Paris

 

 

L’énergie manque un peu pour trouver un logement sur Bruxelles, nous décidons de tenter un retour sur Paris

Nous optons pour faire le trajet en bus pour rejoindre la gare

Une femme adorable nous donne des conseils, elle nous accompagne à la machine à tickets, nous indique le nombre d’arrêts, elle est d’une gentillesse inouïe, quel bonheur !

Arrivées à la gare, j’appelle les copains parisiens

Gunther, en premier, ne répond pas, il doit être à l’étranger

Je tente d’appeler Constant, il décroche

«  Je suis à Marseille !! « 

Ah …. Ce n’est pas pratique

Ni une  ni deux, Constant me dit qu’un copain à lui a ses clés, qu’il va l’appeler et pourra nous accueillir pour la nuit

Quelques minutes plus tard, tout est arrangé, au guichet, on nous fait passer en priorité, il reste DEUX  places dans le Thalys, la veine !

Le train est bombé, tout va bien

Gare du Nord, ça grouille, faut pas compter la fatigue, heureusement la ligne en métro est directe, on se laisse emmener

Ellen est épuisée, ses sacs trop lourds lui arrachent le dos, mais ça va …

Arrivées dans une petite rue du  14 eme, j’appelle Arthur, que je ne connais pas , il descend pour nous accueillir chez Constant

L’homme, la cinquantaine est sympa, on installe nos affaires, fait connaissance et nous voilà repartis chercher quelque chose à manger, il est 22h30

Un menu chinois fera l’affaire, nous le dégustons à l’appartement, Ellen s’écroule de fatigue et s’endort

Je traine un peu à papoter avec Arthur qui décide de rester pour la nuit, dans le canapé, rassurez-vous

 Le lendemain matin, je suis réveillée à 8 h, je réveille Arthur et nous optons pour déjeuner dans un café juste en bas, sous un soleil radieux

Ellen adore cet instant

J’aime les imprévus, ces petits moments loin de mon quotidien, peu calculés, j’aime la générosité, l’accueil de ceux qui se trouvent sur mon chemin

Arthur qui n’avait rien prévu pour sa journée, est ravi, il nous accompagne à Montparnasse, à pied

Nous montons dans le TGV vers Brest, nous saluons chaleureusement, une promesse de retrouvaille proche, nous avons convenu une petite surprise pour Constant

Dans la rue près de la gare, ma Clio n’a pas bougé, tant mieux

J’aurais bien prolongé  la journée à Paris, j’aurais appelé Gordon et on aurait fait une balade mais … la famille m’appelle

Ellen me dit qu’elle aimerait revoir Lilly et ses ados avant de partir

On se fait un barbecue le soir même

Ce samedi là, j’ai raté un rendez vous, ignorant qu’au même moment, Antiblues se trouvait dans la Capitale ....

Soupir ...

Ixelles

 

 

Ce matin là, nous nous sommes retrouvées à la gare pour prendre le TGV en partance pour Paris

Objectif, trouver un nid pour Ellen, acceptée en logopédie à Bruxelles

Sur le quai une jeune femme avec une énorme valise orange, des escarpins verts printemps et une veste assortie, un chignon sur le haut de la tête

Une heure pour rejoindre la Gare du Nord depuis Montparnasse, on au temps … dans le métro en face de moi, je retrouve la femme au chignon et à la valise orange, c’est étrange

Je la perds de vue, elle bifurque vers le quai de l’Eurostar, j’ai des envies d’aller à Londres

Le Thalys est confortable, 11h30, nous arrivons à Bruxelles, c’est vraiment rapide,  4 h, de voyage seulement

Nous prenons le métro pour rejoindre la chaussée de Wavre, devant le Parlement Européen, des gens déjeunent en terrasse, le soleil est généreux

Nous avons un peu de mal à retrouver l’institut, en fait, il existe plusieurs lieux rattachés à Marie Haps

Ellen récupère la liste des offres de logement, et nous voilà en quête de rendez vous

