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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 60

  • Great place to work

     

     

     

    Ce matin là, pas besoin de secouer Mark  pour le sortir de son lit, pourtant, c’est les vacances,  mais il est prêt  

    Vers 10 h nous voila donc en route avec Rose, et Jérôme pour la journée des familles

    Encore !

    Oui, encore,  après la fête de la boite , on remet ça 

    L’entreprise a signé une convention « Great Place to work «  , et voilà, il faut fédérer davantage le plaisir au travail

    Nous avons visité l’usine et les bureaux, dix ans d’existence, déjà, c’est plaisant, les pièces sont lumineuses, c’est propre, c’est agréable

    Mark adore cette ambiance, il est conquis 

    Il n’est pas studieux, bien trop  préoccupé par ses jeux vidéos, malgré cela le monde du travail l’attire, il rêve d’un salaire, d’un bureau, de collègues

    Je crois qu’il n’est pas fait pour de longues études, et naïvement peut être, je ne me fais pas trop de souci pour son avenir, il  se tournera peut être tôt dans le monde industriel, j’espère que son orientation sera adaptée, il n’ira sans doute pas en fac

    Et en quelque sorte ça me rassure, il a cette attirance là, à 15 ans, oui, c’est palpable

    Nous avons continué en compagnie de Gilles et Flora

    Dans la grande salle des fêtes, plus de 600 couverts étaient dressés aux couleurs de la boite, jaune et vert !

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    J’ai revu  Linda, une ancienne choriste que Marie Camille connait bien, une femme adorable, et puis  Julien , j’ai tenté de le convaincre de revenir chanter, mais …visiblement, il  n’est plus motivé

    C’est quand même un  sacré avantage de connaitre du monde partout, je ne  colle pas mon mari  timidement en souriant à ceux qui disent bonjour

    J’avoue, y’a des gens que j'évite dans cette sphère, je fais peu d’efforts …

    Nous avons déjeuné en compagnie d’un jeune brésilien qui ne parlait pas un mot de français,  et le temps a passé assez vite, l’animation était prévue, sketches avec Compagny  joke, on comprend rien, pas grave et musiciens pas mauvais, beau boulot quand même !

    Dehors des structures gonflables pour les gamins et à l’intérieur des jeux gratuits en bois, comme au Mollard !

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    Bon,  le cadeau, le café, le chocolat et  on y va

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    Avec Flora, on s’est dit «  c’est bien «  mais pas trop souvent quand même !

  • Le tube de l'été

     

    Pierrot Bâton m’a tagguée,  quel est ma chanson  de l’été ?

    Une chanson que j’ai aimée sur les ondes des premières radios libres des années 80   La Isla Bonita de Madonna

    Le rythme, la mélodie, voilà, c’était plaisant, pas transcendant, mais dansant , j’aimais Madonna pas plus que ça , mais cette chanson là

    On y croyait presque à la piété de la Madonne aux chapelets et bondieuseries, peu importe, c’était un bel été 87 , et j’étais amoureuse

    Madonna aura peut être du s’arrêter à  temps

    Elle est devenue tout sauf une artiste,  provocante, exhibition,  jouant sur tous les Front, elle est pathétique


     

     

    Que faisiez-vous en Aout 1987 ?

    Je taggue Marie Flo , Antiblues ,  Mel ,  Bleck , Jean Mimi , Fay  et Blanche , allez zou !

  • Le hachis

     

     

    C’était un jour de Juillet, les cuisinières de la colo étaient en congés, un peu de quiétude dans ce rythme effréné 

    Elles en avaient profité pour changer de quartier

    Jacqueline était la cuisinière officielle,  toujours au taqué, infatigable, Bernadette sa collaboratrice était une petite femme tassée qui exécutait tout avec le sourire

    On les aimait bien les deux femmes,  elles attendaient nos intrusions dans la cuisine de collectivité qui sentait le gras et le détergent

    J’aimais cette odeur, les bruits de gamelles qui swinguaient comme un quintette, le va et vient de cet endroit, la vie qui se passait en cuisine, SAS  de liens improbables …

    Vers 11 h le matin j’avais  la charge de réchauffer l’énorme marmite contenant un hachis Parmentier confectionné la veille pour une soixantaine de gamins

    Je me souviens que l’un d’eux avait deux rangées de quenottes, impressionnant

    On aurait pu ouvrir de grandes boites de conserve de quenelles, cuire des pâtes ou du quinoa mais Bernadette et Jacqueline avaient anticipé, par souci de ne pas perdre les restes de viande

    En ce temps là, on recyclait les restes

    L’été était chaud à St Auban

    En me dirigeant vers la chambre froide, un drôle d’odeur monta dans mes narines

    Une bête morte ?

