rien, parmi tant d’autres

L’autre jour, c’est Rose qui a fait sauter le compteur  en branchant sa DS dans une prise vieillotte, elle a vu des étincelles,  elle a eu peur,  j’avais dit à Jérôme qu’il fallait réparer

Les femmes, elles disent, vous savez bien …

Le laboratoire secret

 

 

 

 L’été, nous ne partions ni en vacances, ni  en colo

Au mieux deux ou trois jours chez mes grands parents à Bricquebosq 

Ma mère avait besoin de nous sentir à ses côtés, je crois qu’elle avait de fortes angoisses de mort jamais dépassées, elle vivait mal les séparations

Dans le hangar nos jeux étaient simples

Nous avions un laboratoire secret

Des fioles, des pipettes, des seringues récupérées dans les poubelles, des têtards dans un bocal, des vieux feutres usagés dont nous ôtions le tube en mousse à l’intérieur pour tinter nos potions, et les journées passaient

Avec Louis, nous avions un imaginaire fertile, on s’ennuyait rarement, avec peu ou rien nous partions dans des univers variés, inspirés par les frère Bogdanoff ou Michel Chevalet

A cela venait se rajouter le temps passé à regarder les poules , leur inventant un statut , un nom , idem avec les lapins , on habillait les cochons d’inde avec les vêtements de poupée ,  tout cela s’en suivait  d’un petit tour à vélo , ou à pied , sous le pissoir à côté de la maison de Louisette , la vie était protégée , paisible

Ma mère nous laissait  libre dans ce hangar, jusqu’au jour ou …. Le foin était rentré, ça sentait bon, mais on n’avait plus de place, les balles de foin débordaient presque,  il fallait trouver une autre étable moins spacieuse que ce fameux hangar

En ce temps là on se préoccupait pas des allergies, des risques de santé, nous mangions les restes, nous étions piqués par des tiques, parfois même un frelon ou une guêpe et on prenait garde aux vipères, la mort au rat et la taupicide  nous faisait peur

A  force vivre au grand air en compagnie de cochons, de chat de chiens, de vaches et autres bestioles, sortir par tous les temps sans bonnet ni cache nez, la parka grand ouvert, à passer d’une pièce surchauffée à une autre, glaciale, je me suis immunisée

Alors que cette période protégée de l’enfance aurait pu être une bulle fragile qui aurait pu être à tout moment explosée, je me suis forgée une bonne carapace

Jamais de rhume , ni angine ,  ni gastro ,  rien , les microbes et les saletés , je les ai domptées , pas chassés ,  amadoués !

Il est grand temps de laisser les toutous faire des papouilles aux  enfants ,de laisser les chats ronronner paisiblement près des nourrissons , d’arrêter de dire aux petits  cent fois par jour «  va te laver les mains «   , de balancer le gel hydroallergoallergénique  et de reprendre le cube de savon , de virer les écharpes et les bonnets en plein d’octobre ,  de stopper les  consultations de 50 spécialistes de lait d’ânesse , de soja ou chèvre ,  de ne pas centrer , concentrer l’enfant comme un être fragile et vulnérable , de donner des gamelles pour la bouillie bouillasse , de faire preuve de vigilance face aux vrais dangers ,de laisser jouer , de laisser inventer , de laisser vivre ….les gosses 

Le slow de l'été

Les slows … collés , serrés , baisers , yeux langoureux … dans les campings , les boites , les  booms , je n’ai pas connu ça , et c’est pas bien grave , » j’ai plané « dans d’autres lieux , d’autres mondes et Jeanne la romantique a eu ses heures de danses sensuelles dans sa jeunesse

Le slow de l’été, tag crée pour l’occasion par moi-même

J’aime bien cette chanson ,  c’est loin d’être de la grande musique convenons en  , Wet wet wet « Love Is All Around »

Forcement, vous pensez tous , sans exception à l’excellente comédie de Mike Nowel , puisque ce titre fait partie de la Bande originale de « Four Weddings and a Funeral «  ( je mets le titre en anglais , ça jette !)

