Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • T'as pas ?

    Il faudrait que je parvienne à partir avec presque rien, à me passer de presque tout
    Je ne peux m’empêcher en vacances d’emporter des tas de choses, qui de toutes façons dans l’urgence pourraient être achetées sur place
    Des pansements, médicaments, quelque nourritures, des livres, des jeux
    En vêtements, je suis pragmatique, rarement trop ou pas assez, je lave un peu sur place si besoin
    Nous avons nos habitudes, nos sacs pour le linge, un autre pour les draps, les serviettes
    Si j’allais à l’hôtel, je n’aurais pas besoin de tout ça
    Mais en famille, le mobile home c’est l’idéal, mais il faut prévoir le kit de la ménagère, des torchons, des condiments
    Faire, défaire, ça fait partie du voyage
    Certains adorent ça, moi, ça ne me plait pas vraiment, trop de choses à penser, occuper les enfants sur le trajet,
    Et le fameux t’as pas ?

    T’as pensé aux bouteilles d’eau moman ?
    Maman, t’as des pinces à linge
    T’as pas un pansement Mamoune
    T’as pensé au sel Jeanne

    Une fois la voiture chargée, un avantage, je ne m’occupe de rien
    T’as pensé aux chèques vacances ?
    Oui
    Une partie du trajet est aussi consacré aux révisions
    En sourdine, je colle mon MP3 aux oreilles, et je révise mes chansons, enfin cette année, j’ose le dire, c’est quasiment dans la boite !
    Hé, je suis contente !
    T’as pensé aux piles pour ton MP3
    Et ta recharge de téléphone, le cordon de l’APN, la clé 3 G

    Ouais, ouais …..

    Oui, je sais de « mon temps on n’avait pas tout ça », je sais bien, de mon temps, c’était plus simple encore, on partait jamais !

  • L'escapade printannière

     

     

    Cette année, nous avions prévu un voyage en Crète durant les vacances de printemps

    Ellen fut catégorique

    Pas question de venir avec vous, j’ai mes révisions de Bac !

    Je fus catégorique

    Pas question que tu restes seule à la maison une semaine

    Alors, les négociations ont commencé

    Ellen culpabilisant de ne nous priver d’une tel voyage, nous, comprenant un peu ses choix

    Finalement, nous avons décidé de reporter ce voyage à 2012, et d’aller dans le sud ouest quelques jours

    «  Tu peux emmener une copine  « 

    Elle a bondi de joie (les révisions du BAC semblaient déjà moins préoccupantes), et elle a d’emblée proposer à son amie  Pétronille de faire partie du voyage, qui forcement à accepter

    Les parents n’ont pas vu d’objection, d’autant plus qu’ils refont à neuf leur cuisine cette semaine là, et qu’ils ne mangeront que du poulet froid et des pim’s

    Allez, on prend  en route notre Mark déjà en vadrouille avec Elliot et Betty, et nous voilà donc partis pour quelques jours vers Biarritz et St Jean de Luz

    Le PC dans les bagages, j’essayerai de poster un peu si j’ai la WIFI dans la location

     Je ne vous oublie pas !

     

    Il parait que les filles vont réviser ensemble, je me demande, Théodore et Solène, vous y croyez à ça ?

     

    C’est fou ça, dès que je prépare les affaires, les chats se collent dans le sac

    La louloutte semble belle et bien déterminée à ne pas rester à la maison

    chats , valise.JPG

  • Jeux de mots

    clé.jpg

    Les métiers d'hier travaux manuels  ne sont plus pratiqués
     les cheveux des hommes en bigoudis  ont belle allure ....
    Dave chante l’amour amant amitié  , je préfère Jo Dassin
     à tant écouter la ruelle des morts, me revient une anecdote 
    de Bricqueboscq :
    c'est bientôt la fin   pour les chansons paillardes  de Félicien, personnage mythique moderne
     gingoret ,je t'ai dérangé non ?
     Dans l'école d’aujourd’hui et d'autrefois
    se tient la réunion, ponctuée  d’anecdotes  de la ruelle des morts