Premier coup de téléphone, un homme décroche, on convient d’un rdv à 14 h dans une rue du quartier d’Ixelles

Je n’aime pas trop l’endroit, nous passons par un escalier où des ados fument du hash …  bof

L’immeuble semble très vétuste, vitres salles derrière se cachent des rideaux usés

On sonne … personne, j’ai envie de me barrer

Un homme nous interpelle du haut d’une fenêtre «  je vous ouvre.. »

Il met un temps fou à descendre

Il nous emmène dans des chambres poisseuses, des  sanitaires immondes, une cuisine crasseuse, dans l’évier de la vaisselle de trois jours

Je n’ai qu’une envie de fuir en courant … scandaleux de louer un tel taudis

Et le propriétaire’ a pas l’air net non plus

On se casse vite fait

Ellen a eu un message de ses copines connues par un groupe FB, elles ont trouvé trois chambres, RDV  à 17 h avec elles

Nous passons encore des coups de téléphone, personne ne décroche, gros coup de blues pour Ellen, le rendez vous du lendemain est aussi une arnaque d’après ses copines …

Sur la place du parlement Européen, un chanteur de rue chante «  Parle plus bas « 

On croit à une hallucination,  la version belge est … beaucoup moins belle que celle entendue en Juin, la voix de notre soliste est beaucoup plus ….

Beaucoup plus ….

16H 30  nous nous rendons à l’adresse, en bas, une plaque, celle d’un kiné, j’ai peur pour l’isolation des fenêtres

Une fille arrive, accompagnée d’un couple

Ils attendent, je pose quelques question, et la femme dit «  ah mais c’est Ellen ! « 

Voilà, c’est bon, elle a retrouvé sa copine de FB, les bretons se présentent, nous  causons, l’autre étudiante arrive en compagnie de son père

C’est rassurant, on cause, on fait connaissance, c’est super sympa, les filles sont sympa, elles sont ravies de se voir en « vrai « 

Un homme grisonnant nous ouvre la porte, un gars agréable, souriant, nous montons tous ensemble

Le logement est situé sous les toits,  5 chambres, une douche, une petite cuisine équipée, une salle à manger

Les filles sont ravies, à dix minutes de l »institut à pied, 350 euros tout compris, c’est parfait !

Nous nous installons autour de la petite table  pour signer le bail, le propriétaire très bavard est  dynamique, tout semble simple

Une hollandaise occupe déjà une chambre, la dernière est réservée

Nous avons eu beaucoup de chance, le proprio revient tout juste de vacances et repart dès le lendemain

A 18h15, c’est signé, soulagées, légères, heureuses, nous saluons chaleureusement les bretons et décidons de regagner la Gare pour attraper le dernier Thalys ….si on peut ….

La machine à biberons

 

 

Me voici soulagée, après la machine à café , voilà la machine à biberon

C’est la plus grande entreprise suisse qui détient le monopole dans l’agro alimentaire qui commercialise cet objet indispensable pour les familles

Comment as-t’on pu faire avant ?

Personnellement, j’ai allaité mes trois bébés, c’est simple aussi , et pas cher et garanti sans grumeaux

Donc, après la machine à café, la machine à pain , la machine à biberons

Son prix : 200 euros

C’est donné

A cela il faut rajouter les capsules,  1,50 par biberon

Pour les tous petits, ça fait quand même 9 euros par jour , 63 euros par semaine , 250 euros par mois , c’est une petite somme ..

Si les parents prolongent jusqu’à 2 ans, va falloir travailler dur pour nourrir les gamins

Ah le lait !!!

Evidemment, vous êtes tous en train de vous demander si mon George a testé cette machine à café

Je vous rassure de suite

Non

Avez-vous testé la machine à bière ?

Personnellement, je ne connais personne équipé d’un tel accessoire , mais c’est forcement bien

Et la machine à thé ?

