aujourd'hui - Page 7
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Une vraie gamine
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Balivernes de la semaine
La semaine a été joyeuse, Ellen a validé son année en logopédie, elle en bavé fin aout, pas mal d’examens à repasser , battante , elle a réussi , grande fierté .
Je ne cesse de redire que la porte belge n’est pas l’eldorado, une fois admise dans cette haute école bruxelloise, il faut s’accrocher et travailler avec régularité
Cette année, les admissions se font par tirage au sort, les étudiants seront prévenus deux jours avant la rentrée c’est stressant pour eux
J’ai aimé avoir des nouvelles de Léandre parti pour un mois sur la côte ouest des Etats Unis, nous avons échangé quelques nouvelles, il pense à nous et nous reviendra radieux
Jérémy m’a envoyé un message juste après la rentrée chantante
Il ne nous oublie pas non plus
Il va fêter son demi siècle, j’ai du décliner une invitation surprise, parce que je tenais à faire la dernière danse des veilleurs, clôturer l’événement en bonne compagnie
Je raconterai peut être la Dernière Danse des veilleurs
La cohabitation des trois chats est compliquée, la mimine boude depuis des mois, elle ne rentre plus dans la maison, Louloutte est obligée de mettre des baffes à Miu de temps en temps tellement il est envahissant
C’est un ado, il a 6 mois, câlin, affectueux mais fou fou et un peu tyrannique
Il court après les mouches et fait des bonds d’un mètre de haut
Il casse parfois de objets, mais il est craquant, c’est le même numéro que le chat de Norman , il n’a pas de cerveau. L’autre jour il a volé l’oiseau que Louloutte avait attrapé , et a pavané comme un roi en nous faisant croire qu’il avait le talent d’un grand prédateur , il est sans gène
Faut que je répète la Dernière Danse des veilleurs , parait qu’il y aura plein de monde à regarder
Décidément, j’aime plus faire que regarder
C’est grave ?
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Pollutions visuelles
Début Aout, Jérôme a transformé une partie du jardin entre l’ancienne véranda et le tas de compost en terrasse, pour cela il a fallu se faire livrer des dalles et du sable
Le camion a tout mis dans la cour devant la porte d’entrée là ou habituellement je gare ma Clio
Une fois la terrasse finie, très beau travail, il restait du sable
« Qu’est ce qu’on fait du tas de sable ? «
Faudra le mettre avec l’autre, sous le hangar
Bien
Faudra faire ça
Jérôme a repris son travail, le tas de sable était toujours là
Et visuellement, ça polluait mon espace, et quand je ne peux plus supporter une pollution visuelle, faut que ça vire
J’ai commencé par déplacer un bout de carcasse de la Panhard première génération, en faisant très attention de ne pas l’abimer, puis j’ai tenté de faire de l’espace autour
Et durant une semaine, j’ai fait des brouettées de sable, sous la chaleur accablante, pauvre Jeanne, et j’ai réussi, quel soulagement quand j’ai roulé la bâche en boule, celle qui séparer le sable du sol
C’est étrange ces choses qui nous dérangent :
Un sac à main posé sur une table ou sur un meuble, je ne supporte pas
Un manteau mis sur le dos d’une chaise, ça me crispe,
Un tiroir mal refermé,
Le dentifrice pas rebouché,
La remorque devant le massif de fleurs
Une bouteille d’eau vide couchée, debout, ça passe encore
Une bière vide sur le plan de travail de la cuisine
Des gens qui mettent leurs pieds sur les fauteuils devant au cinéma
Des Panhards dans le jardin ….
La liste est longue
Maintenant, faut que je déplace le tas de bois …
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Les fêlés
Dans la troupe chantante , nous sommes plus de deux cent adhérents chanteurs amateurs
Certains sont là depuis le début, 2001, d’autres sont arrivés plus tard, le meilleur cru fut celui de 2002 à ce qu’il parait …
A chaque rentrée, une poignée de courageux postule au recrutement de nouveaux, pas simple d’embarquer sur ce grand bateau, il faut quelques aptitudes d’intégration convenons en.
Parmi les membres, il y a les ronchons, ils sont rarement d’accord, grognent dans leur coin, ne s’investissent pas plus qu’il ne faut, et n’ont pas toujours le souci du groupe
Quand ils nous quittent, on ne pleure pas
Il y a aussi les « toujours contents «, grand satisfaits, heureux d’être là, pas tous au top au niveau de la mise en scène, mais heureux !
Il y a les indifférents, sont pas contre, sont pas pour, pas rebelles, ni enthousiastes, ils aiment chanter, viennent pour ça, tout le reste n’est pas une priorité, ils ne participent pas aux virées « off »
Et puis, il y a les grands fidèles, ils font tous les spectacles, toujours à l’heure, rendent leur paperasse à temps, rien à dire.