    Il faut reprendre les choses en main  en robe longue
    , une seringue de cuisine dans la poche, un tac ‘a tac à la main

     

    Réponse

    J’ai trouvé ce jeu là chez Fay  , il suffit de prendre  les mois clés du mois , ces mots qui tapés en moteur de recherche par des internautes les ont emmenés sur ce blog

    Voici la liste , et le texte  que j’en ai fait est donc le billet du jour

    A vous de jouer , si vous avez envie

    les métiers d'hier travaux manuels
    cheveux des hommes en bigoudis
    Dave chante amour amant amitié
    écouter la ruelle des morts
    anecdotes
    bricqueboscq
    c'est bientot la fin
    chansons paillardes félicien
    gingoret

    je t'ai deranger non
    l'école d aujourd hui et d'autrefois

    la reunion anecdotes
    la ruelle desmorts
    personnage mythique moderne
    reprendre les choses en main
    robe longue 2011
    seringue de cuisine

    tac'a tac

     


  • Les petits tracas

     

    arc-en-ciel-0034.jpgIls vont, viennent, sans prévenir, sournoisement, fourbes, et machiavéliques

    On a beau les chasser, ils resurgissent aussi vite, sans répit, ou presque, tout au long de cette vie peu tranquille, ils sont même parfois capable de comploter pour ariver à plusieurs , s'installer , s'inscruster ..

    Ils portent différents noms, les embrouilles, les problèmes, les soucis, les imprévus, moi je l’appelle les petits tracas

    Petits, parce qu’il n’est pas question de leur donner trop d’importance, faut pas qu’il se prenne pour les maîtres du monde, faudrait pas croire qu’à eux seuls ils seraient capables de me donner des insomnies, ou des maux de ventre, non, non, ramenons les à leur place

     

    «  Maman, y’a un mot dans le cahier, y’a grève jeudi « 

    Grève, c’est bien, enfin, pas trop en fait, je travaille, je fais comment là ?

    Deux jours pour trouver une solution

    Maman, tu peux m’emmener au stade vendredi à 18 h

    Oui, je peux, mais pas trop, je dois prendre Rose au conservatoire

    On trouvera une solution, on va réfléchir

    Y’a toujours une solution, et je me suis fixée une règle sous les bons conseils de Pierre Henry

    Prendre les problèmes les uns après les autres , aller au plus urgent , relativiser , au pire se faire aider , ou conseiller , ne pas s’affoler , et se dire , que par le force des choses , on trouve toujours à résoudre ses tracas du quotidien qui au final restent matériels

     

    Sauf que parfois, on aimerait, seulement l’espace de quelques jours, ne plus en avoir, les chasser, faire une bonne pause de tracas, les mettre au mieux au congélateur, quitte à les retrouver au retour

    Les tracasseries de la vie commencent assez tôt, et il m’arrive parfois de regarder des nourrissons, et me dire, il n’a aucun tracas lui, et encore …

    Seuls les chats n’ont pas de tracas, à partir du moment où les estomacs sont bien remplis

    Sans ces tracas, que serait notre quotidien, peut être au final un peu triste et routinier, et aurions nous justement autant d’attente pour les congés, les pauses estivales, ou logiquement  ceux ci se mettent en stand by

    Alors que certains se font une montagne de presque rien, d’autres développent de grandes aptitudes à trouver rapidement des solutions, à s’accommoder avec aisance des problèmes qui paraissent insurmontables

    Il faut juste à ce moment là, gérer, anticiper, ne pas se décourager, éviter de procrastiner, ne pas trop râler, s’énerver …..