Si si , commercialisée par le même group industriel qui détient presque la totalité des eaux minérales et pétillantes

Pour quand la machine à débiter des sornettes, de la poudre de perlimpinpin , à confettis , à Barbapapa

 , et pour citer notre copinaute lyonnaise

«  ça fait marcher le commerce « 

Faut aussi concevoir un plan de travail de dix mètres de long dans la cuisine …

La foire aux oignons

 

 

 

 

C’est un rendez vous incontournable en septembre que je ne rate jamais

A foire aux oignons et le vide grenier dans la vieille ville

Je m’y rends assez tôt, pour éviter le rush de onze heures, un sac à la main, en quête de livres et magazines pour Rose ou autres perles rares.

C’est l’occasion pour beaucoup de promeneurs de croiser des visages connus, et de papoter devant les stands, de vagabonder dans les ruelles pavées

J’aime la lumière de septembre, je respire, je traine, je m’arrête au gré de mes envies, je me sens comme dans une bulle, incroyablement bien, protégée, confinée dans ma petite ville

Peu de choses  vendues, les vide greniers bien trop nombreux ne font plus recette

Mes oreilles captent quelques conversations, après le traditionnel «  alors, vos vacances ? «  On est passés à un «  alors, la rentrée ? « 

Et là, sans aucune réserve, quelques passants déversent leur ressenti

«  Kévin, il a madame Machin en espagnol, pas de bol, elle est c… e, je le sais, il aurait mieux fallu qu’il ait Monsieur Perez « 

«  Sidonie, elle l’a eu deux ans, l’horreur, je ne peux pas la sentir madame Trucmuche « 

Je suis consternée.

D’abord parce que les profs de mes enfants , je ne les connais pas , ou très peu , je les ai rencontrés souvent une fois ou deux , que dans la plupart des cas , les échanges sont courtois , d’accord ,y’a parfois quelques phénomènes , mais c’est pas nouveau , et les élèves doivent s’adapter , c’est la vie , tout le temps qu’il n’ont pas affaire à des pervers , ils s’en sortent bien

Ensuite , ces gens là , manquent sérieusement de discrétion , ils parlent fort , sans réserve , sans gène , sans se soucier de l’environnement , un membre de la famille , ou ami , ou la personne incriminée pourrait se trouver là , dans cette petite foule de passants

Ça me dérange un peu ce lynchage de profs, les parents manquent de distance, c’est un métier,  faut pas croire, je ne dis pas le pire des métiers mais mince, ils en connaissent quoi de ces profs ?

Des racontars de leurs ados, rien de plus, ils doivent se sentir fiers d’avoir lancé les hostilités …

Bien pire que les réseaux sociaux ces vies de villages, faut pas l’oublier, tout le monde a un avis sur l’autre, tout le monde juge, sait.

J’ai alors décidé de me retrancher de ces bavardages orduriers, les cloches de la cathédrale m’ont un peu sonnée, et j’ai décidé de passer mon chemin devant certaines connaissances   , j’ai choisi mes gens ….

Ceux que j’ai croisés, bisé, m’ont réchauffé le cœur, et c’est mieux comme ça, à bas les parasites !

J’ai fait de petits achats, tous petits, j’ai hésité devant ce stand, deux perruques pour Pierrot Bâton, mais, la couleur, je ne sais pas la couleur, blond vénitien ou blond suédois, j’ai pas osé ….

Quel baratin !

 

 

Qu’est ce qu’elle va bien encore  raconter cette Jeanne en ce lundi matin ?

Elle va parler de ses chats, de sa ville, de la voiture qui a été retrouvée dans la Mayenne avec un cadavre dedans, de sa rentrée, de ses péripéties en Belgique ….. ?

Quel baratin,  elle serait presque convaincue que ça intéresse des gens, des billets rédigés à la va vite, sans aucun style littéraire, illustrées médiocrement avec son téléphone portable qu’elle appelle Zifon

Dans la vie, elle doit être saoulante,   toujours un avis  sur tout, tiens, je suis même certaine qu’elle doit être la gazette locale, que les gens doivent consulter de temps en temps

« Hé la Jeanne, t’as pas des potins, des trucs à nous raconter « 

Oh, et puis cette espèce de dynamisme et de  bonne humeur étalé, c’est d’un pénible !

