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Au commencement, on met doucement le nez dans l’autre côté du décor, ce que l’on ne voit pas le jour venu, ce qui reste dans l’ombre comme on dit, un pied glissé timidement dans cette mare là, sans déranger ceux qui naviguent dans ces eaux, je ne suis pas une « poussez vous j’arrive »
Et on découvre une machinerie bien ficelée, des tâches à exécuter au fil des mois, et on se propose d’aider une peu, on accepte les sollicitations …
Et voilà que la machine s’emballe, ça prend de l’ampleur ce truc là, un truc d’amateurs qui monte, qui monte !
Ça fait des sous à manipuler, des décisions à prendre, des timings à respecter, et de la lassitude du capitaine, alors faut en trouver un autre, et le Capitaine il a besoin de seconds, il ose demander et …………. On embarque !
Et y’en a des tempêtes croyez moi, des centaines de mails à lire, y répondre, ne pas blesser, ne pas tout accepter, tempérer, innover, oser
Des contacts, des idées, des engagements.
Des heures de réunion, de concertation, de suggestions, décisions.
Et certains jours, Bor…. De mer … e !on quitterai bien le navire, parce que…. Tout marche pas tout le temps comme on veut, mais on y croit, alors, on s’accroche au mat, on se console, on se rassure, zen et soudés !
Bon sang ! On est comme ça, et vogue l’embarcation, un peu, pas fêlés certains jours,
Et du bon temps, des trucs qui circulent, des coups de pouce, de main, des délires, des saveurs.à déguster pour agrémenter les amertumes et les susceptibilités
Et de la tendresse, des bisous, des gestes tendres, parce que dans cette aventure, il ne faut une bonne dose d’amour aussi pour avancer
Et parce qu’on s’aime aussi
Tout bêtement
Je ne cours pas après les lauriers, les coupes, les médailles, et les bouteilles de champagne
J’ai besoin comme tout le monde de petits encouragements, dosés, ce qui booste la machine .
Faire des choix et s’y tenir, hors des humeurs du jour, continuer coûte que coute, en rang serrés, petite cellule humaine au grand cœur dans ce grand chœur .
La nuit avait été quelque peu agitée, perturbations cérébrales dont je ne m’étendrais pas ici, qui me mettaient comme on dit dans un tracas embarrassant
Au matin, je devais faire des choses en ville, rapidement, puis au grand supermarché de la banlieue sud, là où il a y des vilains bandits qui gangrènent notre ville qui en a qui disent.pour acheter une souris
Je trouve une souris d’ordinateur, vous avez compris, la mienne ayant pris sa retraite
Je remplis mon sac plastique de quelques autres produits de consommation et passe à la caisse
Quand j’ai voulu retrouver ma Clio, j’ai cherché un peu aux alentours de la porte centrale
Parce que c’est là que je m’étais garée
Oui, par là …dans le secteur.
J’ai cherché, tourné, viré, une demi-heure, plus …
Pas de clio
A un moment donné, pensant alors qu’un gus me l’avait empruntée, volée quoi, je me suis résignée à rentrer à la maison en bus, un peu dépitée
Peter a téléphoné pour la remorque destinée à aller chercher la carcasse de Panhard, oui, oui, elle devrait bientôt arriver, et là, je lui raconte mon embrouille
Maggie me conseille d’y retourner au supermarché un peu plus tard
Je le ferai
Je saute mon déjeuner, ça passe pas, des messages tombent, j’y réponds, je suis comme ça, je trouve du réconfort où je peux
J’appelle le commissariat, tombe sur quelqu’un de très sympathique qui me rassure d’emblée « vous allez la retrouver ! «
Mais j’y compte bien !
Marie Camille arrive pour prendre un café, on cause, je lui raconte mon embrouille et nous voilà parties vers le supermarché de banlieue
On ratisse les allées, et ma copine me demande si j’ai l’habitude de me garer sous le parking couvert
« Parfois … »
Mais pas aujourd’hui
Enfin, on peut toujours aller voir, on ne sait jamais
Et … YOUHOU !! J’aperçois ma voiture
Ah !!!!!!!! Mais là, vraiment, le trou noir, aucun souvenir de l’avoir posée là le matin, aucun, amnésie partielle
Soulagée, on se marre un bon coup, et je la remercie chaleureusement
Je rentre à la maison, et j’installe ma souris, ça marche.