     

    Une valise perdue dans un aéroport

    Le réveil qui ce matin là n’aura pas sonné

    La photocopieuse en panne alors que le dossier à rendre est imminent

    Le dessert carrément carbonisé avant l’arrivée des convives

    Un volcan en irruption qui laisse au  sol un voyageur

    Une portière enfoncée par un écervelé ……

  • Joyeuses Pâques

     

     

    Certains sont déjà en vadrouille, connectés, ou déconnectés de la blogo

    Pour nous les vacances commencent, pour moi, les très grandes vacances ….

    A vous tous, je souhaite un bon Week end de Pâques, avec ou sans le traditionnel gigot, la chasse aux œufs et les gamins qui piétinent les massifs

     

    J’envoie de tendres pensées à ceux qui sont dans la peine, soucieux pour  leurs proches

    Un énorme merci pour vos mots qui ont remis une bonne dose de douceur dans mon cœur

    La semaine fut un peu intense mais pleine de beaux partages  et d’échanges authentiques, ici et dans la vie pas que virtuelle

    Mes trois chatons ont trouvé chacun une bonne maison, encore quelques jours à les regarder sautiller et ils quitteront la Louloutte qui, on peut vraiment le dire, est une bonne mère

    Clématites.JPGiris 2.JPGMUSC.JPG

    IRIS.JPGbuisson.JPGmuguet.JPG

  • La salade aux oeufs durs

     

     

     

    En ce temps, le soir ,serrès  autour de la table en formica jaune de la petite cuisine, nous mangions des choses simples

     

    L’hiver, c’était soupe, toujours la même, au vermicelle et légumes du jardin, j’en avais marre de la soupe, quinze ans la même soupe, ça lasse

    L’été, pas de soupe, pas de grande cuisine non plus, les salades composées n’étaient pas  arrivées dans les mœurs

    Parfois, nous mangions des sardines en boites,  des artichauts, ou bien du crabe

    Ces soirs là, d’artichaut ou crabe, y’avait pas d’assiette, nous posions les déchets sur la table, et quand le festin était fini, l’un de nous apportait les feuilles ou les carcasses aux poules

    Mes mains étaient grasses de vinaigrette, ou conservaient un bon moment l’odeur de la mer des irrésistibles bêtes que ma mère plongeait vivantes dans la marmite d’eau bouillante

    C’était tellement bon, si bon.

    Je raffolais de la salade aux œufs durs

    Accompagnée de persil, la laitue du jardin avait un gout unique

    Ma mère en remplissait deux saladiers, c’était un repas, accompagné de pain, simple, pas cher, et délicieux

    Je ne parviens pas à retrouver le gout de la laitue du jardin, les feuilles presque blanches, craquantes, absolument divines

     

    Mon père est un jardinier hors pair

    Je ne sais pas comment il procède, ces laitues montent rarement, il en sème des dizaines, à quelques semaines d’intervalle

    Quand elles arrivent toutes en même temps, il en offre aux voisins

    Pas une mauvaise herbe ne dépasse, tout est ordonné

    Par contre, jamais de folies, pas de flonflons, de trucs futiles, du rendement !

    Mon jardin est fouillu, fleuri, les patates frôlent les capucines, et les fraises

    Cette semaine, j’ai acheté des plants de laitue

    Je suis motivée, je dois les réussir, les bichonner, les protéger

    Mais la terre noire et riche si fertile ne les laissera peut être pas le temps de former ces superpositions de feuilles si tendres qu’on appelle le cœur

    salade.JPG

  • Tout leur dire ?

     

     

     Coralie m’appelle sur mon portable, un peu affolée

    « Jeanne, le chat de Max à été écrasé hier soir, j’en suis malade, je ne peux pas lui dire

    Tes chatons ne sont pas réservés ? « 

    Elle insiste pour en prendre un le plus vite possible, le soir même, elle ne dira rien à son fils, de peur de le noyer de chagrin

    Il va chercher son chat longtemps, l’attendre, ne ferait elle mieux pas de lui dire la vérité ?

