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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 99

  • La promesse (2)

    Acte 3

    Je dois avouer que sous des airs assurés et décontractés, la perte de repères spatiaux me stresse, peur de rater l’avion,  peur des douaniers, des contrôles, peur de me faire voler mes sous, peur des pistolets, des uniformes ..

    Evidemment cela n’a rien d’héroïque ce voyage, je ne pars qu’à Londres mais c’est peut être aussi l’idée de laisser Mark et Rose, ça s’embrouille tout ça, un petit peu de culpabilité aussi, mais je sais que mes batteries seront rechargées, que j’aspire de plus en plus à de telles échappées, courtes et intenses, mes petits voyages, les épices qui font passer la routine du quotidien london.JPG

     

    Mes billets d’avion  sont imprimés

    On décide d’aller voir une comédie musicale, 

    » Tu choisis Jeanne « 

    C’est vrai, on a déjà vu les Mis à Paris en Juillet, alors on opte pour » Cats « 

    Changement de programme, Cats n’est pas joué sur cette période de l’année, alors …c’est parti pour Mis

    Booking !

     

    Acte 4

    Le trajet se fait rapidement et sans embuches

    depart.JPGJ’attire un boulet dans le hall de l’aéroport, un gros bonhomme rougeot à casquette qui commente tous les faits et gestes des douaniers

    Pourvu qu’il ne s’assoie pas dans l’avion à côté de moi

    Je me récupère une fille un peu vulgaire qui ne sent pas bon

    Le temps de décoller, on se pose déjà.je n’ai pas vu les côtes normandes, dommage

    Le  standsed express nous emmène vers Liverpool Street, et j’envoie un SMS à l’ami pour lui dire que nous serons bientôt là

    Il se presse pour rejoindre la gare (j’imagine  cheveux au vent …) et c’est Gate 1 que nous nous retrouvons sans aucun mal

    Il en faut peu de temps pour s’apprivoiser, les conversations inachevées commencent déjà dans le métro où je cherche désespérément une poubelle pour jeter le reste du café immonde

    Toutes ces fois, où on s’est écrit «  on en reparlera « 

    Les heures filent, très vite, la maison, les petits cadeaux, le thé,  les lieux, la nuit est déjà tombée à l’arrivée du Capitaine Flam

     

    Epilogue

    Lorsque les dernières notes de l’orchestre du Queen ‘ Theater ont retenti, les yeux encore rougis d’émotion, parce qu’à la Volonté du peuple ça m’émeut aux larmes, nous nous sommes dit que la promesse était tenue, que les choses étaient accomplies, nous avions vu les Mis à Londres

    mis.JPGIl me reste en mémoire des conversations qui n’en finissaient pas, des éclats de rire,de très belles toiles , et bien qu’étant dans des univers tellement opposés, une  vraie rencontre

    Et toujours cette question en suspens

    «  Alors, tu m’imaginais vraiment comme ça Vonric  ? »

     

  • La promesse (1)

     

    mis métro.JPG

     

    Acte 1

    Tout a commencé par des lectures sur des blogs  ,puis un pas de plus , un accueil chaleureux de la part de l’auteur , des conversations ailleurs , et des centres d’intérêts communs , un post sur Suzan Boyle , et la machine s’emballe un petit peu , pas pour la voix mais pour la chanson en question

    « Tu viens à Londres voir les Mis Jeanne ? « 

    «  Promis, on les verra  ensemble "

    Facile de cliquer, de bavarder dans un quasi anonymat, ça n’engage à rien en fait, on peut en avancer des choses, sauf qu’on m’a toujours dit qu’une promesse, ça se tient .

     

    Acte 2

    "Alors Jeanne, tu viens quand à Londres ?"

