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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 91

  • Un peu de mécanique

     

     

    C’est vrai, je l’admets, le billet d’hier était un peu, beaucoup, féminin

    Mes amis lecteurs, à peine concernés par le sujet, on du patiemment attendre leur tour

     

    Par ce bel après midi ensoleillé, je me suis dis, Jeanne, allez, si tu allais faire un peu de mécanique

    Les voitures, ça me connait, toujours prête à ouvrir le capot, changer un joint de culasse, vidanger, réparer, lustrer

    Et puis la mécanique, ça vide la tête

    Allons voir, commençons par astiquer cette magnifique Simca Aronde, coupé de ville, modèle de 1956simca.JPG

    La belle dame tarde un peu à jouer les starlettes aux rallyes et mariages

     

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    Bien, ensuite, je vais remonter après avoir repeint ce scooter Vespa, y’a encore un peu de boulot làscoot.JPG

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    Pour finir, il me reste la Panhard

     

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    Comment dire ?pan 2.JPG

    Je commence par remettre les roues, le châssis, les portes, je suis un peu perdue là ???pan 4.JPG

    Quels outils choisirétabli.JPG

    Je crois que je vais devoir demander à Louis de me donner un petit coup de main

     

     

     

     

    Faut que je me décide vite, parce qu’il y a aussi la Mégane de Pierrot Bâton à réparer

    Le temps me manque …

    Et puis … j’ai perdu les notices

     

     

     

     

     

     

     

    Allons, je vais retourner à ma petite mécanique

     

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  • Ventres ronds

    Trois enfants

    Trois grossesses

    Trois naissances

    La grossesse était pour moi, un passage, obligé,  pas spécialement épanouissant, ni contraignant  avec la chance que tout se passait bien

    C’était intime, je n’exposais pas ce ventre rond comme un trophée, je le cachais pas trop non plus

    Les échographies et visites étaient « techniques «, je ne gardais pas les clichés, je vivais ça toute seule, Jérôme ne m’accompagnait  jamais, il ne fut pas pour autant un mauvais père

    Je n’idéalisais pas la grossesse, je fuyais les réunions de futures mamans qui me lassaient un peu

    Professionnelle de  la petite enfance, j’avais tellement entendu de témoignages de naissances, en détails s’il vous plait que  je mettais cette période là en pointillé

    On fantasme   la grossesse , à peine le test est fait , les futures mères  changent leurs habitudes , elles deviennent précieuses , vulnérables , il faut pas boire une larme de vin , s’assoir toutes les trois minutes , penser déjà à l’achat du lit  poussette , et cosy

    Les futures mères gambergent, sans le vouloir, saoulent celles qui ne le seront jamais, elles se projettent , attirent l’attention , prennent un nouveau statut

    Les stars posent avec leur ventre rond, on s’extasie, c’est beau, c’est émouvant,

    Les jolies femmes, élégantes, élancées, posent avec leur ventre rond

    Les autres, petites, rondelettes, font moins de cas de cette métamorphose , osent à peine se regarder dans la miroir

    Je n’avais qu’une idée en tête , que mon enfant aille bien , pas parfait , bien , entier , complet , sans ratés

    Une fois né, j’étais soulagée, peu inquiète, couvante, heureuse, rarement débordée

    Les futures mères sont souvent seules, en manque de maternage durant leur grossesse, et surtout après, elles ont besoin d’être entourées, chouchoutées, aidées,

    Elles portent déjà le poids de la culpabilité, de ne pas être la mère parfaite des magazines, elle ont besoin de leur mère, qu’elles rejettent parfois, drôle de dilemme

    Et le nouveau né, pleure

    Il pleure, oui, les bébés pleurent

    Et là, c’est la panique

    L’affolement

    Il faut trouver la solution, le miracle, le druide, le génie qui apaisera ses pleurs

    Un bébé pleure

    On ne le dit pas assez

    Pas dans les ventres ronds …..