C’est certain, elle a forcement des coups de mous, elle doit bien être gronchon parfois, énervée,  d’une humeur massacrante, ça peut pas être autrement

Elle n’a pas autre chose à faire de mieux que de s’étaler comme ça sur Internet, raconter des histoires de torchons, de plante qui sent mauvais, de jeux musicaux à la noix …

Et toute cette faune qui commente

A peine levés, allez hop, le café dans une main, la souris dans l’autre, les voilà en train de commenter ce « billet du jour »

Qu’est ce qui sont agaçants,  ils font ça pourquoi, ils l’ont jamais vue cette Jeanne, et tous les jours, ils cliquent sur ses anecdotes

Et ils la ramènent plusieurs fois dans la journée parfois, comme ce Bleck qui commente même ses propres commentaires, et le Cristophe qu’à toujours un avis sur tout, qui sont ces gens qui passent quotidiennement, certains même enfermés dans une tour, c’est d’un triste ….

Ça me démange de mettre un commentaire, mais vu le nombre de blablas en fin de journée, est ce que ce sera lu ?  À peine, et la tenancière elle a la main sur la poignée de porte, si jamais on sort des clous «  par ici la sortie « 

Pourtant, ils ont l’air de s’amuser, de plutôt bien s’entendre enfin de compte toute cette ribambelle de copinautes, y’en a qui aiment les jeux, d’autres qui les fuient en  courant

Et ça poste depuis Londres, la Réunion, la Corrèze, le Sud, depuis Lyon, ça parle de la météo, ça se bise à tout va, ça fait des courbettes, rha !!  Ça me dépasse ce temps passé sur  le Net, y’a quand même autre chose à faire dans une journée …

Il parait qu’elle reprend le travail cette Jeanne après des mois de glandouille, ça va la ramener à la réalité

La réalité

Oui, faut pas que je le crie trop fort, elle est foutue de nous faire un chabada avec le mot réalité de nous raconter ses souvenirs de Téléphone quand elle était jeune

Je me tais, je ne fais que passer

En sous marin ….

 

Que l'on touche à la liberté

 

 Hiver 1988, Léo m’avait dit «  Jeanne, va absolument voir ce film, tu vas te marrer « 

J’avais suivi ses conseils  , et c’est vrai , j’avais ri ,  le trait était peut être parfois un peu épais , mais le jeu des acteurs , les clichés ,  certaines scènes devenues cultes , et le «  lundi c’est ravioli «  étaient bien trouvés

En générique de fin, une chanson , jamais entendue , interprétée par notre Mireille nationale , une mélodie , que j’avais eu envie d’emblée de réécouter , mais à cette époque , pas de Tontube , pas sorti encore en VHS , j’avais du attendre la diffusion télé

 

« Allons, s’il te plait, Jeanne , épargne nous Mireille Mathieu « 

Certes, je n’écoute pas Mireille en boucle, convenons en , cette chanteuse populaire est depuis des année , la tête de turc des imitateurs , très facile à caricaturer

Il faudrait peut être condamner son coiffeur ou costumier, je vous entend, Mireille et sa voix chevrotante , ses mimiques … et ses reprises  kitchissime .. d’accord, mais personne n’est obligé d’écouter

Cette semaine, voilà que la presse fait du choux gras avec un interview de la petite fille d’Avignon, qui fait carrière en Russie, au sujet des nanas masquées qui ,pour avoir blasphémer en chantant dans une église sont condamnées à 2 ans de prison

La gentille Mireille , alors interviewée par une télé russe , exprime son opinion au sujet des Pussy Riot , parlant de sacrilège , ce qui est vrai … bref , quand la laisse tranquille notre Mireille !

