Flyers et volet roulant

 

 

 

Ce matin là , je quitte la maison sous une douceur orageuse , sac à dos un peu lourd , en direction de la vieille ville , il est prévu de distribuer des flyers «  Show devant «  sur le marché

Je retrouve Tristan en haut de la rue des Déportés, rayonnant ! Nous décidons de l’endroit stratégique pour commencer la distribution

C’est un première pour moi, je n’ai jamais fait ça, je n’aime pas trop être interpellée par des militants de tous bords.

Spontanément, nous adoptons la même attitude, croiser un regard, montrer le flyer, et le donner si la personne s’arrête ; faut pas forcer, surtout pas !

Y’a des ronchons qui baissent les yeux, des méfiants qui ont peur de se faire enguirlander par le parti communisme ou une secte bien étrange … des neutres, des curieux, des enthousiastes …

«  Show devant «, Nouveau spectacle de Coup d’chœur !

Une dame comprend, «  un stage de couture !

Ça me fait rire

Certains promeneurs s’arrêtent, posent des questions, d’autres nous disent qu’ils connaissent, qu’ils regrettent de ne pas être disponibles le 15 Juin, l’ambiance est sympathique

Je rencontre Jean Marc, celui qui vend des robes de grande mère, toujours tonique, il me prend un paquet pour donner à ses clientes, sympathique cet homme là

Josette toute contente se présente à moi, et.  m’appelle Martine, on ne peut pas gagner à tous les coups, peut être  la prochaine fois !

Le gentil Jean André passe par là, et nous propose de nous filer un petit coup de main, un peu plus tard, sa femme au bras plâtré arrive, et on papote un peu. Pas trop, faudrait pas, j’ai une mission moi !

11h15, Tristan doit partir, je décide de continuer seule, une grande femme à lunettes de soleil me questionne

«  On se connait ? « 

Ça alors ! C’est la coordinatrice qui m’avait embauchée en 2007, elle est partie en 2009 vers d’autres horizons, je ne l’avais jamais revue, c’est vraiment inattendu, je suis ravie, on se donne des nouvelles des formateurs, bon moment d’échanges

Singing Président passe avec son épouse, on cause.il me demande si la banderole est posée, dis faudrait lever le nez ! il m’offre du pain aux raisins , c'est gentil , j'ai un peu faim .

Je me dis «  c’est mort pour les flyers « 

Déjà quand je déambule je croise du monde, mais à stationner au carrefour du marché, je croiserai tout le monde !

Marie grognon me salue, me fait une remarque peu plaisante, circulez !

Allez, je vais acheter mes légumes

Et toc, voilà Bertrand, un gars très sympa qui travaille pour la brigade des mœurs, et c’est reparti pour un peu de papotage. ! Terminé pour les flyers, j’achète des fraises à un manchot, je rentre tranquillement, j’ai prévu un barbecue le soir même avec Juliette et Pierre Henri

Jérôme est en train d’installer un volet électrique avec Thibaut, il est énervé, il aime tant la nouveauté !

Il est foufou avec son volet, ça me fait sourire, je les laisse bricoler

Le volet électrique a été posé in extrémis avant l’orage, j’ai rangé tous les outils étalés sur la terrasse toute propre avant la tombée des eaux, pas de barbecue, mais une très bonne soirée entre amis.

L'hopital vintage

 

 

 

Marianne, la maman de Jérôme souffrait depuis des années des genoux, douleurs permanentes qui au fil des mois l’invalidaient véritablement, elle a accepté l’opération, pas simple à son âge

Nous sommes allés lui rendre visite,  son moral était au plus bas les premiers jours, et on à beau dire, encourager, c’est une épreuve à passer, gérer la douleur, la fatigue et la solitude

Armand nous a accueillis pour le déjeuner, armé de son tablier, aux fourneaux, il était fier !

Le père de Jérôme est un peu fâché avec le torchon, le balai et la serpillère, et le voila quasi seul durant un mois à gérer le quotidien, une première !

Il avait ramassé des pommes de terre nouvelles qu’il a épluché au tuyau d’arrosage, toujours ingénieux le papy ! Fait un barbecue, cueilli des fraises, tout était prêt à notre arrivée

Fatima nous attendait de pied ferme, Betty et Eliott et les filles nous ont rejoint pour déjeuner ; Mark était resté à la maison, nous avions emmené Sidonie la cousine de Rose, trop contente les filles !