    En soulevant le couvercle de la marmite de hachis, j’ai cru m’évanouir

    La mixture avait tourné, une horreur, déjà l’aspect n’était pas attirant, mais l’odeur qui se dégageait était indescriptible

    J’ai refermé vite fait, quitté les lieux et je suis allée  quérir  conseils  pour nourrir en catastrophe une tribu de mômes affamés encore occupés à jouer aux quilles, ballons et scoubidous …

    Arnold a volé à mon secours, il aurait fallu des litres de quintessence pour extirper la puanteur qui se rependait dans la cuisine

    Nous décidons rapidement d’ouvrir des boites de raviolis en grande quantité, mais le pire restait à faire,  virer cette mixture indescriptible et nettoyer au plus vite les gamelles

    Assez vite, nous avons trouvé la situation quasi comique, et c’est dans des éclats de rire que nous avons vidé dans de grands sacs poubelles le repas avarié, sacs qui risquaient de céder à tout instant, pesant un demi-quintal

    Notre plus grand chance fut que ce jour, nous n’avons pas reçu la visite de l’inspecteur de Jeunesse et Sport, qu’aucun gamin ne fut intoxiqué, parce que  rapatrier  le groupe dans un hôpital à Nice n’aurait pas été une mince affaire

    Au retour de Bernadette et Jacqueline, point de querelles, ni de quolibet, de quelconque explication, de  quiproquos pour savoir d’où était venu le tracas de hachis avarié

    Arnold n’était pas procédurier

    C’était l’époque de l’insouciance,  bien à l’abri des inspecteurs et quelconque  législation  pointue, quotas de diplômés, au final les choses étaient simples, les cuisines ouvertes aux animateurs, lieux de vie, lieux d’intimité nocturne

    Chaque fois que je mets les pieds dans une cuisine de collectivité me remontent en mémoire les odeurs de gras et de détergent, je regarde presque nostalgique les énormes casseroles rangées sur les étagères, les éviers profonds où j’ai trempé mes mains tant de fois … et souvent j’entends un

    « T’as pas vu le balai Jeanne ?  « 

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    Participation aux Plumes de l’été chez Asphodèle avec la lettre Q

    Les mots imposés :

     

    logo-plumes-c3a9tc3a9.jpgquenelle – quiproquo – quolibet – quiétude – quintessence – quota – quérir – quenotte – querelle – quinoa – quilles – quintette – quartier – quintal – quinquet – quelconque – quitter – quasi – quantité.


  • S'offrir la lumière

     

     

    Depuis quelques semaines, notre vie a changé

    Après des mois, des jours, des heures de labeur, Jérôme a terminé son barbecue sur la terrasse fraichement rénovée

    Un vrai bijou, toutes fonctions, table intégrée, grille modulable  et bac mobile

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    C’est bien, Jérôme prend l’affaire en main,  surveille la braise, déplace les brochettes  et les saucisses avant d’apporter tout sur la table, satisfait et confiant

    Quelques pommes de terre vapeur,  une salade verte, et le festin peu commencer

    Dans notre véranda complètement terminée, nous avons disposé deux tables jumelles qui peuvent être agencées en carré pour une plus grande unité du groupe, ou en rectangle pour la tranquillité des ados et la notre

    C’est parfait

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    Rien à dire, les tables sont légères à transporter, peuvent aller dehors

    Si « le temps est frais « nous fermons la baie vitrée, elle reste grand ouverte  dans  la  douceur  de l’été

    C’est le grand luxe,  luxe de pouvoir accueillir 15, 20 personnes sans devoir agencer l’espace, luxe de la lumière, de la verdure, des arbres

    La pelouse a poussé, c’est fort plaisant ce décor là vu de la cuisine,  j’ai mis quelques jardinières,  mes hibiscus et bougainvilliers font au mieux

    Que chercher de plus,  ce barbecue, cette véranda  est  l’espace rêvé, il y règne un bien être, une ambiance particulièrement chaleureuse chaque fois que les tables sont dressées

    Un petit restaurant privé, une cantine de luxe

    C’est la récompense de notre travail, c’est un cadeau à partager, au fond, je n’ai rien besoin de plus

    Lumière, plantations ombragées,  et bons copains

     …. Je n’ai pas des gouts de luxe , s’offrir la lumière est un vrai privilège , ramener quelques rayons dans la maison …et le partager avec ceux et celles qui passent 

  • La plage et les poulets counus

     

     

    Après avoir déposé le dossier d’Ellen dans une école de logopèdes, nous avons déjeuné, puis fait une promenade autour d’un petit étang, ou lac, enfin on dira plan d’eau  pour se dégourdir les jambes

    Les belges ont un certain sens de l’humour, ou bien voient grand !

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    J’ai cherché la plage, la voilà !!!

