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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 105

  • L'expertise

     

    «  Ça plane pour moi », hou hou, hou ….vous vous rappelez tous de ce tube de 1977, interprété par le zébulon Plastic Bertrand

    Bon et ben il parait que ce n’est pas lui qui chante, mais son producteur de l’époque, et le tribunal a tranché et il a avoué

    Qu’est ce que ça change, il devait bien être d’accord au moment de la sortie du disque ?

    Je ne comprends pas bien ce genre de polémiques et pour être franche, ça ne m’intéresse pas

    C’était l’époque du playback (chez Danièle Gilbert le midi, ça valait le coup, les ratés, les imprévus …), et certes on peut tout à fait imaginer que les voix étaient préenregistrées et le tour est joué

    Remarque j’ai entendu chanter en live Charlotte Gainsbourg à la fête de la musique chez Nagui, certes sa chanson est très agréable, mais la pauvre, j’en étais malade pour elle tant sa voix était catastrophique ce soir là (le stress, peut être, mais bon, elle est chanteuse quand même …)

    La semaine dernière, les  corps des époux Ceausescu , exécutés en 1989 à Bucarest, furent exhumés, à la demande de leur fils et de leur gendre, afin d'effectuer des prélèvements ADN pour vérifier leur identité

    Nous évoquions Avec Dana cette sombre période, sa vie de jeune fille si stricte, l’uniforme, le manque de tout …

    C’est sordide d’exhumer des corps

    Je me souviens de l’affaire Montand, et de sa fille cachée qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau….

    Les rumeurs courent au fil des siècles, on peut lire sur le Net que Mickael Jackson n’est pas mort, qu’il était présent à ses propres obsèques

    Tout comme Jim Morrison, ou John Lennon roderaient dans certains coins reculés des US

    On cultive les légendes, les stars sont nos nouveaux dieux

    Alors chers lecteurs, si par hasard un jour, vous lisez dans la presse, après ma mort, que ce n’était pas Jeanne qui écrivait elle-même ses anecdotes, passez votre chemin, ne cherchez pas à exhumer mon corps pour retrouver des traces d’Adn sur mon clavier

    De toute façon, comme Dalida, je veux mourir sur scène !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Et merci de repartir mes cendres sur la scène de la salle Po, ou de L’Olympia ça dépendra de la fin de ma carrière ….

    cendres.JPG

  • Les taupes

     

    Oui, c’est un piège à taupes !

    Bravo Mlaféeclochette !j’ai donné un indice et tu as trouvé

    Ellen l’a emprunté à mon père pour le théâtre

    Je me souviens bien enfant, dans le jardin être allée avec mon père voir si les taupes étaient prises dans cet infâme objet de torture

    Je ne comprenais pas bien le principe, et c’est toujours le cas aujourd’hui, je me souviens juste des pauvres bêtes, écrabouillées dans le piège, et sans vies

    Tout ça pour vous dire que depuis quelques jours, quelques taupinettes sont encore sorties de terre taupe-412283.jpg

    Myosotis et Julie ont posé un premier commentaire

    Sachez toujours que si même certains jours, ça cause fort par ici, il y a de la place pour tous chez Jeanne, et que si un jour ça sature, on agrandira les pièces

    Surtout, ne vous sentez pas piégés, osez vous arrêter et déposer un petit mot au gré de vos envies

     Je me pose toujours les mêmes questions concernant cet espace, suis-je

    Trop bavarde, y’a-t-il quelque chose d’impudique à faire des billets de vie, certaines personnes de mon entourage sont peut être mal à l’aise concernant ma démarche

    J’ai évoqué cela avec Pierrot Bâton qui elle-même se lançant dans l’aventure était en pleine interrogation

    Je pense que nous aurons l’honnête, l’une comme l’autre de nous éclairer mutuellement

    Plus j’avance dans cette aventure, plus les proches y trouvent de l’intérêt, une forme de reconnaissance, une proximité

    Je saisis aussi la chance que j’ai de ne pas être la proie des parasites de la blogosphère, je me sens bien à l’abri des jalousies, des mesquineries et des rivalités

    J’ai redit à Pierrot Bâton que nous avions toutes deux un bon remède

    Nous suivons nos instincts ….

