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Après réflexion , juste avant mon départ , j’ai décidé de confier la louloutte à l’un d’entre vous
Juste le temps de mettre un peu de ruban adhésif autour du carton , du kraft , et d’affranchir au tarif rapide ( pas de suivi colissimo c’est trop cher ) et de tirer au sort l’heureux gagnant
Qui va recevoir ce précieux colis dans les prochains jours ???
Merci de la nourrir pendant mon absence et de la renvoyer dès que vous aurez mes instructions …
Nous voyant préparer les valises , en douce la Louloutte s’est glissée dans mon sac
Pauvre Louloutte , on ne peut pas l’emmener en vacances , qui tiendrai compagnie aux chinchillas ?
Chaque année aux vacances de printemps , nous optons pour une escapade au soleil
Après la Californie , la Grèce , le Portugal , la Toscane , l’Espagne , le sud ouest , la Corse , nous avons eu envie ( moi surtout ) de flâner quelques jours sur la Côte d’Azur
Pas de réservation , ni billet de train , ni d’avion , cette année , la voiture chargée de sacs , de duvets et de nourriture nous allons sillonné cette région au gré de nos envies
Antibes , Nice , Grasse , Cannes ( oui Jeanne sur la croisette , les revues pipole vont s’arracher les photos … ) et l’arrière pays, pourquoi pas Monaco …
Mes amis à l’heure où vous lirez ce billet , je serai déjà sur la route
En prévision j’ai publié quelques billets , et je me ferai un plaisir de vous lire à mon retour
A vous tous je dis « à très bientôt « et plein de pensées aux courageux qui n’ont pas de congés à cette douce période de l’année
A la préfecture pour un banal changement de carte grise
9h20 : j’arrive au guichet
« on ne donne plus de tickets pour les cartes grises revenez dans une heure «
« hein ?? »
Je comprends rien , je ne peux pas attendre , c’est quoi cette histoire ?
Une petite dame blonde pas très jeune rouspète
« j’attends dans le hall « dit elle fermement
« Non madame , allez faire un tour vous ne pouvez pas rester , il y a déjà 30 personnes avant vous , pour des raisons de sécurité vous ne pouvez pas rester là »
« pas question , pour aller où , je veux pas, je reste là !«
Je regarde autour de moi , ce n’est pas un hall de réfugiés en quête de papiers après un coup d’état ou les urgences du Cook County de Chicago
Je décide d’aller chez faire mes courses chez les mousquetaires
10h30 : me revoilà au guichet d’accueil
« Je peux avoir un ticket s’il vous plait ? «
« non madame , j’en donne pas , vous attendez là … »
J’attend quoi , je comprends rien
« vous me le donnerez quand mon ticket ? «
« Tout à l’heure , y’a trop de monde «
Je n’ose pas bouger , de peur que d’autres citoyens mayennais arrivés après moi prennent un ticket
Je surveille , je guette en faisant les cent pas
Un monsieur me fait un signe
« chouette , je vais avoir un ticket ! «
La dame me tend le fameux ticket
Je suis comme Mister Bean , je le montre à tout le monde avec fierté !
Je retrouve la dame blonde , elle m’explique qu’elle n’a pas voulu partir et bla bla , qu’elle a la carte grise du beau frère , j’en rate pas une je tombe toujours sur des pipelettes de ce genre
Je m’installe et commence à corriger des évaluations de stagiaires , j’avais prévu le coup j’ai horreur de perdre mon temps
Le tableau d’affichage annonce les numéros de , il y a dix personnes avant moi , pris de découragement beaucoup sont parties entre temps
J’attend mon tour et brutalement je suis saisie d’une frayeur
Et s’il me manque une pièce il faudra que je reviennes , alors que j’ai réussi l’épreuve du ticket
Pff …
Mon tour arrive , bingo ! Je n’ai pas la carte d’identité de Jérôme et il manque un justificatif de domicile
Rha !!!!!!!!!!!!!!!
Tout ça pour rien , j’appelle mon homme au travail au cas où , personne au combiné
Sur les 6 guichets , un seul était occupé , une seule personne à faire les dossiers , et j’ai peu de mal à imaginer que l’hôtesse d’accueil avait reçu une note de service disant qu’il ne fallait plus donner de tickets aux gens passés un certain nombre à attendre
Je plains ceux qui doivent dans ces cas là , gérer les grognements de ceux qui n’ont pas le temps , ceux qui viennent de loin pour un morceau de papier gris
Je ne comprends plus les dysfonctionnent administratifs , l’informatique devrait tout simplifier , je ne comprends rien , rien …
J’ai quand même eu un ticket !