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    Puis nous avons  continué dans la campagne pour trouver la maison de Tilleul

    Elle attendait de pied ferme, pauvre Tilleul, je l’avais prévenue pour le jeudi et c’est le mercredi que nous avons déboulé  chez elle

    Les poulets » cou nu « étaient enchantés d’avoir de la visite,  ma copinautes nous a montré son jardin, son herbe haute, ses  arbres où petits enfants s’inventent  des tonnes d’aventures

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    Tilleul est vive, spontanée,  c’est une aventure bloguesque qui dure depuis longtemps

    Je l’ai croisée  sur la blogo  via le blog de Marc ,  tout comme Elisabeth ,  Fay , Coumarine ,  c’est drôle , ça semble presque loin déjà

    Nous avons bu un café, et papoté, des blogueuses ont toujours de tas de choses à se raconter

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    Elle était un peu embrouillée ma pauvre Tilleul avec tous les pseudos

    Tout comme Rodéo  le soir au casino

    Je lui ai dit, appelle moi Jeanne !

     

    Quand j’ai commencé ce blog,  c’était une évidence,  cacher les prénoms, et éviter les  «  mon homme «, ma fille ainée », ma cadette ….

    J’ai rebaptisé tout le monde, j’avais même une liste  dans un petit carnet pour ne pas me perdre

    Il n’y a que mon père a qui je n’ai jamais pu trouver de pseudo, impossible,  aucun prénom ne collait au personnage (le pseudo ont toujours un petit lien  avec la personne, ne sont pas donnés au hasard)

    Mon père s’appelle Clément, pour de bon, et c’est très bien de lui avoir laissé son vrai prénom

     

    Le temps a passé vite, trop vite chez Tilleul, l’une et l’autre nous aurions aimé prolongé le moment

    Une rencontre qui vient s’ajouter à ma liste de liens pas que virtuels

    J’espère que durant l’été, j’aurais  d’autres occasions de voir ou revoir des copinautes

    Y’a pas à dire, ces moments là ont quelque chose  de magique, c’est doux, c’est  reposant …

    Merci chère Tilleul pour ta simplicité chaleureuse

  • Le client méticuleux

     

     

    Jérôme avait passé une annonce pour vendre la Lagouna  qui végète depuis un bon moment dans le jardin, mais il avait ajouté au prix un zéro de trop, 18000 euros, c’est un peu cher, pas d’appels

    Il se rend compte de sa boulette, et voilà que les appels commencent, même sur les planches de Deauville mon zifon  sonnait, mais je n’ai pas répondu

    Lundi matin, un monsieur est intéressé, venant du fin fond  de la Mayenne, il souhaite tester l’engin en soirée

    J’appelle Jérôme pour qu’il soit là à 19 h pétantes, pas question de faire affaire en mécanique, je déteste ça

    Le monsieur, assez jeune arrive,  Jérôme n’est pas là, je suis aux anges !

    Pas sauvage, j’accueille le client, qui  m’annonce d’emblée la couleur, il est dans le métier !

    Ah lala,  tout est inspecté de fond en comble !!

    Il regarde sous le châssis et commente  «  elle n’est pas étanche, c’est normal, c’est une Renault « 

    Je ne bronche pas, ce n’est pas le moment de lui dire que Jérôme l’a achetée  immergée, elle était remplie de boue et d’eau  jusqu’à la moitié, il a de ces idées parfois ! 

    Le pro va chercher une lampe de poche et inspecte les moindres recoins, pire  qu’un douanier en quête de stup, il est méticuleux, me pose quelques questions, je lui demande de patienter un peu, mon mari devrait arriver

    Je tente d’appeler Jérôme, impossible, me voilà condamnée à faire la conversation, j’envoie un SMS de détresse

    Le client me laisse entendre que les ventes de voitures, c’est une affaire d’homme,  je ne vais pas lancer le débat, pas envie, pas le temps, j’ai froid, ça me gonfle

    Jérôme n’arrivant toujours pas, l’homme ayant fini son inspection, je reste avec lui près de la voiture, et meuble un peu la conversation autour des ventes d’occasions de sièges de monospaces

    Il a plein d’exemples à me citer, ça va, on a trouvé un terrain d’entente

    19h23, Jérôme arrive enfin

    Il prend le relais, et je me rentre au chaud

    L’homme est conquis, il laisse un chèque de caution et réserve l’engin

    Faut dire que ce n’est pas une lagouna ordinaire….

    collector !

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  • Bonjour Juillet

    Je le savais, j’appréhendais, je le redoutais

    Juin s’est est allé, filé, vite fait, ah le malin !

    Les apprenants attendent la fin Juin, laissant enfin leurs livrets, leurs évaluations, leurs paperasse, rendez vous, planning et mutations, pots de départs.

    Juin est parti

    Rempli, très rempli de moments intenses, de cavalcades, de courtes nuits et grand bonheurs

    J’avoue, je n’aime pas trop la transition de Juillet, je tente chaque année de faire abstraction, prendre les choses avec douceur, accepter ce changement de rythme qui ne me plait pas plus que ça, la petite désertion des blogs, la météo des plages, le tour de France  

    Juin a été le mois de tout mais pas trop

    Je laisse Juillet faire …. Programme peu

    Je tenterai de refaire un bon ménage dans mon jardin, j’irai passer du temps avec mes parents, j’irai voir la mer, donnerai du temps de droite à gauche, j’ai la chance de pouvoir faire ça

    Mon blog ne prendra pas de pause estivale, il y aura certes peut être moins de visites, mais je sais que vous êtes nombreux à garder le lien avec la blogo durant l’été, j’alimenterai avec des billets quasi quotidiens  tant que je le peux parce que j’aime ça !