Marie Camille rigole toute seule à son volant, elle me connait, j’en rate pas une
Je rassure la population … me dis qu’il va falloir que je mette un peu ma cervelle au repos. Je rappelle le commissariat, toujours aussi sympathique le gars, ça fait plaisir (je demanderai à notre copain basse si cette histoire est arrivée à ses oreilles, il bosse dans cette boite là)
Peter m’a dit
« Ah ben, ça va alimenter la gazette ça ! «
Ben, oui, tu vois, c’est fait !
J’ai pas fini d’en entendre parler
En attendant , je pense racheter cette voiture là :
Lorsque j’ai commencé à lire l’évaluation écrite de Zéphirine , j’ai vite compris que je ne pourrais posé aucune annotation sur la marge
C’était un écrit quasi phonétique, elle ne possédait pas les règles élémentaires de la grammaire, confondant les consonnes, bien qu’elle ne soie pas d’origine étrangère
N’ayant pas assez de force pour descendre à la pause à cause de ses kilos de trop, elle est restée dans la salle de cours, je me suis installée à côté d’elle et j’ai repris tout ça de vive voix, essayant de comprendre son parcours
Zéphirine m’a expliqué sereinement qu’elle avait « perdu « ses aptitudes en français, qu’elle avait quitté l’école à seize ans et réappris à lire à 20 ans
Comment peut-on en arrivant là ?
J’étais bouleversée par son histoire
Elle devait passer une épreuve écrite de CAP quelques jours plus tard, elle était anxieuse pour ça
Je l’ai rassurée en lui disant qu’elle avait des capacités à réussir la pratique, et que la note pourrait remonter grâce à ça , elle a sourit
J’étais jury face à Zéphirine le jour de la pratique, elle était tendue, mais concentrée
Lors du face à face, elle a fondu en larmes, je devais me contenir aussi, tellement bouleversée par cette femme à qui on ne donne pas d’âge, la trentaine certainement, un visage d’enfant, vulnérable et blessée ..
Je l’ai réconfortée comme j’ai pu, encouragée et son sourire est revenu dans ses yeux
Je l’ai raccompagnée dans la salle de cours au rez de chaussée
En fin de journée, elle est venue vers nous pour un bilan individuel
Elle nous a confié à Josy et moi-même , qu’elle avait pris une décision , qu’elle continuerai à apprendre à écrire en même temps que l’un de ces enfants et qu’elle suivrai des cours pour adultes
Zéphérine nous a dit combien la formation lui avait fait le plus grand bien , qu’elle ne sortait jamais de chez elle paumée dans sa campagne , qu’elle voulait prouver à son père qu’elle n’était pas si bête que ça ..
Un goutte d’eau dans son histoire, peut être , mais un nouveau départ pour cette femme , retrouver confiance en elle , je n’aurais pas espérer autant
Je lui ai demandé de me promettre de lire un quart d’heure par jour, elle m’a dit son désir d’aller à la bibliothèque avec ses enfants
Qui est responsable ?
Des parents trop absents, une fratrie nombreuse, un repli sur soi , des professeurs démunis ?
Il n’est jamais trop tard pour rattraper les failles, une rencontre, un réveil
Je suis fière d’avoir contribué à ça …j’ai fait mon travail , rien de plus .
Le Père Louis est décédé la semaine dernière, 90 ans passés, une vie bien remplie
Il avait fédéré un groupe dans les années 80 avec des jeunes du saumurois qui étaient attachés à cet homme juste et intelligent
Eugénie a quitté ses montagnes pour assister aux obsèques, puis a décidé de poser sa valise chez nous le temps d’un week end
Jérôme et ses deux sœurs, Jade et Eugénie ont fait la route pour dire « au revoir « au Père Louis
Vendredi soir, nous avons passé la soirée toutes les deux, les hommes étaient comme de coutume au tennis de table, nous avons bavardé et c’était bien, prendre le temps
Le lendemain, j’ai proposé à mon amie qui est devenue ma belle sœur d’aller au marché à pied
Rien de tel que de déambuler tranquille malgré la grisaille matinale
Sur le chemin du retour, je me suis arrêtée à la boutique de Paul acheter quelques rillettes et terrines
Rose a retrouvé sa copine Gaëlle pour tout le WE, pas besoin de vous décrire le bonheur de ces deux là
Après déjeuner, un peu de ménage, de mécanique, et le crachin nous propulsa dans le canapé pour visionner des extraits du DVD « grand écran «, j’avoue, je ne me lasse pas de revoir ce beau spectacle qui nous a embarqués, frissons ….