    Ben, j’ai une famille, des obligations, et pas facile de partir comme ça mais …

    J’ai promis, j’ai envie, j’y vais way out.JPG

    Passage en coulisses, concertation, décision, réservation

    Les billets d’avion sont achetés, un vent de panique se lève brutalement, le bloggeur est silencieux, doute mêlé de confiance et d’intuition

    Je vais voir quelqu’un, je ne connais pas son identité, et si …

    Je fais appel à une médiatrice et les bourrasques de mes pensées s’apaisent aisément

    On se donne nos adresses, numéro de portables, photos …

    Il me reste à organiser le reste, ma grande Ellen est ravie de m’accompagner, et je trouve de bons toits pour Mark et Rose

    «  Et Jérôme, il te laisse partir ?

    Les choses se font par étapes, par transparence comme on dit

     

  • Le chabada du dimanche

    Allez , débout !

    Il est l’heureeeeeeeeeeeeeeee.

    Pour ceux qui veulent, un chabada du dimanche

    Petit rappel des règles

    En fonction du thème, ou du mot donné, poster un ou plusieurs extraits de chansonS, avec le nom de l’interprète

     

    Aujourd’hui, le thème est

    Les prénoms féminins

    Y’en a !

    Merci de ne pas refaire le coup des Jeanne, Jane, Jeannette et Jeanneton &Co ...

     Une découverte, vieillotte je le conçois d’un titre de Barry Ryan , Eloïse, avec en prime la version de Cloclo

     

     

    Mention spéciale pour les chorégraphies des minettes qui n’étaient encore pas clodettes

     

  • Retour en douceur

    «  Je suis dans un état proche de l’Ohio «  chantait Isabelle Adjani.

    C’est un peu ça, je n’ai pas toutes mes connections

    Je ne me suis pas baignée  dans la Tamise, mais j’ai encore bien en tête les images de Piccadilly by night, le quartier lumineux des théâtres, un enchantement….

    Quel dépaysement !

    Je reviens lire vos blogs dès que je peux

    et vous en dis un peu plus dès lundi

    Merci pour vos passages et vos mots fort plaisants

     

    Mention spéciale à Louis , journaliste scrupuleux qui vous a donné des nouvelle en live de mon escapade londonnienne !

    aspi.JPG

     

  • Chacun sa route

     

    Chacun son tour

    Après Plume en Egypte, Ksénia en Afrique, Sapq en Bolivie, Pierrot Bâton à Paris et bientôt Nelle au Burkina, c’est Jeanne qui s’envole pour quelques jours

    Où ??????????????

    Un indice bus.jpg

    C’est dur, je sais

    Soyez sages, je confie les clés à mes copines mayennaises, ne pleurez pas …

    « Je reviendrai je ne sais pas quand
    Cousu d'or et brodé d'argent
    Ou sans un sou, mais plus riche qu'avant …. »

    Bises à vous tous

     

  • Nora Berk

    C’était lors d’un voyage en Irlande, été 1988, en compagnie de Louis, Eugénie et  Adrien                

    L’épopée avait mal commencé, la voiture de nos amis  étant en panne, nous avions du prendre l’ami 8 de Louis, automobile lente et peu confortable, très bruyante, il fallait bien l’avouer

    Nous avions embarqué à Cherbourg sur une mer déchainée  et remonté le pays de Galles direction Fishgard   afin de rejoindre Rosslare

    Avec toute la bonne volonté du monde, impossible de faire la remontée en un jour, le réseau routier étant très précaire, et la densité de voitures escargots et tracteurs de tout genre ; nous avions loupé notre ferry

    Mais le rire et la bonne humeur étaient au rendez vous et notre expédition  pleine de surprises et de logements coquets et confortables (un groupe de français nous avait invités dans leur cottage)

     

    Ce jour là, le routard dans la poche, une adresse avait attiré toute notre attention pour y planter la tente

    Nora Berk, elle est incontournable et a ses adeptes

    Allez, allons voir !