    Nous n’avons toujours pas opté pour une destination en Aout

    Rose rêve d’Italie ou de la Corse, vu les tarifs, je lui ai dit qu’on ira quelque part, mais pas dans le sud

    Elle veut bien …

    Allez où ?   Je n’en sais rien,  la Bretagne, peut être … Guernesey, certainement

    Une bonne balade sur le port de Barfleur, une pause sur la plage de Sciotot me convient parfaitement,  j’avoue, rien ne me plait plus l’été que le Cotentin si possible avec du bleu, je ne demande rien de mieux

    Et forcement, il y aura l’imprévu  et les fêtes programmées

    Bonjour Juillet

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  • Sous influence

     

     

    IMG_1970.JPGL’autre jour, je sens un  petit bouton au coin de ma lèvre, ce genre de truc qui arrive en douce et qui se transforme en patate deux jours plus tard, vous donnant une allure de femme aux lèvres pulpeuses sur un seul côté, l’horreur absolue

    Je vais chercher ma crème Tea tree, y dépose l’équivalent d’un grain de riz, et miracle, le lendemain, rien n’y parait,  plus de bouton

    En lisant ce billet, vous allez me demander où je me procure cette crème miraculeuse, que vous voulez la même, tout de suite,  que vous aussi pestez quand ce bouton mesquin  guète votre joli sourire

    De toute évidence, vous risquez d’être influencés par mon propos, Jeanne est honnête, ne fais pas dans le billet sponsorisé, n’a rien à vendre …

    Sommes-nous influençables ?

    Avons-nous de l’influence sur l’autre, sans le savoir ?

    Ici, comme sur d’autres blogs, les commentaires vont bon train,  ils sont lus  pour la plupart par ceux qui passent en silence ou restent pour y déposer leur grain de sel

    Inévitablement, les premiers commentaires vont influencer les autres, on se laisse porter par les points de vue de chacun, mieux encore l’idée fondamentale que l’auteur voulait développer peut être quasi occultée,  et c’est comme ça, on a beau lutter, on s’y engouffre

    J’ai de l’influence sur les autres, je le sais,  c’est comme ça

    Il y a quelques mois,  notre coordinateur a eu une idée novatrice, donner le contenu en intégralité à nos stagiaires, document relié  en fin de formation

    Nous étions toutes opposées à ce projet, pour des raisons pédagogiques

    Au moment d’une pause café, j’interpelle  notre «  chef «  et lui explique en deux phrases mes arguments

    Quelques jours plus tard, il informe les formateurs que l’idée n’est pas judicieuse

    Il faut parfois peu de temps, aller à l’essentiel , ne pas agresser , pointer ce qui semble juste

    Je saisis aussi l’influence positive que je peux avoir sur l’autre, me réjouis de la voir peu à peu se relever

    Aider à prendre des décisions ,  accompagner ,  pas de compassion gnagnan ,  bousculer en douceur , et ne jamais , non jamais se dire ,  « on ne peut pas lutter « 

    Si  on peut écarter les mauvais boutons qui dévisagent, ça marche pas à tous les coups, ça vaut d’essayer, avec des produits placebo ou autres, influençables et influents nous sommes sans pour autant porter un regard personnel sur chaque  chose

    Sans pour autant vouloir à tout prix mettre notre grain de sel  dans chaque idée

    Tout en restant capable aussi de remettre en cause des certitudes

    Femme et hommes influents et sous influence  sommes nous tous ….

  • Dabadabada ...... toi et moi !

     

     

    Ma mère étant jeune, dans les années 50 ,aimait aller au cinéma

    Après la naissance des sa couvée, elle n’y retourna jamais plus, elle arrivait à se convaincre que ça ne lui manquait pas

    Lorsque dans les années  80, j’ai eu mon permis, j’ai eu envie de l’emmener de temps à autre au cinéma, elle était ravie, elle aimait les histoires d’amour, surtout Robert Redford dans Out of Africa

    Nous étions allées voir la suite d’ »un homme et une femme « 20 ans déjà  en 1986

    Ma mère était aux anges de retrouver Anouck Aimée et Trintignant, faut dire qu’au volant de sa Mustang  il était dur de ne pas craquer  pour le charme indéniable de cet homme là

    Quand même ,  j’aurais tellement aimé me jeter dans les bras d’un homme et virevolter sur le sable de la Côte de Nacre , ah oui , j’aurais aimer retrouver  un amour perdu dans les environs de Deauville ,  allons Jeanne cesse de rêver , t’as plus 20 ans , oui , d’accord ,  bon j’ai plus vingt ans  mais c’est pas pour ça que je ne vais pas aller chanter dabadababa  sur les planches ou sur la plage , non mais , et vite fait !