    Elle ne veut pas, ne peut pas

    chatons.JPG

     

    Faut il leur dire, faut il les préserver ?

    Je n’ai pas de certitudes face à ça, chacun fait en fonction de son ressenti, de sa force

    Vivre avec des animaux, est une approche de la vie et de la mort

    La naissance, la maladie, l’accident, la mort

    On s’attache, on les aime, on les pleure

     

    Autrefois, on ne disait pas tout aux enfants, les adultes se terraient dans les non dits, les mensonges, les fabulations  et les croyances

    «  Ton grand père est au ciel « 

    Et j’imaginais bien les enfants levant le nez dans les nuages dans l’espoir d’y voir passé l’être disparu Malgré cela , les morts restaient dans les maisons , et les enfants allaient au cimetière , les rituels funéraires ont quelque peu changé

     

    Aujourd’hui, on dit, on explique, à grands coups de cellules psychologiques, au risque de créer des  peurs, des traumatismes grandissants

    Je suis parfois réservée la dessus

    Tout dépend de l’âge de l’enfant, de sa capacité à intégrer la notion du temps

    J’essaye de les aider à relativiser

    Quand un animal meurt, je leur dis qu’on a du chagrin, mais que cela reste un animal, que nous sommes bien en vie, nous.

    Aurais-je supporté d’apprendre à l’âge de douze ans que ma mère avait un cancer, et qu’elle pouvait partir ?

    Je me suis souvent posée la question.

    N’y a-t-il pas aujourd’hui une volonté croissante de trop épargner les enfants, n’ont pas des aptitudes réelles à comprendre, s’accommoder petit à petit de cette pensée que personne n’est éternel

    Pourquoi donc commercialiser tous ces animaux robots, tamagoshis, toutous mécaniques et zouzoupets ?

    Pourquoi ont-ils de plus en plus besoin de s’accrocher longtemps à leurs peluches et doudous d’enfants, n’y aurait il pas un lien avec cette notion trop tardivement abordée, celle de la séparation ultime ?

    Le soir même Basile est venu chercher le chaton, et Max a dormi avec son nouveau chat …

     Bébé ballon.jpg

    Photo du net mais pas que …..

  • Russes et quebecois

    LE-DRAPEAU-QUEBECOIS.jpg

     

     

    Ça commence par un message «  urgent « 

    Pouvez-vous accueillir des québécois pour une nuit ?

    Bien sur, j’ai des lits, je propose d’en héberger trois

     

    Puis un nouveau message, je suis invitée à une fiesta le même soir

    Faut pas me supplier, je réponds « présente « 

    Ellen ira accueillir les québécois

     

    Sauf que ce soir là, elle joue au théâtre, devant des russes

    Il faudrait des lits aussi pour les russes théâtreux, trop tard la maison est pleine de québécois,  je ne parle pas le russe et mon hamster est mort

    Faut faire des pique nique pour jeudi, un gâteau pour la fiesta, un autre pour ma journée, qui sera très dense

     

    J’annule mon rendez vous de dentiste

    J’ai un peu le tournis, les conflits et » petits arrangements « professionnels me  déplaisent au plus haut point, Dieu que je n’aime pas ça !

    Je n’irai pas écouter les québécois, je ne tarderai pas trop à la fiesta

    Enfin, je dis toujours ça ….

  • Jeanne au volant

     

     

     Ellen n’a toujours pas son code, elle ne semble pas bien motivée pour la conduite, est ce vraiment une nécessité pour elle, je l’encourage à accélérer les choses avant qu’elle ne quitte notre ville pour ses études

     

    J’ai appris à conduire en Terminale, sinistre souvenir

    clasicos renault_5.jpgIl fallait prendre des leçons après les cours, il faisait nuit, je n’aimais pas tourner le volant de   cette Renault 5 que l’on disait très performante

    Tout me semblait  compliqué, créneaux, rangement en Bataille, en épi,  on m’avait fait comprendre que je serais d’emblée une très mauvaise conductrice, encourageant.