    La femme d’une cinquantaine d’année vivait dans un pavillon moche et triste, et quand nous avons demandé dans un anglais hésitant  «  ou plante t’on nos tentes ? «  elle nous avons répondu

    « Here «  d’un ton autoritaire, en pointant du doigt une espace rempli de caillasse

    Rha !!! elle est dingue

    Et nous, incapables de trouver l’énergie de chercher ailleurs avions accepté cette offre arnaque

    La cuisine était d’une saleté innommable, il y régnait une odeur de friture pestilentielle, une épaisse couche de gras puante stagnait sur la cuisinière, les placards à vaisselle étaient sales et délabrés et les sanitaires pas plus attractifs

    On se regardait, l’air dépité, pris entre le rire et les larmes

    Quand on a commencé à sortir nos toiles de tente, Nora est revenue vers nous, elle portait un pantalon de jogging étriqué avec un sweet trop court et des mocassins défoncés

    La dégaine !

    D’un bond, elle attrapa le marteau, et planta avec rage nos sardine dans les gravas

    Et …… son pantalon à taille élastique lui tombait à mi fesses, c’était ……………d’une élégance rare  

    Fort heureusement elle portait une immense culotte en cotonnade

    Louis qui ne perd pas l’occasion de faire le pitre, au lieu de nous aider, alla chercher son appareil photo et commença à dégainer sur le postérieur de notre hôtesse

    nora.jpg

     

     

    Eugénie prise d’un fou rire alla se planquer derrière les buissons, et notre patronne fut d’emblée rebaptisée Nora Beurk

    Elle était tyrannique, exigeait le passage au toilettes, gérait tous nos faits et gestes

    Louis commençait à être pris d’une angoisse indescriptible et à peine le diner du soir avalé, nous nous sommes réfugiés dans un pub ou par chance la musique fut d’une grande qualité ce soir là

    Nous avons dormi tant bien que mal, mais elle n’est pas venue nous étriper en plein sommeil

    (A cette époque je n’avais pas vu Misery heureusement )

    Nous avons souvent évoqué cette aventure, vous savez, ce genre de moments qui vous font rire une fois que vous n’y êtes plus

    As t’elle encore sa maison sale et délabrée pour accueillir les routards fauchés ?

    Parfois je me demande si ce n’était pas plus risqué que d’être réveillés par un éléphant qui charge en Afrique ?

     

  • Le coach

    batons mer.JPG

     

    Avec Jérôme devant le grand écran du salon, nous regardons un reportage sur le coaching

    C’est un métier qui se développe de plus en plus dit’on

    Une femme fait appel à une spécialiste du rangement, elle aurait pu appeler Sérial cleaner, mais bon, il n’est pas assez connu  et souvent sur les routes

    En deux semaines, elle doit reprendre l’habitude de ranger ses affaires, ses meubles de cuisine et le reste

    Tiens, je pourrais devenir coach moi aussi

    Coach, pour cela il faut des compétences, voyons voir, les miennes, inévitablement, je penche pour la psychopédagogie infantile

    Allez, Jeanne la nouvelle Super nanny !

    J’arrive pour  donner des conseils pour élever vos enfants (je déteste ce mot là, élever , comme des volailles, éduquer encore pire, c’est pompeux, voire prétentieux )

    Vivre avec vos enfants, voilà, c’est bien ça

    Les parents ont parfois du mal à faire les choses en compagnie de leurs enfants, culpabilisent de ne pas les emmener faire des tonnes d’activités sportives et culturelle et se rendent malades de passer un dimanche à rien faire

    De peur que.

    Parce qu’on se le dise, tout est basé sur des peurs

    Peur de l’échec , du jugement , de ne pas être parfait , à la hauteur , au top

    Alors il faut faire appel à des coaches, que l’on va payer, cher, mais c’est comme le psy, ça motive

    Je coache.

