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  • Un peu plus près des étoiles

    J’ai toujours eu une attirance pour les mobiles, ces constructions aériennes qui animent les pièces, virevoltent en délicatesse dès le moindre filet d’air

    Un coup de foudre certain pour le génial Alexander Calder et ses statimobiles et mobiles géants, installés en extérieur dans plusieurs villes du monde, sauf dans mon jardin

    Alors, après le mobile « bleu » et le mobile « Andersen « poursuivons notre visite

     

    Tout petit Mark était fasciné par le monde spatial, les planètes, les fusées, navette et cosmonautes

    J’ai eu l’idée de lui réaliser un décor galactique

     

    J’ai recouvert des boules de polystyrène de papiers déchiquetés, toutes formes, couleurs bleutées et dégradés de vert, marron planètes 5.JPGplanète 2.JPG

     

    Ces planètes du système solaire fixées au plafond ont rejoins la fusée Ariane en maquette, ainsi qu’un avion, donné par mon frèreDSCN0856planètes 4.JPG

     

    Depuis son lit, entouré des chats, Mark peut rêver, un peu plus près des étoiles..planètes 3.JPG

  • Ces deux là

     

      2cv.jpgElle est arrivée il y a plusieurs mois sur ce blog, laissant un commentaire fort plaisant, encourageant, n’étant pas étonnée d’y retrouver Marc et Louise.

    Alors je suis allée explorer sa planète, son monde, ses photos commentées avec finesse et légèreté.

    Elle parlait de sa campagne, le panache de deux cheminées bien fières, de ces choses qui font son quotidien, le kitsch, le bucolique, ses birettes..

    J’étais un peu timide, je ne voulais pas trop en dire, et puis un jour, en lisant un de mes billets, elle a bondi :

    « quoi tu es de la Mayenne ??   J’y ai grandi, ma mère était prof », tiens au lycée d’Ellen, ah ces fameux hasards !

    Alors les lieux familiers de notre ville, sont ceux  de son enfance, de sa jeunesse, l’école de Musique, à chaque fois que j’y vais, je pense à elle.

    Une petite complicité, des mots très fréquents sur nos blogs, c’est ce que j’appelle une lectrice fidèle .

     

    Il est arrivé en nocturne,  il postait le soir, un petit commentaire, bien bref, souvent piquant mais pas trop.

    Alors je suis allée explorer son monde, des photos aussi, des détails de bestioles, des photos insolites, dans tous les sens,  des devinettes ?

    Parfois, il hiberne, on attend les nouveaux billets, parce qu’on aime son sens de la dérision, les subtilités des commentaires.

    Soudain il resurgit, très productif, plein d’enthousiasme pour alimenter son blog et me fait le plaisir d’un passage fréquent ici.

     

     Et puis je me suis rendu compte que ces deux rois et reines de l’APN, se connaissaient, bien, ils commentaient un peu chez l’un chez l’autre, des lieux communs, jusqu’au jour, ou …

    Et ben oui ils se connaissent très très bien, ils ont deux petites filles ensemble, vivent dans le Berry et donnent à leurs lecteurs un plaisir certain à chaque visite, ils ne gravitent pas dans les mêmes blogs pour autant.

     

    Lui, il l’appelle « ma chère et tendre « 

    Elle, elle dit « mon mari « 

     

    Peu importe, au bout d’un an, je peux le dire

     

     « qu’est ce que je les aime ces deux   ! « 

     

  • Combines et passe -droits

    Poignée porte.jpg

    Chacun use, parfois, toujours, un peu de ces petites combines, qui donnent l’illusion parfois que l’on est « gagnant «  voir privilégié .

     

    Il y a quelques années, Jérôme avait droit par son entreprise à des réductions  de papier peint d’une marque réputée :

    Sa mère qui retapait des appartements avait profité de ce « privilège «  , pas grave du tout, il ne s’est pas lancé dans le trafic.

    Une de ses sœurs, elle avait une réduction sur les poignets de portes, oui je sais, on n'achète pas des poignées de porte tous les jours, mais bon, toute la famille pouvait profiter de ces réductions, très bien, et même parfois nous avions des échantillons, des invendus..

    Bon le problème c’est que c’était dépareillé !