    Certes pas toute seule, avec une centaine de chanteurs, amis de chœur

    Départ 5h 20 avec Pierrot, on ramasse du monde en chemin et zou, dans le car !!

    Increvables !


     

     

    Comme nos voix

    Nos cœurs en joie

    On fait le choix

    D'une romance

    Qui passait là.

     

    Chance qui passait là

    Chance pour toi et moi ba da ba da da da da da da

    Toi et moi ba da ba da da da da da da

    Toi et Toi et moi.

  • 5 minutes de gloire

     

     

     

    Mémé avait dit à sa petite fille «  Quand une fille siffle, c’est le diable qui l’entend « 

    La petite fille était perplexe, elle rêve d’apprendre à siffler

    Comment tu fais pour siffler Maman ?

    J’essaye d’expliquer, souffler, aspirer, donner une mélodie

    Rose veut apprendre à siffler,  elle demande l’aide à son papa, il est bon professeur, elle progresse vite

     

    L’autre soir, mon ange, mon adorée, me dit dans la voiture

    « Mamoune, j’ai eu mes 5 minutes de gloire ! « 

    « Oh oh, raconte « 

    Pour la fête de l’école, les élèves de sa classe ont appris « heureux qui comme Ulysse «  de Rydan

    Lors d’un pont musical, la maitresse à demandé aux enfants si quelqu’un pouvait siffler, Rose s’est lancée, et les élèves ont été impressionnées, la maitresse lui a dit que c’était très bien, et elle aura le micro, toute seule le jour des représentations

    Rose est SUR un petit  nuage, elle a ressenti le rejet durant toutes ses années de primaire, et la moquerie, ressenti, pas forcement vécu, et la voilà  fière d’être reconnue

    Je lui avais assuré que chacun, chacune avait son moment de reconnaissance,  mais que parfois c’était long, qu’il fallait savoir attendre, que rien n’avait par hasard, que les élèves les plus populaires n’étaient pas au final les plus  gracieux

    Rose danse, rit de bon cœur à longueur de journée, me dit que tout est bien, l’école, les vacances, n’angoisse plus pour son entrée au collège

    Elle est allée voir un docteur de l’âme

    Cette femme lui a dit qu’elle était curieuse, dans les deux sens du terme, curieuse de connaitre le monde, préoccupée par les notions de vie et de mort, éternelles angoisses de séparation et de solitude, mais qu’elle suscitait aussi une certaine curiosité

    Rose n’est pas  «  commune «, elle est indépendante, ses rêves et son imaginaire lui suffisent à remplir en partie ses temps libres, c’est ainsi, elle n’a pas besoin d’être entourée de monde, elle  vit sa petite vie à elle

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    Et ce n’est pas un problème, elle est sociable, à sa façon

    Elle suscite l’attirance ou le rejet, elle devra composer avec ça longtemps

    Certains adultes le comprendront, d’autres pas

    Le docteur de l’âme a bien cerné ce que j’avais analysé chez ma fille,  elle a mis en mots, autrement, rassuré mon ange

    Ma Rose va bien, elle  gambade, saute, se raisonne, prend des décisions, assume ses erreurs


    Ma fille,  je l’avais dit, on t’aidera,  faut ne pas faire l’économie de ça

    Siffle, chante, mon ange, pleure,  vis ta vie à toi ….


  • Les logopèdes patientes

     

     

    Après une  pause café dans la maison de notre adorable Tilleul, nous avons repris la route en direction de Bruxelles

    Pas vraiment équipés de cartes ou de GPS, nous avons mis un certain temps pour trouver notre hôtel

    Dans la petite rue, le commerce battait son plein, » la marchandise « fait des allers et venus, talons aiguilles et jupes courtes, poitrines généreuses

    Damned !!! J’ai  la trouille d’avoir réservé dans un hôtel de passe

    La frayeur passée, la suite était propre et spacieuse, ouf, Mark était très mal à l’aise et je le comprends

    Ellen branche son PC, et va direct aux nouvelles sur FB

    Les quelques candidates venues pour déposer leur dossiers en logopédie sont formelles, il y a déjà 100 personnes à attendre sur le trottoir

    Sans hésiter notre fille décide de les rejoindre aussitôt, il est 21 heures

    Les portes ouvriront le lendemain à 9 h

    Je ne cherche pas à la retenir, c’est son  choix, ça me rend malade,  malade, de la savoir  là, préparant une nuit entière d’attente sur un trottoir

    Je lis vos gentils messages qui me réconfortent énormément, Jérôme l’accompagne, et mon fils reste avec moi

    Pas envie de ressortir, juste envie que le soleil se lève

    Jérôme met beaucoup de temps à rentrer, il se perd dans la ville …

    J’attends, j’envoie des SMS à Ellen, elle a le moral

    Vers minuit, nous décidons de dormir un peu, réveillée vers deux heures, Ellen à froid,  pas équipée pour sa nuit, je la rassure comme je peux

