Sur le bord du mur de la fenêtre, il y avait un almanach
Chaque jour une feuille était ôtée, un jour de plus, ou de moins …
Non loin de là, l’almanach Vermot, je ne pense pas que mes grands parents le lisaient, mais il avait trouvé sa place dans la maison de Bricqueboscq
La Presse de la Manche était déposée tous les jours par le facteur
Mon grand père ouvrait son journal en grand sur la toile cirée de la grande table
« Qui c’est qu’est mort ? »
Il parcourait en premier la rubrique nécrologie
Chaque jour, ils avaient leur rituel, leur lecture quotidienne
Vous êtes en train de lire le 1000 billet de Jeanne
Pourquoi publier à cette fréquence ?
On pourrait me le reprocher, » Jeanne, tu publies trop, quand on s’absente, y’a beaucoup à rattraper ! «
Pas besoin de rattrapage, les anecdotes de Jeanne, ce n’est pas Plus belle la vie ou desperate Housewife
On peut zapper des billets, relire les archives (à ce sujet, plus de 4000 pages lues mardi, ça m’intrigue …) passer son chemin, laisser tomber le lien, le reprendre un jour, plus tard, ou jamais
Je n’ai jamais perdu le fil conducteur de ce blog : livrer, à qui le veut, des petites histoires de vie, des impressions, partager des découvertes
Sans vos réactions appelées « commentaires », je n’aurais jamais eu l’envie de poursuivre, j’ai besoin aussi de ça, c’est mon carburant, merci à tous ceux qui déposent des mots ici
Je sais que quelques proches me lisent chaque jour, c’est notre lien, j’y retrouve des clins d’oeils dans nos conversations, c’est touchant
Evidemment, j’ai des moments de doutes, réalisant que je suis lue de partout dans le monde, ça m’étourdis
Mais, j’ai choisi, j’assume amplement cette aventure
J’ai dans mes tiroirs encore beaucoup de billets déjà rédigés, d’autres que je ne publierai jamais
Oui, j’aime écrire, j’adore ça, c’est une passion, écrire pour être lue, écrire pour booster ceux qui sont dans la peine
Une feuille par jour, un almanach, notre quotidien …