Après déjeuner, rangement, Armand m’a donné des pieds de tomates à planter, ses serres sont abondantes, la terre sablonneuse saumuroise est un bonheur pour les fruits et légumes.

Nous sommes allés à l’hôpital aux tapisseries défraichies et ascenseurs vintage, trouvé Marianne dans la chambre du 4 ième étage, ravie d’avoir de la visite

Une hospitalisation reste et restera un moment difficile à passer, vivre au rythme des plateaux repas, des soins, voir le soleil qui brille et patienter.

Marianne a retrouvé le moral, elle a vu des cas lourds, paralysie, AVC, parkinson, des maladies incurables, a réalisé que son genou était en cours de réparation, mais pas vraiment malade, elle a retrouvé l’envie de se battre, pose les deux pieds par terre et commence à faire des pas en déambulateur

Nous l’avons faite rire, et c’était bien, du temps passé avec elle, rien que pour elle

Les fillettes ont joué ensemble et nous nous sommes séparés vers 18 heures

Je me demande comment je vivrais une hospitalisation longue, j’aurais certainement des coups de blues, beaucoup de visites aussi, évidemment, c’est précieux.

Parfois j’y pense, la souffrance des proches nous renvoie toujours à des peurs personnelles, peut on s’y préparer un peu ?

Le sabot et les perles

 

« Moman , je dois assurer une permanence au vide grenier dimanche , tu peux m’emmener ?»

Ben … oui

Je n’avais pas prévu ça, mais je m’adapte

J’ai déposé mon grand garçon qui est toujours gentil, et  garé la clio dans un coin

Un dimanche matin ensoleillé  où je fus réveillée par un sms de Jérémy qui me réclame sa place pour le 15 juin, il trépigne mon copain basse, comment pourrais je le faire revenir dans la troupe, comment ?

Je déambule sans réfléchir, mon œil est attiré par une fillette 11 -12 ans environ, voilée

Sa maman  me dit bonjour en souriant, c’est une ancienne stagiaire, pourquoi donc faire porter le voile à sa fille, ça me regarde pas, mais je ne comprends pas, et ne parviens pas à faire preuve d’un semblant de tolérance face à ça, appartenance à une communauté , c’est peut être ça , choix délibéré , si jeune ?

J’aperçois Armande la sœur de Paul, qui tient un stand, je vais la saluer

Clotilde sa cousine sous a rejoint, nous causons, ça on sait faire, pas besoin de nous stimuler, toujours un truc à se dire, François un ténor nous salue, il a traversé un période pas facile, il nous raconte, Clotilde toujours à l’écoute lui donne des conseils

Nous nous séparons, y’a beaucoup de monde, je salue Jean Marc, un copain de Jérôme qui vend des robes de mémés sur les marchés et qui gagne très bien sa vie

Un peu plus loin, je tombe sur Yvette qui me dit qu’elle ne sait plus par où passer

Une autre femme voilée jusqu’aux pieds, accompagnée de sa fille, pas plus de 12 ans, voilée elle aussi, ça fait beaucoup, ça me questionne ça …

Mark m’envoie des SMS, il est près du cimetière

Je retrouve Agathe, ah !!!!!!!! C’est bon de se voir, elle vend elle aussi, avec sa sœur et ses neveux, j’aperçois Mark, derrière son stand, en compagnie de Jean Bernard, et de Renée, toujours là, jamais loin

Il me reste une allée à parcourir, j’ai acheté des « chair de poule «  et deux Roal Dahl pour Rose, j’aperçois Sofia, la femme de Jérémy qui papote avec Clotilde

Tout le monde se connait dans ce bourg, nous causons de fêtes et soirée à venir, le calendrier se charge et c’est très bien, le jour où les pages seront vides, quelque chose ne tournera plus rond

Un peu plus loin, j’ai acheté un sabot orphelin en bois, un seul sabot, en très bon état

Ne me demandez pas ce qui me passe par la tête dans ses moments là

J’ai trouvé un collier contenant de magnifiques perles en provenance de Tunisie ; après quelques recherches j’ai l’assurance qu’elles  sont  en argent, je suis ravie, pour deux euros, c’est très bien, plus que bien, une affaire, une VRAIE !

