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  • Mathématiques souterraines

     

    Sapq nous a raconté une belle rencontre, courte mais inattendue

    Celle d’un guitariste auquel elle voue une profonde admiration

    Et elle invite ses lecteurs, donc, moi, à réécouter Thiefaine

    Thiefaine, Hubert  Félix Thiefaine, mais oui, bien sur que je l’ai écouté, il y a plus de trente ans, et il fait partie des rares artistes que je n’ai plus jamais entendu lorsque j’ai quitté la Maison

    Nous écoutions en boucle l’album « soleil cherche futur «, je me souviens de la pochette du vinyle avec une fillette habillée en fille de trottoir

    Il fallait être sacrement cinglé pour écouter ça, tristesse, mélancolie, la voix rauque du chanteur francontois n’avait rien de bien joyeux

    C’était de notre âge, comme la génération de nos parents écoutait Ferré

    Les images remontent dans ma tête, les années lycées, les années tintées de brume, le spectre de la mort guettait mon amie, je le sentais bien, je restais impuissante face à elle, sa douleur

    Oh bien sur, il y avait de bonnes rigolades, mais aussi de l’ennui, des pieds qui trainaient, la glandouille

    Et Abby qui croyait avoir rencontré le grand amour, terrée chez cet homme qui lui promettait des merveilles

    J’avais ma lucidité, mes 16 ans, mes yeux bel et bien en place, parfaitement clairvoyante face à mes choix

    Je voulais partir, quitter, les quitter, m’envoler, remplir ce vide

    Laisser derrière moi les odeurs de Bastos, de café, de mer et d’essence, laisser cette mélancolie cherbourgeoise ou le soleil ne venait que cinq jours dans l’année

     

    Alors ce soir là, j’ai réécouté Thiefaine « Mathématiques souterraines «, et tout est revenu, j’ai versé des larmes, parce que je les ai laissées, et que je n’ai pas la certitude que leurs vies soient si belles

    >

    On ne refait pas l’histoire, j’ai choisi de m’écarter de ce monde plaintif et gris

    J’ai choisi la couleur, j’ai déserté les bars, les mouettes et les précipices

     

    La version du mélancolic tour, est absolument divine, les arrangements musicaux sont  sublimes

    Merci Sapq  …

    Il y aura des dingues et des paumés à Bercy auprès de lui

    Avec toi, j’aurais été capable d’aller  l’applaudir …


    >

     

    « Oh mais laisse allumé bébé
    Y a personne au contrôle
    Et les dieux du radar sont tous out
    Et toussent et se touchent et se poussent
    Et se foutent et se broutent
    Oh mais laisse allumé bébé
    Y a personne au contrôle
    Et les dieux du radar sont tous out
    Et toussent et se touchent et se poussent
    Et se foutent et se mouchent
    Dans la soute à cartouches »

  • Un chabada royal

     

    Le mois de Janvier s’achève, le cinquième dimanche aujourd’hui (il parait qu’on peut gagner des sous avec ça, faut voir…)

     Cinq dimanches pour manger la galette,  en  semaine aussi , ce n’est pas interdit !

    J’en ai fait trois cette année, une chez Jade avec Peter et Maggie, une autre avec la troupe, j’ai eu la fève mais j’ai rien dit, de toutes façon j’étais tellement occupée à papoter …

    Et le dernière, hier matin, au petit déjeuner, toute seule, avec des restes que Jérôme à rapporté de sa soirée pongiste, l’ambiance était plutôt calme

     

    Bref, me voilà couronnée pour l’année

    Allez, puisque Antiblues me réclame à corps et à cri un chababa, c’est parti !

    Le mot « roi », attention, pas Rio pour ceux qui ont mal lu

    Ça marche ?


  • Ma rose pleureuse

     

    Ça alors, je n’en reviens pas ?!!!!!!!!!!!!!

     

    « -Qu’est ce qui t’arrive Jeanne ? »

    Et ben ma rose pleureuse , celle de mon jardin, oui, une photo que j’ai faite  moi, toute seule

    Et ben je l’ai retrouvée sur un blog !

    « -Non ??????????? »

    Si, ma photo, j'en suis sure !

    "Montre-nous ça !"

    Allez faire un tour par ici , elle y est, revenez vite par ici quand même

    Rho !!

    Bah, je ne suis pas fâchée, plutôt flattée même, bon, elle n’a pas demandé la permission la dame, mais comme je fais pareil, je ne vais pas pleurnicher

    Ma rose, rho !!

    blouse.JPGSi ça se trouve je vais retrouver ma blouse grise sur un blog de mode, allez savoir !