    Sur le ventre flasque  devenu plat …

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    Mary CASSATT 1845-1926
    - "Mère et enfant" ou "Mère allaitant son enfant"

  • En attendant ma clé 3 G

     

    En file d’attente à la Poste pour m’occuper, je regarde autour de moi …les gens

    C’est plus que fort, en même temps, que faire d’autre, je n’ai pas d’I Phone

    Assis à la table ronde, une femme plutôt élégante discute avec un homme, chic bobo, dont l’allure me dit quelque chose

    L’homme est un cultureux, le monsieur culture de notre petite ville, je l’ai déjà croisé à plusieurs reprises, il est abordable et apprécié

    sallepo_200.jpgC’est pas l’envie qui manque d’aller lui souffler à l’oreille en catimini que si jamais il manque d’idées pour la programmation  2012, Thiefaine sera en tournée …

    Sauf que c’est ni le lieu, ni le moment

    J’attends mon colis

    C’est un peu long

    Alors la femme salue le cultureux, et lui souhaite un bon week- end

    Et lui, commence à lui parler …machine à laver

    machine_a_laver.jpgIl a une sérieuse fuite depuis deux jours, et elle aussi à connu ça, elle l’avise de conseils, lui disant que ça peut couter cher en eau, et en réparations et …, cette conversation me fait sourire

    J’aime ça, quand on se fait parfois une idée des gens, de ce que leur statut évoque en nous, à croire que ce gens là ne parlent que théâtre, art, qu’ils ne font jamais de courses dans les supermarchés, qu’on ne le rencontre qu’à des cocktails ou des avant premières

    Cassons le mythe!

    Autour de moi, naviguent  des gens plutôt érudits, capable de parler plan de travail de cuisine et électro ménager, vanter telle marque d’aspirateur, se laisser aller à des futilités, marque de couches, parce qu’on ne peut pas parler que d’expositions, d’art, de théâtre et d’auteurs

    La vie quotidienne nous rattrape tous et permet aussi des codes de communication moins  restrictifs

    Bien sur ils n’auraient certainement pas eu cette conversation sur le parvis du théâtre après LA pièce qu’il fallait aller voir

    Au guichet, le postier me donne mon colis, une grande boite en carton contenant une petite clé 3 G

    « On dit bien des messes basses dans des cathédrales « 

  • Sûr et certain

    Lors d’un repas en famille, la discussion porte sur les plages du sud est

    Mes beaux parents qui ont pas mal roulé, en voiture surtout évoquent la côte d’azur en disant qu’ils préfèrent l’arrière pays

    « Y’a pas de sable par là « 

    « Si, rétorquais-je, une super plage de sable à Cannes « 

    «  Ah non, y’a pas de sable à Cannes, ça non ! »

    Ben, si, je ne suis pas amnésique à ce point, je l’ai foulé ce sable il n’y a que quelques mois, et baignant dans les photos d’Antiblues depuis un bon moment, je sais qu’il y a du sable à Cannes

    Ils sont certains de ce qu’ils affirment

    Bon, je ne vais pas faire appel à un avocat pour si peu, j’ai tord, je m’incline, même si je pense que j’ai raison, ce n’est pas bien grave tout ça, même si ça m’énerve

    C’est curieux ces certitudes, ces moments où même si on peut prouver à la terre entière la véracité de nos propos, impossible d’être entendu

    Dans certaines conversations, j’écoute ces certitudes, me demandant si moi-même parfois je suis prisonnière de ma pensée que je crois exacte

    Peut être que notre mémoire sélectionne des images, que l’on associe ensuite à des lieux, des moments de notre histoire

    Les gens qui ont un avis sur tout, spécialistes en tout domaine me font sourire, me fatiguent aussi, quand leurs discours sont presque enregistrés, limite encyclopédique

    Une manière de s’affirmer dans un groupe, au cours d’une conversation, au risque de se fourvoyer quand il faut garder un statut d’expert

    Ce n’est pas faire preuve de grande faiblesse d’oser dire « je ne sais pas, «  ou je pensais que … »

    « Je me suis trompée, j’ai cru que....

    Tu as raison « 

    Ce dont je suis sûre c’est que je ne sais pas tout.

    Et qu’il y a une plage de sable à Cannes

    Et même,

     Si….

    des chaises rouges.

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  • Changer de peau

     Au parc avec Fatima et Rose, nous sommes allées saluer les chèvres

    J’ai vérifié, elles avaient bien  leurs  quatre pattes, et déjà des petits chevreaux foufous qui s’agitaient de tous les côtés

    Mon œil fut attiré par cette bête là

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    mouton 2.JPG

    Et pour une fois, j’avais mon APN

    Qu’est ce donc que cet accoutrement ?

    Au début, j’ai cru que la brebis voulait attirer l’attention des visiteurs et s’était affublée d’une vieille peau de mouton

    Et puis, en m’approchant tel un touriste en plein safari kényan, j’ai pu constater que ce n’était pas un déguisement, que la bête était en train de changer de peau

    Je n’ai pas trouvé ça beau, et brusquement, avec ma gymnastique cérébrale qui m’épuise, je me suis  vue  muer de la sorte

    Imaginez  Jeanne , avec au dessus de la tête , des cheveux gris , filocheux , qui pendouillent , et sous ces débris capillaires , une chevelure rousse , ou brune , toute soyeuse ..