     

    J’avoue que je ne suis pas avide de toutes ces combines, certaines vendent du vin, du linge, des produits du terroir sur leur lieu de travail .

     Clotilde  nous avait proposé des brosses à dent, très performantes, exclusivement vendues en pharmacie, pour l’achat d’une boite de 25  à un prix défiant toute concurrence, ça m’a fait rigoler !

     

    En revanche, ce que je ne supporte pas, ce sont les passe -droits .

    Les privilèges que certains s’octroient, de par leur statut social ou professionnel ou autre.

    Il y a quelques années, je travaillais dans une crèche, les directrices et adjointes avaient pris l’habitude de faire une pause matinale dans le bureau, avec les éducatrices .

    Tandis que les auxiliaires et agents, descendait dans une autre salle pour boire leur café

    C’était tout simplement insupportable

    J’ai accepté une fois, et le lendemain, pretextant que je n’avais pas besoin de pause, en contenu de mes horaires, j’ai  boycotté ce  privilège et j’ai vite fait d’informer mes collègues que je ne supportais pas cette coupure .

    Quelques semaines plus tard, c’était terminé.

     

    Qui ne profite pas de la photocopieuse du boulot pour sortir des tonnes de documents, qui de par sa place, ne s’accorde pas des déplacements personnels sur son temps de travail, combines, compensations, abus qui entraînent souvent suspicion et rivalités internes .

    Non, toujours un peu avide de faire des « affaires «  Jeanne, mais les passe-droits, je ne peux pas..

     

    Je sens que ça balancer . Allez lâchez vous !

  • Les produits révolutionnaires des seventies

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    Mes parents faisaient très peu de courses, nous vivions à 5, ils achetaient très peu de viande, du bœuf seulement, un peu de poisson, jamais de légumes, peu de laitages, des fruits et le nécessaire en denrées de base .

    Ils élevaient  de la volaille, des moutons, des cochons et nous avions dans nos assiettes de délicieux plats de  viandes, cuits très simplement mais succulents

    Pour les légumes c’était pareil, le jardin abondait de salade, haricots, carottes … soupe tous les soirs, toujours la même !

    Nous avons toujours bien mangé, aimé manger, mes parents étaient de vrais producteurs bio et n’avaient pas l’intention de se laisser avoir par cette société de consommation fleurissante des années 70

     

    Quand la purée Mousline est arrivée dans les foyers, c’était un blasphème, nous n’en avons jamais goûté, à croire que ça nous resterait collée au palais .

    Par contre, un jour, ma mère a craqué pour le Tang .

    Cette fameuse boisson en poudre que l’on mettait avec de l’eau pour obtenir un mélange, sucré, coloré mais pas bon du tout

    Ce fut la première et dernière fois

     

    Plus tard, ce fut le tour des Danerolles de faire une tentative d’intrusion chez nous .

    Le principe : des croissants à rouler et à cuire soi même au four, c’était degueulasse, ça n’a pas fait long feu comme concept, c’était élastique, sans goût, mais ces nouveautés avaient tout de même l’avantage d’alimenter les conversations des femmes qui se retrouvaient au réunions Tupperwarre ou Avon, la belle époque de la prêtresse radiophonique Ménie Grégoire

    Un autre souvenir, des bonbons, tous petits en sachets qui explosaient dans la bouche, au début c’était drôle mais on s’en est vite lassé .

     

    J’aurais du ma méfier des produits et plats cuisiniers pour ménagères paresseuses, j’ai acheté un couscous G..it et voilà que je dois le rapporter, il risque que de m’exploser à la figure à l’ouverture, merguez et pois chiches dans les cheveux, c’est classe (ils l’ont dit à la télé )

    Ah le progrès!

     

     

    Je ne resiste pas à rajouter des pubs ringardes des années 70 , pour ceux qui n'étaient pas nés , et pour ceux qui ont connu cette époque de l'inconscience ou les mères , savaient faire des heureux , et les enfants savaient manifester leur joie !

     

    Pour la purée , allez voir par

    Et pour la poudre à l’orange  ,c’est ici

    Si vous en trouvez d’autres , je suis preneuse

     

     

     

     

  • Le mari de Barbie

    KEN.jpg

    Comme beaucoup de fillettes, j’avais une Barbie, une vraie, américaine, blonde et tout le reste..