    (Photo du net )

  • Le quizz du mercredi

     

     Puisque la blogo se vide petit à petit, je vous propose encore une petite animation

    Qu’est ce que c’est ?

    quizz.JPG

    (Réponse demain matin, je ne modère pas les commentaires parce que je n’ai pas cette fonction chez H et F)

  • Le jour de congés

    degas_combing_hair1.jpg

    Dans ces années là, l’été, je portais des teeshirts et des bermudas

    C’était pratique pour courir, sauter, s’assoir dans l’herbe

    Je n’avais pas trop idée de porter des petites robes légères ou des jupes cintrées pour travailler avec des gamins intrépides

    Mes longs cheveux étaient attachés en natte, j’étais la Jeanne de l’époque, dynamique, toujours battante, pas très coquette

    Ce jour là, c’était congés pour moi à la colo

    J’attendais ce jour pour me reposer, mais il était très dur d’en profiter

    Les enfants nous réveillaient très tôt

    Je n’avais pas envie de vadrouiller seule dans les alentours, j’avais envie de calme, je faisais mon courrier, ma lessive, je laissais la journée se passer, j’avais tellement de mal à me déconnecter de ce collectif étouffant mais si rassurant

    Ce matin là, j’avais pris mon temps

    Je portais un ensemble jupe corsage coloré, j’avais laissé tomber mes longs cheveux sur mes épaules

    Je me sentais presque une autre rien que pour ça, comme l’infirmière délaisse sa blouse pour une tenue de soirée

    Arnold s’était approché, d’un pas un peu pressé, avait lâché ces mots

    «  Que tu es belle Jeanne ! « 

    Belle, belle, moi ?

    J’étais flattée, presque envoutée, je m’étais contentée de répondre par un sourire gêné

    Je n’avais pas l’habitude de recevoir de tels éloges, venant de la part d’un homme aussi gracieux, d’une élégance si rare

    J’étais incapable de lui renvoyer le compliment, son statut de directeur me glaçait  le cœur

    J’avais même peur, j’étais méfiante

    Belle ?

    Il ne m’avait pas adressé la parole le premier jour, ce fameux entretien d’embauche , les jours qui suivirent, il était distant

    Et il y eu quelques complicités, timides…

    Nadia rodait autour de lui, elle exerçait son manège avec passion, il se détachait brusquement d’elle et j’en étais heureuse,

    J’ai avec le temps compris et accepté que ce jour là, le charme et la sensualité aient réellement opéré

    Ma vie de femme avait commencé

  • Le train train

    Lorsque Rose est rentrée de ces quelques jours de vacances chez mes parents, elle avait dans un sac son vêtement tout propre soigneusement lavés par ma mère

    Ils étaient imprégnés d’une odeur unique, celle de la maison, du linge, des draps dans lesquels je me glisse quand je vais y dormir, l’odeur, le mienne, celle de l’enfance

    flacon.JPGJe payerai cher pour la conserver , je voudrais l’enfermer éternellement dans un flacon précieux, parce que je sais qu’un jour je ne pourrai plus la sentir, je ne le retrouverai plus, même les plus grands chimistes ne pourront pas la reconstituer

    Elle est unique

    Ma mère est très soignée, elle aime le propre, elle a ses habitudes, elle change ses draps le samedi, fait ses lessives le lundi, elle est toute heureuse quand son linge est frais et sec le soir même

    Elle est pleine de rituels, d’habitudes, son » petit train train » comme elle dit, ses traditions

    Ça la rassure, cela rythme ses semaines, c’est respectable

    Les moindres changements la déstabilise, elle ne veut pas se mettre aux nouvelles technologies, elle ne veut pas changer ses habitudes, elle est installée dans une vie pleine de routine depuis des années

    Elle s’amuse de ma folie, de mes imprévus, de mes facilités à m’adapter

    Dans ma cuisine désintégrée, elle questionne :

    «  Tu dois être perdue avec tout ce fouillis »

    Y’a de la vaisselle dispatchée dans la véranda, dans le séjour, ça ne me dérange pas, je fais avec

    Elle sourit

    Rose est rentrée sereine et apaisée

    Les habitudes, le train train lui convenait très bien, elle avait des repères, rassurants, de la tendresse, elle avait la présence de Louis qui lui accordait du temps, rien que pour elle, elle n’a jamais manifesté de colères, elle a trouvé là bas, paix et confiance

     

    Je n’en voudrai  jamais à mes parents d’avoir choisi cette vie routinière, c’est la leur

    Je ne fâche jamais avec ma mère, elle ne me fait jamais la morale face à mon fouillis, mon manque de rigueur parfois, elle me sait heureuse, respecte cette vie différente de la sienne

    Et c’est très bien comme ça

    Serais-je à mon tour en vieillissant remplie de rituels et d’habitudes ?

