A l’école primaire, le maitre avait déposé devant nous des moulages en plâtre, il fallait les peindre et les vernir
J’étais la dernière à choisir, et il restait une fleur, la même que celle de Louis
J’étais malheureuse à l’idée de savoir que pour la fête des mères ma mère recevrait deux cadeaux parfaitement identiques, à quelque chose prêt …
Plus tard il nous avait fait faire un porte courrier
Nous avions découpé du contre plaqué avec une scie très fine, avions assemblé les morceaux et en pyrogravure j’avais dessiné des roses, puis je les avais peintes
J’étais fière de moi, tellement fière
Ma mère a laissé très longtemps cet objet fixé au mur de la cuisine
Il accueillait les lettres et les factures
Je le trouvais utile
Ce fut le déclic sans doute, ce désir, cette envie qui ne cessa d’accroitre de bricoler des choses avec mes doigts pas encore en argent
Les roses de mon jardin, je les capturées cette semaine, en boutons, de vieux rosiers sauvés, déplacés ….
Je ne me lasse pas de la beauté des roses
La fête des mères, cette journée où des cœurs se serrent
Je dédie ce billet à toi
Cigale
Lolabebop
Ksénia
Anne
La Dame des Crys
Virginie
Je vous envoie une bise parfumée de ces roses