Mark et Ellen étaient en soirée avec les Café sucré, j’ai invité Jade et Thibaut à diner, et les gamins ont joué comme des bienheureux
Le dimanche matin, un ciel d’un bleu tant attendu nous a donné envie de bouger
J’ai proposé une marche à Eugénie sur le halage
En longeant la rivière, un jogger me tend grand les bras …
Ces bras là …
Pause, causette, hum …. Sous le soleil, c’est bon. (Pas de photo.)
Un déjeuner dans la véranda, sous le soleil d’avril, qui réchauffe le cœur d’Eugénie qui s’alourdit à l’annonce de nouvelles de Vendée qui ne sont pas bonnes
Une histoire terriblement complexe, je saisis combien mon amie est encore fragile et déterminée à la fois, et combien ce temps de pause ici était nécessaire
Eugénie se met à tondre, désherbe avec moi avant d’aller à vélo chez Jade avec Rose qui profitera encore de sa cousine
Je prépare un diner tout simple qui sera couronné par un fraisier
Ellen et Luka sont avec nous, nous rions beaucoup, Luka est un joyeux, Mark est très en forme, comblé par des moments riches aussi
Ils font un jeu de plateau, nous nous séparons vers 23 heures, Ellen repart à Bruxelles le lendemain matin, bisous
Je raccompagne Eugénie à la gare le lundi matin, elle va passer deux jours à la Roche sur yon, et elle sait qu’elle a besoin d’y aller, malgré la complexité de son emploi du temps de salariée et d’élue en Rhône Alpes
Il faut faire des choix, être là où il faut au bon moment
Elle a failli oublier son zifon avant de quitter la maison, et m’a laissé son magazine « Causette «
Nous voilà très motivés avec Jérôme à mettre de l’ordre dans notre jardin :
Jeter ce qui ne sert plus, et vendre ce qui peut rendre service
La bétonneuse (oui, y’a toujours des gens qui oublient des trucs quand ils viennent en WE) est partie illico pour une somme modique
Parfait
Je propose à mon mari, je ne décide jamais rien toute seule, de vendre le portique à balançoires
Illico une photo, et l’annonce parait sur le bon coincoin
Une femme appelle dans l’après midi, elle est décidée à venir le chercher le soir même
Jérôme sort ses outils, l’escabeau et commence à démonter
La femme arrive, pas jeune, ni vieille, le visage épuisé, je devine un passé lourd.
Elle est venue avec une voiturette sans permis !
Ça va pas faire, ce n’est pas télescopique ce truc là
Elle appelle alors son cousin de Saintnic, et attend patiemment qu’il arrive pour transporter les tubes métalliques démontés
Le gars arrive, sa voiture est pleine à craquer, des bidons, des cadres, un bazar pas possible et sa femme et deux filles d’au moins 10 ans !
Damned, comment ça va rentrer là dedans ?
La femme du cousin ne dit pas bonjour, et commence à rouspéter fort parce qu’un jerricane d’essence a coulé dans le coffre arrière, elle braille, et engueule tout le monde
« Y’a pas de container là ? «
Je fais la sourde oreille, pas question de récupérer ce truc là
Les gens chargent les tubes comme ils le peuvent, Jérôme fait preuve d’une patience infaillible, comme d’habitude
Les tubes sont enfin chargés, les deux billets donnés, l’affaire est faite
Et là, voilà qu’ils se mettent à blaguer entre eux, s’insulter, un peu comme sur un terrain de foot ou à la sortie d’un banquet.