    Et ma Louloutte sur un site de la fabrication des charentaises  .

       chaussons.jpg

  • Les oignons

     

    Oignons.jpg

     

    La tante Louise était sans le savoir avant-gardiste sur les tendances des années 2000

    Sans le savoir, elle avait inventé l’art de la  superposition

    Elle portait une chemise de coton, une culotte sans doute, des bas, des grosses chaussettes en laine

    Des jupons, une robe, un gilet et pas dessus tout ça, une blouse

    Elle  avait une petite tête, vissée à ce corps recouvert de couches de vêtements

    Ça lui donnait une allure de dinde, elle était couverte comme un oignon

    J’adore les oignons, ceux qui ont suinter doucement dans la poêle, ceux qui ont cuit dans le jus de cuisson du rôti de porc, qui mélangés aux haricots verts persillés ravivent nos papilles

    C’est bon les oignons

    Je n’en ai jamais assez

    Parfois je commence à cuisiner, et mince, plus d’oignons !

    Ils ne se conservent pas forcement longtemps

    Les oignons sont charitables avec moi, ils ne me font jamais pleurer

    Mark n’aime pas les oignons, dans un plat, il trie et les rares qui franchissent son assiette sont immédiatement poussés vers le bord

    Ça m’énerve mais je le laisse faire, et je  mange les oignons licenciés

    Savez vous que si vous souhaitez vendre votre logement, rien de tel que de cuisiner des oignons avant la visite des éventuels acquerrais

    Les oignons fondus rassurent, tout comme un gâteau qui cuit dans le four

    On connait cette odeur, la soupe à l’oignon, la tarte à l’oignon, l’odeur de cuisine si familière

    Les oignons cuits parce que crus….

     

    Ma tante Louise habillée comme un oignon n’aérait pas sa maison sombre et humide

    Mais y’avait une cuisinière à bois, ça rassure l’odeur du bois et le café qui chauffe …

    Infâme quand même le café de la tante Louise …

     

  • Les madones du parking

     

    palindrome.jpg22h30, fin de répétition, comme tous les mardi soir

    Chacun empile sa chaise , je fais mon petit business ,  salue les copains , les copines , passe d’un groupe à l’autre , prend des nouvelles ,en donne ,  c’est souvent court , c’est ainsi .

    Le groupe est important, presque 200 chaque mardi à se retrouver dans cette salle pour chanter, apprendre notre répertoire ..

    La salle se vide assez vite, les derniers petits groupes se font gentiment expulser par notre Jeannot et l’arrivée du gardien

    On ferme !

    Alors, en petit comité, on poursuit nos papotages à l’extérieur ou trainent encore quelques fumeuses

    Souvent, très souvent, les derniers bavardages se terminent avec Pierrot Bâton et Théodore

    Bla bla … on cause de tout, d’histoires de chœur, de nos blogs, de nos tracas, de nos vies quoi .

     

    Il se fait un peu tard

    «  Bon, allez, bonne nuit tout le monde « 

    Je me dirige vers ma Clio et Pierrot Bâton vers sa Mégane, toutes deux en général garées (enfin le mot est peut être un peu fort pour moi) pas loin l’une de l’autre

    Théodore fait chauffer le moteur de sa belle voiture, fait une manœuvre, passe devant nous, et …s’arrête, descend sa vitre

    « Au fait les filles « 

    Et bla, c’est reparti, lui au chaud, et nous dehors

    Il coupe le moteur, et on cause encore, parfois un bon quart d’heure, même plus.

    Et ça, été comme hiver, on est costaud nous, les madone du parking, on ne craint ni le froid ni les vilains, du moment qu’on cause !

    Bavardes ?