Sur le chemin du retour je retrouve mon geek, il est midi, son temps est fini, nous repassons voir Agathe et avec ses neveux, nous prenons de nouvelles de leur chat, un fils de notre Mimine, adopté il y a trois ans, il a du voir le vétérinaire parce qu’il gobe trop de souris, musaraignes et taupes, j’y crois pas !

Pierre Alain notre copain basse arrive avec la petite fille blonde, je gueule son prénom, il se marre, me connait depuis tellement longtemps, rien de grave, le plaisir de se voir, de rire

Sur le chemin du retour Mark me confie qu’il est étonné d’avoir vu autant de filles jeunes voilées

Je partage son avis

Nous rentrons tous les deux, sur la terrasse Thibaut a déposé le karcher, je suis motivée pour nettoyer la terrasse, c’est le moment idéal.

 

 

 

 

En vrac

 

 

 

En m’éloignant quelque jours de la blogosphère, j’ai compris comment il était facile quitter ce monde là, que le temps passé à rédiger des notes, commenter, on pouvait le recycler aisément, et que des futilités  sur FB pouvaient palier à garder un lien avec bon nombre d’amis virtuels et réels

Mes publications quotidiennes seraient elles devenues pesantes pour vous comme pour moi ?

Beaucoup de blogs en pause en ce moment, essoufflement, lassitude ou envie d’aller voir ailleurs, au soleil ?

L’exposition avec Marie Camille s’est bien passée, toujours très en phase toutes les deux, un nouveau projet est né avec Meluzine qui fait des merveilles avec ses pinceaux, ça booste, des projets, toujours !

J’ai aimé prendre le temps de parler avec mes copines, les bijoux sont aussi «  prétexte «  aux retrouvailles, le gente masculine est quelque peu mise à l’écart dans ses moments là, il faut prendre du temps entre femmes, confier nos petits et grand tracas, avoir le garantie de se sentir épaulé.

Les pivoines rouges replantées ont fleuri, un  bonheur pour les yeux, venant de mon ami Gordon, elles ont une valeur inestimable

J’ai aimé entendre le son du bec d’un pivert venant taper le tronc des arbres du jardin, j’ai essayé de l’approcher pour faire une photo

J’ai beaucoup moins aimé trouver les plumes au sol et la dépouille de la pauvre bête attrapée par les chats.

Les plumes feront bon usage pour les cartes de Marie Camille

J’ai toujours envie de prêter ma plume pour d’autres, écrire des petites choses au gré de mes idées, c’est un exercice discret que j’exerce de temps à autre, un partage délicat …

Je reviens par ici, toujours remplie d’énergie que j’aimerais offrir à ceux qui en manquent en ce moment

Les publications vont reprendre, finies la pause, j’ai besoin de vos commentaires aussi, même brefs, juste pour savoir que vous n’êtes pas bien loin

Garder le lien.

ça c'est passé cette semaine

 

 

 

Ce fut une semaine un peu «  coup de mou « 

Des choses à faire et un manque de confiance en moi, de vrais moments de doute, dans plusieurs domaines, une vraie impression de ne plus y arriver

Non pas que les tâches soient insurmontables, mais un léger découragement m’a envahi  une bonne partie de la semaine

Evidemment , évidemment , je sais ,  cette météo de novembre n’arrange rien aux affaires , et on a beau se lamenter sur le froid , la pluie , rien n’y change , le printemps semble envolé bien trop tôt ..

Les mauvaises herbes gagnent dans tous les coins, les pommes de terre poussent, comme les iris, les pivoines et les aromates.

Un pied d’aneth s’est incrusté parmi les fraisiers et le pavot pivoine sort de terre, ça pousse, ça pousse !! Fraichement

Le Pierre de Ronsard est généreux, bien qu’une plante grimpante se soit aussi installée dans le pied

 

Je cueille un bouquet d’anémones tous les jours, les dépose dans des vases fins, le vase spirale spécialement adapté aux tiges fines et robustes, un régal !