Jeanne est plutôt tolérante mais là, je les pousse illico vers le portail, leur donne une poignée de main franche et directe
« Au revoir ! »
La femme à la voiturette attend son sixième enfant
Je suis persuadée que les gamins vont bientôt virevolter sur ce portique et ça c’est très bien
Très bien même
Faudra quand même penser à le sceller dans le sol
J’ai donné un billet à Mark, l’autre à Rose
Rose a acheté des Petshops, elle n’a jamais aimé se balancer …
Ce blog est comme mon jardin, en friche, pas en totalité, mais les idées fusent de toutes parts comme les pousses qui sortent de terre, et j’avoue avoir un peu de mal à les ordonner Ce n’est pas l’excuse du manque de temps, j’ai le temps, mes formations sont quasi finies J’aime tout ce qui est imprévu, prendre le temps nécessaire justement, être disponible pour ce qui m’apparait essentiel Mais, il faut en convenir, la maison est grande, il faut maintenir l’espace vital, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un vrai capharnaüm mais. Certains jours, j’ai l’impression que ça s’empile Je vais peut être envisagé un bon coup de main collectif le WE Mais, eux aussi, mes colocataires ont leurs occupations Mark a été occupé tout le WE en répétition, il a aimé, évidemment, ça se lisait dans ses yeux Ils se préparent à faire un concert aux Choralies en Aout, et je sais qu’ils vont vivre du grandiose, du carburant qui va l’emmener certainement vers de nouveaux chemins Eugénie l’a trouvé vraiment métamorphosé, je l’avais prévenue
Les journées sont bien remplie, très remplies, je me heurte à quelques tracasseries administratives et suis toujours soulagée quand je trouve une solution, surtout quand ça ne fait pas vraiment partie de mes compétences Mais tout ça, prend du temps aussi Je pense aussi à tous ceux que j’abandonne de temps à autre, par intermittence Je ne parviens plus à entretenir toutes mes relations, je sais inévitablement que je n’ai pas toujours ces excuses que je pourrais trouver Je sais surtout que je connais beaucoup de monde, beaucoup. Je ne cherche pas à remplir mes semaines, mes soirées, je veux laisser la place à l’imprévu et j’y parviens plutôt bien, Chaque case libre se remplit au fil des jours et c’est ma vie Et ce blog alors ? C’est mon sas de décompression, aussi, ce qui justement me permet de ne pas avoir le tournis. Faire du ménage dans mes idées Alors, quand lui aussi reste en friche, je ne m’y retrouve pas du tout Je pourrais le laisser alors … Pas question !
J’y tiens, je l’ai dit, j’ai besoin de cette maison là, ma tanière pas vraiment secrète, j’ai besoin de vous surtout ! J’ai fait réparer la roue de la Clio, c’est mieux quand même J’ai hâte de remonter sur scène ! Hâte mais on n’est pas vraiment prêts encore, y’a du boulot avant la Grande messe du 15 Juin On y travaille.
SAPQ est partie à Bali , la veinarde , nous a fait croire qu’elle ne se connecterai pas durant trois semaines , dès le lendemain , on avait des nouvelles fraîches !
Nous avons pas causé oreilles percées cette semaine sur la blogo , je regrette que Monsieur Propre et la Vache qui rit n’aient pas témoigné en commentant ..
Belmondo va fêter ses 80 ans, c’est bien, il a tenu bon , chapeau Jean Paul !
En faisant mes courses lundi matin, j’ai rencontré un ours qui faisait pas loin de deux mètres de haut
J’aurais du me méfier quand j’ai vu deux personnes déposer une énorme patte poilue dans un caddie
Je me demande si ce n’était pas quelqu’un de déguisé
Pierrot faisait ses courses au même endroit, elle n’a pas vu la bête , dommage, on aurait couru après la bête dans les rayons surgelés et je crois qu’on aurait sacrément rigolé !
Alice l’a vue au jardin de la Perrine et Clarisse à la gare
Casthelémis est parti cette semaine , 64 ans ..
J’en avais déjà parlé
Je connais encore toutes chansons par cœur
Je sais bien vous n’avez jamais entendu parler de ce chanteur engagé des années 80
Mais bon , ça me fait quelque chose ce départ là…
Je n’ai pas été présente sur vos blogs cette semaine, beaucoup de choses à penser …Je vais essayer de me rattraper, les soirées sont bien remplies, autant que les journées.
Eugénie est arrivée de Haute Savoie hier, ce n’était pas prévu, elle reste trois jours … nous ne nous étions pas revues depuis juillet il me semble
Je me suis levée, déjeuner, préparation. Direction place de Hercé où j’ai garé la clio, coupé la radio qui diffusait un tube de Rod Steward, j’ai pensé à Bleck
Ma veille commençait à 7h22, mon accompagnatrice, Alice, m’attendait dans sa voiture
Alice, c’était le cadeau, une femme d’une gentillesse exceptionnelle qui a bondi devant moi mardi soir à la répétition « Jeanne, je suis tellement contente de l’accompagner à ta veille «
Le hasard fait tellement bien les choses
Nous avons bavardé un peu dans le musée Alain Gerbault de la Perrine, il faisait déjà jour
Alice m’a accompagnée jusqu’à la loge en bois, a démarré le chauffage, plus de montre, plus de zifon, me voilà seule durant une heure a contemplé le lever du soleil, la Mayenne et les passants
J’ai deviné qu’il était 8 heures quand les cloches d’Avenières ont sonné
C’était long et court, j’ai pensé à des tas de choses, déambulant de chaque côté de la loge, en douceur
Alice est venue à 8 h22, elle a fait une photo (qui sera publiée dans le calendrier des veilleurs) et nous avons marché toutes les deux dans le jardin, seules et tranquilles avec un pivert qui tapait comme un dingo contre son tronc
Dans le musée, j’ai rédigé mon impression sur une feuille vierge
J’ai ri quand Alice m’a raconté la veille qu’elle avait prise peur en voyant un ours (enfin, un homme déguisé en ours, je vous reparlerai de ça très vite.)