Et … il reste une poignée, qu’on appelle le noyau dur ou les forces vives, toujours partants, passionnés, ils s’investissent dans la mesure de leur temps, on peut compter sur eux
Et dans cette sphère , il y a un petit groupe , tout petit groupe de fêlés , les dingos , les zozos , ils seraient capables d’aller à 3 heures du matin au péage de la Gravelle , feraient des kilomètres pour chanter , même qu’un peu , toujours à trainer après les spectacles , les fêlés ont des idées , jamais de répit , jamais lassés , se sont des junkies de la chanson , intarissables !
Alors que la tournée « Show devant « va commencer dans quelques semaines, nous voilà donc repartis dans la préparation d’un nouveau spectacle, faut vraiment être fous !
Notre Théodore nous a préparé un nouveau répertoire, qui sera dévoilé en juin au public
Et on va refaire tourner le nouveau CD de travail, mémoriser durant des heures les quelques 24 titres
La rentrée CDC c’est pour aujourd’hui, les voix bien reposées, de l’énergie pour la troupe et encore beaucoup d’émotions à partager, mais ça, ça se vit, ça ne se raconte pas
Youpi !
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Tout azimut !
Isidore est un homme du spectacle, metteur en scène, comédien, talentueux, passionné et modeste
Nous le connaissons depuis longtemps, on se voit presque jamais, quelques rencontres hasardeuses dans notre petite ville, c’est comme ça
J’adore sa compagne, une femme dynamique, rieuse, une danseuse professionnelle que j’ai aussi connue il y a fort longtemps avec qui j’entretiens une relation par épisodes
Leurs deux filles vivent à Bruxelles, ça crée du lien, forcément
L’autre jour, Isidore me demande en ami sur FB
Pas de problème, j’accepte sans hésiter (j’ai quand même refusé quelques personnes et j’assume)
Il me parle en privé d’un projet qu’il est en train de monter, et m’informe qu’il lui manque quelques acteurs
Je ne réponds pas de suite, il me relance un peu plus tard
« Jeanne, je cherche un accordéoniste, et des personnes pour chanter et clamer des textes, est ce que tu as ça en magasin ? «
Heu … pas là, j’ai beau chercher
Je raconte à Jérôme, et il me dit « mais tu n’es pas impresario ! «
C’est vrai, je ne suis pas dans le milieu du spectacle, même si je connais des gens qui aiment la scène
La vie est ainsi faite, remplie de demandes, de sollicitations en tout genre une idée, un besoin, une pensée
Je vis entourée de communicants, de personnes désireuses de créer, n’hésitant pas à activer les réseaux pour aboutir leurs projets
Je suis une communicante aussi, je fédère beaucoup, Serena se moque gentiment de moi parce que parfois, c’est mon mot « ça fédère ! »
J’aime les projets, j’aime les gens qui ont mille idées à la minute, qui en parlent avec passion alors qu’ils savent au fond d’eux même que jamais ils ne se réaliseront
J’ai émis l’idée de devenir coach parental, je pense que ça pourrait marcher, mais je suis bien trop paresseuse pour monter ma propre entreprise et surtout pour me vendre, c’était une idée sans suite
De ma demande d’augmentation, je n’ai eu aucune réponse …
Quand je dis que je ne sais pas me vendre …
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2000 ème !
C’est pour aujourd’hui, jour de la rentrée des classes, par pur hasard, ce billet est le 2000 ème
Atteinte de blogorhée aigue, pas d’acclamations, publier quasi quotidiennement est un plaisir, je le redis pas une prouesse
Et si, ce 2000 ème m’apportait quelques surprises ?
Je propose à chaque lecteur, même les plus silencieux, d’oser déposer un commentaire, même bref, un mot, un coucou, juste pour signaler votre passage
Les habitués peuvent se lâcher fort, commenter les commentaires, pas de limites, j’ai confiance en vous tous
Au fil des heures, j’essayerai de faire un bref portrait de celui qui aurait écrit
Ce sera un billet trombinoscope, sans photos, juste pour vous connaitre un peu mieux
Je prends tous les messages, personnels, en off, en coulisse et même les messages codés dans la vie analogique, je suis une grande décrypteuse
Je guette
Je scrute
Je ne suis pas loin
Antiblues est un homme , il vit dans le sud , au bord de la Méditerranée , il tient un blog depuis longtemps , j’étais impressionnée le jour où j’y ai déposé un commentaire
Depuis …
Antiblues est en grandes vacances , il aime la bière , ses deux petits garçons et la propreté
Parfois il agace certains lecteurs , il a son fan club , il analyse souvent avec justesse le ressenti de chacun
Nous nous sommes vus en vrai en Mai 2013
Blanche ,c’est une femme , une choriste aussi , on a ça en commun
Elle vit avec monsieur Blanc , fait de bien belles photos , et a un certain sens de la pertinence , elle n’est pas conflictuelle , j’ai tout particulièrement aimé lire ses commentaires chez Louis le Bipolaire , juste et intuitive
Allez découvrir son blog dans ma liste de gauche , et déposez y une petite trace …
Brigou a vécu en Basse Normandie avant de s’exiler dans les montagnes , elle n’a pas de blog , elle fait des photos qu’elle partage sur le net
Fidèle lectrice , Brigou passe déposer des mots chez d’autres aminautes
Je ne sais pas grand-chose d’elle , mais Brigou est une lectrice vraiment fidèle
JMB , raccourci de Jean Michel B est un homme , il vit en Isère avec Dame Framboise qui lui cuisine de bons petits plats avec de bons produits qu’il aura minutieusement authentifiés à la loupe
Il est faux Garde Champètre de sa commune Libre au Mollard , il fabrique des jeux en bois dans son atelier clandestin , il aime les diots , les champignons ,le saucisson et le bon vin , son bicorne , les femmes et la liqueur des Chartreux
Faut pas lui causer politique , il est désabusé ..