 

Un seul mot d’ordre, ne pas se laisser envahir par la morosité ambiante, me rapprocher de mes tentacules humaines, celles qui ont les mots rassurants, celles qui en peu de temps effacent les petits tracas du moment, délient sans le savoir  les nœuds du cœur

Ellen était dans le coin pour deux semaines, en révisions avant de repartir pour Bruxelles, ses examens commencent lundi, je voudrais tant qu’elle valide son année

Elle est installée chez Luka, en centre ville, continue avec motivation à apprendre à manier le volant et les pédales en vue de conduire seule la Clio que je lui laisserais volontiers quand elle en aura l’usage

Les deux amoureux sont venus un soir ou deux , diner ici , c’est simple , j’aime beaucoup comment Luka a apprivoisé Rose , en douceur , j’aime la relation qu’il a avec Mark , taquin et respectueux , un belle complicité de mecs  , malgré les 10 ans d’écart , j’aime voir Ellen et son frère rire aux éclats

L’autre soir, on a fait de la mise en scène avec Ellen et Luka, on a dansé sur Youpi et Viva la vida, et pagaie la pagaille, nous chantons, causons, de plein de choses, c’est nouveau pour moi l’adaptation d’un « rapporté «  je n’aime pas ce mot, disons d’un presque » sixième « 

Et comme dans Astérix , la semaine s’est achevée par un banquet , une fête surprise , avec plein de beaux mensonges mijotés à point , beaucoup d’énergie , des yeux qui pétillent , une sacrée brochette de bonne volontés et du bonheur distribué

Un vrai rayon de soleil aussi ça …

 

Balivernes de la semaine

 

 Ce fut une douce semaine

Clarisse est passée et nous avons pris le temps de bavarder, dialogue entre femmes, face à face, c’est bon ces rendez vous là

Clarisse est certainement une des plus anciennes lectrices de ce blog, avec Maggie, je crois vraiment que ça nous a rapprochées, je ne regrette pas d’avoir mêlé le virtuel au réel, partager ses émotions, ses tracas, sous toutes les formes.

Elise est venue le lendemain, j’ai aimé cette visite imprévue, son ventre s’arrondit , sa nouvelle vie s’organise, elle est vive et déterminée, c’est une jeune femme enjouée, un vrai régal.

J’ai donné ma dernière journée de formation, lasse de devoir gérer des problèmes matériels dont personne ne semble se soucier, lasse de devoir réclamer mon salaire depuis  janvier, lasse des nœuds, du si peu de reconnaissance.

Me voilà déterminée à faire un choix, rendez vous est pris, l’appel est lancé, ça passe ou c’est terminé pour moi, ignoble gâchis mais j’ai tranché

Le jardin a une belle allure , les iris blancs sont sortis , je les préfère aux violets , le muguet embaume les massifs , le premier arum est ouvert , j’aime cette abondance, le vert ,  la fraicheur des lieux , la terre humide et fertile , je vais semer des graines , arracher les mauvaises herbes …agencer , j’y passe beaucoup de temps , ça me détend , j’aime ça .

Carla est venue déjeuner, et c’était fort plaisant

J’essaye de déjeuner avec un amie une fois par semaine, à la maison ou ailleurs, ne pas perdre le lien, s’arrêter, partager.

Après le déjeuner, Carla m’a embarquée en quête de la robe blanche, on a fait quelque essais, Carla est élancée et élégante, un rien l’habille comme dirait ma mère ! Elle n’a pas encore trouvé sa tenue, il reste un mois, un mois pour tout le reste, dernière ligne droite avant notre show

Je ressens l’effervescence monter, cette période bénie de l’année que j’aime tant, les derniers préparatifs, on se serre les coudes, on s’active, on tranche … et on travaille à la réussite de ce douzième spectacle … Douze ans déjà.

Marcher et causer

 

Avec l’arrivée des beaux jours, j’ai décidé dans la mesure du possible de retourner au marché tous les samedi matin

Je pars de la maison à pied,  traverse la rivière, remonte la grande Rue et me retrouve place des Acacias où des producteurs locaux comme on dit vendent fruits, légumes et fleurs

Ce matin là il faisait beau, du monde mais pas trop

J’ai croisé Astrid, ma voisine qui avait nourri les chats durant notre  absence, je l’ai remerciée vivement

J’ai acheté des carottes , une batavia , un concombre et des courgettes , j’avais prévu mon sac à dos pour déposer tout ça

Personne n’aime les concombres dans la maisonnée, j’en achète rarement, je ne dirais pas que j’’en raffole, mais j’adore les crudités, sous toutes les formes, légumes crus croquants, un régal !

