Comme à notre habitude nous garons la voiture sur le quai, et attaquons par la rue des oignons
Nous croisons Jean Yves et sa fille Marine, elle a bien grandi, j’avais connu Laurence sa maman au cours de préparation à la naissance, nous achetons des Astrapi
Nous trouvons aussi des Okapi, 1 euros les 10, ça c’est du business, le sac est lourd, Mark va le redéposer à la voiture
Je croise Lola la maitresse de Rose en maternelle, elle a eu deux petites filles, elle est radieuse
Nous traversons la rivière et remontons la grande rue
Moins de monde que d’habitude, c’est flagrant
Les cocos trouvent un jeu de Wii, belle affaire
Je rencontre Mado, avec sa mère, je l’aime bien elle est souriante et enjouée, on papote un peu
J’ai acheté le loto des odeurs, ça servira aussi pour mes stagiaires
Je rencontre Maria, je prends des nouvelles de son grand, elle est rassurée, je suis contente pour eux
Eliane une ancienne stagiaire vend des bricoles, elle est tellement positive cette femme, je prends des nouvelles de son fils, qui a eu un doigt sectionné, accident de travail, il reste à Lyon
Je rencontre Anita la jolie soprane blonde du chœur
On s’embrasse fort, elle est dynamique, me raconte ses vacances en Italie, me dit qu’elle aura aimé me rapporter des perles de Murano, mais elle n’a pas su quoi prendre
Elle est fière de ses enfants, elle respire la vie
J’aperçois le grand basse et sa petite amie, un couple de chœur, encore ….
Mark trouve des magazines Dofus, il est heureux
Rose achète un Petshop, elle est contente
Je me dirige vers Romane la danseuse
Elle est si gracieuse, j’aperçois sa grande fille, je l’ai bercée à la crèche
Nous parlons, j’aime cette femme, sa chaleur, sa douceur, j’ose prendre des nouvelles de son sculpteur que je savais gravement malade, elle est rassurante, leur vie a basculé
Les enfants commencent à râler, ils ont leur butins, on décide de rentrer
La cloche de la cathédrale me ferait presque taire, le soleil réchauffe mes joues, je suis incroyablement bien au milieu de tous ces gens
Nous redescendons, d’un pas vif
Martine la secrétaire est contente de venir me biser, elle vend les pollypockets de sa fille
Carla et son prince arrivent vers nous
Je l’ai avait rencontrés au même l’endroit l’an passé, on se serre fort, trop contentes de se revoir
Elle prend des nouvelles des copains, on papote, je lui propose de venir déjeuner un midi avec moi, les petits garçons sont restés chez les grand parent s
Inès s’arrête, un bébé en écharpe, elle a toujours un bébé collé, elle les a tant attendus.
Mado repasse par là, elle connait aussi Carla, on cause, les phrases se percutent, les mots s’échappent, on s’écoute comme on peut, on les rattrape au filet
« On se voit mardi … »
Nous retraversons la rivière, les enfants gambadent, heureux, parce que nous allons faire des hamburgers, leurs sacs sont remplis de bonnes choses, mon âme est légère, je savoure une fois de plus ces beaux dimanches de septembre ou enfin la vie sociale reprend, bel et bien
Et j’aime tellement ça …