il traque les détritus dans les bois , c’est presque obsessionnel
Il me surnomme « Not ‘Bonne Jeanne « et nous , on l’appelle Not Bon Garde ...
c’est mérité !
Maggie est la cousine de Jérome , elle est grande vacances aussi , a laissé ses élèves pour s’occuper de sa famille , parce que le cœur de Maggie il est immense , vous pouvez pas imaginer
Avec Peter et Jérome , nous avons fait de sacrées escapades , San Francisco , Lisbonne , et Barcelone , eux deux , généreux , drôles , énergiques , sont des compagnons de routes idéaux
On devrait tous avoir une Maggie et un Peter auprès de soi, deux mayennais incontournables
Toutes les deux, on peut causer 8 heures d’affilée sans jamais s’arrêter, ça en épate plus d’un
Un de nos derniers fous rires mémorables , ce fut l’hiver dernier lors d’un spectacle ou mon voisin de devant , assis sur un fauteuil plastique se reculait innocemment et qu’il arrivait presque sur mes genoux , faut dire qu’il était épais le bonhomme !
Maggie me lit depuis le début , elle m’a encouragée , c’est sacrément précieux quand on se lance
Flo est une femme , ma sœur , deux ans de plus , un demi siècle fêté royalement cet été
Elle lit mes histoires tout les jours et si elle peut raconte à mes parents , quand je dis que c’est la gazette ce truc !
Elle vit depuis plus de 25 ans entourée de ses « hommes « son mari et leurs trois gars et ça lui plait bien même si peu à peu ils prennent leur envol et qu’il faut se faire à cette nouvelle vie
Nous sommes radicalement différentes depuis toujours , plus jeunes , nous n’avons presque rien partagé , nous nous respectons depuis que nous sommes devenues des « grandes « je suis heureuse de la compter parmi les fidèles
Ce qui nous réunit le plus c’est l’amour que nous portons pour nos parents qui sont deux personnes formidables et c’est peu de le dire …
Pierrot Bâton est une femme , faut déjà le préciser , faudrait un jour qu’elle s’allonge sur un divan , parce que choisir un pseudo masculin , c’est pas que du hasard
Elle vit entre Laval , à quelques mètre de chez nous et son bout du monde dans la Manche où elle fait des confitures , s’occupe de son petit monde ..
Elle a élevé trois dobbermans , c’est sa fierté , elle et son barbu
J’ai croisé son Barbu avant elle , c’est étrange la vie du temps où cet homme là était en activité
PB chante avec nous , elle est alto , toutes les deux sommes élues ( à vie ) vice présidentes de l’association , on adore ça , donner de son temps , de son avis , et toujours , quoiqu’il advienne avec un sacré sens de l’autodérision , sport que nous pratiquons avec brio
C’est une femme pas toujours commode , mais sensible , d’une grande lucidité sur la vie
Elle passe beaucoup d’heures dans les boutiques de mode lavalloises , juchée sur ses talons hauts et ses faux ongles , j’essaye de lui dire qu’elle n’a plus 20 ans , mais c’est son truc ..Elle a un blog très vivant, mais ça vous le savez déjà ?
Bleck est un homme ,cherbourgeois d’origine ,il vit dans le bordelais , passionné par la Bretagne , il donne des conférences partout dans le monde pour promouvoir les groupes folkloriques et le kouni hammam
Bleck est bavard , il est hédoniste , il aime les saltimbanques , se promener seul et causer avec les gens au gré des rencontres
Bleck possède une lagouna , il aime la liberté , chanter , il fuit les grands groupes , il n’aime aucune routine , il signe tous ses commentaires
« Bleck «
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Une grande fierté
En allant à la boutique de Paul, je suis passée devant le bureau de tabac, le vitre de ma Clio était grande ouverte, le patron, un homme courtois et gentil m’a saluée en souriant, et à cet instant, je me suis dit que le pauvre homme avait perdu une cliente
Au lycée, je ne sais pourquoi j’ai eu la curiosité de prendre une bouffée, puis une cigarette, je n’avais pas le droit, mon père me l’interdisait, mais à 16 ans, on essaye de choses, c’est normal, transgressions …
Mes finances ne me permettaient pas de fumer beaucoup , je taxais un peu les copains , pas trop , j’achetais les clopes les moins chères , mais dès que je pouvais , je revenais à mon paquet rouge ,mes préférées , on fumait partout , dans les couloirs , au foyer , c’était comme ça ..