Puis, je suis allée vers l’étal de poisson, derrière le Palais de Justice

Et à cet endroit, je me suis rencontré notre Ministre

Je ne l’avais pas revu en face à face depuis sa nomination en juin dernier, je l’avais croisé aux Vœux du maire, mais pas eu l’occasion de lui parler de cette aventure là

Il était heureux de me revoir, ça se lisait sur son visage, et disponible, il a pris le temps de bavarder tranquillement

J’aurais pu lui demander ce que l’on ressent quand on a sa marionnette aux guignols, ce que ça faisait de voir Daphné Burki en vrai …..

Je me suis gardée de reparler des embrouilles qui ont assombri le gouvernement ces derniers mois, il m’a juste dit qu’il était heureux dans cette nouvelle fonction et que son retour dans ses terres mayennaises était son bol d’air chaque WE

Nous avons parlé politique locale, en vue des municipales, les critiques, le bilan, les choses à revoir, des projets aussi

Et puis, des nouvelles de la famille …

Une femme nous a dérangés dans notre conversation, sans aucune gène ni discrétion

Je ne ferais jamais ça, au pire, attendre discrètement la disponibilité

Nous avons repris tranquillement notre conversation

Rien n’a changé depuis 10 ans , toujours la même simplicité , en face de moi , je n’avais pas l’homme politique , celui que j’entends à la radio , à la télé , mais un copain , oui , je peux vraiment dire ça , et c’est ainsi , certes pas banal , mais plaisant de voir qu’il n’a pas prix l’habit de l’élu quand il se retrouve dans son fief , pas un soupçon d’arrogance  ou de vanité

Je l’ai convié pour notre grande messe du 15 Juin, le remerciant encore pour sa chaleureuse présence de l’an passé

Je suis allée chercher du poisson, la vendeuse semblait me connaitre, peut être une stagiaire, je n’ai pas cherché à en savoir plus

L’air était frais, le soleil réchauffait comme il faut

Je suis redescendue d’un bon pas et j’ai traversé la rivière, Rive Gauche, c’était plus désert

Il est bon de marcher dans notre ville, y faire des rencontres inattendues, prendre le temps pour ça, ne pas rester entre quatre murs. Les gens aiment causer, et moi aussi, vous le savez déjà .

photo du Net

Aux sources du passé

 

 

 

Madame Lebarbanchon est morte, elle avait 97 ans ! Nous informe  Tante Edith avec un grand sourire

Elle adore les enterrements !

Ça fait des lustres que j’entends  parler de madame Lebarbanchon, elle a bien vécu

Ma mère a fait un gâteau de crêpes en entrée, c’est délicieux, une couche de crêpes, une couche de tomates, thon, Une couche de crêpe, des œufs durs, de la mayonnaise, c’est divin ce truc, on se ressert

J’avais mis ma Tante Suzy en garde quand mon père a posé sur la table des toasts d’apéritif

« Y’a un gâteau de crêpes « 

Oh, tu fais bien de me le dire

Un repas simple mais bon en ce jeudi férié, gigot, flageolets, charlotte moule tupperwouère

Les trois sœurs sont allées à la messe le matin, trop contentes de se retrouver

Une fois le café servi, un beau rayon soleil passe au travers des rideaux

Je chuchote dans l’oreille de Suzy «  on file à la mer ? »

Oh oui !

 , Suzy a ôté son voile, Louis lui dit qu’elle ressemble à Benoit  XVI

Nous marchons dans le vent sur un chemin qui borde la plage de Scioto, le décor est magnifique, je me sens bien avec eux, nous descendons sur le sable, le vent s’est calmé, des photos, c’est rigolo !

Clin d’œil à Bleck

Sur la route du retour, Louis bifurque vers Bricquebosq , mon cœur se serre, je n’aime pas les cimetières.

Nous trois, c’est quelque chose, Louis, Suzy et moi, on est tellement bien ensemble, le soleil est généreux et c’est doux

Nous nous arrêtons devant quelques tombes, Suzy nous raconte  l’histoire des défunts, elle connait presque tout le monde dans cet endroit là, beaucoup de cousins.L’un d’eux s’appelle Claude Lefrançois, faut pas confondre avec Cloclo, pas loin mon arrière grand-mère, Célestine, ma tante Louise ,  nous nous recueillons auprès de mes grands parents

Dans l’église, les vitraux nous offrent des images fabuleuses, je fais quelques photos

Nous repassons par le » haut de Bricquebosq », la maison, les étables, la pierre restée intacte

C’est  bouleversant de revenir sur le passé, mais nécessaire, vous aviez raison

Je revois des lieux si familiers, ce hameau où j’ai passé de fabuleux moments.