Elle m’a offert un pot de marmelade d’orange, quand je vous dis qu’il n’y a que des gentils, je ne mens pas
Touchée je fus...
8h45, toc toc voilà Pierrot et Clotilde qui déboulent en fanfare !
Grosse surprise d’Alice, c’est génial !
Nous faisons quelques photos devant la loge, et embarque mon accompagnatrice au café du coin avec les croissants, trop bon tout ça !
Nous nous quittons vers 10 heures, je descends la rue des Déportés direction le service Communication de la ville, je dois régler un truc, l’accueil est chaleureux, je suis ravie
Puis je redescends à l’office de Tourisme, les hôtesses me connaissent bien, on cale encore des petites choses pour la pub du spectacle du 15 juin, elles sont charmantes
Ellen me retrouve devant la poste, elle est morte de rire, elle a vu ma photo de veilleuse dans le bus et se retenue de gueuler à tous les passagers « Hé, regardez, c’est ma mère !! »
Nous avons toutes deux fait du shopping, chaussures, jeans … Ellen a trouvé son bonheur
Maria m’a appelée, nous avons pris rendez vous pour nous revoir bientôt
Dans le magasin de linge de maison, j’ai acheté des aiguilles pour apprendre à Rose à broder
Nous y avons croisé Francine, une choriste très gentille, une femme simple et rigolote
11 h 20, direction le dépôt vente de vêtements, jolie trouvaille pour Ellen elle est ravie
Je remonte rapidement la rue de la Gare ou Juliette m’invite pour déjeuner
Un restaurant tout juste ouvert, plein à craquer, on comprend pourquoi, délicieux !
Juliette m’informe que Lilly s’est blessée, il faut que je l’appelle
Nous sortons vers 13 heures, enchantée de ce moment là, on se fait la promesse de recommencer, Juliette va veiller le soir même.
Je dois reprendre ma clio Place de Hercé, super, une bonne marche digestive
Laure, la coordinatrice m’appelle, problème de signature sur un état de présence, je lui promets de passer au Grotas, on prendra le temps de parler tranquillement
Je traverse la ville légère et heureuse, il fait 15°, j’ai presque chaud, je retrouve ma clio en pleine forme et me dirige vers mon lieu de travail
Je retrouve Laure dans son bureau, c’est bien de se voir enfin, pas entre deux portes
Je file faire des photocopies, je croise Béatrice, un collègue, elle a veillé le samedi matin, c’est cool, on échange nos impressions, elle connait aussi Alice, le monde est petit
Au secrétariat, je retrouve Blandine, ravie de me revoir
Elle me demande des nouvelles, fan inconditionnelle des spectacles de Coup d »chœur, elle me promet la salle po et les Ursulines, elle tentera aussi une audition en septembre, c’est décidé
Elle bavarde, quelle pipelette ! Sont pas débordées les secrétaires, je la laisse à son travail !
A la photocopieuse, j’aperçois une silhouette
« Oh Jeanne !!!!!!!! »
C’est Josy, trop contentes de se retrouver, on s’adore, on bosse bien toutes les deux, quel bonheur !
Nous bavardons encore un bon quart d’heure, l’heure tourne
Il est 16 heures, je suis en vadrouille depuis 7 heures dans ma ville, pas encore rentrée à la maison.
Le moment est venu , il faut juste que je fasse deux courses au supermarché , je reprends le boulevard , et dans MA rue , je croise ma Rose qui rentre du collège , je l’embarque , elle est heureuse de me revoir , nous achetons des croquettes pour les brigands et du beurre , des œufs ..
De retour à la maison, je lis mes mails, y’en a une sacrée quantité, je réponds au plus urgents, et commence à rédiger ce billet
J’ai parlé toute la journée, avec des tas de personnes, des rencontres prévues, d’autres pas
Le silence de ma veille me donne une incroyable énergie, je me sens heureuse de vivre dans cette ville là, entourée, sécurisée
Fière d’avoir choisi cet endroit serein, ce sol que j’ai foulé il y a exactement vingt ans, presque jour pour jour …
Samedi matin, je dépose à 11h30 une annonce sur le site des bonnes affaires pour donner les trois chatons, pas encore sevrés mais disponibles fin avril
11h34 le zifon sonne déjà, un homme est très intéressé par le noir et blanc et se propose pour une visite le lendemain
Pendant ce temps, un autre appel
Je prends le message, très vite l’homme rappelle, prêt à tout pour adopter le même chaton
Il viendra de Rennes le voir dès 14 heures
Et ben ! Me voilà bien partie, comment vais-je faire pour choisir la famille adoptive ?