Le pire c’était en colo, la cigarette nous accompagnait dès le midi jusqu’à tard dans la nuit, c’était nul mais c’était un plaisir de jeunesse
Etudiante, j’ai peu de souvenirs de blondes, mes copines ne fumaient pas, je laissais tomber cette addiction, et pas assez riche pour acheter non plus, même si c’était encore abordable
La cigarette détente, celle de l’apéro, celle du soir, m’a de nouveau accompagnée vers 20 ans, je n’étais pas une grande fumeuse, mais j’aimais ça, pas par besoin, mais par plaisir
Il y a eu des périodes avec et des périodes sans ...avec l'arrivée des enfants, des longues pauses de nicotine et la reprise quelques mois après la naissance de Rose
En 2000, le prix de tabac a flambé, être fumeur était presque perçu comme une tare, et si on plus vous utilisez votre voix comme instrument, impossible d’échapper aux leçons de morale
Quoi, tu fumes ????????
Hum … ce n’est pas interdit pas la loi ?
Je prenais ma première clope vers 17 heures, rarement plus de quatre dans la journée, sauf les soirs de fiestas
J’ai eu parfois des réactions étonnées, « toi Jeanne, tu fumes ? « Comme si ça ne collait pas au personnage, sans leçon de morale, juste un étonnement
Depuis quelques mois, je prenais de plus en plus plaisir à fumer, et l’étais donnée un ultimatum, à 50 ans, j’arrête !
Serais-je capable d’arrêter vraiment ?
Rose en était malade, elle me voyait agonisant sur un lit, impuissante, je ne trouvais rien à dire pour la rassurer même si la quantité de nicotine était faible face aux grand fumeurs
Un soir de Juillet, le soir même ou nous avions rendez vous avec le directeur du théâtre qui n’est jamais venu, je me suis assise dans le canapé, j’ai ouvert mon paquet, pris la dernière cigarette et … si j’en rachetais pas.
J’ai tranché, en silence, sans fanfaronner, prête à franchir le pas
Le lendemain, j’ai trouvé ça dur, mais … Pas question de craquer
Le surlendemain, je l’ai dit à Rose, puis à Ellen, à Mark, ils étaient heureux, si encourageants
Rose me dit que je serais irritable, elle s’affairait comme une dame de chambre pour m’aider dans les tâches quotidiennes
Puis, j’ai informé ma communauté sur FB, ma sphère amicale encourageante m’a beaucoup touchée par leurs mois, ils devenaient témoins, dur de revenir en arrière
Le soir venu, il fallait s’occuper, j’allais arracher de l’herbe, je pianotais sur mon PC, je cherchais à ne plus trop penser à ça, c’était quand même dur
4 jours, 5 jours, les invités n’avaient pas à se priver pour moi, les fumeurs avaient leur place, je devais ré apprivoiser l’odeur de la blonde
Et j’ai tenu bon
Me voilà fière de cette victoire, très fière de ce changement là, je ne reprendrai jamais, j’en ai profité, faut savoir dire stop
Les encouragements de ma sphère aimante m’ont bien portée, j’ai reçu beaucoup de mes enfants, c’est un peu le monde à l’envers
C’est ma victoire de l’été 2013, fallait aussi que je vous le dise
Trop fière la Jeanne !
Il était gentil le buraliste de la petite rue, mais je ne vais pas aller boire une Suze au comptoir pour causer avec lui.
photo du Net
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Raide dingue !
Lorsque j’ai proposé à Jérôme une dernière escapade à la mer avant la rentrée , il a dit » oui « tout de suite , et forcément , ce serait Jullouville
Mahie c’est la Rochelle , Nadya c’est la Grèce , Bleck c’est Bordeaux , et Jeanne , c’est Jullouville , faudrait pas que ça vire à l’obsession mais , cette plage du sud Manche , j’en suis dingo !
Rien que d’arriver par la petite route, traverser le bourg de Carolles , je frémis , poser mon sac rose et mes sandales sur le sable doux , et contempler cette plage immense et douce , le bonheur ..
A Jullouville , on voit des gros , des minces , des anglais , du manchot , du mayennais , peu de noirs , aucun asiatique , des grands parents qui gardent leurs petits enfants , des gens simples et ordinaires , Jullouville , c’est pas la Croisette !
On avait déjà réfléchi à ce projet l’an passé, acheter tout près de là une maisonnette de vacances , pour s’y poser , pour les enfants , pour les copains..