    Bah, peut être un peu

    Minuit, sonne, ça va, personne n’est transformé en crapaud

    Raisonnablement, on se sépare, rassasiés de ces échanges

    Nous allons retrouver nos conjoints surement déjà endormis …

    Mais nous, on ne trouvera pas le sommeil tout de suite, il faudra bien attendre encore une heure pour se calmer un peu …

  • Leur nid

    lit.JPG

     

    Depuis quelques mois, je ne donne plus mes cours dans les locaux de mon organisme de formation faute de place

    Nous sommes délocalisés dans des lycées et collèges de notre ville

    Ce jour là, je donnais une nouvelle formation, et j’intervenais dans le collège de Mark

    A table, le midi, nous déjeunons tous les deux, je lui annonce la nouvelle

    «  Tu vas me guider hein pour trouver ma salle ? » Son regard s’illumine, le sourire est plus parlant que le reste

    Il ne sait pas trop quoi dire  je le laisse faire

    Il est ému, heureux, content, et il me le dit simplement

    « Ce sera ma meilleure après midi, te savoir là, maman..« 

    Il avoue sans aucune gène qu’il va savourer ce moment, il pourrait à son âge, bientôt quatorze ans  prendre des airs désinvoltes, « j’te connais pas maman « 

    Nous nous fixons rendez vous à l’heure de la récré, il me retrouve tout joyeux, ma pause sera courte

    Nos enfants sont habités depuis leurs toute petite enfance par cette proximité là, ils aiment câliner, cajoler

    En grandissant, cette tendresse reste belle  et bien là, sans tabou, franche, vivante

    Je n’ai pas de réserve, pas de scrupules à donner, prendre ces instants là

    J’ai maint et maint fois entendu que j’étais trop mère poule, que je portais trop mes bébés, que je les couvais, je devais presque me justifier, prouver, me détacher, m’écarter

    Ils n’ont pas de mal à vivre leur vie, mais ne ressentent pour l’instant nullement le besoin de quitter ce nid, la maison est la leur, et même si parfois je peste un peu de les voir rentrer presque tous les midis, je me réjouis de cette proximité

    Ils aiment se blottir contre leur père, serrés, collés à lui

    Je crois qu’il n’a pas connu ça enfant, il leur donne cette belle complicité, ses bras costaud et rassurants, son rire, sa tendresse

    C’est sans doute le meilleur engrais pour la vie , je n’ose pas penser à ce jour où ils seront tous partis , un peu , loin , pas longtemps , je me prends même à rêver qu’ils vivront toujours là ..

    Il y aura leurs retours dans ce nid …

    Je ferai les lits la veille

    Comme ma  maman ..


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  • Vingt cinq ans

     

    C’était un samedi de Janvier, je faisais mes études au Havre, et j’étais rentrée dans ma famille, le cœur en marmelade après la mort de Balavoine

    Nous avions couru avec ma mère à la maternité pour admirer le nouveau né

    Il était en pleine forme, bien dodu, prêt pour cette vie qui commençait

    Il a grandi, tonique, rieur, jovial et complaisant, sportif

    Ce fut un bon élève, aimé des enseignants, un parcours sans embuche pour avant d’intégrer un groupe de presse locale ou il mène sa carrière de journaliste

    C’est un beau  gars, toujours rieur, un peu moqueur, il aime la vie, en profite bien, sans trop de tracas

    Un jour de janvier 1986, vingt ans aujourd’hui

    Mon petit neveu est devenu un adulte

    Il a gardé son sourire, son dynamisme

    Alors par ce billet que je te dédie, David, aujourd’hui, je te souhaite un très bel anniversaire

    Et je t’embrasse fort.

    david.jpg

  • La croix et la bannière

     

     

    « Superbe ta nouvelle bannière  mais un peu trop grande. En effet pour les formats standards, il faut faire du 1024 de long. Or celle ci fait des 1200 à peu près je pense. Il faudrait donc la réduire, car sinon le blog dépasse les largeurs standards (on n'a pas tous un écran géant) »

    « A bon, tu ne vois pas tout mon blog, OK, je vais essayer de voir ça « 

    Rien à faire, j’ai beau chercher je ne trouve pas de fonctions pour diminuer ma jolie bannière

    « Jeanne, je t’assure, c’est embêtant, envoie moi l’original je vais voir ce que je peux faire « 

    Ok, j’envoie.

    Après pas loin de 500 mails échangés en quatre jours  avec mon blogopote dont je garderai l’anonymat à cause de ce qui va suivre, rien n’y fait

    La bannière trop grande semble tracasser le blogueur

    Grr …je ne vais quand même pas sauter dans l’Eurostar

    Je cherche, il cherche, nous cherchons et je finis par lui donner les clés de la maison

    « Profite en pour refaire la peinture si tu veux « 

    Et c’est alors que je reçois cet ultime message du buildercouteau-suisse.jpg

     « Je me dis: juste pour vérifier, ce ne sera pas la fonction zoom de mon navigateur qui déforme ta bannière? 