    Un peu de sommeil en plus, elle nous relance vers 5h30 «  vous arrivez quand ?  « 

    On se prépare, le moment est venu d’aller la retrouver, le soleil est levé, les filles ont fini de tapiner, la ville est silencieuse, je paye et on rejoint l’école

    Ellen est épuisée, elle ne tient plus debout, j’ai envie de pleurer devant un tel chaos, une telle aberration, ça se confirme, il y aura 300 places en logopédie (ortho)  et les premiers seront servis

    Des parents ont donné un numéro afin d’éviter le rush à l’ouverture des portes, Ellen a le 139

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    Nous discutons avec des parents,  certains sont imbuvables, ne quittant pas d’une semelle leur choupinette, d’autres sont stoïques, c’est comme un début de concert unique, c’est surréaliste

    La file d’attente grandit, peut être 1000 personnes

    Un homme qui pousse sa valise demande quelques éclaircissements

    Ben ça alors, c’est Dany le Rouge en personne !

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    On cause un peu, il n’a pas de gardes du corps, il garde des pavés dans ses poches, au cas où

    Des grosses voitures noires vitres tintées défilent en vue du sommet européen, la télévisons belge est revenue, Ellen tient le coup

    Un habitant a ouvert son appartement une partie de la nuit pour les toilette s, un autre est venu avec des bouteilles et de la nourriture, la solidarité des belges est touchante, vraiment …

    Le soleil donne, 9 heures, ouvertures des portes, par dix, les candidats déposent leur dossier, à 10 h30 Ellen est libre !

     

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    Il est fort probable que bon nombre de jeunes devront revenir le lendemain

    J’ai hâte de rentrer

    Rien vu de Bruxelles, dommage,  pas de crinolines, sur la Place Ste Catherine, je pense fort à ma Coumarine, j’aurais vraiment aimé la retrouver …

    Ellen s’écroule de sommeil dans la voiture, nous nous relayons pour la conduite, mark est adorable, assez bouleversé par le courage de sa sœur

    Nous rentrons tous les quatre

    Les chats nous font un bel accueil

    Je vais chercher ma Rose chez Juliette, il fait très chaud

    Je suis fière de ma grande fille, elle a tout géré seule pour la préparation des dossiers

    Les dès sont jetés, réponse mi juillet

    Elle prend la décision de terminer sa licence si elle n’est pas retenue

    Au fil des heures, je me prépare ….


  • La belgique

    Ellen a échoué aux deux concours d’orthophonie

    Consciente de la difficulté  pour entrer en formation, elle a décidé  de passer pas la Belgique .La sélection se fait par dossiers et tirages au sort

    Nous voilà donc partis pour deux jours  déposer les dossiers dans deux écoles, (inutile de les envoyer)

    Si elle est sélectionnée, une nouvelle aventure commence, un nouveau rythme, une séparation  plus longue

    Si elle est refusée, elle continue en Licence , ce qui lui plait beaucoup également et pourra continuer avec la troupe

    Je vous donne quelques signes bien vite....

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  • Porte ouverte ou vérouillée

     

     A l’origine de ce blog, la chose était aisée, donner le lien a des personnes de mon entourage

    J’étais assez fière de me lancer dans cette aventure de bloggeuse,  je pourrais dire maintenant, peut être inconscience de mettre un pied dans cette jungle

    Je le faisais avec des personnes de confiance, la plupart d’entre eux se montraient encourageantes, certains ne gardaient pas le lien, et heureusement …

    Et puis, il y a eu les visites d’autres blogueurs, avec ce qui va avec, les amitiés que l’on dit virtuelles, blogs éphémères,  et autres histoires solides

    Au fil du temps, j’ai arrêté de donner  le lien,  par pudeur,  avec toujours cette petite culpabilité à me raconter sur le Net, peur du jugement, peur d’aller trop loin

    Etrangement, je vois dans mes mots clé  «  anecdotes d’hier et aujourd’hui «, je me dis que cette requête est claire, c’est bien moi qu’on cherche, on ne peut être guère plus précis

    Forcement, cela m’interroge

    Il y a quelques temps, j’ai été piquée un grand sentiment de culpabilité, j’avais peur, peur de ne pas avoir été comprise sur un billet, peur d’avoir froissé une personne chère

    Et lorsque je me suis retrouvée face à elle, j’ai vite vu qu’il n’en était rien, bien au contraire, que les liens étaient toujours forts,  aussi chatoyants que mes astromères en fleurs, c’était le signe dont j’avais vraiment besoin

    Alors, j’ai osé poursuivre en douceur ce partage, convaincue que ce blog était certes une histoire de vie ordinaire, mais que cette vie ordinaire était épicée de gens extraordinaires et que ceux là, avaient cette aptitude à recevoir mes mots, je le sens, je suis mes intuitions

    De toute évidence, les mots peuvent changer une relation, je l’ai vécu intensément il y a quelques jours, il y a des choses qu’on ne parvient pas à dire et il faut l’accepter, sans jugement, nous ne sommes pas tous doté de cette capacité à entrer en contact direct

    Est un vrai problème au fond ?