Puis abandonné l’idée , se disant qu’il serait peut être mieux d’attendre la fin des études de Mark .. et nous voilà de nouveau en train de flâner devant les vitrines des agences immobilières
On se donne encore un an … et on franchi le pas , l’idéal serait d’avoir vendu le terrain d’ici là
Je m’y vois , une maison années 30 , pas de maison moderne , des escaliers qui grincent un peu , des tapisseries bien défraichies et du passage , surtout plein de passage , un lieu à partager , à offrir , si on peut ..pas de grand jardin , pas de gros travaux non plus .
J’ai trainé mes sandales cet été à St Malo , à Dinard , à Cabourg , à Vauville , à Deauville , Houlgate , Perros Guirec , Le Val André , St Cast , St Lunaire ….
Je suis prête à affronter la suite , les matins frais , la rosée , les grognements de parents d’élèves sur le marché , les « Maman , j’ai oublié mes clés « , les pattes mouillées des matounes en quête de câlins , les impôts ( Aïe quand même un peu …)
Nous avons tous eu un bel été, un ensoleillement exceptionnel , de la chaleur qui a rendu les gens heureux , ça se voit sur les visages halés de ceux que l’on croise , nous sommes vitaminés et rassasiés !
Ne nous laissons pas gagner par la morosité de l’automne, il y aura du bon qui nous attend sagement
Je vais ranger la crème solaire ( j’en ai pas mis une seule fois dans l’été ) mon chèche blanc sera remisé pour quelques mois , ma petite robe à fleurs attendra bien sagement dans le placard , l’été n’est pas fini , mais chacun va repartir de son côté , c’est le bon ordre des choses
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Hans et Gunther
Ce matin là, je monte vers le marché le cœur léger, certaine que je ne croiserai personne, tout le monde est parti, j’achèterai de bonnes tomates et une salade, ce n’est tout, pas besoin de plus
Avant de redescendre la rue des déportés, je tombe nez à nez avec Gunther et Hans, quelle belle surprise !
Nous sommes ravis de nous revoir, pas moins d’une année à passé déjà, peu de temps pour papoter, Gunther me laisse entendre qu’il a de lourds soucis familiaux, je lui faire la promesse d’un contact rapide pour venir boire un verre à la maison
J’ai connu Gunther dans les années 80, c’était un ami d’Adrien , il venait de temps en temps dans la vieille maison humide, je ne peux pas dire que j’accrochais vraiment avec lui, mais j’aimais sa spontanéité, un sacré personnage
Il a acheté avec Hans une petite maison dans la campagne mayennaise, tout en vivant à Paris le reste de l’année, un petit point de chute, rien que pour eux
Hans est berlinois , c’est un très bel homme souriant , d’une incroyable gentillesse , très attentif , intelligent , son léger accent est fort plaisant , il s’adapte depuis longtemps à notre histoire commune , celle d’Eugénie , la fuite d’Adrien qui nous a tous , ou presque soudés , étrange …
Ils sont venus dans la semaine comme convenu, Gunther était soucieux, très préoccupé par le drame familial dans lequel il est plongé, besoin d’en parler, forcément.
Avec cette culpabilité de « parler de soi , de ses tracas « , sans que l’un d’entre nous trouve conseil ou solution , je lui ai dit que je comprenais vraiment ce qu’il vivait , que la maladie psychiatrique était difficile à accompagner , que bon nombre de personnes étaient hostiles à ça , et que même les plus grands professionnels étaient souvent impuissants
Cela me renvoie forcément aux drames dans lesquels je fus plongée dans le passé, ce besoin d’en parler, mais pas avec tout le monde, trouver les bonnes personnes, celles qui ne sont pas une compassion gnangnan face à celui qui bataille avec la faucheuse.
J’ai juste conseillé à Gunther de toujours garder le lien, même si il en bave, malgré le chantage affectif, la culpabilité, la fatigue, garder le lien, toujours.
Je peux comprendre que certains n’auront plus la force de combattre aux côtés de celui qui souffre, mais il souffre, voilà, c’est ça que l’on doit voir, que personne ne prendrait sa place, que c’est cruel ces disfonctionnements du cœur, du cerveau et du corps, que c’est parfois plus aisé d’accompagner un malade « physique «
Cela me renvoie à des événements récents, je tente de me protéger, trouvant encore dans ces tourments là les personnes apaisantes pour maintenir l’équilibre
Nous avons manqué de temps pour bavarder plus longuement, avec Hans aussi, nous nous prolongerons notre conversation lors de la fête où nous sommes conviés prochainement
Là, on aura le temps …forcément
Hans et Gunther sont deux hommes sensibles et attachants, j’aime la sensibilité masculine, ils sont assez rares les hommes à exprimer leur doutes et leurs peurs.
Nous prolongerons, je dois aussi leur donner des bons plans de balades sur la côte, faut qu’on fasse ça.