    Certes, j’ai passé mon permis cinq fois, le moniteur était insupportable, rien que de le sentir à côté de moi, mes nerfs se nouaient en boule

    J’ai fini par l’avoir et oser prendre le volant toute seule, à mes risques et périls

    Je n’aime pas conduire, mais je le fais, partout, sauf à l’étranger et à Paris, mais si je devais, je m’aventurerais

    Conduire et m’orienter, c’est parfois trop, mais conduire et papoter, ça je sais faire Pierrot Bâton peut témoigner

    Paradoxalement, je n’ai jamais eu d’accrochage, ni accident où j’en étais responsable

    Les mauvaises langues diront que les autres se poussent sur mon passage

    J’ai parfois droit à des remarques

     

    J’aurais peut être du prendre des cours de simulation de conduite dans ma jeunesse  par cassettes vidéo 


  • Tenir bon

     

     

     

    escalade1.jpgS’accrocher, tenir bon, coute que coute

    Ne pas calculer, s’accrocher, quoiqu’il advienne, ne pas lâcher prise

    Guetter, écouter, sentir, l’éloigner, cette plaie qui pourrait à tout moment s’ouvrir

    La panser

    Tenir bon

    Dans le découragement, je résiste, je me défoule avec les mauvaises herbes, je leur tords le cou, je les extirpe, je les jette

    Dans la lassitude, je m’accroche à ce qui me semble solide

    J’aurais pourtant bien envie de lâcher la corde qui irrite mes mains

    gants.JPGJe mets des gants , pas des gants de dentelles , non , des gants épais , costauds , résistants

    Des envies d’envoyer  valdinguer ce blog même

    Une toute petite voix me chuchote « accroche-toi «, fais le

    Pas le choix

    Je bénis cette chance d’un corps solide comme un roc, jamais malade, jamais blessé

    Un corps qu’on disait autrefois fragile

    Rien, pas un signe de fatigue, jamais de bobos, juste quelques douleurs à la nuque quand mon dos las se recroqueville

    C’est ma force

    Et si jamais un jour …

    N’y pense pas, c’est vain, inutile

    Je résiste

    Je m’accroche..

     ne pas fléchir, tenir bon , garder le cap

    Ils ont besoin de moi

    et moi , j'ai vraiment besoin de vous

  • Y'a plus de saisons !

     

     

    C’est quand même pas anodin ce bouquet

    Des ellébores , ou rose de Noël avec du muguet

    Tous encore ou  déjà en fleurs dans mon jardin

    Du blanc d’hiver avec du blanc de mai , joli mélange

     bouquet.JPG

    La douceur installée rend les plantations bien précoces

    Espérons que les giboulées de mai ne vont pas anéantir les cerisiers en fleurs

    Profitons encore de ces belles journées

    Je vous souhaite un doux dimanche reposant et heureux

  • La meilleure thérapie


    La neige est un élément qui ne me convient guère, j’aime la voir tomber, mais la simple idée de la fouler me déplait
    J’ai ainsi renoncé depuis longtemps à chausser des skis
    Trop de choses à prévoir, trop d’attirail
    En vacances, ce qui me plait, ce sont les côtes, la mer, les galets, et le sable
    Sentir la sable, le caresser, chaud, humide, y laisser sa trace, le sculpter, en ramener plein les godasses, le secouer

    J’ai commencé un jour à collectionner les sables
    A chaque voyage, j’en ramenais un peu de sable que je gardais dans des tubes achetés spécialement pour ça sables.JPG
    J’aimais spécialement le sable gris du pacifique, rapporté de Californie, et des voyageurs eurent envie de m’en offrir, amassés sur leurs escapades
    J’en ai reçu des Bermudes, de la Réunion, d’Afrique, de Nouvelle Zélande, des sables blancs, ocres rouges, volcaniques, j’aimais à chaque fois les regarder dans leurs fioles, j’avais l’impression de mieux connaitre notre planète
    Les « donneurs « étaient tout fiers d’avoir foulé des sols lointains et d’en rapporter une preuve , de vrais Conquistadores ,des aventuriers des plages ..