Mais je dois y retourner pour en avoir un deuxième
En flânant sur une plateforme , je suis tombée
iciQuelle fut ma surprise de me retrouver sur ce blog ,le mien .
J’avais totalement oublié que je l’avais ouvert avant d’en créer un autre chez H et F
Un blog , genèse , et quelle fut mon étonnement d’y découvrir un commentaire , celui de Didou
Il sera sans doute le seul lecteur à avoir posé pied là bas , le seul commentaire déposé
Un pionnier Didou
Oui , depuis beaucoup de chemin parcouru
Dana me demandait si j’avais eu idée de publier mes anecdotes
J’ai vite pris conscience que le format était éphémère , que toutes ces histoires , traces de mon passé n’étaient que poussières sur la toile
J’avais envie de les transmettre à mes proches ,
J’avais cependant vite abandonné l’idée d’imprimer mes notes et commentaires
Avec le recul , je me pose toujours la même question
J’ai envie d’en sortir une version papier , retirant les billets « légers « ne gardant que les textes anecdotiques , directement liés à cette vie racontée
Je le ferai cet été , je sortirai un recueil , tiré en quelques exemplaires , je l’offrirai à ceux qui en feront la demande et en ferai cadeau à celle qui n’a jamais parcouru mes petites histoires
A toi Maman
Piqués dans la terre , les moulins colorés virevoltent au gré du vent
J’aime les voir tourner 
Mes moulins sont ressortis chaque année j’en achète un ou deux , les anciens décolorés ou déchirés sont mis à la retraite 
Lorsque Jérôme doit tondre la pelouse , il peste après les moulins , il les jette sur la terrasse 
Parfois les enfants des copains s’amusent à déplanter les moulins , le vent par tempête les arrache
Ils sont fragiles
J’ai tout juste remarqué que le cerisier était en fleurs 
>
Le samedi matin j’avais deux heures de cours , deux heures de philo , à 10 heures j’avais fini
J’avais faim , j’aurais aimé rentrer chez moi
Le car qui me ramenait partait en gare routière à 12h45
Avec Chloé je descendais en centre ville
Il pleuvait souvent , nous traversions les rues piétonnes , et sur la place du théâtre ,on rentrait dans un bar , « le moderne «
Le serveur pas aimable aux cheveux gras et plaqués nous apportait un café
Les nuées de fumée de cigarette me donnaient la nausée
J’avais faim , tellement faim
Nous écoutions les chansons du juke box « Hotel california « , «
a whiter shale of pale« de Procol Harum ,The Moody Blues -« Nights In White satin
Et l’inoubliable Angie
Quand j’entendais la voix Mike Jaeger , j’étais prise de cafard , c’était rempli de tristesse , j’adorais cette chanson mais elle me rendait triste
Il aurait mieux fallu que j’entende Mike Oldfield , moonlight shadow , c’est plus enjoué
Le ciel était gris , souvent accompagné d’un crachin ou d’un vent glacé
En sortant les mouettes planaient bas à côté du port
Je regardais à peine les bateaux sur le quai , l’odeur de l’eau stagnante me montait aux narines
Je montais dans un bus presque vide ,des odeurs de carburant me donnaient la nausée
Mon père attendait au carrefour
Je montais dans la visa rouge
En pénétrant dans la cuisine , une odeur de rôti de porc envahissait mes narines , ma mère avait mis la table , tout était prêt …des frites croustillantes ornaient mon assiette
C’était bon , c’était bon …..tellement bon pour calmer ma faim
Ce mardi soir, j’étais un peu en retard, disons à l’heure, pas en avance …
Le gars du sud me tend les bras, sourire grandiose
Il est de retour du Japon, un peu déconnecté, heureux d’être là
J’échange quelques mots avec lui, avec son accent chantant et son visage radieux, il a quelque chose d’un acteur des années 50
Il me dit toujours qu’il regrette le manque de temps pour parler, me raconte un peu de sa vie, s’intéresse à la mienne
Je me dirige vers les filles
« Jeanne on t’a gardé une place » me lance Carla
C’est gentil ça, je leur fait une bise, Bérénice est installée avec Eléonore, elle me tend un sachet de chocolats pour un service rendu
Je suis encore très gâtée ces jours vous n’imaginez pas ..