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Place Ste Catherine
Après une balade dans Cabourg, nous avons posé nos sacs à Houlgate, délicieuse bourgade de bord de mer, beaucoup moins investie, un régal
Sur FB, j’avais posté une photo des parasols et Fantine commente ainsi « dommage, je ne suis pas loin «
Je lui réponds que le lendemain nous serions sur Honfleur, et que peut être une rencontre était possible
J’ai connu Fantine au lycée, nous avons passé 4 années ensemble, elle faisait partie aussi du lot des 15 redoublants de cette terminale A 2 de 1983, c’était une fille très rieuse, optimiste, très sociable, elle s’entendait bien avec Chloé, elle n’était pas complètement dans notre bande de glandeurs, mais elle avait sa place dans la classe, tout le monde aimait bien Fantine avec ses nattes remontées au dessus de la tête
Nous échangeons quelques messages privés et en un rien de temps, rendez vous est fixé le lendemain à Honfleur, 11heures trente devant l’Eglise Ste Catherine
Le lendemain matin, après un copieux petit déjeuner, nous quittons Houlgate pour Honfleur, longeons la côte, c’est agréable, parking près de la place de l’hôtel de ville, là ou nous avions aussi chanté l’été dernier
Nous marchons d’un pas alerte vers l’endroit de rendez vous quand tout à coup, je tombe nez à nez avec le gars du Sud et sa compagne
Ça alors ! Quelle surprise, ils sont en vadrouille dans la région en camping car, libres comme l’air
Nous causons un moment, de tout, de rien, c’est fort agréable, toujours étonnant ces hasards de la vie, on fait une photo, bonnes bises et bonnes vacances !
L’heure des retrouvailles avec Fantine approche, je ne dois pas la faire attendre, trente ans qu’on ne s’est pas vues, ça date..
Aucun mal a se reconnaitre, nous nous embrassons chaleureusement, elle est accompagnée de son fils, un grand garçon de 14 ans
Fantine vit en Seine Maritime depuis plus de 25 ans, elle a quitté Cherbourg elle aussi, nous papotons de nos vies du moment, de nos parcours, c’est plus qu’agréable elle est toujours rieuse et énergique
Nous parlons de Chloé, je tente de lui expliquer ce que j’ai pu comprendre de notre rupture, c’est comme ça, ne pas chercher l’impossible
Nous avons plus tard évoqué quelqu’un de nos copains communs, souvenirs lointains, je n’ai gardé aucuns contacts, plus de nouvelles.
L’instant fut savoureux, improvisé et furtif, je ne cherche pas à renouer avec mon passé, mais quand le hasard frappe de la sorte, faut pas bouder le plaisir de ce qu’on appelle les retrouvailles.
C’est aussi la magie du net, cette chance de pouvoir communiquer partout, avec rapidité et spontanéité
J’avais complètement oublié que Fatima était la nièce de nos instituteurs de primaire, aucun souvenir de ça. Quel triste sort c’est acharné sur cette famille.
Nous en avons tout de même conclu que nos professeurs au lycée avaient trop peu de conscience professionnelle, que nous étions complètement livrés à nous même, qu’il n’y avait pas de suivi, notre lycée était un établissement où régnait le laisser faire, sans trop de dégâts pour autant
Nous nous sommes quittées heureuses, nous avons déambulé dans cette charmante ville, un petit bonheur de plus à notre escapade, ça ne se refuse pas ? Faut juste savoir provoquer les rencontres, mais ça, vous le savez bien …
photo du Net
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Les planches , les gens , le sable et moi
Nous sommes arrivés sur cette longue plage de sable fin sur le côté est, vers midi, avons posé nos affaires sur une sorte de digue et piqueniqué tranquillement loin des estivants
En face de moi, des centaines de cabines en toile colorées
Les fameux parasols de Deauville
Je les avais vus pliés l’an dernier lorsque nous étions venus avec la troupe chanter par ce beau dimanche de Juillet, dépliés, ils ont une autre allure
Tout le monde peut louer à la journée un peu d’ombre sous ses parasols, les planches en bois attirent encore beaucoup de monde, on y fredonne le chabadada de Francis Lai, on revoit quelques images de Trintignant, mais faut pas espérer y accéder en voiture, ce n’est pas autorisé
Une vraie faune dans cette ville luxueuse , des grosses voitures noires , des décapotables , des vieilles blondes à bijoux qui brillent , des enseignes dignes des plus grands capitales , de l’argent à foison , l’immense hôtel Normandy , le Royal Barrière , le smoking de travers , le casino, un empire . ..
On peut trouver ça indécent , le luxe ne m’a jamais attirée, je ne vais pas pour autant fuir les endroits ou l’argent s’étale , je n’ai aucune gène à déambuler rue de Rivoli , dans les faubourgs chics de Barcelone ou dans Regent street , je regarde sans convoitise , complètement détachée de ce monde lointain où je sais éperdument que je n’aurais jamais eu ma place même en épousant un vieux russe richissime
Pendant que Rose et son père se sont baignés, j’ai regardé autour de moi en séchant ma peau face au soleil
A gauche , deux familles indiennes , ou pakistanaises , les femmes toujours actives en sari , pas de bain de mer , pas de tenue légère , elles ont passé beaucoup de temps à s’occuper des enfants , pas question de s’allonger à rien faire ..