 

Nous rentrons chez mes parents, Edith et ma mère ont papoté toutes les deux mais n’ont pas tout dit .

Je leur montre les photos

Ma mère met un poulet dans le four, tout le monde reste à diner, Nicolas mon neveu nous a rejoint, c’est vraiment sympa, discussions et rires rythment la soirée, Rose serre la main de son grand père, c’est chaleureux

Après avoir débarrassé la table, on se quitte, et je reste tard à bavarder avec ma mère

La transition

 

 Après avoir lancé des lessives, cuisiné et avalé  des lentilles, rangé, lavé les sols, je propose aux enfants d’aller faire un tour au plus grand vide grenier de la Mayenne

Ils sont partants

Je gare la Clio loin du bourg, nous marchons pas mal

Nous commençons à regarder les étals, y’a du monde mais on arrive aisément à avancer

Tout à coup, j’entends

«  Jeanne, ouh ouh, on est là !! « 

Une tablée de copains installés chez Laura et Fred, je retrouve Jérôme qui donnait un coup de main à la buvette dans la matinée

Laura me propose un café, Mark et Rose filent tous seuls dans le village

Marcus est installé  à une table de camping, seule sa tête dépasse, il a planqué son visage dans une sorte de masque sombre, une perruque sur la tête

Ca intrigue les promeneurs, il se fait un plaisir de les arroser avec un pistolet à eau à leur passage, il est joueur !

Laura me propose d’aller flâner avec elle, Jérôme ramènera les enfants

Nous retrouvons Flora à la buvette, elle vend des crêpes

Elle me confie qu’elle a repris la lecture de ce blog, elle aime, ça me touche beaucoup.

Flora et Laura sont des femmes généreuses, franches, et disponibles, c’est toujours un plaisir de se retrouver

Evelyne, toute contente se présente à moi

C’est Birgit qui lui a dit que j’étais là

J’avais beaucoup discuté avec Birgit à l’anniversaire de Gilles il y a quelques semaines

Elle travaille avec la Grande Laiterie, elle aimerait rejoindre la troupe en septembre, mais elle n’ose pas trop s’engager par manque de temps, je lui ai conseillé de venir voir

J’avais travaillé avec Evelyne dans une crèche il y a quelques années, elle a pris sa retraite, elle est radieuse, elle chante avec nous maintenant, et elle aime ça aussi

C’est rigolo les croisements de gens.

Je trouve deux livres de Béatrice Botté, je les offrirai à Rose plus tard

Il y a toutes sortes de gens, des pauvres gens, ceux à qui on ne donne pas d’âge, ils déambulent sans trop s’arrêter, promenade du dimanche

Les mayennais ne sont pas les même gens que ceux du sud , c’est tellement étonnant , la ruralité , la transition est brutale , il faut partir pour voir ça , être quelques jours en immersion dans un autre décor pour mieux voir percevoir nos univers

Je quitte Laura vers 16 h, je croise Basile sur le retour, on cause un peu, rendez vous est pris pour le 22 juin, au terrain, notre lopin de terre acquis en commun pour un pique nique annuel

Basile me confie que si un jour nous vendons le terrain, il aura un pincement au cœur, c’est leur truc ce champ, une sacrée histoire …

Je quitte le bourg,il reste à retrouver ma Clio …

sous la chaleur du soleil , mon linge aura  bien sêché .

Bien équipés

 

 

Lorsque nous partons pour un long trajet, nous voyageons dans des conditions optimales pour que chacun puisse être à l’aise dans ses occupations

Fini le temps béni où on partait de bon matin dans la  403 familiale, bla bla,  et que pour s’occuper on comptait les poteaux, les voitures rouges et les libellules, l’heure est à la nouvelle technologie, voyez

Pour ranger  nos accessoires, Jérôme a fabriqué une boite en bois, qui est posée entre les deux sièges avant, plus de cartes Michelin, désormais, y’a le  GPS !

Ça m’agace ce truc là , d’abord , faut toujours l’alimenter à l’allume cigare et parfois ,il fait des détours , il cause , il me saoule ce GPS , je sais , ça peut aider , oui , mais bon ,  ça m’énerve !