 

Traduction :

I feel it in my fingers
Je le sens dans mes doigts
I feel it in my toes
Je le sens dans mes orteils
Love is all around me
L'amour est partout autour de moi
And so the feeling grows
Et donc mes sentiment grandissent

 

Eté 1994,  nous venions d’emménager quelques mois auparavant dans la petite maison au bord de l’eau

C’était un changement de cap , regrettant un peu d’avoir « lâcher «  de bons amis de l’est et dans l’attente de retrouver une époque envolée

C’était l’année de toutes les fissures, tragédies de cœur dans l’entourage, la maison fut ouverte durant deux mois  à ceux qui le voulaient

Une petite escapade de quelques jours en Belgique, j’avais du laisser ma petite fille de  8 mois , à ma mère , forcement ,  ma petite fille , je la regardais jouer , j’adorais ce caractère déjà indépendant , cette façon qu’avait Ellen de s’accommoder d’un rien

Avec elle , tout était assez simple , là où elle était , elle s’adaptait ,  c’était un nourrisson  agréable , durant l’été 94 , je ne me laissais pas de materner mon enfant , mon ainée , ma petite fille de rêve

 

Cet été  là, en boucle on entendait

 

Billy ze Kick et les gamins en folie "mangez-moi"

 

 

Que faisiez vous Durant l’été 1994  , (tout le monde peut répondre évidement )

Je taggue 

Anne , Cristophe , Mlaféeclochette , Mahie , Soène , Fille Bavarde ,Pierrot Baton  et Mind the Gap

 

«  quel est votre slow de l’été ? « 

Balivernes d'un vendredi

La Presse de la Manche annonce que le plan canicule pour Aout 2012 est prêt

Ça me rassure !

Le phare de Gatteville , sous le peu de soleil de mercredi , une pensée pour Laurent

 

« Faire et défaire c’est travailler «  à ce qu’on dit !

La preuve

A peine les fruits sortis, les pieds de tomates seront à arracher … les tiges noircissent, c’est la maladie de l’été

En revanche, les framboises sont grosses et juteuses,  consolation

Après le crumble, je vais faire une bonne charlotte, hum.

 

La smala se porte bien, le greemlins a de nouveaux copains, tout se petit monde cohabite à merveille, 7 chats dans la maison, quand même, va falloir trouver de bonnes maisons 

 

Ellen attendait ses résultats pour l’école de Bruxelles, déception,  d’après un article de presse, l’institut belge souhaite former 50 % de belges par crainte de pénurie d’orthophonistes dans le pays dans les années à venir

Ses chances ont diminué, verdict, fin Aout …

En attendant, son travail en centres de Vacances lui plait beaucoup, et tant mieux

 

Belle nouvelle,  notre Salomé a eu une petite fille, j’imagine l’immense joie des grands parents, Peter et Maggie, un bébé, c’est tellement précieux

En conversation sur FB avec Sarah, nous nous sommes promises de nous voir cet été, parce que … 3 minutes dans les toilettes de la Salle Polyvalente, c’est court  …

Je vais popoter une bonne partie du WE,  pour 12, pour 18, peut être plus, à l’occasion du déménagement chez Jade et Thibault,

Ma maman est en forme , des examens à envisager pour l’été, mais un moral  qui est bon, Louis aussi va vraiment mieux , prévoit de venir quelques jours à Laval,  c’est bon de voir qu’ils vont bien … 

Fatima retrouve sa voix, elle pourra reprendre la chorale lui a dit son chirurgien

Que de bonnes nouvelles …

 

Le quinquennat

 

