Mes affaires étaient prêtes depuis la veille, hors de question d’oublier un morceau, il restait juste à poser un vernis sur les ongles, pas le plus simple,faudrait rester trois heures sans toucher à quoique soi ...
J’ai cuisiné une potée avant de partir que je n’ai pas eu le temps de gouter, lancé une lessive, donné quelques recommandations
A midi précise j’abandonne la nichée, je passe prendre Pierrot Bâton, direction la banlieue, pour le rendez vous au car, départ 12 heures trente
Installés en bonne compagnie, les 3 heures trente de trajet ont passé vite, Fanfan nous a proposé un chabada, et partagé de très bons cannelés, ça causait dans tous les sens, on a eu le droit à un descriptif de l’implantation de l’industrie laitière en Normandie, tout cela dans une ambiance sympathique
Arrivée à Deauville vers 16 heures, découverte des lieux, petit encas disposés dans une salle à notre attention, bel accueil
Nous allons chanter lors du diner des associations Deauvillaises, prestation originale, entre les amuses gueules, l’entrée et la viande, du jamais fait, l’aventure ça nous connait !
Au mur, trônent des portraits de stars qui sont passées dans ce lieu : Ursula Andres, Sean Connery, entre autre, bientôt une nouveau cadre photo allongera la liste prestigieuse : les Vices !
Je fais quelques photos avec mon zifon, pas trop, je n’aurais plus de batterie au retour .
La balance son passée, nous voilà confortablement installés autour d’une table avec Meluzine, Bérénice, Léandre, Thierry et compagnie pour un repas offert par nos hôtes, ça nous change du sandwich avalé vite fait, faudrait pas qu’un prenne des gouts de luxe quand même
Au menu : taboulé, piémontaise, terrine, Parmentier de canard, teurgoule et tarte normande
Si on a encore faim après ça !
Direction la loge des filles, y’a un amas de fringues de valises indescriptible, une vache n’y retrouverai pas son veau !
Théodore nous briffe un peu, puis on se met en rang, prêt pour s’installer sur scène au pas de course entre les serveurs, les caisses, les assiettes, 1300 personnes à restaurer en même temps, il faut une armée !
« Qu’est ce qu’on attend Medley Brel , Hijo de la Luna, Pas gaie la pagaille", zou ! On dégage
Deuxième partie, petite robe noire, je suis ravie, l’enfilage du collant et toute la grâce qui va avec nous offre des commentaires délirants, allez, c’est fait, talons s’il vous plait !
Quelle classe !
Tenue noire et blanche, pour 4 titres tirés de Grand Ecran, Théodore a mis sa tenue CDF, il est très élégant
Le medley sister Act est déjà fini, zut de zut, j’en aurais bien refait une
On ne voit pas les gens attablés loin, très loin, juste quelques visages derrière pianiste fou, mais ils ont l’air contents, chabada bada …
Dernière partie, robe blanche, boléro corail, et enfilage de collant encore !
Je maudis les ténors et les basses qui seront restés tout le temps avec leur pantalon blanc
Dernière partie, mets la musique par-dessus, foule sentimentale, Angela, Guantanamera, ça swingue !
On sort, on revient pour un chant commun avec les Présidents, parodie de la Java de Broadway, et c’est ça qui plait !
Il fait chaud, on a fini, les festivités vont commencer, nous sommes autorisés les veinards à participer à la soirée dansante
Y’a de la robe du soir, des paillettes, des strass, des blondes pas toutes jeunes, du normand en pull et baskets, quelle tenue enfiler ?
Sans hésitation, je remets la petite robe noire, y’a pas de raison c’est l’occasion
L’orchestre de bonne qualité n’a pas lésiné sur les moyens, des danseuses se trémoussent, ouh la, shorts moulants, maquillages outranciers, ça donne, à chaque changement de tenue, on est sous le choc, écroulés de rires et je passe les commentaires …
Nous dansons, de tout, super ambiance, les choristes sont toujours chauds, bon publics ces gens là Je savoure la douceur d’une valse.
Vers 1 heures nous plions bagages, au revoir Deauville, attention, on reviendra, on est comme ça, on s’accroche nous !
Calés dans le fond du car, Serena nous dit « dans une demi heure y’aura plus un bruit la dedans"
On chante un peu, en petit comité, pas fort, Théodore il n’aime pas quand on massacre des titres
Sauf … que, il ne mets pas trois minutes à rappliquer et …. C’est bon, pianistefou nous a rejoint, nous chanterons à dix durant deux heures, toutes voix mêlées, on a du stock, pas loin de 200 chansons emmagasinées, tout a Capella, bon sang quelle magie ces moments là !
Ça ne nous empêchera pas de débiter des âneries en même temps
En parfait aimant à boulets, je peste un peu, mon voisin de devant, un tantinet sans gène, a rabattu son siège, je n’ai plus de place pour mes jambes de gazelle, il s’en fout, même sous les menaces de Pierrot
4 heures trente, parking de la banlieue sud, la clio boude
Pas grave. Nous rentrerons en voiture présidentielle
Va falloir trouver le sommeil vite fait
On aurait pu prendre un petit déjeuner ensemble.
La prochaine fois
Je vous le dis qu’on s’aime.
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