    Je regarde: View->zoom... horreur, je suis en 120% sur ton blog!!! »

     

    Et voilà, il fallait diminuer le zoom !! »

     

    Evidemment , je ne me suis pas moquée , je n’ai rien dit , hum , hum , parce que …faute avouée est  à moitié pardonnée , il aurait pu faire  le malin, et me disant qu’en deux clics il avait rectifié les dimensions , ce qui m’aurait  fait passer pour une gourdasse que je ne suis pas

     

    Je l’avoue : combien de fois, sûre de moi j’ai  renvoyé l’erreur aux autres

     

    Ce genre d’embrouilles dans lesquelles on peut s’embourber, jusqu’à même utiliser le mensonge pour garder la face

     

    « Ou est ce que vous avez rangé les filtres à café ????????????? »

    On a beau chercher dans tous les placards, on ne les trouvera jamais ces filtres, parce qu’au moment même où j’ai pensé les mettre dans le caddie, ma main à ripé vers autre chose, et j’ai oublié de les acheter

     

    Mais pourtant, on les a vus, on est certain de les avoir pris

     

    L’essentiel c’est de reconnaitre ses torts, savoir en rire, et se faire pardonner

    Ça me rappelle le jour où j’ai retrouvé le démélant dans le congélateur

     

    Racontez nous vos embrouilles du même genre ?

     

  • Vibrato , modulato , nasillato

    A la radio j’ai entendu le dernier titre de la chanteuse Camélia Jordana
    Bon, allons, je vais essayer de ne pas dire de mal, mais voilà ....
    Je n’ai compris qu’un mot sur deux, donc rien compris au texte de la chanson
    Parce que, elle n’articule pas, et en en prime, elle rejoint la ronde des chanteuses du moment qui chantent du nez
    Et si !, on peut y ajouter, Zaz, Olivia Ruiz, Cœur de Pirate, et d’autres, elles ont des voix nasales

    C’est drôle à observer


    Dans les années 60 70, les chanteuses de variété avaient des voix fortes et vibrantes
    Parmi elles, Edith Piaf, Mireille Mathieu, Michelle torr, Nicoletta …

    (Je me souviens que les filles dans nos radio crochets de la campagne avec pour scène une remorque de tracteur faisaient de belle imitations qui explosaient nos tympans, et elles gagnaient, parce qu’elles avaient du coffre !)
    Puis dans les années 90 il y eu les chanteuses à voix, elles ouvraient grand la bouche, et connaissaient l’engouement ou le rejet du public
    Céline Dion, Mariah Carrey, Lara Fabian …



    N’oublions les chanteuses à la voix « aérienne «, Charlotte Gainsbourg, Jane Birkin, Keren Ann, Sandrine Kiberlain (euh là, y’a des limites voix chuchotée), Zazie, Mylène Farmer, sensuelle, timorée qui elles aussi plaisent ou exaspèrent
    Je crois que tout est question de sensibilité et de répertoire aussi
    Jazz, classique, variétés, blues, chacun y trouve sa richesse
    Si je devais citer celles qui me touchent par leur voix
    Il y aura Maurane, ( pour sa grande gentillesse aussi )
    Véronique Sanson ,
    et Loreena Mc Kennitt

     Et vous ?


  • Et si on twittait ?

    Qu’est ce qu’elle va bien pouvoir nous raconter la Jeanne ce matin ?

    Rien, rien du tout, page blanche, écran noir, rideau fermé

    Pas de billet

    Bah, qu’est ce qui se passe, elle boude ?

    Pas du tout, malgré la trêve des blogueurs et la grisaille qui règne dans la blogosphère, j’ai eu une idée

    Puisque ce blog est interactif, je ne publierai pas de billet, mais c’est vous chers lecteurs qui alimenteraient ce  billet du jour

     Je vous propose de twitter,  pas twister c'est pas pareil

    Tu crois qu’on a que ça à faire ?

    Ben, je n’en sais rien …

    Le principe est simple

    Le premier levé, dépose un commentaire, il parle de tout, de rien, paroles absolument futiles et délirantes

    Et je réponds, si je peux, les autres aussi

    C’est une énorme partie de ping pong, un tournoi de commentaires que je vous propose

    Bien évidement, il y a des règles, pas d’insultes, pas de règlements de compte

    Mais bon ce n’est pas pratiqué chez jeanne

    Ça sert à quoi ?

    Ben, à causer, comme Twitter, minutes par minutes

    Fin du jeu, samedi  23 heures

     

    écran noir.jpg

    Alors, qui se lance ?