Midi, une femme appelle, d’Angers, elle ne peut pas se déplacer mais donnerait un bras pour adopter un noir
Je lui promets de la rappeler bien vite
A table, j’informe les enfants que les chatons seront sans doute adoptés avant les vacances, et surtout avant que la Louloutte ne présente sa portée à naitre
Mark fond en larmes, c’est plus fort que lui, ne peut plus rien avaler
Je le console comme je peux. Mon grand fils de 16 ans, trop heureux d’avoir eu le bonheur de voir naitre les trois brigands le jour de son anniversaire, a tant espéré en garder un rien qu’à lui
Son père est formel, c’est non !
Etait formel
Il craque … en quasi silence
Le dilemme
Mark ne s’est pas vraiment remis (oui, je sais j’écoute bien trop mes enfants) de la disparation tragique de notre Mimi en 2009
Je lui avais fait la promesse que si nous avions un chaton noir, on le gardera
On a attendu les noireaux, et ils arrivés pour ses 16 ans
Mark n’est pas un ado capricieux qui veut tout
Mark est un cœur d’artichaut
Je préfère qu’il me demande un chaton que du fric pour se défoncer à la vodka
Bref
Un couple est arrivé à 14 heures
Des gens extrêmement sympathiques, qui avaient quitté St Jorioz pour revenir en Bretagne
Si vous avions vu les yeux du monsieur devant son chaton, touchant.
Il a fait des photos, m’a donné un chèque de caution et on s’est donné rendez vous dans 3 semaines
J’ai rappelé la dame d’Angers, je lui réserve le noir
A 15 heures j’ai retiré l’annonce, croulant de mails, d’appels et de SMS
Mark est venu chercher son chaton, l’a monté dans sa chambre et la petite bête s’est endormie dans son cou.
D’accord, les hellébores, roses de Noël sont généreuses, les jonquilles et jacinthes luttent contre le froid matinal, rivalisent de couleurs avec les primevères.
Je n’ai toujours pas planté mes pommes de terre, j’ai acheté un sac de rosabelles , mon père m’a dit que ce sont les meilleures, elles vont finir par germer dans la véranda
Ça ne va pas s’arranger …
Je ne ferai pas un billet « raz le bol du froid, des fraudeurs, et des mensonges « qui alimentent la morosité ambiante
Que dire alors ?
J’ai repris le travail cette semaine, j’apprécie toujours la relation avec les stagiaires, me désole du manque de coordination de l’organisme de formation, de l’absence de collègues
C’est le lot de bon nombre de salariés, débrouillez vous !
Je vais constamment à la pêche aux infos, toujours entre deux portes où tout le monde semble courir, débordé, indisponible
J’en suis arrivée à faire le ménage dans la salle de cours, je suis apte à manier le balai, mais au départ ce n’était pas écrit dans le contrat
Pire encore, nettoyer le bazar des autres !
En quand mon zifon sonne à 9 heures, « Jeanne au secours, on a besoin de toi en urgence « j’y vais.
Trop gentille, j’en sais rien, une certaine conscience certainement.
Mon WeeK end sera ménager, beaucoup d’ordre à mettre dans le linge, et dans les étages !
Les soirées de la semaine ont été animées, en bonne compagnie.
Vendredi soir, je pensais rester en compagnie de Rose, Mark et Jérôme avaient match, Ellen et Luka sont venus diner, et nous avons passé la soirée ensemble, et c’était simple et sympa
Ellen, elle déteste mes billets sur les fleurs, ça l’ennuie.
Nous avons parlé des Chorales de Vaisons, on a regardé quelques vidéos des deschiens, Luka il chante tout le temps, et il est très bon public
Jérôme a trouvé une carcasse de Panhard avec des pièces
Ne rigolez pas.
Elle n’est toujours pas arrivée dans le jardin, mais il parait qu’elle est un peu moins pourrie que la sienne
Ça bouge à Lyon , ce n’est pas moi qui le dit , mais les blogueurs lyonnais toujours prêts à billeter sur les manifestations de cette ville bouillonnante
Antiblues en a aussi parlé dans la semaine , visiblement , ce fut une vraie réussite , mention spéciale pour Marcus qui a tapé dans l’œil de Soène , y’a pas que la charcuterie de Lyon qui fait saliver
Bref !