    Non, je serais déjà passée chez ma coiffeuse

    Je n’aimerais pas être un mouton, ni une brebis

    Je ne serais pas à l’aise pour me déplacer à  quatre pattes

    Et puis vocalement, je souffrirais un peu

    Dans notre chœur, mon répertoire serait limité

    « Il me dit que je suis bbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbbeeeeêeeeeeellllllle « 

    Le public serait vite saturé

    Les commentaires iraient bon train

    «  C’est qui cette soprane qui bêle ? »

    Alors, je ruminerais davantage et je m’userais les dents

    Non, je ne voudrais pas être un mouton

    Suivre bêtement les autres, sans analyse, sans questionnement, non ça je ne pourrais

    Au bassin de la Perrine, nous sommes allés voir les tortues, elles ne sont pas revenues, les dernières gelées ne sont pas passées

    Il y avait de grosses carpes

    Je n’aimerais pas être un poisson

    Ça ne parle pas les poissons, je ne pourrais pas ….

  • Dédicaces musicales

     

    En ce dimanche, pas de chabada, quelques dédicaces musicales « spécial blogopotes « 

    Pour Pierre, qui comprendra, les frères Jacques et leur" Shah  Shah persan"

    Merveilleux souvenir pour moi aussi, chanté en 20… ?

    Pour Louis, un petit coup de Jo Dassin pour chasser la mélancolie ambiante

    ( c'est pas garanti que ça marche )


    Pour Antiblues qui a fait son coming  out dans la semaine , se révélant  fan absolu de Régine

    ( comme quoi … )


    Et pour Patricia, qui soit disant a eu 3 fois dix huit ans  mercredi  (elle a vu large)

    En prévision , j’ai aussi mis de l’ordre à mes cheveux.


    Quoi, vous n’aimez ni les Frères Jacques, Jo Dassin, Régine ou Dalida, allons bon !

     

    Alors, une chanson que j’avais oubliée, redécouverte à la fin d’un épisode de Cold Case

    Lynyrd Skynyrd - Simple Man


     

  • Juliette et Pierre Henri

     

    Juliette travaillait dans cette halte garderie à qui je confiais mon bébé à l’époque, ma première fille

    Elle était avenante, joyeuse, sympathique, jolie femme brune aux vêtements colorés

    Un après midi de Juin, elle avait offert un pot à tous les parents avant de partir pour un grand voyage à vélo

    Un an à parcourir les continents, l’Asie, l’Australie, quel courage pour mener un tel projet avec son homme

    A son retour, elle était rayonnante, et moi, j’avais envie d’en savoir un peu plus, alors, comme ça, sans réfléchir, je lui proposais de venir diner un soir à la maison, avec Pierre Henry

    Elle fut plutôt surprise, mais bon, pourquoi attendre quand on sent les affinités

    De ce jour là, nous ne sommes plus quittés

    Leur fils est né, le notre aussi, rivaux bébés, copains et complices aujourd’hui …

    Et la toute petite fille est venue plus tard

    Les globes trotteurs n’avaient pas fini leurs aventures cyclotouristes remorque-velo-enfant-chariot-corsaire-XL_02.jpg

    Ils sont repartis à vélo un jour de Juillet, enfants dans les remorques pour six mois vers le Sud, la Corse, l’Italie, la Grèce …

    Ils étaient bien loin  quand Rose est née

    La petite fille qui a grandi est incroyable, douce, conciliante, toujours d’humeur égale, elle aime venir à la maison jouer avec Rose et dormir tout près d’elle

    Juliette et moi , on se soutient , tout le temps , dans tout , nos projets , nos peines , jamais on ne se fâche , l’Amie , la vraie , celle que l’on garde , quoiqu’il advienne

    Nous avons passé des vacances ensemble, des week end, nos gouts, nos amis sont différents, et ça n’a pas d’importance, respect

    Nous avons toujours plaisir à nous voir, chanceux que nous sommes de résider dans la même ville

    Aujourd’hui, Juliette et Pierre Henri se marient

    Entre deux témoins, pas plus, c’est bien, ça leur ressemble !

    « Pas de tralala, libé sous le bras «  a bien insisté le philosophe !