Revenons à cette fameuse chanson , Paris en colère , tirée du film « Paris brûle t’il «  ,   dix , fois , peut être 50 , 100 , je n’ai jamais compté ,  croyez moi , chanter Paris en Colère , en chœur , tant qu’à faire  c’est bon , excellent ,  je ne m’en lasse pas

Avec force, avec rage, passionnément,  j’oublie  la version de Mireille , un peu trop lente , et je vous le dis , ça m’éclate de chanter ça

Quand au film de Chatilliez , je trouve qu’il a mal vieilli ,  je n’aime pas les films de Chatilliez , je préfère ses pubs

A l'aventure !

 

Nous avons pris un aller simple pour Bruxelles, pas de retour, tout le temps que nous n’aurons pas trouvé de logement pour Ellen

Je croise les doigts pour que les choses avancent bien, je sens vos ondes positives, tout spécialement celles de mes copinautes belges

Le quartier choisi est celui d’Ixelles , prisé par les étudiants

J’espère que ma fille pourra retrouver sur place des futures logopèdes pour une colocation dans un Kot codec !

J’avoue que la paperasse  m’inquiète un peu , j’ai peur aussi des arnaques immobilières

Je ne manquerai pas de lever le nez et porter mon regard sur les maisons art nouveau de ce quartier , que nous sillonneront certainement dans la journée

Nous parlons déjà de l’automne, des retours , des vacances , Ellen a conscience d’un changement de vie radicale , elle est toujours très positive

Je vous donne des nouvelles dès que je peux

Organisée

 

Pour être sûre de ne rien oublier  j’avais fait une liste

Première étape, le matin, passage au boulot cherché des documents que je n’ai pas trouvé dans ma bannette

Grr…

Je suis allée voir Jessica dans son bureau, lui ai fait par du chaos qui règne sur notre travail dit «  en commun «, Josie est arrivée, nous étions contentes de nous retrouver

Puis j’ai croisé Samuel notre  « chef »  qui a fait profil bas, va falloir trouver les mots quand les annonces vont tomber, budgets restreints, ça va chauffer

Puis je suis passée à la clinique vétérinaire, dans le hall y’avait un énorme chien avec un gros ruban rose autour du cou, quelle allure

J’ai pris des trucs pour tuer les puces des chatons, ce n’est pas donné, mais ça marche très bien

Puis je suis allée au contrôle technique pour une contre visite de la Clio, j’y retourne la semaine prochaine

Passage au magasin de tissus, un rideau pour la chambre de Rose et des tissus pour refaire son siège de bureau

J’avais encore un peu de temps devant moi, j’ai filé au grand supermarché acheter le guide du Routard Belgique, y’a de bonnes infos là dedans

J’ai croisé Méluzine dans le rayon bonbons, nous avons discuté, pas longtemps … j’ai aperçu Flora avec sa grande fille

Nous avons bavardé un petit moment, il était  temps de rentrer

Heureusement, mon repas était prêt, les bouchanourrir avaient commencé sans moi

Début d’après midi, j’ai emmené Rose à Decothlon pour des chaussures de sport et un sac, ce fut très rapide

A mon retour, j’avais un message de Camille, je l’ai rappelée, nous avons bavardé 45 minutes, elle m’a raconté ses vacances dans le Monténégro

On se reverra bientôt

Puis, j’ai filé ave avec Mark au supermarket, il lui manquait un cahier, on en a trouvé chez la marchande de journaux toujours aussi aimable …

J’ai reçu un appel de Marie Charlotte qui me redonnait une date pour  veiller la ville , une idée de Juliette, faudra que je vous raconte ça, parfois je me mets dans des trucs ….

A la caisse, Colette, la soprane blanche m’a fait de grands signes

J’ai accompagné Mark pour son inscription au tennis de table

Dans la petite pièce, Marcel nous a accueillis, un bonhomme incroyablement sympathique, extra !