Si je vous parle de Lyon , c’est parce que dimanche prochain , à la halle Garnier , est programmé un beau spectacle en chanson
Les chœurs de France chantent les Comédies musicales , je l’ai vu à Angers avec Méluzine et le Barbu , du temps où Pierrot bâton faisait partie des CDF
J’explique rapidement , les CDF mouvement de chant choral national constitué de 7 Grands Chœurs Régionaux
Aquitaine, Paris, Pays de la Loire,Bourgogne,Picardie Méditerranée,Grand Chœur du Rhône
4 chefs de chœurs de renom dirigent à tour de rôle les choristes qui se retrouvent un WE par mois , et travaillent le même répertoire annuel
Donc , dimanche prochain , à Lyon , notre Théodore en personne sera sur scène en direction , oui , vous avez bien lu , si vous voulez le voir , c’est l’occasion où jamais ( vous pouvez acheter votre place en ligne ici
Amis Lyonnais , si vous décidez de vous rendre à la Halle Garnier , surtout , à la fin du concert , jetez vous à son cou en demandant un autographe en précisant que vous êtes un lecteur de Jeanne
Il est habitué !
Lors de nos spectacle , il arrive que des choristes des CDF fassent le déplacement , ils se jettent sur lui aussi
Et nous envient , ah ben oui , parce que nous on l’a tous les mardi le Théodore , ses blagues , ses délires , et son énergie hebdomadaire , c’est pour les mayennais !
Je partage cette vidéo filmée au Zenith de Paris en 2012
Et lundi soir , le chef , il va nous raconter ça !
Nous nous étions fait cette promesse là, une fois la chimio terminée, direction la mer avec Clotilde
Il fallait trouver le bon jour, dommage, Méluzine et Pierrot qui devaient être de la partie n’avaient pas pu se libérer
Départ en matinée, sous un soleil franc, petite halte à Rennes, à la cabana perle
Dans la boutique, une cliente boulet, bénévole dans une association, elle arrive avec un bon, braille au téléphone parce que tout ne va pas comme elle veut, une plaie !
J’ai pris quelques pièces, juste le nécessaire pour faire quelque créations, le prix de chaque perle me rebute un peu …
Nous reprenons la route, direction St Malo la belle !
Pas de vent, une fraicheur acceptable, quelques touristes étrangers et une brochette de matelots en uniforme
Petite pause déjeuner dans un crêperie, bolée de cidre, et papotages, le bonheur.
Rassasiées , nous marchons vers la plage , rien de plus doux qu’un tel décor , le bleu devant nous , le sable sous nos pieds , petite marche vers une île , un banc nous tend les bras , délice des rayons du soleil qui nous réchauffe généreusement , on est bien .
Retour intra muros, pour une virée de shopping
Au magasin du blanc d’Egypte, je fais quelque essai, jupe, corsages
Pendant ce temps, Clotilde engage la conversation avec le commerçant
Il a vécu 10 ans à Gorron, le pays de la rillette, natif de St Hilaire du Harcouet, décidemment, il raconte sa vie, boutique ouverte tous les jours de la semaine, de mars à octobre, puis direction la Thaïlande pour trois mois
Je ne fais pas de commentaire, chacun mène sa vie comme il l’entend.
Nous prolongeons dans les boutiques gastronomiques, sardines et chocolat
La ville est un peu animée, mais pas comme en pleine saison, nous sommes vraiment loin de notre quotidien, et ça fait le plus grand bien
Petit café avant de rentrer, le serveur est un apollon, un oiseau fait du charme sur un fauteuil, l’air est léger, la fraicheur tombe
Nous regagnons le bord de mer, la lumière a changé, le moment est venu, il faut bien rentrer
Clotilde ne ressent pas la fatigue, elle conduit avec énergie, nous parlons de notre passé, nous projetons dans un avenir aussi, un avenir proche
Ellen m’envoie un SMS, elle arrive à Paris
Mark m’appelle « maman, je vais au théâtre, il me faut un pique nique «
Débrouille toi mon gars, t’es grand !