  • Le chabada du dimanche

    C’est l’été, envie de légèreté, les uns partent, les autres reviennent, les fameux chassés croisés

    Alors, si on jouait ?

    Allez, je vous propose un chabada d’été

    Le principe est simple, je donne un mot, et à vous de trouver un extrait de chanson qui contient ce mot (pas le titre)

     Le gagnant recevra une carte faite de mes doigts d’argent

    Vous jouez autant de fois que vous voulez, jusqu’à vendredi 20 h

    C’est parti !

    Le mot    Port

    port.JPG

    Je commence

    "J'aime Les Ports De L'atlantique
    Quand les sirènes vont gueulant
    L'inconstance des goélands
    Qui m'escortent vers l'Amérique.."

     

    Serge Lama

     

  • Les fleurs trompettes

    Lorsque j’étais enfant, j’arrachais les lianes de liseron pour me faire une couronne  et comme tous les gosses, j’approchais la fleur blanche à mon nez, je respirais et la fleur restait collée

    C‘était rigolo, sauf que maintenant le liseron ne me fait plus rire

    Quelle plaie, il s’accroche partout, dans mes rosiers, mes clématites, je ne lui ai rien demandé, impossible de l’arracher, je ne trouve pas les racines liseron.JPG

    Pauvres  framboisiers, complément infestés par cette plante parasite, rien à faire, ça pousse, à vue d’œil, ne reste qu’une solution : le traitement chimique

    Paradoxe total, j’aime leur cousine, les ipomées

    Ces plantes volubiles, semées par mes petites mains, puis repiquées dans des godets avant d’être plantées en terre au pied des bambous

    J’aime à les voir s’entortiller le long des tuteurs, s’ouvrir le matin et se refermer l’après midi ipomée 1.JPG

    Leurs bleues violines lumineuses donnent une touche gracieuse et colorée au jardin bien sec ipomée 2.JPG

    Les plantes grimpantes sont drôles à observer, les clématites,clématites.JPG les coloquintes et la plus résistante de toute, la glycine qui a définitivement décidé de ne pas fleurir dans notre jardin

    Certaines fleurs sont même équipées en électricité , pratique pour les nains de jardin !

     

     

  • Pour des prunes

    Tous les ans, à cette période de l’année, je fais des confitures , dans la bassine en cuivre toute cabossée

    Mark adore l'adore mais ne mange pas de confiture , ça colle ..

    Je ramasse  les fruits  dans les arbres, j’en achète pas, autant acheter la confiture (oui, je sais, y’a plein de cochonnerie, de conservateurs ….mais dans les fruits achetés aussi)

    Au dessus du tas de compost, un prunier, enraciné sur le bord du boulevard, des petites prunes rouges jonchent sur les branches

    Je lève le nez, rien, pas une prune, pas de prunes cette année

    Je tente le prunier qui s’est tapé l’incruste dans le pommier du Japon, pas mieux, juste une malheureuse, tombée à terre, pas assez grosse pour faire vingt pots de confiture prune.JPG

    Cette année, c’est l’année des cerises !

    Pas de prunes, Louis pourtant en a fait les frais l’autre soir

    Gentiment attablé à la terrasse en bonne compagnie, slang ! Une prune de pigeon sur sa chemise aubergine !

    Le pauvre, pas chanceux le Louis.

    Des prunes et des papillons y’en a qui les collectionne, il parait que si par mégarde nous en avez trop à payer, il suffit de les envoyer à Plume, elle a fait un appel au peuple

    Brave Plume

    Je paye rarement le stationnement, au mieux la première demi heure avec ma carte gratuite

    Pour le reste, je suis chanceuse, pas de contraventions, pas de prunes, pas de papillons …

    J’ai beau faire des efforts impossibles de photographier les papillons, dès que je m’approche ils s’envolent !