Ellen m’a appelée pour me dire qu’elle avait des pistes intéressantes pour son logement à Bruxelles

Petite pause à la maison, avant de repartir à la gare chercher nos billets de train

C’est la rentrée, les affaires reprennent,  faut rien rater, je commence à être rodée

Fut un temps où le mercredi, je déposais ma fille à la Perinette, ce temps me semble si loin

Mark est allé voir les Café Sucrés, il aime, il signe pour un an …

Je suis contente pour lui, vraiment …

Bien trop chaud , l'horreur !

 

A la caisse, au supermarché

La caissière

«  Vous avez passé de bonnes vacances ? « 

La cliente

«  Ah non, on était à Toulouse, on a eu chaudddddddddddddd ! « 

-ah oui, il faisait chaud ?

-rho lala, bien trop chaud, une horreur !

-y’a la mer là bas ?

-ah non, pas à Toulouse  (je dis rien, je suis nulle en géographie aussi)

-c’est bien ce qui me semblait ….

-faisait trop chaud, c’était la canicule, une horreur

Elle insiste la pauvre femme, un calvaire ses vacances

-          Après ça allait mieux, on est allés en Corrèze, y’a de l’air là bas (tiens, c’est peut être pour ça que François H a les joues un peu rouges, je n’y avais pas pensé)

Bilan des courses, évitez Toulouse si vous craignez la chaleur, choisissez plutôt La Rochelle, ou Cherbourg, ou la Bretagne  …. !

Y’a-t-il une date butoir pour raconter ses vacances ?

Enfin, un moment donné où on arrête de vous dire «  vous  êtes partis un peu ? « 

Parce que pour ceux qui ne sont pas partis, c’est rasoir …

Par ici les souvenirs

 

L’heure de la rentée à sonné !

Je ne vous parlerai pas de cartables à roulettes , d’emploi du temps , de trousses ou agendas , je vous ai rapporté quelques souvenirs de vacances

En Bretagne, c’est pas les gadgets qui manquent

Le fameux bol de Quimper, même pour les chats

Un tee shirt que Mark se fait une fierté de porter

Une glace gout schtroumpfs

Une bonne adresse

Fallait pas la rater celle là

Des bas de contention pour Bleck

 

Et un énorme croc pour unijambistes qui peut aussi servir de porte clé

j'en avais pas besoin , je l'ai laissée sur le marché de Fouesnant , voyez , je ne suis pas attente de syllogomanie

Les people et la Mayenne

 

 

Notre presse locale, toujours un tantinet racoleuse , n’hésite pas à attirer le client avec les pancartes extérieures

 

En lisant cela, je me suis dit  , vraiment , tant de personnalités passent leur été en Mayenne , alors , pour vous , j’ai voulu en savoir un peu plus

Petit département certes, mais convoité des peoples, ces célébrités qui ont choisi la Mayenne

 

C’est parti :

Albert de Monaco : il est Duc de Mayenne depuis les noces en 1777 de Louise d’Aumont et Honoré IV de Grimaldi

Et ben , je croyais que les  ducs de Mayenne , c’était des poulets

Jean Marc Sylvestre : journaliste, réside à Champfrémont

Sorj Chalendon : écrivain de renom et journaliste au Canard enchainé , il vit à Belgeard  ( jamais entendu parler de ce patelin )

Mimi Mathy : la Lyonnaise a épousé un restaurateur,  bon ça tout le monde le sait , j’avais raconté à l’époque l’évenement

Aziz ( du loft 2001 )  ah oui , ça c’est du lourd , un gars de St Nicolas , je l’ai vu passer dans ma rue un jour en  voiture

Archimède : c’est vrai, j’ai vu le guitariste pas plus tard que la semaine dernière place du Jet d’eau avec ses deux gamins

Sacha Distel : caché durant la guerre par un professeur de l’Immac  ( ça je ne savais pas )

Mickael Londasle : comédien , se rend de temps en temps à l’abbaye d’Entrammes

Franck Leboeuf : champion du monde de foot, a joué au Stade Lavallois ( ça vous en bouche un coin ! )

Laurent Voulzy : aurait écrit « Bopper en larmes «  suite à une déception amoureuse avec une mayennaise ( faut pas croire tout ce s’on dit )

Valérie Trierweiler : aurait un frère qui vit en Mayenne, quand même !