  • Rencontre du troisième type

     

     

    En allant chercher du pain à la boulangerie, j’ai rencontré  Monsieur Lelévrier

    Je l’ai salué, parce que je le connais

    Il est venu à la maison un peu après Noël, Marie Camille était là

    Il a toqué à la porte de la terrasse mais n’a pas osé rentrer

    Il avait froid, il grelottait, il avait faim

    Je lui ai donné des croquettes des chats, c’est tout ce que j’avais

    Il a dévoré tout d’un coup et est reparti en jappant

    Et puis il est revenu, plusieurs fois, toujours affamé, frigorifié

    Il est maigre , il n’a pas de poils, il court vite, ne tient pas en place

    Il me rappelle Dobby  dans Harry Potter, l’elfe de maison 1136379322_dobby291x539.jpg

    Ou les créatures agressives de « Je suis une légende «  qui bouffent le sang du pauvre rescapé

    J’ai réussi à l’approcher mais impossible de voir si il est tatoué

    C’est étrange ce chien errant, pas de maison, perdu, ou maltraité

     

    J’ai eu envie de l’adopter mais ce n’est pas envisageable avec toute la ménagerie

    Et puis, il est vraiment affolé

    Alors je vais le nourrir chaque fois qu’il viendra à la maison …

    toutou.JPG

    Pauvre toutou ..

  • Le nouveau logo

    Monsieur Notmaire m’a envoyé ses vœux

    Enfin, pas qu’à moi, rassurez vous, à tous les citoyens de notre ville

    Sur la carte, le nouveau logo logo.JPG

    Ah ce logo, ça fait jaser !

    «  Trop cher « 

    « Scandaleux ! »

    « Triste, désuet, pourquoi changer ? »

    Allons, je n’ai pas trop d’avis  sur la question, chaque municipalité souhaite laisser une trace : constructions, projets, relooking des bus, et nouveau logo

    Souvenez-vous des logos de la Poste, et surtout la rapidité avec laquelle on oublie les anciens Evolution Logo PTT.jpgEvolution Logo Poste copie.jpg

     

     

     

    Idem pour la Société des chemins de fer, je me souviens de l’époque du Turbo train mis en service en 1971 sur la ligne Paris Cherbourg , révolutionnaire !

    sncf_historique_logo.jpgTURBO.jpg

     

     

     

     

     

     

     


    Chaque ville, département, région, service public, marque, agence, compagnies maritimes, aériennes, chaque parti  a son logologos CE.png

    Certains sont universels, un trèfle à trois feuilles pour des chaussures de sport ou une simple virgule

    Une pomme croquée pour une marque de PC, deux anneaux pour un parfum de luxe, un crocodile pour les fameux polos

    Le logo attire, c’est un signe de richesse, d’appartenance, il cache la marque tout en la mettant en valeur, il montre le chemin, rassure le consommateur

    Ce sont nos armoiries modernes

  • La chaise en moumoutte rouge

     

    Au commencement, nous étions cinq

    Le père, la mère, et les trois enfants

    Puis Gabriel est arrivé, un de plus, la table se trouvait plus équilibrée

     Avec Flo, ils ont eu trois  enfants, petits qui ont grandi, nous étions neuf

    Puis Jérôme est arrivé, on a trouvé la place pour lui dans la salle à manger de la petite maison

    On s’est serrés, mon père a tiré la rallonge de la table en chêne, et tout était convenable

    Et nos  trois enfants sont arrivés, ils ont fait des travaux, agrandi la pièce qui est toujours petite, et on a rajouté des chaises,  poussé des meubles, remplacé la grande télé par un écran plat

    Nous voilà 13 à table, ça porte malheur dit on, on n’est pas superstitieux

    Pour tenir tous, il faut les deux rallonges,  ma mère a renoncé à sortir la nappe blanche trop courte au bord de laquelle autrefois elle  rapportait un torchon propre

    Les chaises sont belles et bien dépareillées, surtout celle  en moumoutte rouge des années 60 qui feront peut être le bonheur des bobos parisiens

    C’était un cadeau du marchand de meubles quand mes parents avaient acheté leur première salle à manger, celle  du bahut qui s’était effondré à terre  

    Les assiettes sont toujours remplies, les plats  simples et savoureux, mon père est en bout de table, il rigole, sa joie est palpable, ma mère n’a toujours pas la notion des quantités, on s’y fait !