    Depuis longtemps, j’épaule, j’écoute, je conforte, je rassure, je donne quelques conseils à mes proches, pour un entretien d’embauche, des projets, des fêtes, des choix …

    A mon tour je reçois des éléments pour continuer ma route, gérer mon quotidien, mon métier

    C’est de la transmission, ni plus ni moins, de l’entraide

    Je n’ai pas de coach sportif , je n’ai pas suivi de cours de cuisines auprès des plus grand  chefs , je ne me jette dans la littérature conseil pour éviter que mes enfants deviennent de vrais sauvages , j’ai la chance et je sais tout simplement m’entourer

    Transmettre nos petits savoirs , nos trucs , nos combines , se donner les uns les autres des idées , des astuces pour éviter d’avoir une corbeille entière de chaussettes divorcées , et surtout oser demander de l’aide quand on n’en peut plus , se proposer aussi quand on juge cela utile et nécessaire

    Je me souviens d’avoir fait une journée de ménage à rangement à quelqu’un qui était au fond, je ne pouvais pas prendre sa vie et son malheur du moment, mais juste l’aider un peu à retrouver des repères matériels s et ça compte .

     

    Coach d’entreprise pour être performant, coach sportif pour être le plus fort, coach déco pour ne pas faire faire d’erreur de gout …

    Bon sang, mais on ne peut pas être bon partout !

    Et si je devenais coach pour déculpabilisé les gens et les aider à accepter leurs  faiblesses et cesser de courir comme des dingues partout

    Allez, pour aujourd’hui, ce sera

    Gratuit …

  • La réunion en Mayenne

     

     

     

    Si je l’avais vu glisser la petite boite en carton dans la boite à lettre, j ‘aurais peut être sauté au cou du facteur colis.JPG

    J’ai ouvert avec un couteau pour ne pas abimer l’emballage si bien fermé ayant fait un grand voyage sous le regard curieux de Mark

    Et j’ai trouvé, des graines filaos  graine.JPG

    Des graines de sibipiruna  d’un rouge écarlate et des gousses de vanille toutes parfumées

    Hum …graines.JPG

    Une jolie petite bourse de Madagascar et ….une carte de son îlet carte.JPG

    Avant de prendre le temps de percer les graines avec une petite forêt, j’ai fabriqué une petite composition hivernale pleine de soleil et de chaleur

    compo.JPG 

    La Réunion en Mayenne

    Merci du fond de cœur ma Chriss, rien de tel pour me faire plaisir, des petits bouts de la nature si généreuse de ton île envoutent ma maison

     

  • Le choc

     

    On ne peut jurer de rien.

    Après ouvert un compte fessbouque, ma lapine géante, Farine Talovitch  semblait assagie

    Et le verdict est tombé cette semaine

    Le choc

    Elle est syndiquée cgt.JPG

    Je crains des débordements et de la casse dans le clapierlapin.JPG

     

    Mon père est venu la semaine dernière et en deux heures il a fait un sacré ménage dans le jardin

    Il est efficace, costaud et investi

    La terre est propre, prête à accueillir le compost avant l’hiver jardin.JPG

     

    Ça fait du bien ça

    J’ai aimé ramasser des framboises avec ma tante Suzy et lui montrer la fabrication du crumble suzy.JPG

    A défaut d’avoir fait un safari au Kenya, je traque les fauves  rouquin.JPG

    Un félin est venu vers moi et à accepter un pause royale chat.JPG

    Même pas peur …

  • La dent explosée

     

     

    Ce jour là, j’avais un rendez vous chez le dentiste, qui comme à son habitude avait une heure de retard

    J’ai lu la presse alors que le petit téléviseur diffusait Grey s’ Anatomy

    SOURIS.jpgJe n’aime pas la télé dans les salles d’attentes, habituellement, venant en début d’après midi, j’avais droit au feux de l’amour

     J’ai appris que Julio Iglésias c’était marié avec un mannequin, qu’Isabelle Adjani avait enfin trouvé l’amour (je ne  connais pas  l’heureux élu) et que dans sa jeunesse, convoitée par Marlon Brando, il lui avait envoyé en guise de rupture une balle de révolver avec un miroir pour tuer son égo surdimensionné

    (Je suis un peu mégalo, mais de grâce faudrait pas me faire des coups pareils !)