    Pas de confiture Jeanne cette année, peut être que j’irai chercher quelques figues chez Carla

    Ma belle mère fait beaucoup de confitures, elle a des centaines de pots entassés dans son appentis

    Elle me dit qu’elle va m’en donner, mais ne le fait jamais

    C’est plus fort qu’elle ….

    Tant pis, j’en achèterai.

  • La méthode efficace

    Pour nettoyer le clavier de votre Pc

    1 / prendre une lingette anti bactérie pour vos mains ( pour Mlaféeclochette )

    J’en ai plein, prises au ciné avant d’aller voir Toys Story en 3 Dlingette.JPG

    2/ Saisir le clavier et le mettre à l’envers, cul par-dessus tête pour reprendre l’expression de Pierrot Bâton, pour ôter les miettes, les bouts de fromage, les poussières qui trainent entre les touches

    (Si vous avez une machine à écrire, méfiez vous c’est plus lourd)

    3 / prendre l’aspirateur pour nettoyer votre bureau

    4 / avec une bombe à air, asperger les touches du clavier bombe-.jpg

    5 / fignoler au pinceau, mais pas n’importe lequel

    DSCN2958.JPGCelui ci, spécialement conçu à cet effet, modèle rare, home made, réalisé avec la fameuse mèche de cheveux gris argent de Karl.pinceau.JPG

    Hé !

  • Les mots pirates

    vuvuzela2.jpg

     

     

    Il y a les conversations, à plusieurs, celles où fusent des phrases, des réactions, des anecdotes, des blagues, des boutades, des toussotements …

    Elles sont en générales captées pour tous les convives présents, installés, disponibles

    Et puis il y a les mots « pirates «  sont qui sont lâchés par brides, à des moments de relâche, quand les personnes bougent, s’agitent, quand le groupe se défait

     

    Ce soir là, Paul s’apprête à partir, il a sa petite fille dans les bras, toute mignonne, et il va vers moi pour me faire de grosses bises toutes tendres

    Théodore non loin de là, commente

    «  Jeanne et Serge « 

    Il fait allusion à l’un de mes billets où j’évoquais cette relation amicale

    Personne n’a capté en dehors de nous, Paul ne connait pas mon blog, je souris, c’est drôle ces mots pirates, ils sont comme des pensées, des choses qui nous ramène à nos complicités, des privates Joke

    Personne ne relève et c’est très bien comme ça

    Ellen nous a rejoins, elle était en soirée avec Perrine

    Fulbert présent dans le groupe, la salue,

    « Tiens voilà Mini Jeanne « 

    C’est un fait, Ellen me ressemble beaucoup, j’aime bien ces deux mots pirates, Ellen les a captés

    Ce sont des messages subliminaux, il faut tendre l’oreille pour capter ces mots là, je ne me lasse  pas de les recevoir et de les envoyer, ils n’ont pas pour but d’exclure les autres, ils sont là, comme des étincelles,

    Il faut pourtant se méfier des autres, ceux qui comme le dard d’un frelon nous pique sans crier gare   on appelle ça » des piques « d’ailleurs

    Ils sont blessants, placés à un moment peu approprié

    Je les reçois aussi ceux là, je les aime pas, j’ai même du mal à m’en débarrasser, ils me froissent, m’agacent, j’ai peine à rebondir, je ne relève pas

    Je m’imagine dans la peau d’une personne étrangère, je pense à Rosa, une étudiante mexicaine présente ce soir là

    Il en faut une sacrée capacité pour  suivre une conversation avec tous ces mots, ces paroles qui voltigent comme des feuilles par temps de grand vent

    Tout comme  les personnes malentendantes,

    Pire qu’un big band de vuvuzelas …

  • Le monde est petit ,profitons en

     

    « Ma Jeanne, je te serre fort «, c’est ainsi qu’elle signe ses lettres, ou ses messages

    Nous nous sommes serrées fort ce jour là sur le bord de la Mayenne, pour de bon, pour de vrai