Devant moi , un apollon tatoué , un vrai , tablettes de chocolat , bronzage parfait , un énorme pansement sur le nez, sa blonde est assortie , , accident ou réparation ?
Ils prennent soin d’eux, pas de laisser aller, c’est le moins qu’on puisse dire
Plus près, un homme, seul, sur sa serviette, tapote son zifon, ira, ira pas se baigner ? Hésite, beaucoup de monde, personne pour surveiller ses affaires, c’est peut être risqué, il peut me demander, je suis une femme honnête, ça se voit
A ma droite, des chinois parlent fort, très fort, surtout l’homme pas jeune ni vieux, gueule dans son téléphone, la femme rhabille les gosses et ils partent laissant des trucs en plastique sur le sable.
Il y a des groupes de jeunes, des familles, du monde, plein de monde, mais la plage est tellement vaste que c’est acceptable
C’est cosmopolite, vraiment cet endroit, la planète et ses humains, étonnant …
Nous quittons le sable fin vers 16 heures, direction Cabourg
Je songe à » Grand écran « il faudrait qu’on le refasse là, ici, j’ai une forte intuition, on ne peut pas laisser ce spectacle dans les cartons, avec la robe noire et nos chèches, faudrait qu’on revienne ici …
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Sea ... and sun
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Que d'eau !
Un samedi après midi de juillet, comme un autre, Jérome prépare le terrain pour l’aménagement d’une troisième terasse, je fais des bricoles, le ciel s’assombrit, l’orage monte, je monte fermer toutes les fenètres, les portes, la pluie commence à tomber
Des bourrasques de vent agitent les arbres, l’eau dégringole, c’est diluvien
Une fois de plus, toujours à cette période de l’année, ce n’est pas la première fois
Le chemin est de nouveau explosé , et près de la cave une immense mare , c’est certain , on aura de l’eau dedans , pas bien grave , j’avais trié , rangé et balayé dans la semaine , pas d’appareils électriques branchés , y’a plus qu’à patienter
Ailleurs, c’est certainement pire
A chaque gros orage d’été, le centre ville est inondé, et cette fois ci, même scénario
L’eau descend comme un torrent la rue du Général de Gaulles et arrive place du Jet d’eau, en quelques minutes, la marée monte, rien à faire d’autre que de ne pas se trouver là à ce moment là, assez dangereux pour les voitures
La pauvre mariée a tiré une drôle de tête en voulant poser pour la photo un bouquet à la main, mariage pluvieux, mariage heureux, y’a des limites !
Not Ministre n’a pas mis de temps à se rendre sur les lieux, en jeans et chemise décontractée, surtout ne pas aller sur ce genre de scène en costume ça agace les gens
Les commerçants constatent une fois de plus les dégâts, encore un parquet à faire, les assurances vont finir par ne plus vouloir les protéger, les plans d’évacuation auraient du être prévus depuis des décennies, à qui la faute, amenez les coupables !
Je n’étais pas en centre ville à ce moment là, c’est en visionnant la série de photos publiée ici que j’ai résumé les faits
Et évidement, les internautes une fois de plus, déversent leurs revendications, anonymement tant qu’à faire, ce site devient le comptoir du bar d’à côté ou chacun y va de ses conclusions, de ses « moi j’dis ! «, c’est sur que, y’a qu’à …
Chaque catastrophe météorologique alimente les discussions , je n’ose pas imaginer que nos élus n’aient pas tenté de trouver une solution radicale pour éviter ça , c’est certainement trop couteux et peut être pas réalisable , je ne sais pas , je ne suis ni pas plombière et n’ai pas fait de formation dans le BTP
L’été sera comme les autres rythmé par les drames de la route, déraillements ferroviaires, et dégâts météorologiques, trouver des coupables, jugements, réparations.
Je me souviens des inondations de Vaisons la Romaine en 1992, évidemment, j’y pense un peu, les deux grands sont à Vaisons, forcément, j’y pense un peu …
Sans pour autant stresse évidemment .