    En même temps , je n’ai jamais eu de liaison avec Marlon Brando , ni Warren Betty , Daniel Day Lewis ou le Docteur Delajoux …alors je suis tranquille

    Je n’ai pas d’appréhension à voir mon dentiste, j’avais fait une bonne pause parce qu’à chaque fois ça me bouffe deux heures, et je n’aime pas ça

     

    Il ouvre la porte, grand sourire, son masque vert sous le menton

    «  Ah madame Jeanne, y’avait longtemps, comment allez vous ? »

    Et  ben ça va, sauf que j’ai perdu une dent

    A votre âge, et elle n’a pas repoussé ?

    Ah non, y’a un trou dans mes gencives (rassurez vous c’est une dent de sagesse, ça ne se voit pas)

    Cette dent a explosé durant l’été, par petits peu, je n’ai pas vraiment souffert  mais les restes étaient inconfortables, j’ai brisé le dernier morceau la semaine dernière

    Mon dentiste est gentil, joyeux, mais plaintif, toujours dans la plainte, trop de travail, ses bobos, ses enfants ….ses vacances épuisantes à Ibiza ….

    Je vous fais une radio, tenez moi ça !

    Il installe la machine dans ma bouche, clic !

    Aie, il faut une radio panoramique, vous irez me faire ça

    Hein? oh la barbe !

    Une vue panoramique sur la dentition de Jeanne, franchement, je plains le photographe …

    « Vous comprenez , j’ai besoin de savoir la profondeur des racines , et gna , gna , parce que si faut extraire la dent , moi je peux pas , à cause de mon pouce , regardez , faut que je me fasse opérer mais j’ai pas le temps , et je ne peux pas forcer , je vous enverrai voir un collègue , bla bla .. »

    D’accord, je fais confiance, j’ai beau être bricoleuse, je ne me vois pas trop faire ça toute seule

    Quand à demander à Jérôme de poser le reste de la colle à carrelage de la cuisine, j’hésite

    Quoique, il me reste une solution

    La pâte à marshmallows de Tagada mélangée avec un carambar

    Ça pourrait tenir dix ans …

    Faut que j’en parle au Docteur de la Joue

  • "Né quelque part "

    parapluie.jpg

     

    Comme je vous l’ai dit, j’ai vu le jour à Cherbourg, joli port du bout du monde, plus connu pour ses parapluies et ses sous marins nucléaires que pour sa douceur estivale

    A Cherbourg, il pleut souvent, et quand il ne pleut pas, le soleil donne mais le vent marin est froid, même en plein été

    J’aime toujours sillonner les rues piétonnes de cette ville, marcher le long des quais, m’arrêter devant la fontaine, le théâtre,  regarder les visages rouges et burinés  des passants

    J’ai toujours ce même  plaisir à retourner dans ma ville natale

    Je ne suis pas attachée au village où j’ai grandit, j’y vais voir mes parents, mais je ne m’y promène pas, je ne parle pas avec les habitants, les voisins, je n’ai pas le courage de retourner dans la cour de l’école primaire

    J’ai aimé y vivre 10 années, tranquillité de la campagne, mais après, ce fut  source d’ennui et d’isolement

    Je rêvais de la ville, j’aspirais  à  y vivre , je faisais de cette ville ma ville de naissance, mon socle et quand on me demandait d’où j’étais, je répondais Cherbourg

    En lisant vos réponses à la question de jeudi,  je devine combien on reste attachés à son lieu de naissance, même si ce fut un hasard, un transit

    Et nous sommes fiers de connaitre les personnalités qui sont nées dans notre ville, Le Douanier Rousseau, Alfred Jarry, Ambroise Paré, nos villes les célèbrent à leur façon

    Et pour ceux qui n’ont pas de traces de leur lieu de naissance ?