    Elle vivait en colocation avec sa copine, une poupée mannequin, bas de gamme, achetée à St Jouvin , pas très jolie, ses jambes ne se pliaient pas, un vrai bâton.

    Je feuilletais les dernières pages du catalogue de la Re… e, j’adorais ça, les jouets.

    Je voyais des habits, des accessoires  de poupée, et un homme, oui un homme mannequin .

    Je me dis alors qu’il était temps de marier Barbie, ou plutôt, mon enfance commençant à s’envoler, l’idée inconsciente de trouver le grand amour commençait à germer ; j’avais 11 ans peut être .

    Avec l’accord de ma mère, je commandais ce beau mâle pour ma Barbie

    J’étais très énervée, ce serait la surprise.

     

    Quand j’ai ouvert le colis, j’ai découvert l’athlète, il était..

    moche ,affreux , hideux , beuh .. je n’osais même pas le présenter à Barbie

    Ses cheveux ressemblaient à un paillasson, il avait un sourire d’animateur de shows ringard, un regard pas plus honnête que ça, des articulations à la Big Jim et sous son smoking mal taillé , il n’avait pas de slip !

     

    Horreur, nous avons vite fait de lui en tricoté un, ainsi qu’un pull tube .

    Qui se souvient des pulls tubes, tricotés en un seul morceau très en vogue dans les années 75 ?

    La pauvre Barbie eu du mal a convoler avec l’homme, un mariage forcé me dirait vous, pas faux ;

     

    La coloc n’a jamais renoncé à sa copine, ils ont fait ménage à trois .

     

    J’ai tout de même conservé l’homme mannequin, promis je  prendrai des photos quand je retournerai chez mes parents

    Le Playboy est resté intact, je n’ai jamais plus commandé à la Red…e, surtout pas mon mari.

  • Le même jour

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    Dans ce petit village normand, il y a  dix sept ans, ils avaient réuni leurs amis, leur famille proche , parce qu’elle avait juré qu’elle n’inviterai pas ses oncles et tantes .

    Eugénie, Léo et Louis avaient accepté d’être autour d’eux

    Le vent, le soleil, le froid, la fête, qui se prolongea trois jours …

     

    Dans un village breton, il y a dix sept ans, ils avaient eux aussi réuni leurs familles, leurs proches .

    Chansons , musique , c’est leur passion commune qui les anime , alors ils sont bien entourés .

    Avec  ce vent marin, dans  ce site splendide, la fête avait aussi duré longtemps, profitant du pont du 11 novembre.

     

    Dix sept ans de vie ensemble, des enfants, des déménagements, de nouveaux postes, de nouvelles rencontres …

     

    Un jour les deux couples se sont croisés, le hasard , la surprise de découvrir qu’ils avaient vécu , la même chose , le même jour .

     

    C’est  si rare de se marier au mois de novembre, pas de dos nus, pas de fleurs, de cocktail à l’ombre des palmiers, pas de glaçons, pas de ventilateurs..

    Mais plein de chaleur ..tout plein de bonheur .

     

    Jeanne et Jérôme , Solène et Théodore vont trinquer encore , à la mémoire de Montand ..

     

     

     

  • Sans le V ,ça fait ....

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    Mes parents habitent une petite commune de Basse Normandie

    Elle aurai pu s’appeler  , Tolleville , Biville , Sideville , Siouville , Rauville , Réville , Breuville , Grosville (c’est ma préférée ça me fait penser à Groland ) Theurthéville ……….

     

    Non, ils ont choisi Couville

    Il ne s’y passe pas grand chose, à part un de leurs cochons qui a fugué cet été et fort heureusement a été rattrapé par des voisins solidaires, pas de délinquance, enfin de la petite quand même :

     

    Tous les ans, le préposé aux espaces verts, plante des bégonias et autres œillets dindes, près du pont.

    7 lettres, bien espacées pour enjoliver le lieu, apparaît alors  le nom de la commune.

    Pas très original, je vous l’accorde mais, bon, ça se fait.