Trop tôt pour m’assoir, je vais voir un tout petit bébé, le bonheur qui transparait sur Anne Laure sa maman me traverse le cœur
Jérémy vient me trouver, bisous, je lui que je ne resterais pas après, que je vais partir dès que ce sera fini, et lui « j’te crois pas, t’as pas capable «
il rigole
Il dit que je suis très bavarde …
C’est vrai, j’irai bavarder avec Lorenzo resté à la maison
J’ai le temps d’aller faire une bise à mon ténor, Solène a fait le déplacement chez le soprane pour venir me faire un petit coucou
Je retrouve les copines, Théodore est prêt, le piano démarre, c’est parti pour deux heures
Je suis bien, joyeuse, j’aime cette période là, je connais presque tous les titres, je lâche les partitions
Je croise des regards, échange des sourires …
A lecture du billet de Coumarine , je me demande après coup quelle image je reflète dans ce monde extérieur
Je ne doute pas de mes capacités à l’intégrer, sait éperdument que lorsque j’a arrive quelques part je ne passe pas inaperçue, mais je ne me vois pas
Peut être que je ne me tiens pas droite, que je suis bancale, que je fais des grimaces sans m’en rendre compte, que mon manteau est de travers, que mon mascara a coulé (je rigole tout le temps parfois ça me joue des tours)
Je me vois le matin (c’est bref croyez moi) dans le miroir de la salle de bain et après terminé
Je ne regarde plus mon image malgré les nombreux miroirs arrochés aux murs dans la maison
Seuls les autres me voient, perçoivent mon reflet,
Ça n’a pas d’importance, c’est juste troublant de s’en rendre compte
Quelle image ont les autres de Jeanne ?
Juste pour une journée, j’aimerais être à leur place
Samedi après midi, Ellen et moi décidons d’aller à la bibliothèque après un passage éclair à la chocolaterie
J’adore aller à la bibliothèque avec ma fille, elle a plein de références, s’intéresse aux œuvres, au cinéma, un vrai partage
En fin d’après midi elle quitte la maison pour une soirée organisée par sa troupe, elle rentre vers 1h du matin
Le lendemain je me lève pour m’emmener au lycée à 7 h30, elle part à Paris voir une pièce au Théâtre du soleil
Nous avons choisi de passer Pâques chez les parents de Jérôme à Saumur, elle ne viendra pas avec nous
Je lui envoie des SMS, je l’appelle, j’ai besoin d’être reliée à elle, je suis incapable de partir en WE en me disant que je la retrouverai le lendemain
Elle rentre le soir, la maison est vide, elle s’endort épuisée, nous avons pris soin de déposer sur son oreiller des chocolats
Le lundi matin je l’appelle, toujours besoin de voir si tout va bien
Elle se réveille à peine
Elle repart dans l’après midi avec des copains, quand nous rentrons elle n’est pas là, je le bip avant de repartir chez Peter et Maggie
Elle rentre vers 19 h, on se voit un peu avant la tombée de la nuit
Le mardi soir j’ai juste le temps de l’embrasser avant ma répétition, elle termine la sienne à 20h30
Elle a filé après ses cours je ne la vois pas plus, elle est souvent couchée quand je rentre
Le mercredi matin on se retrouve au petit déjeuner
Je l’emmène au lycée en déposant Lorenzo à la gare
Elle aura encore un mercredi bien rempli : ciné, code …
Ellen bouge, remue, Ellen a 16 ans, j’aime la voir heureuse dans cette vie là, je la croise, je lui envoie des messages, elle me prépare en douceur au jour où elle quittera la maison
Je maintiens le lien, tout le temps, dès que l’occasion se présente
Nous regarderons toute les deux « le concert » dès qu’on trouvera une soirée, vendredi elle retourne au théâtre voir William Sheller (elle fait la billetterie en bénévole, elle voit presque toute la programmation du théâtre)
Je considère nos modes de communication comme une vraie chance, je la croise, elle ma saute au cou, je saisis ce bonheur de vivre ça avec elle, nous sommes bien loin des insultes, des portes qui claquent et des reproches
Ma mère me dit que j’ai de la chance avec Ellen, j’avais une tendre relation avec elle, à chaque fois que je la retrouvais j’étais bien, je me suis rarement fâchée avec ma mère, très rarement
On ne peut pas se fâcher avec elle
Ce n’est pas un facteur chance, c’est une volonté de ne pas briser nos liens, rien de plus ….
une mère et sa fille
une fille et sa mère ...
Jérémy c’est mon ami
On ne se fâche jamais, il est joyeux, attentionné, drôle, dynamique et..têtu
Ah qu’est ce qu’il est têtu !!