    Ma Dana lointaine avait parcouru le Sud depuis sa Roumanie et retraversé d’est en Ouest pour arriver dans la petite ville au bord de l’eau

    Nous étions émues, si heureuses de nous voir enfin, prendre le temps, rire, parler, se raconter

    Son histoire, son passé sous le communisme, sa lucidité, son enthousiasme, sa volonté et surtout, par-dessus tout son Amour de la langue française

    Parle nous roumain «  demandait Louis à Dana, elle resta muette

    Dana écrit notre langue avec une finesse et un talent rare

    J’aime son accent, celui que j’ai découvert d’abord au téléphone, sa douceur, celle qui se dégage dans ses textes

    On en peut pas se tromper, Dana est touchante, bienveillante, radieuse

    Après une bonne nuit, j’ai proposé une promenade matinale dans ma petite ville, toutes les deux, entre amies

    Je l’ai emmenée voir mon magasin de chaussures, elle me redit qu’à chaque fois qu’elle voit des crocs elle pense à moi

    Après le déjeuner, un rendez vous

    « Dana, je te fais une surprise, suis moi ! »

    Floride tortue.jpgElle était bien impatiente, planquée derrière le bassin des tortues

    Elle nous a photographiées en arrivant toutes les deux dans le jardin de la Perrine et Dana devait trouver qui se présentait à elle

    Virginie , bien sûr Virginie , elle ignorait cette proximité et c’est toutes les trois ,que nous avons encore partagé , assises devant les canards , bien à l’abri des curieux , pour un G3 presque secret

    Quelle rencontre !

    Nous pensions à notre Chriss devant les canna géants, avons trouvé un passant pour immortaliser l’instant et nous sommes séparées Place de Hercé, et j’ai bien redit qu’il s’en passait des choses sur cette place que je pourrais rebaptiser Place des grandes femmes

    Il fallait se séparer, Dana partait vers la Bretagne, elle y reviendra régulièrement, nous nous reverrons et je lui ai fait la promesse un jour de me glisser dans ses bagages vers les Carpates

    On pourrait penser que j’ai de la chance, est ce seulement de la chance ?

    Oser, provoquer, aller vers, suivre ses instincts, se faire confiance

    En voyage nous avons toujours fait de jolies rencontres, aujourd’hui c’est aussi par les blogs que je fais de beaux voyages

    Parce que tout ça, mon Dieu que ça en vaut la peine …

     

    ">

     Nous nous reverrons un jour ou l'autre
    Le monde est petit profitons-en
    Si votre chemin
    Passe par le mien
    Ma roulotte croisera la vôtre
    Comme il ne faut pas tenter le diable
    En disant à la prochaine fois
    Faites comme moi
    En croisant les doigts
    Ou si vous trouvez ça préférable
    Touchons du bois


  • Retour de Beyrouth

    C’était un matin de juillet, nous étions partis en direction de Paris avec notre petite fille de deux ans et demi

    Elle nous suivait partout sans grogner, s’adaptait aux changements, elle avait tout près d’elle son Bunny un petit lapin rose en tissus tout doux

    Nous avions déjeuné  à l’aéroport, pique nique dans le sac et avec impatience attendu que l’avion se pose

    Louis avait débarqué vers 15 heures, ses bagages tout remplis de vêtements, il avait chaud dans son costume

    Dans sa main il tenait un carton, des pâtisseries libanaises qu’un ami lui avait offertes la veille, plus de place dans les valises, elles auraient été écrasées, ça l’avait rendu grincheux mais n’avait pas osé refiler ce cadeau à quelqu’un

    Nous étions tout simplement heureux de nous retrouver, il avait pris un aller simple, pas de retour .

    Louis quittait sa vie de religieux, deux ans passés à Oran puis Beyrouth

    Les peurs, les fêtes de familles manquées, l’absence, les doutes

    Louis avait fait son choix, il avait pour seuls bagages quelques livres, des vêtements,

    Pas de toit, pas de maison, peu d’argent, sa famille

    Nous avions roulé sous le soleil, retour vers Laval en fin de journée dans la petite maison du bord de l’eau, la bignone était en fleurs, les premiers glaïeuls s’ouvraient

    J’étais soulagée, si soulagée

    Mon cœur pesait moins lourd, mon ventre abritait déjà mon petit garçon à naître

    Nous projetions de partir avec Jérôme et Louis en Cornouaille en Aout

    Louis avait tout à reconstruire

    Une  nouvelle vie, rude et tortueuse

    C’était le 14 juillet 1996

    louis et rose , orly.jpg

  • Contagion

    Mais qu’elle mouche m’a piquée ?