    Je suis fière et touchée d’avoir été élue pour ça, témoigner avec Jérôme de leur couple, solide, résistant

    Avec la certitude qu’on ne se perdra jamais de vue, que nous vieilliront ensemble

    Les années passent, février nous a apporté son lot de joie, d’immense chagrin

    Deux mariés, deux témoins,  nos enfants, tous proches les uns des autres

  • Toujours la même pensée

     

    Parce que tout le temps que vivra ce blog, mes pensées monteront toujours vers toi, ce jour du 25 février

    J’ai cueilli les premières jonquilles, j’ai pensé à Lorenzo, aux enfants, à Nath et à Constant

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    Et souvent aimé me replonger dans mon souvenir de ce soir d’hiver, où tu avais chanté la fugue d’autrefois avec Christel

    Le duo qui vous allait si bien ….

    Cet été , j’ai croisé ta nièce, elle te ressemble tellement , c’est beau et triste à la fois

    Elle a ton sourire …

    Anne …




  • Le dîner parfait

    cuisine.JPG

    Ce soir là nous sommes invités chez Mathilde et Yvan

    Une belle soirée en perspective, chaleureuse, savoureuse

    Après avoir passé en revue les toiles de Mathilde qui décidemment peint de mieux en mieux, des sujets variés, me donne envie de ressortir mes pastels, mais bon, ayant vraiment du mal à être à tous les fronts, je me rassasie de ses créations

    Nous passons à table, diner soigné, terrines de Jeanne (joli clin d’œil) saumon courgette, aiguillettes de canard aux mangues, brocolis, et purée de pois chiche avec une  sauce à la confiture de groseille

    Et en dessert une tarte pommes râpées citron

    C’est léger, délicieux, bien présenté, les vins sont exquis

    Mathilde et Yvan n’ont pas attendu  la télévision pour donner ce  diner presque parfait , ils savent recevoir , depuis des années , simplement  , ils prennent le temps de faire un menu , d’aller chercher les  victuailles , de les accommoder , sans tape à l’œil , c’est attendrissant de les voir tous deux partager ça , ils ont plaisir à donner , recevoir , autour de leur jolie table ronde , sans lourdeur , pour le plaisir le pur plaisir , d’échanger quelque chose

    J’en peux plus de ces émissions culinaires, l’autre Cyril machin qui  s’la pête, la miss Carole R qui se prend pour une dominatrice et les pauvres candidats tantôt humiliés qui tremblent devant leurs casseroles tels de pauvres bœufs en partance pour l’abattoir

    Je déteste ce pan de notre société basé sur la compétition, les vainqueurs, les perdants, les humiliés, les mauvais, les juges, les spécialistes

    Emissions culinaires ou dites éducatives, ou de pauvres gens se donnent en spectacle face à leurs échecs devant des ados tyranniques ou des enfants rois

    Face à eux, la complaisance des spectateurs subitement satisfaits de voir qu’ils n’ont sont pas à ce point là, on juge, on incrimine l’autre, on montre du doigt

    A la télévision, et dans les entreprises aussi, pression, compétition, démission, dépression …

    Certes il n’est pas nécessaire de regarder ces émissions là, je zappe quand j’ai vu un peu, mais c’est malheureusement le reflet  de notre société.

    Il reste néanmoins beaucoup de Mathilde et Yvan, homme et femmes de cœur qui reçoivent sans compter

    Et dans une troupe de chanteurs amateurs, je connais un chef, qui pourrait pester en renvoyant ou humiliant des choristes pas forcement à la hauteur

    Sauf que lui, il les garde …

    Parce qu’il a un cœur, un grand chœur

  • Quatorze ans

    Mark grandit, l’adolescence comme on dit, les relations sociales semblent lui poser problème au collège

    Il n’a pas de copains, n’invite personne, déjeune  seul  au self, et ce fut un dilemme pour trouver un compagnon de chambrée pour son voyage à Londres en mai (ça ma fait penser qu’il faut que je fasse tout pour pas me récupérer un boulet à Belle Ile)

    Il ne veut plus aller au tennis de table, les autres l’embêtent, il se sent persécuté, se victimise

    Evidemment, je ne suis pas là pour régler tout ça, il a forcement ses défauts, et je dois me mettre dans la tête qu’il n’est pas fait, pour l’instant pour le collectif

    Je lui demande d’appeler l’éducateur sportif, lui demander de changer d’horaire si possible

    Ça lui coute, et finalement, contraint et forcé, il le fait

    Il se retient, en expliquant sa demande, une larme coule sur sa joue, il tient bon