« tu l’idéalises « me dit Sofia son épouse
C’est surement vrai, je n’ai que les bons côtés, puisque je ne vis pas avec lui
C’est l’avantage des amis, ils sont là quand on a besoin d’eux, nous sommes là pour eux, et la vie quotidienne ne peut en rien être un obstacle à notre relation
On se fait du souci pour Paul
Paul c’est mon Serge , le copain que tout le monde devrait avoir , toujours là , il se passe pas une semaine sans qu’on s’appelle , pas de protocole , pas de piailleries , , pas de rivalités , de l’affection , de le tendresse
Il travaille trop, et ne gagne pas bien sa vie, ce n’est pas juste, il a fait des choix, vivre de sa passion, la transmettre aux autres
Dans ma ville tout le monde le connait, en dit du bien, c’est une vedette, et il ne profite pas de sa vie à fond, par manque de temps, par fatigue
Il ne se plaint pas, mais parfois je sens dans son regard de la révolte
Les inégalités me mettent en rogne, mon homme travaille 50 heures par semaine, il est souvent stressé par ses responsabilités, il ne prend pas le temps pour faire ce qui lui plait
Il n’a pas le choix, il est sur un siège éjectable, si la boite n’est pas productive, ils peuvent être rachetés par une autre
« Travailler plus pour gagner plus «
Plus encore ????
60 heures par semaine, pour gagner quoi, la retraite à 70 ans, passer 40 années de sa vie à courir, à
Le monde du travail est devenu une jungle, dans cette jungle il y a les nantis, les privilégiés, ceux qui cumulent les avantages, les primes, les RTT, les arrêts de travail
Je crois que sans l’équilibre familial, Paul, ou Jérôme auraient déjà baissé les bras
Nous, on aimerait l’aider, notre Paul,
On va l’aider …..
Sur la page d’accueil pages de mon fournisseur Internet, il y a toujours des infos « people « un peu racoleuses, ce genre d’information futile dont la presse nous inonde
Les pipoles attaquent !
Oui, ils portent plainte à tour de bras, parce qu’ils sont ciblés
Ah les pauvres !
A commencer par l’animateur Arthur, qui porte plainte contre l’humoriste Didier Porte parce qu’il a dit qu’il ne remplissait pas les salles quand il fait son one man show (oh ce n’est pas gentil ça !)
Même pour 200 euros je n’irais pas le voir, il m’agace !!!
Ensuite c’est le politique François Baroin qui porte plainte contre un journal Paris Ma …. parce qu’il a été pris en photo et publié au bras de l’actrice qui aime chanter qui ne sait pas, Michèle Laroque
Il se remet doucement de sa séparation d’avec Marie Drucker, qui est maintenant avec Gad Elmaleh, moi je trouve qu’ils vont bien ensemble !
Ardisson, porte plainte contre Eric Zemmour, qui aurai prétendu que les images de son passage télévisé et la fameuse polémique, auraient peut être été faites aussi pour faire un « buzz «
Eric Besson attaque Stéphane Guillon parce que ….
Et pendant ce temps là on ne parle pas d’autres choses
Allez , je vais attaquer moi aussi , ça peut rapporter gros
Je vais attaquer qui ?
Quoi ?
-le lierre qui bandouille sur le mur , il est temps de faire quelque chose avant que Gordon revienne
-ma pile de linge à plier
-25 corrections de CCF
-le rangement de la véranda
Par ailleurs, je jure sur l’honneur que si je suis photographiée au bras de George (il parait que ça ne va pas fort avec la belle italienne) promis, je ne porterai pas plainte contre le Courrier de la Mayenne
C’est Pâques !
Les poules , les œufs , le chocolat …
Chantons !
« Ma poule n'a plus qu'vingt neuf-poussins
Elle en avait trente
Allongeons la jambe
Allongeons la jambe, la jambe car la route est longue
Ma poule n'a plus qu'vingt huit-poussins etc... «
« L’était une p’tite poule grise qu’allait pondre dans l’église …. »
« Une poule sur un mur qui picorait du pain dur … »
Dans la basse-cour il y a
Des poules, des dindons, des oies,
Il y a même des canards
Qui barbotent dans la mare.
Cot ! cot ! cot ! codec !
Cot ! cot ! cot ! codec !
Cot ! cot ! cot ! codec !
Le Rock’n Roll des gallinacés.
Bof …Moi c’est ça que j’aime chanter en ce moment ,
ah oui , les gens
« le respect s’perd , dans les usines de mon grand père «
Cot codec , cot cot !!!