    Me voilà couchée dans l’herbe APN à la main à photographier une libellule que the Queen Mimine affectionne tout particulièrementlibell.JPG

    libellule mimine.JPGEt un peu plus tard, je cours après un papillon, toujours l’APN greffé aux mains, hop il s’envole, je me contente d’un bourdon enfoui au cœur d’un lys abeille.JPG

    Ma Ksé Ksé m’aurait transmis le virus, moi à qui il ne fallait pas parler de photos il y a encore quelques mois

    Et Pluminette nous propose un concours de clichés de papillons sans compter que l’ami Antiblues dégaine aussi quotidiennement

    Et comme disait Alice Saprich dans la pub Jex Four, «  ça m’amuse « 

    Et à ma Ksénia j’offre mes derniers lys, les plus odorants, les plus beaux  

    lys rose.JPG

     

    Eh oui, les virus se transmettent et ceux là, je les aime bien

    Moi aussi je contamine, je pique, et y’a en une qui vient d’en faire les frais

    «  bourrique , c’est de ta faute tout ça «  qu’elle me dit , et elle peste , elle enrage , elle balise , elle crie au secours , lance des SOS , parce qu’elle comprend pas tout , qu’il faut qu’elle active ses réseaux sociaux , qu’elle sait pas ce que c’est des trackbacks …

    N’empêche qu’elle a réussi, et que moi je saute de joie, parce qu’elle est drôle, et fine, et qu’elle a des choses à dire à force de mettre son nez dans la blogo depuis quelques mots

    Alors, je lui dis «  bienvenue, welcome dans la Blogo « 

    Oui, une nouvelle et pas n’importe qui Pierrot Bâton a ouvert son BOUT DU MONDE

    Allez Zou, on va trinquer chez Pierrot Bâton !

  • Heal the world

     

    Je me lève ce matin avec une énorme envie de chanter  ça

    Oui, en chœur évidement, j’en crève d’envie

    Calme-toi Jeanne, tu es en pause, sevrage, repos …

    Oui, ben ce n’est pas facile de lutter, et y’en a qui font rien pour m’aider, moi en me montrant des images qui me font plus que frissonner …

    Sevrage, je suis quand même accroc à ça, bon allez, je tiens bon, encore deux mois quand même….

    «  Heal The world Make it a better place
    For you and for me
    And the entire human race
    There are people dying
    If you care enough for the living
    Make a better place
    For you and for me “

    Le texte est naïf et plein de bons sentiments et moi je l’avoue parfois, je rêve d’idéaux, je fuis les images sordides et les conflits, je fuis la mort …

     

    Elle se poste droit devant moi ce matin, clac, pas moyen de la contourner la faucheuse

    Emile le coiffeur de Martinvast s’en est allé

    On avait beau s’y préparer c’est toujours une déchirure, un bout de notre histoire, celle que j’avais racontée

    Je pense à mes parents …..

    Et lui, ce bel acteur, son courage, sa volonté de vivre, son combat …

    Je l’avais découvert  enfant dans la » Porteuse de Pain », ce feuilleton si tragique et qu’est ce que j’ai aimé ses yeux plus tard dans les comédies soixanthuitardes

    La tendresse Bordel, Viens chez moi j’habite chez une copine, les spécialistes …..

    J’aimais son sourire, son regard, son charme

    J’aime ces acteurs qui ne seront jamais des « dieux «  j’aime sa proximité, j’aimerais aimer l’avoir comme copain, amant aussi, tiens ….allez faut bien l’avouer

     bernard-giraudeau1.jpg

    J’ai beau la fuir, elle nous rattrape, y’a des jours comme ça

    Les prochains sont plein de surprises, vous n’imaginez pas ….

    Ce soir, je vais déjà dresser une jolie table pour mes amis, César et ma Lily ….