    J’échangeais avec Vonric dans son billet sur l’identité

    A la naissance, les parents déclarent leur enfant à l’état civil en attestant eux même leur propre identité, de père, de mère

    Mais combien d’enfants dans le monde naissent sans être déclarés à  Etat Civil, parce que pour ça il faut parfois payer,  sans date de naissance officielle, lieu, parents ?

    Enfants clandestins, parfois  adoptables, lenteur administrative.

    Plus de 50 millions selon l’Unicef, privés de la protection de leurs parents, orphelins, ils sont les proies recherchées pour l’exploitation, la prostitution, le combat par les armes

    Certains croupissent dans des prisons, d’autres seront  mariés de forces, entièrement démunis de droits aux soins, à l’éducation

    « Né quelque part …. » sans trace, sans preuves

    Tandis que quelques  industriels s’arrachent les cheveux pour commercialiser des perruques pour les nourrissons, dans ce monde, encore aujourd’hui, des enfants naissent sans identité officielle

    Le droit le plus fondamental



    >

  • Le jeans

    jeans.JPG

    C’est au lycée que j’ai commencé à porter un jeans

    Auparavant, au collège j’ai souvenir de porter des pantalons en velours serré qui s’usaient au niveau des cuisses

    Ah le Jeans, déjà à cette époque c’était tout un art de le porter !

    Les filles les plus branchées en portaient avec des mocassins à clochette, les jeans étaient serrés dans le bas des jambes et larges en haut, un concept.

    C’était ringard de faire un revers dans le bas, ma copine Chloé reprenait les côtés en refaisant une couture serrée

    Elle aimait le porter très moulant son jeans

    J’ai eu un wrangler, pas si bien taillé que ça, les plus riches portaient des Lewis, et des Lee

    J’usais mes jeans jusqu’à l’os, je ne pouvais pas en réclamer un autre quand il devenait trop petit, alors je me torturais pour rentrer dedans le plus longtemps possible , jusqu'à ce que la fermeture éclair explose

    Pauvre Jeanne ..

     

    Etudiante, j’ai continué à en porter, je les achetais dans les boutiques P…kie ou Et.  M

    Pas plus solides que ça, mais ils faisaient l’affaire

     

    Et voilà, maintenant que j’ai presque franchi la quarantaine, c’est une réalité, si je l’écoutais je serais en jeans, sept  jours sur sept

    C’est ma deuxième peau, j’adore ça, je me sens capable de tout faire en jeans, sauter, danser, bricoler, jardiner …. ,

    Après chaque naissance, c’était mon cadeau

    Dès que j’avais retrouvé ma taille 36, je franchissais la porte d’un magasin pour acheter un nouveau jeans

    Et mon choix est vite fait, il doit impérativement être taillé pour moi, donc j’exclus toute éventualité de raccourcir un jeans

    Savez faire un ourlet de jeans ?

    Chacun sa technique, Louis utilise la colle, Sapq spécialiste du thermocollant et de l’ourlet facile  peut vous donner des tas de conseils

    En ce moment j’en possède trois

    Un très bien coupé que je porte parfois pour travailler, un autre qui a fait la tournée Paris Québec et le dernier quasi neuf que je garde pour les jours où je dois bien présenter.

    Je n’amuse parfois à observer dans une assemblée le nombre personnes qui portent ce fameux pantalon en toile de crow boy

    Y’en a qu’une qui fait encore de la résistance, c’est Ellen, adepte du sarouel depuis quelques années

    Quoique …. Elle commence à porter son jeans.

    Elle grandit ma fille.