    Certainement pas , si   les mots peuvent ouvrir une porte, casser une barrière   , il n’y a pas de raison de se priver de ses outils là, d’ailleurs il existe mille et une façon de verrouiller un portillon  (chaine, targette, verrou, barre …..)

    Avec ce risque constant de l’interprétation erronée, un risque à prendre,  petit risque, petit jeu, qui se changement pas foncièrement le cours de l’histoire

    Si vous me connaissez que par ce blog, vous savez tous qui je suis,  mon identité ‘est pas un mystère, même cachée sous un pseudo,  vous la connaissez la Jeanne 

    Evidemment, je ne souhaite pas ouvrir cette maison virtuelle à tous, elle reste le refuge de quelques  proches  

    Je garde toujours en tête la genèse  de ce blog , raconter à qui veut bien l’entendre , des petits bouts de vie ,ouvrir des petits tiroirs de souvenirs qui parfois débouchent sur d’autres boites , coffrets  et senteurs d’hier , ne pas surfer sur la vague du passé et de la nostalgie , donner peut être l’envie à d’autres  de pousser la porte de l’écriture

    Amis lecteurs de la vraie vie, amis de la Toile d’araignée, que vous soyez  bavards ou silencieux, sachez tous, sans exception que je vous accorde ma plus grande confiance

    Que vous soyez 10 ou 300 à me lire chaque jour, je sais que cette maison est calme, enjouée, ouverte et protégée

    Je ne vous le dit pas assez

    Merci à vous

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    Photo : Peter 

  • 12 heures chrono

     

     

     

     

    La matinée à passé très vite, je pensais faire pas mal de choses, mais ….

    Toujours la même angoisse, oublier un petit truc qui a son importance j’ai shecké  au moins cinq  fois avec ma grande et jolie fille

    Le moment venu, nous montons dans la Clio avec Ellen qui chante pour la première fois avec nous, on prend Pierrot Bâton au passage, direction la salle Po

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    La salle est vide de monde, la scène est vivante, les danseurs des valses répètent

    On se met d’accord sur deux ou trois petites choses encore après avoir posé sacs et valises dans des vestiaires un peu nauséabonds faut bien le dire

    16 H, balance son, dans un bon climat,  pas trop chaud sous les projecteurs, les choses s’annoncent bien, très bien

    Les déplacements pour les tableaux semblent fluides et calés, c’est prometteur

    18 H, nous quittons la scène, je vais poser quelques affiches sur les portes avec Tinou, Pierre Alain nous a rejoins, j’aime ce moment là, la petite touche finale

    Quelques papotages avec Léandre et Tristan au retour,  Patricia aussi,  on se croise les uns les autres, j’embrasse très fort Paul qui vient d’arriver, il me dit qu’Eléonore me cherche, je vais chercher mon sandwich

    Nous mangeons dehors en bonne compagnie, ça c’est bon aussi, se poser entre copains 

    Le moment est venu de se passer les tenues, pas de tables, pas de chaises, c’est le bazar dans ma valise, Clotilde m’appelle, je lis des gentils SMS, merci  les filles

    20H45, la salle est bien remplie, pas loin de 1800,  ça fait du monde qui patiente, faut y aller

    L’entrée est tonique, petites scénettes sur les BOF de la panthère Rose, Mission impossible et James Bond, j’adore !!!!!!!! suivi d’un « Century fox  vocal  « 

    Les chansons s’enchainent, presque trop vite, le medley Sistre Act est  bissé, c’est la première fois que ça nous arrive, on le refait 

    Le public est chaleureux, toujours pour la grande Messe

    22h 15, entracte,  le moment est venu d’enfiler les collants noirs, faut prendre sur soi, les petites robes noires sont ravissantes,  on est fières avec nos talons

    Au toilettes, je tombe sur Camille, émue, vraiment très émue,  et Maggie en compagnie de Salomé,  qu’est ce que c’est bon ça !

    C’est confirmé, le Ministre est dans la salle

    Au sous sol les musiciens de l’harmonie font leur déplacement, sous  une haie d’applaudissements, j’imagine le cœur serré des gamins d’une douzaine d’années, quel magie pour eux aussi

    22H et des brouettes, Théodore nous coach  un peu, la deuxième partie doit être aussi bien !