    Et bien tous les ans, des petits sauvageons viennent en douce, la nuit sans doute, arracher le V

    Et la commune est rebaptisée …

     

    C’est raffiné chez Jeanne, aujourd’hui, désolée …

  • Lettre à Monsieur le fabricant

    sanglier.jpg

     

    Je vous disais donc que je n’avais jamais porté plainte mais j’aurais pu, jugez plutôt :

    La scène se passe dans le salon, nous dégustons des tartines de terrine forestière, les enfants, Jérôme, mon frère et moi.En mangeant

    Ellen me dit, « tiens bizarre, un os », elle crache, et malheur, ce n’est pas un os, mais un bout de verre, oui dans la terrine.

    Ouh ,deux jours plus tard, je saisis mon clavier et c’est parti pour un courrier au fabricant :

     

     

    Pièce jointe : débris de verre

     

     

    Madame, monsieur,

     

     

         Je tiens à vous informer d'un incident survenu à mon domicile, ce samedi dernier, le 4 mars, lors du déjeuner.
        J'ai servi, à mon mari et à mes enfants, et à un invité, présent avec nous, des toasts, que j'ai confectionnés avec un pâté commercialisé par votre société (confit de foie à la landaise, ), acheté à l'hypermarché Lxxxc  P… e de Laval, en Mayenne (53)
        En mangeant un de ces toasts, ma fille aînée, âgée de douze ans, a soudain été gênée par un objet dur, à l'intérieur de sa bouche. Elle a d'abord pensé à un morceau d'os. Elle a extrait cet objet, qu'elle ressentait comme plus ou moins tranchant. C'est alors que nous nous sommes aperçus qu'il s'agissait en fait d'un morceau de verre, qui se trouvait à l'intérieur du pâté. Je n'avais malheureusement pas remarqué sa présence, sous la lame de mon couteau, en confectionnant les toasts.
        Mon mari et moi, ainsi que mon invité, (en l’occurrence qui est bipolaire a du doubler sa dose de médicaments  ) ont été profondément choqués par cet incident. Les conséquences auraient pu être graves, si ma fille, ou une autre personne, dont ma petite fille âgée de quatre ans, avaient ingéré ce morceau de verre.
        C'est pourquoi j'ai décidé de vous informer de cet incident que je juge grave. Nous pouvons craindre en effet que d'autres bocaux de ce pâté contiennent des morceaux de verre. Il s’agissait peut être du monocle d’un sanglier bigleux, qui serait tombé par mégarde dans la marmite .

     

    J'ai pour ma part bien vérifié que ce bout de verre ne venait pas du bocal de mon propre pot, qui aurait pu se casser lors de l'ouverture. Avec ce courrier, je vous fais parvenir le morceau de verre incriminé, que je fixe sur le papier de la lettre.

        Vous comprendrez donc mon indignation, pire encore, j’appelle mon avocat (comme dans les séries américaines ) si dans deux jours je n’ai pas de réponse.  Même si à ce jour je n’ai pas l’attention d’entamer des poursuites judiciaires, je vous demande de redoubler de vigilance et attend de votre société un dédommagement ou geste commercial.
    .
       Veuillez agréer, Madame, Monsieur, gnagan…………. nia ..

                                                                                                                     Jeanne

     

     

    J’ai reçu un colis contenant des tas de terrines, diverses, pas de foie gras malheureusement et un bon d’achat

    Vous pouvez toujours essayer..pour les fêtes de fin d’année.

  • A priori

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    Comme beaucoup de monde, j’ai des « a priori « 

    Des pensées totalement subjectives qui m’empêchent parfois d’aller plus loin, de pousser des portes.

    Ses jugements souvent non fondés, sont une fois de plus l’héritage porté,  nous en  sommes prisonniers, ils sont  accompagnés de codes sociaux.

    Par exemple, je déteste aller au restaurant si celui ci est situé dans une zone industrielle, je doute de la qualité de ce que l’on va me servir.

    Qui peut m’assurer que les menus seront plus travaillés, les produits plus frais parce que l’établissement sera situé dans la vieille ville, rien.

     

    Quand j’arrive sur un blog, si celui ci est présenté sur fond noir, je me dis que la personne doit être sinistre, plutôt mélancolique, alors je n’y reste pas.. (sauf chez Elle, bien sur )

    C’est idiot, là encore, un simple habillage peut me freiner.

    J’ai longtemps eu ces a priori sur les prénoms, c’était le pire, il y avait des prénoms qui me repoussaient, bêtement.