     

  • La cuisine suédoise

     

     

     Tout à commencé et déjà bon nombre de lecteurs s’étaient passionnés pour le dossier

    Entre temps, l’eau à couler sous les ponts et en dessous de l’évier aussi

    Nous avons renoncé à faire appel à des pros et Jérôme a dessiné lui-même les plans de notre future cuisine

    Et c’est chez le suédois que nous avons décidé de prendre les éléments (heureusement qu’il y a en a un à Rennes) et avons opté pour un modèle en bois clair nommé Adël

    J’aime bien les noms des meubles du suédois, ça fait scandinave, ça me rappelle notre voyage dans le grand Nord

    Mi juin, Jérôme a attrapé son burin et à littéralement  mis à terre la cuisine que monsieur Taillebras avait fait posé dans les années 80, une cuisine en chêne, très bien conçue mais au fil des ans pourrie par l’humidité

    Des tas de gravas, des briques intactes que j’ai récupérées pour délimiter un massif, de belles planches aussi, et de la poussière, ciel, de la poussière !

    Nous avons pris nos quartiers dans la véranda qui devint pour quelques mois, la cuisine d’été

    Ce fut long , très long , préparer les murs , peindre , poncer , monter les meubles , poser la carrelage , les plaintes et samedi dernier , Jérôme a posé les tous derniers éléments , à savoir le dévidoir à sopalin et les pots à épices

    Et voilà le résultat !

    Une ovation pour Jérôme qui a tout fait de ses mains et de la force de ses bras

    (NDLR : j’ai repeins le radiateur, Pierrot Bâton peut témoigner)

    Mon dieu quel bonheur, mon dieu quel bonheur d’avoir un mari qui bricole !!!!!!!!!!!!!!!!

    Et Jeanne, montre nous ton robinet douchette et l’évier nid d’abeille évier.JPG

    Oui !!!!!!!!!robinet.JPG

    Et le four et micro onde que Théodore a failli me voler !

    Whouahhhhhhhhh !!!!!!!

    C’est beau !!!!!

    Admirez la déco assortie aux couleurs choisies

    Un pense bête réalisé avec un vieux tableau d’école pense bête.JPG

    Quel talent !!!!!!!!

    Dis donc Jeanne, elle est propre et bien rangée ta cuisine là ?

    cuisine.JPG

     

    Rassurez vous, c’est pour la photo, ça ne va pas durer

  • Le manque

    ma vie à moi.JPG

     

    A chaque fois qu’un blog, visité et commenté depuis des mois, voire des années, ferme, j’ai un pincement au cœur

    Evidemment, il faut respecter le choix de l’auteur, accepter ses raisons, et se dire que peut être il continuera à  poser des petits mots sur nos billets et qu’il y a bien sur une vie hors blogosphère ….

     Se persuader  qu’il y a des tas d’autres choses à découvrir, plein de blogs sympathiques ….

    Oui, et non !

    Voila, c’est bien là que ça me chiffonne, des nouveaux blogs, j’en ai découvert d’autres, et moi, que voulez vous  je m’attache, j’accroche, ou je n’accroche pas

    Dans les dernières jolies découvertes ,il y a celui d’Emile , varié , régulier ,mêlant humour , culture et vie quotidienne  écriture simple et chaleureuse ,j’aime lire le blog d’Emile parce qu’il répond aux commentaires

    Je recherche  à travers les blogs cette réelle interactivité, ces réponses aux commentaires, qui donnent justement envie de connaitre les autres lecteurs, j’aime le moment où j’ai osé pousser la porte de leurs espaces, la manière dont j’y ai été accueillie en osant poster un petit mot gentil

    Emma vient de mettre en pause sa maison virtuelle, elle va me manquer elle aussi

    Tout comme me manque depuis longtemps le blog de Risette, et celui de Didou

    Il m’arrive même parfois de relire les archives, et m’étonner de la manière dont nous révélons encore plus chez les autres

    Parfois on se lâche, comme des copains à la fin d’une fête, assis autour d’une table, presque intimes, comme dans un film de Sautet avec en prime des dialogues dignes d’Audiard

    Je pense à l’un d’entre nous qui ne laissent rien apparaitre de sa vie sur son blog «  sérieux «  et qui au fil des années s’est dévoilé chez ses blogopotes osant même donner la couleur de son aspirateur ( !)