    Ça me fend le cœur, de voir sa sensibilité à fleur de peau

    Mark est malgré cela un garçon souriant, drôle, et tendre, mais c’est mon fils …

    La semaine dernière, il a fait son stage de troisième à l’entreprise de Jérôme

    Il a été très bien accueilli, il est revenu motivé, heureux de naviguer dans un monde  d’adultes, fier d’être considéré, très apaisé de découvrir un tout petit bout du monde du travail

    Les échos que Jérôme a eu plus tard furent très bons, il a été perçu comme quelqu’un de posé, très agréable, très poli, c’est réconfortant

    Il fera son chemin, trouvera ses alliés au lycée, ses activités

    Cela me renvoie à ce temps maudit du collège, cette totale perte de confiance en moi, en l’autre

    Je lui dis, lui redis qu’on doit semer aussi pour récolter, qu’il faut oser, et que le monde est peuplé de gens bien, vraiment bien, et qu’il a besoin d’eux

    Pour mon fils, j’ai acheté deux belles chemises, il les portera à merveille, parce que mon Mark, il est loin d’être moche

    14 ans, mon fils, mon boy, je crois en toi ….

    étagère.JPG

  • Retrouver l'âme soeur

     

     

    bateau rouille.JPGCe soir d’été, les deux couples amis,  après avoir un peu bu et grignoté, se prêtent   aux confidences

    évoquant tour à tour l’éventualité d’une séparation, divorce ou décès

    « Si tu te retrouvais seul, tu ferais quoi ? »

    Elle, est déterminée

    «  Je resterai seule, je m’isolerais encore plus, retranchée, pas capable d’aller en avant pour trouver l’âme sœur « 

    Lui, a la certitude  que sa vie sans compagne serai impossible, il irait dans des bars, des soirées, à la « chasse », userai de ses atouts musicaux, de son charme pour trouver l’amour

    L’Autre, avoue qu’il n’aura pas l’envie ni la force de recommencer

    Il savourera son indépendance, un temps …mais n’aurait pas cette détermination à refaire sa vie, comme on dit

    Sa femme avoue que  sa vie sans homme n’est pas concevable, elle profitera de ses réseaux  amicaux pour aller à la rencontre de ….sans passer par des institutions, des boutiques à célibataires

    Tout cela reste que dans le discours, comment savoir ce qui adviendrait de nous si notre couple était brisé

    J’ai parfois abordé cette question avec mes parents, ils avouaient leur incapacité à se projeter

    Nos amis divorcés, veufs ont presque tous retrouvé l’âme sœur

    Reste les célibataires, ces femmes , ces hommes qui cherchent sans  trop d’illusions l’amour, par manque de confiance, par peur du changement

    Aimer une seconde fois, différemment, s’apprivoiser, accommoder son quotidien, accepter les passions de l’autre, ses amis, sa famille

    Aurais-je vraiment la force de rebâtir tout ça ?

    Si les choses devaient arriver, je garderais sans doute mon indépendance, préserverais mes enfants

    Comme je me sens apaisée de me dire que ….je n'ai pas besoin de me projeter


  • L'interail

    Le périple avait commencé par un jour de juillet en gare Montparnasse

    Sacs à dos au bord de l’explosion, un peu d’argent, Patchouli patogasses le guide du routard dans la poche,  des travellers, et nos quatre cartes interails qui nous donneraient accès à toutes les lignes ferroviaires européennes durant un mois

    Eugénie et Adrien  m’avaient proposé de se joindre à eux pour l’aventure, il fallait un quatrième larron, le seul frère d’Eugénie avait répondu présent

    Direction Liège, puis Copenhague en train de nuit, un bon souvenir, une bonne ambiance entre railers et une météo favorable

    Nous visions la Scandinavie  , la Suède en premier , Stockholm , jolie ville trop vite vue , puis voyages interminables dans les forêts suédoises , paysages frais , cercle polaire , soleil de minuit , rencontres sympathiques , moustiques , nourriture trop chère , campement rustique

    Nous avons grimpé le plus haut possible jusqu’à plus de train, plus de gare, retour par la Norvège

    Le temps était plus gris, à Oslo pluie battante et froid,  nous avons décidé de monter dans un train, et d’en descendre quand il fera soleil

    Eugénie rêvait de l’Italie, mais  c’est à Vienne que nous avons posé nos sacs, délogés par des policiers aux méthodes radicales

    Puis passage à Munich, retour par Bâle, avant de rentrer à Paris

    Trois semaines de promenades, d’improvisation, de dépaysement, de compartiments …

    Mes premières vraies vacances

    Etrangement, je n’ai pas gardé de souvenir extraordinaire de cette épopée, trop peu de soleil peut être et des conditions un peu spartiates tout de même

    Je n’ai rapporté aucun souvenir

    Enfin, si

    Un mari ….