Presque 19 heures, je retrouve la maison silencieuse et ma Rose qui a patienter sous son perchoir
Après avoir été contacté par mail ( je ne sais par quel réseau pro) puis par téléphone , le courrier est tombé dans la boite , l’invitation aux 50 ans de Bob
Bob, je ne connais pas ce gars là, il était en classe avec Jérôme dans les années 80, ils ne se sont pas vu depuis …30 ans ; un week end entier de retrouvailles, dans l’Orne. Surprise délicatement orchestrée par sa femme, j’imagine le choc pour lui
J’ai de réelles capacités d’adaptation mais là … je ne pense pas l’accompagner, c’est au dessus de mes forces, passer une soirée et une journée avec des gens que je n’ai jamais vu, que je ne reverrai jamais, là, ce n’est pas possible
Je pense que Jérôme comprendra, j’ai fait ce genre de choses sans lui
Je me demande si il ira quand même, j’en sais rien, enfin, je crois qu’il aurait que je l’accompagne
Ça me rappelle Avis de recherche, animé par Patrick Sabatier, où il conviait une star à retrouver des copains de classe d’après une photo jaunie, ça pleurait sur le plateau
Je crois qu’une émission du même genre passait aussi sur la troisième chaine, plus tard
Ma sœur Flo avait passé une matinée avec Patrick Sabatier quand elle avait une quinzaine d’années, à l’invitation de mon oncle John, militaire à Paris, qui avait toujours des filons (qu’il disait) des connaissances, il aimait bien épater la galerie
De cette émission de divertissement étai t née, je crois la chanson de Patrick Bruel « place des grands hommes «
« Et toi François, et toi Laurence, et toi Marion, Et toi Gégé... et toi Bruno, et toi Evelyne?, attendez moi !!!!!!!! »
J’ai vu « le prénom « à la télévision, j’ai bien aimé ce film, Patrick Bruel joue très bien, c’est un bon acteur, il a du charme, il vieillit bien
Ils sont sympa les Patrick (à part Balkany qui ne fait pas partie de mon entourage proche, je ne dirais pas de mal, sur sa femme non plus)
Mon dentiste s’appelle Patrick
Il est jovial mais plaintif , trop surbooké pour reboucher l’énorme trou qui est dans ma mâchoire après avoir bêtement croqué un carambar, pétage de plomb (je pèse moins lourd, mais quand même.. ça me gène)
Je n’irai pas dans l’Orne à la fête de Bob
C’est décidé
Sauf si y’a Patrick Bruel, mais je ne pense pas qu’il ait fait un BEP mécanique agricole à St Hilaire du Harcouët, ça se saurait … il ne répare pas les moissonneuses boiteuses.
Il y a quelques mois Eléonore m’avait demandé de participer à un projet « arts visuels « avec sa classe autour du mobile
J’avais d’emblée accepté, lui conseillant de travailler avec l’œuvre de Calder (mon maître)
Ce matin là, j’étais prête, matériel de récupération apporté par les élèves, quelques bidouilles dans mon sac, en route !
Sauf que la Clio a fait un caprice, impossible de démarrer
J’étais désolée, je n’aime pas renoncer à mes engagements
Y’a toujours des solutions à tout, alors j’ai appelle Clotilde pour lui demander de me prêter sa voiture
Et ma copine a dit oui tout de suite
Elle est arrivée aussi vite, je l’ai déposée chez elle et j’ai conduit vers le sud, 25 kilomètres environ
Sur la route, beaucoup de hérissons écrasés
Je suis arrivée dans l’école vers 13 heures, Eléonore m’attendait de pied ferme
Un peu de temps pour coordonner notre séquence, et les élèves ont investi leur classe
Ils étaient ravis d’accueillir un nouveau visage
J’ai donné quelques consignes, accrocher des éléments les uns aux autres sans colle, uniquement avec des fils de nylon et fils métalliques
En petits groupes, ils ont commencé leur assemblage, 24 enfants à l’ouvrage, ca bourdonnait comme dans une ruche, beaucoup d’entrain, et de spontanéité
Nous leur avons donné des conseils, des encouragements, l’aide nécessaire
Peu à peu des ribambelles de galets, de boutons, de perles ont vu le jour
Nous les avons accrochés sur les pics à brochettes, puis équilibré les créations sur des cintres métalliques à l’horizontale
Et je me suis huchée sur l’escabeau pour fixer tout ça au plafond
Ça bougeait, c’était léger, coloré, objectif atteint
Les enfants avaient besoin de prendre l’air
Le rangement fut rapide et efficace
J’ai aimé vivre ce moment avec Eléonore et ses élèves, j’aime le regard avide des enfants, leur aisance à communiquer …
Ce n’est pas la première fois que je suis sollicitée pour intervenir par des professionnels de l’enfance, mais le statut est complexe, dommage …et les finances pas toujours là
Sur le chemin du retour, j’ai croisé une voiture remplie de carmélites, ce n’est pas courant
J’ai rendu la voiture à Clotilde, elle m’a raccompagnée à la maison, et a rendu une petite visite à la mimine et sa smala