    Ces jours là, ces soirs là, où il ne manque personne, on se sent bien, nous rions, nous repensons au passé, nous parlons de nos vies, sans fioriture

    Bientôt, il faudra pousser les murs, parce que les garçons auront des amoureuses, on y arrivera

    Il n’y aura pas assez de verres à pied en cristal, pas grave, on trouvera d’autres verres, même s’ils n’ont pas la même taille

     Un jour, l’un de nous ne sera plus là ……

    Je voudrais bloquer le temps, repousser ce moment là

    Ce jour où la chaise en moumoutte rouge sera vide ….

    CHAISE ROUGE.jpg

     

    photo :Louis

  • L'idée abandonnée

    cadenas-publicitaire.jpgIl y a quelques mois, j’ai eu l’envie de créer un nouveau blog, tout en gardant celui ci, il aurait été plus intime, confidentiel, exutoire comme on dit

    Ecrire pour être lue aussi, sinon, je garde mes carnets, lue par qui, vous, eux, les passants, les anonymes, les voyeurs, les zappeurs ?

    J’aurais pu donner le lien à quelques lecteurs, ils auraient peut être  commenté, avec leurs pseudos de blogueurs, au risque d’être reconnus, les lecteurs de Jeanne qui arrivent comme ça, c’est louche

     Trouver un autre pseudo, j’aime trop Jeanne pour lui inventer une doublure

    Et mes secrets, mes révoltes à quoi bon les écrire, ils tanguent dans ma tête, vont et viennent, comme des bourrasques, avant les beaux rayons de soleil ?

    Je n’ai pas franchi pas le pas

    J’avais l’impression de trahir les fidèles, peur d’être démasquée

    Trop compliqué tout ça, j’ai abandonné

    Il y a quelques jours, Joséphine  m’a appelée au téléphone

    Elle m’a confié qu’elle venait lire mon blog, qu’elle adorait mon écriture, mon ton, mes petites histoires, elle en était presque gênée, comme si elle entrait dans mon intimité, sans raison puisque je lui avais donné le lien (je le fais quand j’aborde un sujet où les amis peuvent se reconnaitre, acceptant de retirer le billet si besoin.)

    Que c’était son bol d’air, sa détente, qu’elle était étonnée d’une telle démarche

    « Mais comment fais tu ? »

    C’est comme un sport, écrire pour moi est devenu vital, les billets s’enchainent au quotidien, mon almanach, le votre

    J’ai reçu un message de Laura allant dans le même sens

    Alors je me suis sentie légère , heureuse d’avoir donné le lien a des proches , leur faire ce petit cadeau quotidien , leur avoir permis d’ouvrir la porte de la blogosphère , encore maudite dans certains esprits , heureuse de partager ma vie banale , avec ceux qui sont touchés par mes mots

    Je les encourage à poster un petit commentaire, à vous qui passez sans me voir, j’ôte mes deux mains caché coucou, pour adresser mon regard, mon sourire

    Sachez que jamais je ne vous en voudrai de venir me lire sans dire, ici, vous le faites ailleurs

    Mes pensées se tournent aussi vers Madeleine, Nicole 86, Sépia, Poulbot, Julie, Zoë 

    Vous qui n’avez pas de blog, je ne connais presque rien de vos vies, vos commentaires sont touchants et tellement authentiques

    Il n’y a rien à vendre dans ces échanges là, pas de tractations, pas de rivalités, juste  des émotions et des souvenirs,

    Le jour où je fermerai la porte de mes anecdotes, soyez en assurés

    Vous serez tous dans mon générique final ….

  • Le dilemme du moment


    Pour la construction de notre véranda, c’est indiscutable, il faudra ôter le palmier qui trône au milieu de la terrasse


    palmier.jpg

     

     

     

     

    Ça me tord un peu les tripes de l’abattre, il est là depuis au moins vingt ans, résistant, feuillu
    Plusieurs solutions s’offrent à nous


    L’enlever et jeter
    Le donner moyennant que l’acquéreur se débrouille pour le transplanter
    Ou le déplacer, sans pour autant être certain de la reprise

    Si on le garde, il faut trouver un endroit adapté, certainement à la place de l’arbre de Judée qui illumine ma vue en avril par ses fleurs roses


    arbre judée.jpgIl faudra l’abattre lui aussi
    Et il y a un immense sapin avec une cabane qui s’impose là aussi
    Qu’allons-nous en faire ?
    Replanter avant, décider avant de trancher (c’est le cas de le dire)
    Pas facile ce genre de dilemme ?