Marc Madiot : cycliste, né à Renazé

Cassandre Manet : née en Mayenne, comédienne dans les «  Cordier Juge et flic « 

Joël Cantonna, frère du footeux , a vécu à Château Gontier

Mylène Demongeot , comédienne , Milady dans Fantomas , vit en Mayenne

Louise Bourgoin : miss météo, chouchoute de MTG , mayennaise de par sa mère

Et Ludivine Sagnier : comédienne dont la famille est aussi mayennaise

 

Et ben, c’est un peu tordu tout ça

 

Et lui, rien ?   ben alors, c’est lui notre célébrité non ?

Les dix plus grandes et un chabada

 

« oh toi , tu me mènes par le bout du nez «  me dit Didou cette semaine

Mais pas du tout

Je n’avais même pas osé demander, mais mon ami Didou pour vous à fait le classement des dix plus grandes

 

Y’en a eu des réactions encore sur ce palmarès, est ce qu’on met Céline Dion , est ce qu’on la vire

Reconnaissons son talent quand même, sauf sous la torture , personne n’est obligé d’écouter

 

Voici  les résultats :

(en tenant compte de tous les votes de tout le monde - y compris quand ça dépassait 10 - mais tu pourras voir ceux qui ont triché !).

Les 10 chanteuses retenues
Classement	Chanteuse	Nb Voix
1	Edith Piaf	12
2	Barbara	9
2 ex-aequo	Catherine Ringer	9
4	Maurane	8
4 ex-aequo	Véronique Sanson	8
6	Dalida	7
7	France Gall	6
7 ex-aequo	Céline Dion	6
9	Mylène Farmer	5
9 ex-aequo	Zazie	5

 

Merci Didou !

L’heure de la rentrée  à presque sonné , tout le monde est de retour au bercail , chose promise chose due , voilà la retour du chabada dominical

Le mot est     AVION 

C'est Antiblues qui a eu le privilège de choisir , si y'a de la constestation , j'ai l'habitude , sortez vos pancartes !

 Je rappelle les règles

Citer un extrait de chanson qui comporte ce mot , avec le titre et l’interprète

A vous de jouer !

Les gagnants sont ....

 

Merci pour  votre participation active au quizz du jeudi

Voici  donc les réponses

Le  commentaire qui précédait celui d’Antiblues « Ben elle est pas assez précise ta question car il faudrait borner c'est à dire donner une heure limite.
Dans ces conditions à la question :"Combien de commentaires sur ce blog depuis le dernier déposé sur le billet précédent ? "
Je réponds un seul, le mien !!! :)était le 46364 ème  depuis le début de ce blog

La réponse la plus proche était celle de Madeleine  qui avait proposé 45555

Bravo  Madeleine !

Si vous êtes dans le doute, vous pouvez recompter

Nous sommes encore loin du 50000 ème

Désolée pour ceux qui n’avaient pas compris la consigne …

Possible que je soie dans l’incompétence d’expliquer clairement , va falloir que je me forme !

La photo était effectivement une fleur fanée , celle d’un arum , c’est fille Bavarde qui était la plus proche dans sa réponse .

Bravo Fille Bavarde !

Le draconnus vulgaris ( plante qui pue ) se fane rapidement et tout le feuillage disparait

L’arum est une fleur qui ressemble à un cornet de glace , j’aime sa forme , je ne sais pas pourquoi , y’en a  qui la trouvent peu gracieuse …je le sais ….

Y’en a …..

Je sens qu'il va y avoir de la contestation ...

Le quizz du jeudi

 

 

Souvenez vous , dans ce billet  , Didou avait rapporté le gros lots en postant le 40000 ème commentaire

Les mauvaises langues ont même cru au complot afin d’inciter notre blogopote à réouvrir son blog , non non , et non , je suis une femme honnête

Alors , 6 mois plus tard , sommes nous proches du 50000 ème

Je vous laisse donner un chiffre, un seul

Combien de commentaires sur ce blog depuis le dernier déposé sur le billet précédent ?