Chose promise, j’ai pris la pose pour une séance photos choc et chic
Voici donc la fameuse blouse de jardinage, observez la position des pieds, très tendance sur les blogs de mode, les pieds rentrés comme Tagada l’a fait remarquer dans un billet
Il parait que certaines personnes sont contre le port de la blouse
Ce sont des anti blouse ( ah elle est bonne !)
( en passant je lui souhaite en excellent voyage au pays de belles brésiliennes)
J’espère quand même ils ne vont pas sortir une loi contre le port de la blouse grise, parce qu’en plus j’en ai au moins trois.
A tous chers lecteurs, je souhaite un beau dimanche de Pâques.
Finies les chaussures à talons, le sac de nana, le rouge à lèvre gloss et pulpant effet irisé, l’heure est grave
J’ai pris cette décision, aujourd’hui, je me mets à nu et je vous dévoile le contenu de ma brouette !
J’ai hésité un peu, c’est personnel des outils de jardin, et puis je n’aime pas trop racoler ici mais c’est Plume qui m’a donné l’idée dans ce billet
Elle osé montrer la boite à outils de Mlle Nanou
La brouette est métallique, ça casse le mythe de la brouette en bois champêtre, tant pis.
Mes grand outils : un trube (comme dirait mon père) et une fourche
Le mot « bèche « fait partie de ce mots que je n’ai vu que dans les livres de lecture
Je retourne la terre, je creuse, j’éjecte les mauvaises herbes, hop, sur dans la brouette pour finir dans le compost
A cela s’ajoute un sécateur, des gants (j’en ai plusieurs paires) un plantoir, grattoir, et un arrosoir c’est rasoir.
Attention ne partez pas si vite, j’ai oublié l’essentiel : la blouse
Une blouse grise récupérée au Bureau d’Etude, très pratique avec les grandes poches
Je suis particulièrement élégante dans cette tenue, et ce n’est pas l’ami Théodore qui dira le contraire, puisqu’il y a quelques jours, il a fait irruption dans mon jardin (il n’est pas resté longtemps) et m’a trouvée revêtie de cette splendide blouse grise
Je n’ai ni sabots,ni tablier, ni chapeau de paille, ça fait cliché !
Un petit tour de jardin à présent
Un prunier s’est incrusté dans le pommier du Japon, joli mélange de fleurs
Les lys sortent doucement de terre, gare aux araignées rouges !
Les primevères sont colorées et je n’ai pas résisté à l’envie de couper les premières tulipes pour les poser dans cette ronde de tubes transparents
« Vive la vie et vive le vent, vive les filles en tablier blanc !
Vive la vie et vive le vent et vive le printemps !!!! »
Le vendredi soir Jérôme joue au tennis de table
Il part avec Basile vers 20 heures et rentre entre 2 à 3 heures du matin
Je reste à la maison avec les enfants, Ellen sort souvent en ville boire un verre avec ses amis
J’aime bien me coucher tôt ce soir là
Je me glisse sous la couette vers 21h30, Rose vient m’y retrouver
Elle se serre contre moi, j’aime respirer son odeur, elle fait la folle, elle cause, elle est bien, si bien avec sa mère ….
Mark fait des jeux vidéo sur PC où sur WII
Vers 22h, je demande à mon ange de retrouver son lit, ou en général la mimine l’attend
Et très vite, je m’endors …..
Je me réveille un peu plus tard et..
« Markkkkkkkkkkkk !!! va te coucher ! »
Je somnole à nouveau ….
Dix minutes plus tard, je suis réveillée par un
« Bonne nuit maman «
Bonne nuit……mon garçon
Je replonge vite fait
Brutalement réveillée par un SMS d’Ellen « je peux rentrer plus tard ? »
Je saisis mon portable un peu comateuse, et fébrile je tape trois lettres « N O N «
Je me rendors …
Nouveau SMS « OK «
Pff …. Je suis crevée
Minuit et demi : la porte s’ouvre « bonne nuit maman ! «
« T’as passé une bonne soirée ? «
« Oui … »
Je me rendors …
Vers 2h30, Jérôme déboule sans faire trop de bruit, mais assez pour me réveiller
« C’était bien ?, vous êtes allés où ? «
Oui, il ne faut pas me faire croire qu’ils ont joué jusqu’à une heure aussi tardive
Je me rendors avec difficulté mais heureuse parce qu’ils sont tous là, bien là …
Le vendredi soir je dors en pointillé
Et le samedi matin ….je grogne