    Montée sur scène sur la musique de Rabbi Jacob, purée que c’est bon ça, trop, trop bien

    On enchaine avec le Medley Disney, l’histoire de la vie me fait frissonner,

    Pas de sensation de fatigue,  les morceaux interprétés par le petit chœur sont  réussis,  voilà, ça valait le coup

    Je lance des regards complices à notre pianistefou,  quel vitalité, j’admire son travail, sa ténacité, son audace aussi

    Serena nous fait vibrer sur The Rose,  y’a pas de mots,  quand le mot soliste prend cette place là

    Les titres, les déplacements, tout s’enchaine admirablement bien, on peut dire que le groupe a pris de l’expérience, le public ovationne,  Paris en Colère, le medley des grands thèmes, et voilà, c’est déjà le moment de merci

    Monsieur le ministre est  applaudi chaleureusement,  j’imagine qu’à ce moment là il devait se sentir profondément entouré, et ce n’est pas du show, y’a des gestes qui ne trompent pas

    Fulbert me dira plus tard qu’il a payé sa tournée à tous ceux qui passaient par là

    Un rappel, beaucoup de chaleur, et il faut se rendre à l’évidence, le spectacle est fini

    Le générique de fin défile sur l’écran , j’y voit mon nom ,  c’est bête , un rêve de gosse qui se réalise

    Le moment est précieux , retrouver les proches ,Jérôme , Mark et Rose  embrasser ceux qui sont venus , je croise la famille de mes copains , la maman d’Eléonore qui est une femme d’une profonde gentillesse , les parents de Théodore avec qui j’’échange aussi , et mon Jérémy qui me cherche partout ,  Jade et ma nièce Pauline venues aussi , bluffées , conquises

    C’est unanime

    Grandiose, époustouflant,  que des éloges sincères et poignantes

    Faut oser le dire, on a encore franchi une marche de plus

    O heures trente, je file me changer dans le vestiaire désert, c’est bizarre, avant de retrouver la troupe en train de picoler et manger à l’auditorium

    Je passe d’un groupe à l’autre, de beaux gestes, voilà et avec Pierrot Bâton, Gwen et Tristan, on se dit qu’on forme une sacrée belle équipe, soudés, vissés

    On débriefe, on prolonge, je ne mange pas, c’est comme ça, juste un verre de rosé, une tranche de cake

    C’est bon, savoureux d’être là

    1h45, je remonte sur la scène une dernière fois, les techniciens démontent, je me mets d’accord avec le gardien hagard pour récupérer les plats de Paul restés dans le frigo, faut penser à ces petits détails là aussi …

    Une dizaine de fêlés sont assis sur des chaises oranges, faudrait se séparer, faudrait se dire au revoir

    On ne peut pas ….

    Ellen est partie en vadrouille avec ces copains de chœur

    Sur le parking de l’auditorium, on chante Rabbi Jacob aux derniers musiciens de l’harmonie

    Allez , après l’after , on refait un after , on trouve une bonne maison, des bulles , des fondants restés dans le fond du sac ,  on se défoule  , on est bien , resserrés dans les canapés de cuir ,  de  180 en fini à dix , quand même un peu bruyants

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    3h30

    Je dépose Pierrot dans son quartier, y’a un jeune qui traine encore dans la rue «  même pas peur !« 

    Je rentre à la maison, Ellen cause dans la voiture de Sofia

    Impossible de rentrer, la clé est sur la porte à l’intérieur, je tambourine et réveille Jérôme

    Le chaton est affamé, Ellen lui donne un biberon

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    J’envoie quelque SMS

    Je monte,  Jérôme est réveillé, on débriefe encore, il est complètement séduit par notre spectacle, me dit que le vocal a encore monté d’un niveau, il aime, vraiment …

    Faut dormir


     

    Désolée pour ce long billet, mais la soirée a duré 12 heures ….

  • Grand écran

     

     

     

    D’abord, il faut trouver un thème, et sélectionner  environ 25 titres, c’est Théodore qui s’y colle, il fait ça bien

    Puis présenter le projet à la troupe, un très gros projet, avec des projections sur écran  géant …la recette est écrite, il faut la cuisiner

    Découvrir, puis apprendre durant l’hiver les chansons,  en parallèle  monter le projet,  épaulés par un bon régisseur professionnel, les membres du CA  planifient, répartissent les tâches ….

    Sélectionner en douceur une soixantaine de choristes qui  feront partie du petit chœur, pour interpréter trois titres

    Notre pianistefou bosse les arrangements

    Se caler avec l’harmonie qui sera de la partie, la captation son ….

    Puis, monter la mise en scène,  faire des «  castings «  de danseurs, de solistes.

    Et répéter,  tout en menant la tournée du spectacle  de l’année d’avant

    Affiches , tenues de scènes ,  programmes , logistique , organisation , droits d’auteurs ,  courriers , réunions et  innombrables mails  de concertation

    Soudés,  solidaires,  on y croit !

    Trouver les tenues de scènes, la robe noire, les bonnes chaussures, la lingerie qui va avec, les bijoux, regarder le calendrier, les échéances

    Tempérer les tensions, garder le fil, toujours.

    Après des heures de répétitions et de mise en scène,  se convaincre qu’on sera prêts le jour J

    Le jour J

    Le 23 juin 2012

    Salle Polyvalente

    Des amis, ma famille, billet en poche

    Beaucoup d’excitation, stress,   rigolades, et grande complicités

    Un chœur,  petit et grand  

    Et un grand écran 

    Ce soir

    21 heures 

    On fait notre cinéma

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