 

Et en prime, un petit quizz du Jedi

Qu’est ce que c’est ?

L'Histoire continue

L’été est propice aux fêtes et aux retrouvailles

En l’espace de quelques semaines, un mariage, et un anniversaire

Une histoire que nous partageons depuis de si longues années avec Jérôme, je l’avais raconté dans ce billet là

Quand un proche disparait volontairement, décide de tout quitter,  famille, amis, pour reconstruire une vie ailleurs, il en faut de temps quand même pour qu’il sorte définitivement de notre tête

Parce que , même si … chacun tente de ne plus en parler ,  après des années de questionnements , d’espoir aussi d’un petit signe , il fini par s’éteindre peu à peu , au fils des années , 10 ans passent ,  vingt ans presque , c’est beaucoup

Et …sans y penser, sans imaginer un instant que la chose est possible, le petit frère que l’on a connu, a grandi lui aussi, vieilli, est devenu un homme, un père et vlan ! Ressemble tellement trop à l’autre

C’est un choc

Se retrouver face à un visage, une allure, des expressions, mimiques que l’on aura mis tant de temps à oublier, et se faire violence

Ce n’est pas lui

C’est bien un autre

Je mets peu de temps à oublier les sourires, les rires, la voix  de ceux et celles qui sont sortis de ma vie,  une photo est trop figée pour retrouver trace de l’être perdu

Si vous saviez toute les fois où j’ai espéré, cherché au plus profond de ma mémoire ces trésors là, revoir juste quelques secondes ce visage volatilisé, rien à faire, c’est impossible, vain, inutile

L’hérédité est troublante, je perçois parfois de manière flagrante des hommes, des femmes, qui sans le savoir reprennent des mimiques, des postures, des gestes de leurs ancêtres, parfois cela émeut, parfois, ça agace

Lorsque l’été dernier j’ai vu la nièce de mon amie partie pour toujours , j’ai ressenti  ce même pincement , inutile de dire , de faire une quelconque remarque sur cette sensation , se taire , garder là enfoui un sourire qui ressurgit et aller de l’avant , toujours , ne pas arroser les chagrins  , ne pas vouloir recoller les quelques débris de notre histoire

Je tente de garder en mémoire les beaux moments, de ne jamais m’illusionner sur les choix de vies que l’on dit libres et salutaires, j’aime à mon tour disparaitre, ne jamais chercher à donner quelconque signe

Je n’oublie pas … j’avance , je vis , avec  cette dose de tragique , de peine peu à peu digérée ,  je vais de l’avant , chaque flash back , je le prends comme un passage obligé , parce que cette histoire nous aura profondément marqués et unis l’un à l’autre , parce que les protagonistes  pour la plupart sont restés des gens précieux , à chaque fois que les uns les autres , nous sommes amenés à nous revoir , inévitablement nous évoquons des souvenirs heureux

 Nous sommes liés par un cordon solide et  infini,  ceux qui l’ont lâché ont pris un autre chemin,  ceux qui sont arrivés  plus tard n’auront jamais accès à ce bout d’histoire que nous évitons d’évoquer devant eux

Rien n’est perdu, rien n’est gâché, il reste nous, et cette estime profonde que nous partageons depuis  25 ans, ce profond attachement  certainement  consolidé par ces séparations

Au mariage de Lorenzo, à l’anniversaire d’Eugénie, j’ai  compris encore plus combien cette histoire était la notre, ces visages  lumineux et heureux m’ont portée en avant, je ne cultive pas la mauvaise herbe

 

Je savoure les vraies traces, l’immense plaisir de revoir ceux que nous aimerons toujours, même si le fantôme revient toujours par bribes dans nos conversations

Dans ces moments là, on sourit, en se disant «  et voilà, on parle encore de lui  … »