    Et un jour, patatras, la mimine a mis à terre ma spirale sableuse
    Toute était fracassé, mélangé
    J’ai décidé que c’était fini, plus de sable même si je garderais les autres récoltés

    Sauf qu’il m’en manquait un, un sable thérapeutique, essentiel pour démarrer une bonne journée, il suffit de le secouer le matin, et l’humeur de la journée est assurée

    Le sable de Cannes
    « Y’a pas de sable à cannes m’avait on dit ! « sable , croisett.JPG


    Si, y’en a, un du vrai, reçu dans la semaine, de l’authentique sable de la Croisette, avec en pièce jointe, une ordonnance du blogologue
    Ah, ça met de bonne humeur tout ça, je secoue l’enveloppe et hop, j’ai le sourire jusqu’au soir !
    Merci l’ami !ordonance.JPG

    Franchement, envoyer de la neige sous pli, ça ferai pas pareil ….

  • Allégresse printanière

     

     

    13h20 ce vendredi là , je m’apprête à déposer Rose à l’école

    Maria arrive dans la cour

    «  Tu pars là, je voulais te voir « 

    «  Pas de problème, je t’emmènes ? »

    J’embarque Maria, et je dépose ma fille

    «  Tu me payes un café ? »

    Oui !!!!!!!!!!!

    Elle est survoltée, il faut qu’on cause, elle a besoin

    Nous nous installons dans son jardin, il fait si bon, le café est délicieux

    L’heure passe vite, elle est apaisée, heureuse …

    Je la quitte, je passe au boulot vite fait chercher des dossiers, puis à la poste déposer mes cartes, j’en ai douze, douze participants

    Je rentre, prépare mes dernières affaires, sûre de ne rien oublier

    Je retourner chercher mon ange, elle est de bonne humeur

    Mark arrive, je lui donne quelques recommandations pour la soirée

    Je quitte la maison, je passe chercher mon Pierrot, direction le parking du mardi soir

    Les filles ont ressorti leurs débardeurs, on se bise, on cause, le soleil tape

    Nous attendons notre car longtemps, un des chauffeurs à disparu depuis deux jours, c’est bizarre ça.

    Jeremy et Paul arrivent, ils feront la route en voiture, ils ont le rire jusqu’aux oreilles tous les deux aussi

    Thierry a apporté les bulles pour son anniversaire, il est content de trinquer avec ses copains de chœur

    L’ambiance est délicieuse, les chanteurs heureux, ce soir c’est la dernière

    J’ai préparé la surprise, je donne mes messages avec les instructions

    Il fait si bon en arrivant …

    De gros éclats de rires contenus quand vient vers nous le Sarthois, un lourdingue dont il est parfois dur de se dépêtrer

    Pique nique sur l’herbe, avant la scène, des gens heureux

    C’est ça le bonheur, rien de plus, eux, l’atmosphère du printemps installé

    Ces jours où le mot Allégresse prend vraiment corps

     

    fleurs.JPG

  • Les caprices

    colère.jpg

     

    Lorsque j’étais enfant, j’ai vite compris que je ne devais pas réclamer, si on me proposait, je prenais, je remerciais, mais si on me refusait, je me devais d’accepter

    Ma mère, et encore plus mon père  m’ont  appris à ne pas être capricieuse,  il ne fallait pas être envieux, apprendre à renoncer, se contenter de peu, de trop peu parfois

    On a tous des envies, des attentes, certaines sont réalistes, d’autres moins, on vit avec,  on se donne les moyens de les avoir, on refoule ces souhaits, ou au contraire, on remue la terre entière pour parvenir à ses fins

     

    «  Tu fais un caprice »

    Capricieuse !