    C’est ainsi que lorsque je suis arrivée à Laval, j’ai du trouver médecin, kiné, dentiste..

    Mon choix c’est alors systématiquement porté sur le prénom du praticien, cela me donnait un léger indice, sur son âge, c’était déjà pour moi, un moyen de choisir.

    Un médecin qui s’appelle Johnny, je n’y vais pas, quand on s’appelle Johnny, on chante, on ne soigne pas !

     

    Pareil pour les lectures, certains livres ne m’attirent guère parce qu’ils sont édités dans une maison que je ne connais pas, alors rien que pour ça je passe..

     

    Cela paraît bien réducteur, mais en réalité, nous sommes tous influencés par l’apparence des gens croisés, leur manière de se vêtir, leur véhicule aussi, et même le quartier dans lequel ils vivent.

    Je crois que tout de même, dans le domaine éducatif, le pire reste les établissements scolaires.

    Parce que nous avons tout testé un jour, nous avons été scolarisés, donc en fonction de ce vécu, bon nombre de parents, sont aptes à « juger «  mieux que personne la qualité d’une école, d’un lycée, d’un collège

    Ça m’énerve, ces a priori là !

    « j’y suis allé, je sais que ce n’est pas sérieux « 

    Comme si en 20 ans les profs étaient toujours les mêmes !!

    Les « vérités «  public, privé n'en  parlons pas, et là, dans ce domaine, je plains vraiment les enseignants qui doivent constamment se justifier auprès des parents.

    Le consommateur, dans tous les domaines, a son mot à dire, ses clichés, connaît le bon du mauvais, dans l’art, le bâtiment, le culinaire, la médecine..

     

    Je vise de plus en plus a me détacher de ça, devenir plus confiante, en veillant à garder des critères de choix qui me sont propres

     

    De toute ma vie, je n’ai jamais porté plainte..

  • Dans de beaux draps

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    Se glisser dans des draps tous propres, frais, à l’odeur de la lessive de la  maison, provoque une sensation de bien être..

    Je me souviens des gros draps blancs et épais de l’enfance

    Le samedi, ils étaient changés, ils étaient souvent froids, humides même .

    Avant de monter nous coucher, nous prenions chacun une brique, une vraie brique qui avait chauffé dans la cuisinière à bois et la glissions au fond du lit .

    Au début, elle était trop chaude pour y mettre les pieds, , enveloppée dans un vieux morceau de drap, elle réchauffait , puis au matin, c’était désagréable de se frotter contre cet objet si rude et lourd, froid..

    Ma grand-mère, toujours au top de la technique, avait acheté une couverture chauffante électrique, elle ne l’a jamais utilisée.

     

    Nous avons tous des housses légères et assorties aux décors des chambres .

    Les housses de couette, c’est pénible à changer, c’est très physique, il faut faire preuve de stratégie et de grands gestes afin de parvenir au résultat final, pas de plis, un lit parfait .

    Les enfants m’aident à changer les draps, je le fais à des moments ou ils sont là

    J’aime sécher les housses et les draps dehors, il faut de la place, du soleil, et du vent .

    Les remettre le jour même dans les lits, si possible ;

    Il y a quelque chose qui m’énerve, c’est que systématiquement, le housse de couette, au lavage, se  remplit du reste du linge qui l’accompagne, ça fait une grosse boule, ça m’énerve et bien sur, il arrive que des petits vêtements restent prisonniers, d’où une explication de la disparition des chaussettes orphelines .

     

    Je n’aime pas les housses de couette d’enfants avec des personnages de dessins animés, ou autre Barbie, Dora ou Superman …

    Les housses doivent être solides, colorées mais pas trop, et pour nous, je les choisi, unies, marron, ou ivoire, afin d’y trouver paix et sérenité au moment ou je me glisse dedans …

     

    Les draps en lin d’autrefois étaient très lourds à manipuler mouillés, surtout quand les machines à laver n’étaient pas encore arrivées dans les maisons, quelle corvée..

     

     

     

     

  • Les anniversaires

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    De novembre en février, nous entrons dans la période des anniversaires

    Mes enfants sont nés durant cette trève hivernale, profitant de l’automne pour hiberner, hors de question d’accoucher au printemps ou pire encore l’été.