Parce que sur l’allume cigare, je dois aussi recharger mon zifon, c’est une évidence, je zifone en roulant, évidemment

Tout en chantant, faut bien que ça rentre les 25 nouveaux titres, MP3 aux oreilles, textes imprimés dans l’autre, je chante, je chante en voiture, pas trop fort ça agace les gamins

Jérôme change de stations  de radio toutes les  3 minutes, ça m’agace aussi

J’ai le thermos de café à mes pieds, parfois il roule à terre, et Jérôme  rouspète un peu pas trop, il est assez calme au volant en fait

Les deux zozos derrière (maintenant, on a plus la polémique de celui qui va au milieu) regardent des films sur des écrans posés sur les sièges avant, c’est un cadeau de Louis, il avait reçu ça en s’abonnant à un journal, mais il n’en a pas l’usage

Y’a des fils partout, c’est un peu le bazar, mais nous avons de la place, et les trajets même longs se font dans la paix et la bonne humeur

En arrivant, faut tout sortir, et ranger un peu

En rangeant, dans la fameuse boite en bois, j’ai trouvé ça :

Qui a perdu son joli éventail espagnol hein ?

le dernier jour d'avril

Ce matin là, je fus réveillée par un SMS qui m’indiquait que la météo s’annonçait pluvieuse pour la journée, et que le rendez vous fixé pour le pique nique était changé

Pas de problème, on s’adapte dans toutes circonstances

Vers 11heures quinze le zifon sonne

«  Jeanne, je suis arrivé ! « 

Je cours accueillir le héros du jour venu de Cannes en toute discrétion et lui propose une courte promenade au bord de la mer

L’homme est arrivé avec des fleurs et la fameuse tarte tropézienne, génoise fourrée à la crème, pour le dessert

Nous partageons un repas  froid en terrasse en papotant de tout, de nous, la blogo tout ça.

Et c’est bien

Un café, le ciel est lumineux, direction la presqu’ile de Giens où nous traquerons le flamand rose, le buffle ou le rhinocéros (si y’en a !)

Mon prestigieux invité nous conseille un petit endroit coquet où il a eu l’occasion de poser ses pieds jadis, on fait confiance (on murmure qu’il a gardé son arbre à sieste)

Le défi est de taille

Aller s’extasier sur la pointe qui se trouve derrières les rochers sans se mouiller ses godasses sur un passage où les vagues jouent gaiement

Première étape, réussie, quels aventuriers nous sommes !

Les touristes se font discrets sur notre passage, un peu comme si Meryl Streep et Robert Redford s’offraient une petite balade, savent s’extasier devant la chance de nous apercevoir sans avoir la maladresse de nous déranger

On fait des photos en bavardant

Numéric Man me précise que les personnes qui se trouvent sur nos plans peuvent disparaitraient

Pas de problème, je sors ma gomme et j’efface

 

Il appelle le petit Lino, est rassuré de le savoir en bonne compagnie, lui promet un retour proche

Nous profitons encore de la douceur de ce dernier jour d’avril, nous réjouissons d’avoir bravé les dieux du ciel,  remontons en voiture vers le camping

Il est déjà l’heure de se séparer

On se bise bien fort, puis Antiblues s’installe au volant de sa Mégane dernier cri, à faire pâlir Pierrot Bâton

 

A la prochaine !!!!

Je rentre au mobile home , le zifon sonne, c’est Soène de la Tour qui désolée de ne pas avoir lu nos SMS se manifeste enfin

Elle est déçue de savoir le cannois déjà en route, nous causons un bon quart d’heure et c’est sympa

Le soir venu, nous proposons un restau dans la vieille ville d’Hyères à nos enfants et nous passons un moment absolument délicieux tous les quatre.

Sweet home

 

En vacances, pas d’infos, pas de télévision , pas de lecture de la presse

C’est ma déconnexion au monde

Pas de lessives, très peu de cuisine , peu de contraintes

Paradoxalement, je reste très en lien avec mon monde , ma sphère ..