« Electro

Les marches de l'escalier grincent sous nos pas, nous montons jusqu'au cabinet, passage à la salle d'attente .Une assistante nous demande de la suivre, je m'installe sur un fauteuil .Elle fixe sur ma tête un casque en caoutchouc, puis envahi mon cuir chevelu d'une cire .Elle pose des électrodes, je ne vois rien, je ne comprends rien, j'ai peur mais je n'ose pas poser de questions.
Je dois fermer les yeux, je vois des flashes étourdissants, c'est violent, étourdissant .On me demande de souffler comme sur une bougie, drôle d'anniversaire ....
Le professeur se présente à nous, il est terrifiant, chauve avec une grosse tête, c'est son cerveau qui prend beaucoup de place, son corps est maigre, donc il sait ...
Il sait que je ne suis pas normale, que les résultats présentent des anomalies .J'ai tellement peur que le tracé dévie la trajectoire.
Papa et maman ont suivi les consignes d'un généraliste en quête de cobayes ...il aura le loisir de prescrire des médicaments adaptés à ma pathologie.
Ma tête est sale, mes longs cheveux sont gras, je dois attendre le retour pour les laver.
Il parait que je suis malade ?.... »

 

 

Ce fut mon premier billet,  publié le 11 Juillet 2007

Déjà cinq ans

Aucun commentaire ….

Une toute petite voix dans cette immense toile

Un quinquennat

Le tout premier commentaire a été déposé par un certain Raphaël , qui est en réalité Lorenzo ,  que j’embrasse en passant

Je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin …rassurez vous

Un septennat ?

Raisonnablement, il faudrait que je fasse une très longue pause, mais j’aime trop écrire et j’aime tellement vos «  grains de sel « 

Et je ne suis pas une femme raisonnable

Alors … go !

A propos de bougies , je n’ai jamais reçu le colis gagné au concours Haut et Fort

Soupir ………….

 

 

 

Les deux chèches

 

Il a bien fallu ranger les deux chèches

Le noir

Le blanc

bien à  l’abri,  leur demandant d’attendre et de ne pas bouger

Il a bien fallu se dire «  bonnes vacances «  et " à la rentrée "de septembre

Une pause nécessaire, oui, il faut bien s’arrêter un peu quand même

Je sais éperduement  que dès la mi aout y’en a qui trépigneront d’impatience de se retrouver, on se fait des promesses de soirées à thème, rien que pour le plaisir avant de le 11 Septembre

Je ne sais combien d’heures j’ai passé ces dernières semaines pour et avec la troupe,  je ne compte pas, mais j’avoue qu’à un moment donné, les heures de sommeil ont sérieusement manqué

Je ne suis pas raisonnable …

Evidemment, d’année en année, les liens se resserrent, ce n’est pas banal cette histoire là on se fait plaisir, on donne, on prend, le meilleur,

J’aime le vie associative ,  j’aime les gens qui  y gravitent , pour le plupart des passionnés , pas forcement des «  sacrifiés «  faut bien voir la différence , les «  j’ai tout donné …. Eternels irremplaçables, faut se méfier

Dans la passé, je fus salariée d’une association,  ce n’était pas une mince affaire, il fallait accepter que mon employeur soie plus que limité dans mon domaine de compétences,   que les finances soient plus que basses et que la relève était une vraie partie de casse tête

J’y suis restée trois ans, et j’ai tout de même aimé les liens, mais le statut de salarié est un vrai problème

Je n’ai absolument pas la fibre militante, incapable de me donner pour la bonne cause, le combat

Ainsi l’engagement politique n’est pas pour moi, trop de prises de pouvoirs, de contradictions

Chanceuse  je suis d’avoir épousé un homme qui accepte que son épouse soie souvent absente le soir, aurais je la même attitude si c’était l’inverse

«  Encore ?? », oui, encore en vadrouille, rentrant à pas d’heure  …

J’ai toujours été dans ce positionnement là, je ne fais pas les choses à moitié,  ayant pleinement conscience que l’énergie qui m’est allouée en ce moment est peut être éphémère,  que la machine peut à tout moment lâcher

J’y vais, je fais, à fond  …

Ma vie est là,  au sein de ma famille, et dans le milieu associatif, au risque de parfois être mal perçue dans ces excès, je le sais … je n’ai rien à justifier

L’heure de la pause  a sonné

Je pars deux jours dans mon Cotentin, petite pause au Bout du monde, avant un WE qui s’annonce animé 

Je ferai le plein d’air et d’iode, si la météo n’est pas trop capricieuse en Manche

De Barfieu jusqu’à Goury …..