     

    Enfant, j’adorais le jour de mon anniversaire, comme tout le monde certainement, à la seule différence, c’est que je n’ai aucun souvenir de ce qui se passait ce jour là

    Je recevais une carte, un petit cadeau (pyjama, des chaussons, un accessoire,) je ne me souviens pas d’avoir soufflé des bougies, ni gâteau ni surprise ( rangez vos kleenex, je m’en suis remise..)..

    C’était un jour que j’attendais, c’est tout, pourtant un jour bien ordinaire, la simple inscription sur le calendrier, suffisait à me rendre heureuse, j’attendais, j’espérais peut être …de l’inattendu

      Ma mère me donnait un peu d’argent adolescente, elle  m’avait offert  un collier en ivoire pour mes 18 ans, qui me valu une leçon de morale  de la part de Rose quelques années plus tard

     

    Mon frère et moi, on se faisait des cadeaux, c’était un beau moment.

    Plus tard, mes amis lycéens ne rataient pas ce jour, un petit geste, une collecte.

    Et puis pendant des années, ce jour est redevenu un jour ordinaire, un appel téléphonique au mieux, les cartes se sont faites de plus en plus rares.

    En vieillissant, j’ai pris plaisir à fêter les anniversaires des autres, à trouver un petit cadeau, envoyer une carte, organiser des fêtes surprises

     

    Je gâte mes enfants de manière excessive pour leur anniversaire.

    Toute l’année, je collecte des choses, je les range dans  une boite en carton tout en haut de mon placard, une boite par enfant

    Ils découvrent le jour J des tas de paquets colorés, je leur offre de prolonger le moment, ce délicieux moment de l’objet dissimulé, caché dans un emballage brillant, plein de flon flon..

    Nous nous regroupons dans le salon la nuit tombée, nous n’invitons personne, lumière éteinte et musique à tue tête, l’enfant descend, tout énervé dans l’obscurité, souffle ses bougies, et ouvre tous les petits trésors..

    Jérôme dit qu’il y en a trop, je ne peux pas faire autrement, je ne culpabilise pas, ils reçoivent, un livre, un DVD, un jouet, un animal en figurine, des tas de trucs trouvés, amassés..

    Tout le monde est heureux, nous  mangeons  le gâteau au chocolat, il y a des papiers partout, c’est bien, mes enfants ne réclament rien, ils aiment les surprises, ils ne sont jamais déçus..

     

    Enfin, oseraient ils l'avouer ?

     

     

     

  • Dehors les trolls !

    L’autre jour, je fais des courses, j’achète à titre exceptionnel un flacon de démêlant, je range mes courses, plus de flacon. Disparu !

    Je n’ai pas envie de chercher, ça me gave, je perds des choses, je finirai bien par le retrouver ce flacon, le jour où, justement, je ne chercherai pas .

     

    Quelques jours plus tard, je vais chercher quelque nourriture au congélateur, tiens ! le voilà le démêlant, dans le congélateur !

    Il s’était glissé le malin dans le sac surgelé et moi, j’avais tout basculé..

    Enfin, peut être qu’on l’avait aidé un peu.

    J’ai perdu des bracelets, 5 ou 6 bracelets, je les porte l’été, disparus, j’ai beau chercher, mystère, rien ??

    Je dois me rendre à l’évidence, ils sont revenus, souvenez-vous, j’en avais déjà parlé ici et bien ça recommence, je passe mon temps à chercher des objets, et à les retrouver à l’endroit exact où je les avais posés

    Ellen me dit que ce sont les trolls, les lutins qui s’amusent comme des fous à nous regarder chercher .

    Elle perd sa carte de self, elle a perdu son manteau, et l’autre jour, je cherchais un collier que je devais expédier, rien à faire !

    Une heure plus tard, je le retrouve sur la table de mon atelier, là où je l’avais posé .

     

    Mais profitez en les trolls, c’est bientôt fini ce manège, l

    Profitant des lueurs des citrouilles d’Halloween, j’ai réussi à les photographier,

    trolls 7.JPG

    Ils sont mesquins, malins, vilains.. trolls 8.JPG

     trolls 9.JPG

    Allez dehors, y’a d’autres maisons, oust, du balai, dehors les trolls !!