Beaucoup de SMS , des messages sur FB , des billets sur ce blog .. Et quelques cartes postales à l’ancienne qui arriveront bien après moi

Faudrait les écrire et les poster le premier jour

Je n’ai pas envie de couper les  liens qui m’unissent aux autres quand je pars , j’aime , j’adore rester en contact , j’en ai besoin , et je crois que mes amis aussi

Chacun trouve ses plaisirs.. ça ne s’explique pas, pas besoin de justifier ça non plus

Une fois rentrée , je reconnecte très rapidement avec le quotidien

A peine quelque heures et me voilà de nouveau bien dans ma vie , passant d’un décor à l’autre , nourrie de soleil , de couleurs , et de rencontres chaleureuses

La pelouse est tellement haute qu’on va pouvoir faire du foin ,  la louloutte a déplacé sa nichée au grenier , je crois que mon bougainvilliers a eu très froid …

C’est la vie qui reprend son rythme

Ne bougez pas , je vais enfin visiter vos blogs , et raconter de temps à autre  quelques anecdotes d’Hyères …

Clin d'oeil

Avec un jour d’avance , un inconnu m’offre des fleurs

Inconnu, mais pas tant que ça …

Plus de 5 années de blablas virtuels via nos blogs

Et enfin

La rencontre en vrai !

 

Merci Antiblues !

En route !

 

Au départ, nous avions pensé à l’Andalousie, mais. pas assez réactifs pour les réservations d’avion , trop cher pour cette semaine de grand pont , bref , nous avons fait un conseil de famille pour notre destination de printemps , le sud est , la Méditerranée

Tout le monde  était partant !

Nous voilà donc en route vers la Grande bleue qui s’annonce un peu grise

Mais on ne va pas pleurnicher, ça sert à rien !

Au programme : Hyères, Porquerolles, les calanques de Cassis, une visite à ma nièce et...

Forcément, des rendez vous bloguesques !

Je ne vous dis pas quel jour, ce n’est pas encore fixé

Pas trop l’intention de laisser ce délicieux blog en pause, j’emporte mon pc en espérant trouver un peu de wifi gratuit

Les jours à venir seront ponctués par des pauses, des escapades pour certains d’entre vous, profitons de cette fin d’avril qui file déjà bien trop vite

Je ne suis pas loin, juste ailleurs.

quand la vie bat son plein !

Une très belle surprise dans ma boite au lettres cette semaine, un petit ouvrage venant de Lyon

Soène m’a expédié  un petit livre de comptines écrit par François DAVID, un grand merci ma lyonnaise !

Ça me parle cet auteur !

Ce fut mon professeur de français en classe de quatrième, j’avais fait un billet pour raconter comment j’avais repris contact avec lui il y a une quinzaine d’année, et.impossible de le retrouver en archives

Le premier d’entre vous qui le retrouve, je lui expédie des chocolats !

Extrait de l’ouvrage, qui me va bien

Tête de linotte

Certains jours

Je cumule

Ce fameux vendredi de la perte de la Clio que j’ai retrouvée, et bien le soir même alors que j’étais en vadrouille en bonne compagnie, j’avais oublié de prendre mes clés pour rentrer

Pierrot bâton m’a fait les gros yeux et m’a dit «  Jeanne, ça suffit pour la journée ! »

J’ai eu peur qu’elle me mette sous tutelle

Parlons chats, c’est l’occasion

Les deux chatons de la Reine mère Mimine ont été adoptés illico

L’un d’eux est parti à Angers, l’autre près de Rennes, comme convenu

Dans la journée de Dimanche, après avoir fait une marche avec Clotilde, nous avons bien vu que la Louloutte au ventre barrique allait à son tour délivrer sa portée

C’est dans le tiroir de Mark qu’elle s’est nichée et le lendemain matin, 5 jolis chatons presque identiques

Ça fait beaucoup. Mais bon, chez nous, y’a la vie et c’est fascinant !

Et jusqu’à nouvel ordre, les portées de chatons, ce n’est pas interdit par la loi non ?

Je trouverai des familles, et ça fera des heureux !

En attendant, je vais peut être posé cet écriteau sur le portail

Enfin, je dis,  mais à quoi bon, tout est toujours grand ouvert chez nous  sauf la nuit mais les matous dorment tranquilles dans la maisonnée

Et dans la journée ?

Et bien

Entrez sans sonner !

 EDIT DE 21 HEURES

Cristophe a retrouvé le billet , bravo !

http://anecdotesdhieretdaujourdhui.hautetfort.com/archive/2009/10/21/le-moribond.html