    Je n’aimais pas ce mot, mais j’ai bien vite compris ce qu’il voulait dire

    Parce que à force de vouloir expliquer, détourner les choses, on a du mal parfois à être se faire entendre

    J’ai toujours essayé d’être claire avec mes enfants

    Je ne dis pas que je n’ai pas cédé, capitulé parfois face à leurs caprices, mais je leur faisais toujours comprendre que je n’aimais pas  ce chantage qui consiste à pigner, hurlé, pollué le moment

    Savoir attendre, renoncer, reporter l’envie d’être satisfait

    Ma mère me disait que c’était ma principale qualité, que je n’étais pas exigeante, que je savais  comprendre

    Et c’était à mon avantage, à ses yeux je prenais de l’importance, encore plus.

    J’ai grandi, j’ai vieilli, et …les caprices des uns des autres, je l’avoue m’exaspèrent

    Sans rentrer dans les détails, ce besoin constant de tout ramener à soi, de taper du pied, faire du chantage, user de son pouvoir, même si celui ci est éphémère

    Je veux, j’exige

    Je n’ai pas, je tape du pied, je pleurniche, je menace, je me venge, je fais un malaise

    Pourquoi suis-je si sensible à ça puisque au final je me sens vraiment libre de renoncer aisément ?

    Je me sens rarement privée, mais cela ma renvoie à une certaine notion de justice, les choses se gagnent, se méritent.

    Et je garde en tête que tout le temps que les besoins essentiels sont assouvis, manger, se loger, être soigné, instruit, sécurisé, les autres sont presque du bonus.

    Est-ce encore le fruit de l’éducation, ou au fond de soi une aptitude à se contenter de l’essentiel ?

    Cela ne retire en rien ces besoins d’estime et d’accomplissement , réalisables sans hurlements ni fracas , juste par la force qui habite chacun , nos talents , petits et grands qui comblent amplement cette soif d’amasser les biens et la gloire éphémère

  • Les nouveaux jeux

     

     

     

    Dans la cour de l’école, j’étais plutôt en retrait

    Les autres pouvaient être une menace, je sautais un peu à l’élastique mais mon corps lourdaud me freinait pour parvenir à jouer véritablement

    Par lâcheté, je me retranchais, observant, enviant aussi les camarades, sorte de fatalité, d’autopunition

    Au collège, c’était pire

    Je ne me liais pas, peu, apeurée comme un chevreau dans la forêt, les journées longues et monotones passaient, je rêvais de loisirs …

    Les jeux se faisaient en lieu clos, la famille, les gens surs , des heures de Monopoly , bien au chaud

    J’ai vite perdu l’habitude du jeu

    Puis, il y en des soirées entre copains, jeux de société, de cartes, j’essayais de m’y intégrer, sans vraie conviction, avec les lacunes, toujours fragile face aux gagnants

    Je faisais jouer les enfants, organisant jeux de piste, jeux de rôles, ma satisfaction était de les voir, le visage rouge par l’enthousiasme, gamins rieurs

    J’ai peu à peu décidé que je ne jouerai plus

    Je pouvais vivre sans jeu

    Et sans le savoir, je suis rentrée dans une nouvelle  cour, plus rassurante, une cour où je comprenais les règles, où j’animais même parfois

    Jeux de mots

    Jeux de photos

    Jeux musicaux

    Jeux de langages

    Jeux de séduction

    A deux, à trois, à plein

    Je m’amuse, j’y suis bien, protégée,

    La blogo est ma nouvelle cour de récréation, ici, avec vous, je m’amuse, trabouleries en tout genre, grand espace de liberté, peu de concurrence, rien à gagner, pas de ligne de vainqueur

    Jouons, jouez, quand vous voulez, venez, entrez, la cour est grande et sans embuches !

    sable cannes.jpg

     

     

     

    Photo ANTIBLUES