Une heure plus tard , l’eau était évacuée , le soleil était revenu , il faisait doux et frais , c’était bon …
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Les mayennais haguards
Chaque été, c’est avec grand plaisir que nous convions des amis mayennais ou d’ailleurs sur mes terres haguardes, à la découverte de ce pays brumeux subitement connu par les Déferlantes de Claudie Gallay, et aussi pour ses deux usines implantées depuis tant d’années
Nous avions donné rendez vous à Gilles, Flora, Fred et Laura en fin de journée ce vendredi là afin de profiter un maximum de ces deux jours de vacances, direction le grand nord, pause sur le bord de l’A84 près du Mont St Michel, avec des bonnes salades et rillettes de chez Paul, bière et rosé, ça commence toujours comme ça
Vers 22heures nous déposons Mark et Rose chez mes parents, pas le temps de s’arrêter, j’ai réservé trois chambres d’hôtes chez Jean René, il est peut être déjà couché le bonhomme, le temps d’aller jusque là bas, faut pas trainer
La nuit tombe, nous arrivons dans une cour, il fait froid, très froid, un vent qui saisit, comme si en une demi heure nous basculons en plein mois d’octobre, c’est troublant
Personne dans l’ancien corps de ferme rénové, je prends mon zifon et j’appelle le René, « entrez par la véranda verte «
La déco est moche, rustique, cuivres, tapisseries de notables aisés des seventies, un peu comme chez mon oncle Henry, c’est vieux, mais c’est propre
Une femme nous indique les chambres réservées, nous avions déjà logé ici avec Peter et Maggie il y a quelques années
On rigole bien en choisissant nos chambres, les tapisseries et sanitaires sont d’une autre époque, autre temps, autre saison, le vent souffle sous le velux alors que la France entière crève de chaud
Pas vraiment envie de dormir , nous cherchons un endroit pour nous poser tous les 6 , un petit salon en recoin sera parfait , les hommes sortent la bière ,c’est la première fois que nous partons en week end , les liens se resserrent , ça va être bien , c’est une évidence ,nous papotons , rions , avant de retrouver nos lits kithchissime et les lampes de chevets caméléon reliés à des prises de courant des années 50 , et surtout , savourer le chant du sanibroyeur , un sanibroyeur c’est un concept que nous avions tous oublié
Le lendemain matin, nous nous retrouvons joyeux dans la salle du petit déjeuner, Jean René sert le café, j’active le troupeau, nous embarquons tous les six dans le véhicule familial, le soleil est radieux, un vent acceptable, direction Vauville
Il est neuf heures , la vaste plage est déserte , le nez de Jobourg est dégagé , un bleu de ciel , une mer azur , grande sensation de liberté , de bonheur , chacun se laisse aller , rien à penser , juste le plaisir d’être là , ensemble , nous marchons presque une heure en papotant , les vestes polaires ont valsé , mon chèche blanc est écarté , il commence à faire presque chaud …
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Si tu vas à Rio
Félix est parti au JMJ, journées mondiales de la Jeunesse, à Rio de Janeiro, Félix il aime ça, sacré Félix, accompagner une délégation de jeunes, c’est normal, les vieux ne font pas les JMJ, faut être jeune pour ça, c’est certain
Félix est ni vieux , ni jeune , nous avons le même âge , je l’ai connu en 1981 , ça date , dans des circonstances similaires , grand rassemblement international , des milliers de jeunes délégués , qui partent témoigner leur foi ,je ne renie rien , j’ai adoré ça , nous passions nos journées à chanter , rêver d’un monde meilleur , remplis d’idéaux , ça faisait de mal à personne
Bien sur , des jeunes qui cohabitent sous tente une dizaine de jours , pas de secrets , des amourettes , des promesses , de belles amitiés , j’ai aimé cette époque , parce que j’avais 15 ans , et c’était très bien de vivre ça à 15 ans , forcément il faut être jeune pour ça
Les JMJ sur la plage de Copacabana , c’est pas le bagne , certes un peu couteux comme voyage , il faut en vendre des pin’s , des gâteaux , des casquettes et du muguet pour financer tout ça , le Pape François sera la vedette du moment , il en faut , des nouveaux saints , rock star , sportifs , chacun sa sensibilité , c’est ainsi , les grands rassemblement sur les stades ,cela crée de l’émotion , c’est de l’exceptionnel , on en revient avec des souvenirs plein la tête que l’on garde enfouis , trente , quarante ans , j’y étais , je me souviens …
Les festivals d’été connaissent le même succès , c’est un lieu où tout s’arrête , pas de contraintes , assister ou pas à des concerts , artistes connus ou révélations , camping , fumette ou plus , retour à la vie primitive , on en se lave pas , on mange au sol , il faut vivre ça ..
Et ça marche, les rassemblements connaissent toujours un franc succès, signe que les nouvelles générations ne se réfugient pas tous derrière leurs écrans, ils aspirent à une part d’aventure, de rupture avec le milieu familial, évasion furtive qui nourrit, et rempli les cœurs aventuriers
Je ne pourrais plus vivre ça, trop de contraintes de vie en collectivité spartiate, mais j’ai aimé le faire
Est-ce une manière de prolonger sa jeunesse que de continuer éternellement à vivre ces moments là , c’est fort possible , je ne pourrais plus et déjà depuis pas mal d’années passer du temps avec des jeunes de 20 ans , ce sont mes enfants , ils vivent leur vie , leurs rassemblements à eux justement , je me réjouis pour Mark et Ellen qui vont préparer sac à dos et matelas en direction de Vaisons la Romaine
De ces lieux là on rapporte toujours une besace , avec le logo du festival , un sac que l’on accroche dans sa chambre longtemps , que l’on ressort exceptionnellement lors d’un we de retrouvailles , signé par les copains de route , vestiges et reliques de moments intenses ..
Vous avez connu ça ?