    Ces petites communautés se resserrent, les lecteurs deviennent amis, quand l’un s’en va en vacances, on squatte sa maison, entre nous, pour lui dire qu’on ne l’oublie pas

    Et quand les lecteurs sont en plus de vrais amis dans la vie, je ne vous explique les complicités que ça engendre, au risque d’exclure un temps soi peu ceux qui ne rentrent pas nos mondes

    Difficile de s’intégrer dans ces petites communautés, tout comme il est difficile à une fête de se trouver une place à la tablée de copains de toujours, je connais ça, je joue le jeu, j’accepte les règles, ne culpabilise pas de ne pas faire rentrer tout le monde dans nos rondes

    C’est aussi pour cette raison que je ne donne que rarement le lien de ce blog à mon entourage

    Je l’ai fait au départ, estimant parlant  d’eux et même sous un pseudo ils devaient être informés (ça me vaut peut être encore des taupes discrètes qui se manifesteront peut être un jour par un clin d’œil complice  «  oui, Jeanne, je fais partie de tes sous marins »)

    Tout cela ressemble bel et bien à la vraie vie, et j’ose dire que les billets agrémentés de nos commentaires sont parfois plus authentiques et plus profonds que les banals échanges que nous pouvons faire avec nos proches

    Et on s’y dévoile, on parle de soi, ce qui déstabilise aussi nos repères, donne le sentiment d’être sur une corde flottante, c’est souvent pour cette raison que les blogueurs ferment leurs maisons, de peur d’être reconnus

    Ouvrir un blog de vie, c’est se mettre légèrement à nu, c’est aussi risquer les réactions hostiles, les polémiques, les malentendus …

    Mais à côté de tout ce que cela engendre comme ouverture au monde, comme échanges incroyablement sincères, comme exutoire face aux tracas de la vie, aux drames, si vous savez comme ça vaut le coup !

    La vie ici est bel et bien le reflet de notre propre vie, on ne vit pas masqués, notre cœur se trouve chaviré et irradié par les histoires de ceux qui osent laissé une trace, empreinte lourde et solide de ce qui nous anime

    Les liens humains …..

  • Trabouling with Joe

     Joe Butagaz dans un précédent billet a décidé de nous mettre dans la tête une chanson énervante

    Ah ces génériques, mélodies et ritournelles qu’on garde en tête toute la journée sans pouvoir s’en débarrasser !

    Une des musiques télévisées qui m’a le plus tapé sur les nerfs durant ma jeunesse, c’était celle des chiffres et des lettres (Théodore j’ai toutes mes raisons de râler quand tu nous propose ça sur scène)

    Et en chansons il y a en plusieurs

    Parce que certaines d’entre elles, souvent appelées tubes, passent en boucle sur les ondes, dans les grandes surfaces et qu’on en peu plus !

    Je commence la liste

    «  Mandela Day «  de Simple Minds

    Jérôme chante souvent la première phrase, ça m’agace !!

    «  Le manouche sans guitare «  de Thomas Dutronc, je n’ai absolument rien contre ce chanteur, mais celle là, je ne peux pas

    « Believe « de Cher, rha!!!!!!!!!!!!!!!

    « Like a Hobo “ : Charlie Winston., idem, ça me tape sur les nerfs !

    « Pour Un Infidèle « de Julien Doré et Cœur de Pirate, beurk, ils m’énervent !!

    et .."tomber la chemise " du groupe Zebda

    Je vais sans doute allonger la liste

    Pourquoi donc nos oreilles reçoivent certains titres mieux que d’autres, souvent parce qu’on les a trop entendus et qu’en plus, ils passent et repassent inlassablement sur les radios des nostalgiques

    C’est la même chose pour certains sketches d’humoristes, on frôle parfois l’overdose

    Parlez-moi de la chanson qui vous énerve ?

    Celle çi , forcement !