     

    Vous avez trouvé la chanson cachée dans ce billet ?

     

    edward-hopper-compartiment-c-voiture-193.1295608816.jpg

    Edward Hopper, compartiment C,voiture 193, 1938

  • Concours photo " à l'oeil "

     

    Un grand merci d’avoir répondu à l’appel du concours «  à l’œil « 

    A présent, le moment est venu de vous présenter les clichés

    L’œil de Mlle Nanou par Antiblues

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    L’œil du défunt René le bananier par Ksénia

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    L’œil du neveu par Louis

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    L’œil des poupées par Plume

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    Une mosaïque d’yeux par Pierrot Bâton

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    Deux regards complices Mlaféeclochette

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    L’œil avisé de Fay

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    Les doux yeux de Chriss

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    L’œil de bœuf par Marie Camille

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    L’œil du cheval par Patricia

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    Les yeux des pieds vus par Poulbot

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    Et l’œil exposé par Jeanne 

    oeil jeanne.JPG

    Difficile de faire un classement, j’attends vos réactions et des explications éventuelles des participants puis j’essayerai de décerner les prix par thème

    Bravo à tous pour tant d’originalité et de variété

    Bravo d’avoir osé jouer !

     

    Edit de 14 h

    "oh la la , j'suis en retard .."

    Oui , Mahie , la cloche a sonné , allez j't'aime bien et me fais un plaisir de rajouter tes yeux d'ange

     

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  • Un p'tit chabada ?

     

    Fay , dans un précédent billet nous partage sa joie d’avoir pu intégrer un chœur

    Elle avait gardé cette envie folle de chanter, a poussé la porte et a commencé à vibrer de cette alchimie des voix mêlées

    Je me réjouis pour elle

     

    Elle évoque une chanson, Vivre, tirée de  la comédie musicale Notre Dame de Paris

    Je vous mets la version chantée par Noa ( pas Yannick )  qui devait incarner Esméralda 

     



    Puisque j’ai lu des messages déçus la semaine dernière de mes copinautes sexta qui réclamaient un chababa (ils ont leurs petites habitudes dominicales) j’espère qu’ils seront au taquet, de bonne heure pour faire des propositions

    Tout le monde joue sur le mot VIVRE !

     

    Il devrait y’avoir matière à faire

    N’oubliez pas de citer l’interprète

    Merci d’être indulgents si je ne réponds pas à chaque commentaire

     

    NB : dernière journée pour le concours photo à l’œil


  • La berceuse

     

    Comme je l’ai expliqué à quelques copains, j’ai acheté les 7 premières saisons d’Urgences et je me suis arrêtée là

    Parce que je ne supporte pas de revoir la Saison 8, trop triste, ah la, trop....

    Déjà la mort de Lucy m’avait fait un choc, mais Mark, ah non, pas lui

     

    Sortez vos mouchoirs, si vous avez le courage d’aller au bout

    Ne cherchez pas Le beau Doug Ross , mon George , il n’avait pas fait le déplacement de Seatle pour Chicago , j’avoue que jusqu’au bout j’ y ai cru , il était peut être retenu pour une garde , enfin quand même , pour son ami ….

    La berceuse , celle qu’on entend à tout vent en ce moment apparaissait dans cet épisode, jolie reprise de « Over the rainbow « Israel Kamakawiwoʻole

    (Cette chanson date de 1997, ne me demandez pas de prononcer le nom de son interprète) et l’épisode fut diffusé en France en novembre 2002

    D’ailleurs Rachel revient dans le dernier épisode de la saison 15 aux urgences pour postuler en tant qu’interne, si.

    Voyez, ça ne date pas d’aujourd’hui puisque Ella, le bébé que l’on voit sur la plage avec Elisabeth Corday, au même âge que Rose, ma fille,  donc presque 10 ans

    Ça fait, déjà dix ans que Mark Greene est mort …j’en reviens pas

    « Hé Jeanne, c’est une série, ce n’est pas pour de vrai »

     

    Et alors, ne me dites pas que vous n’avez jamais pleuré avec de vraies larmes devant un feuilleton, un roman, une série ?

    Vous associez forcement une musique à un évenement aussi , heureux ou malheureux