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  • ça s'est passé cette semaine

     

     Ce fut une semaine intense et douce à la fois

    Un vrai temps de novembre samedi soir dans un petit village au bord de l’eau, mais des copains, de la musique, et tout va mieux  tout de suite

    Une belle journée sur le terrain  dimanche, et le plaisir de retrouver Ellen en soirée et son Luka avant que Jérôme ne s’envole toute la semaine pour Saragosse

    Un peu d’orage dans l’air pour Mark et son oral de français, prêt, pas prêt ?  Lui seul le sait

    Prendre le  temps pour aller biser Marie Camille pour son anniversaire, livrer les bracelets pour le mariage de la fille.

     savourer ailleurs des bulles  dans de très belles flutes ...

    DSCN2693.jpgLe lendemain ,une soirée de clôture du CA explosive , avec des projets pour 2014 , des bonnes choses à déguster , de bruit , des grosses rigolades , une véranda transformée en salle des fêtes , c’est bien pour ça , bosser dans un bonne ambiance , quoi de mieux ?

    Une escapade à la mer mercredi avec Ellen, Mark et Rose, déambulation dans les rues de Granville, ça faisait longtemps que je n’avais pas vadrouillé dans cette ville thalasso, j’ai aimé prendre le temps avec eux, rien qu’eux, sous une douceur de juin, pas trop chaud, la bonne odeur de la marée, ça qui nous fait le plus grand bien

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    Une fin de semaine plus calme, reposante, le temps de ranger la maison, continuer le jardinage, être un peu plus à la maison le soir, j’ai beaucoup trainé ailleurs ces derniers temps, faut savoir retrouver le bel équilibreDSCN2694.jpg

    Mark a la boule au ventre, le concert de Café  Sucré, micros individuels, faut pas se craquer

    Il a fallu trouver une maison pour l’after

    «  Maman ? »

    Oui , oui , chacun son tour , y’en aura du monde dans la véranda , et c’est bien comme ça , pour nous , pour eux , de l’espace pour fêter , sans bouger les meubles , rassembler les tables , les chaises , et laisser les choses opérer ..

  • El campo

    Un soir d’hiver, Basile a dit à son grand copain «  Jérôme, y’a une affaire à faire ! « 

    Un terrain à vendre, situé au bord d’un étang tout près du bois, pas cher, une très jolie parcelle

    Et ils ont discuté des heures, sont même allés le voir de nuit, et avec la complicité de trois autres potes, ils ont décidé de l’acquérir

    Ce fut un peu fastidieux, beaucoup de paperasse, de tractations, et l’été 2011, nous coupions tous les dix le ruban des heureux propriétaires

    Les cinq  copains se retrouvent de temps à autre pour tailler, débroussailler leur champ, trouver un agriculteur pour faucher, pas plus courageux les uns que les autres pour y planter des fruitiers ou rangs de patates

    Il faut dire qu’on aimera bien le revendre ce terrain, les gars guettent, l’arrivée d’eau pas loin, le lotissement voisin qui se construit. Les parcelles seront attractives mais faut patienter. Un an, deux, dix …

    Les femmes observent tout ça de loin, c’est le truc des hommes ,le terrain

    L’an dernier, nous avions organisé un  barbecue, pas de chance, ce soir là, la ville fut inondée, nous avions trouvé refuge chez Frédo

    Cette années, rendez vous est pris dimanche dernier

    Il ne fait pas bien chaud. On se partage le ravitaillement, Gilles monte une tente assez grande pour y coller les dix copains,  et nous voilà attablés pour le banquet annuelIMG_3676.JPG

    Flora a fait des macarons et une charlotte aux fraises renversante, les hommes ont grillé la viande, un campement de fortune, du feu , du vin  et les voilà heureux !IMG_3674.JPG

    Cette histoire nous offre de très belles complicités, des grandes rigolades, et du bon temps

    Une affaire ?

    Alors là, rien de certain

    Mais d’ici là, dans le besoin, on pourra toujours vendre la Panhard, la cuve à fuel qui sera plus que vintage, mes tenues de scènes aux enchères, y’a de la ressource, et même la tente 8 places de Gilles et Flora

    Ou installer une yourte sur le terrain, régal des bobos, avec de l’Entrames  bio et tout le tsoin tsoin, je vous le dis, on ne manque pas d’idées en Mayenne

    Au pire, on creusera nos fosses  si les cimetières sont pleins …

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  • Adoptions

     

    Les chatons ont presque trois mois, ils sont adorables mais envahissants, le moment était venu de les donner

    J’ai d’abord sondé autour de mes réseaux, avant de poster une annonce sur le bon coin coin avec cette photo là !

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    Y’a eu un gars de St Nic qu’à appelé, il devait passer dimanche matin mais y’avait pas de bus

    «  Là mon bonhomme, je ne vais quand même pas te l’emmener le chat ! « 

    D’autres ont envoyé des mails, j’ai eu plusieurs coups de fils, je me fixe une règle, si vous voulez un chaton, déplacez vous !

    J’étais un tantinet inquiète quand j’ai vu la flopée de félins qu’il y avait à donner en ce moment, mais peut être qu’en postant cette photo là, j’avais plus de chance de trouver des familles adoptantes

    C’est ainsi qu’un gentil couple avec deux fillettes aux yeux pétillants s’est présenté dans le jardin l’autre soir, et le monsieur, ému, très ému de voir une mini louloutte dans ses bras m’a tendu un billet, j’ai refusé, c’est cadeau !

    Les voir repartir tous si heureux, j’ai partagé leur joie

    Une jeune fille m’a  demandé de lui en réserver un pour Jeudi,  elle est sur en Angers en semaine, on verra.

    J’ai eu plein d’appels entre temps, et des SMS

    Une jeune femme est passée avec deux adolescentes aux cheveux trop décolorés, elle a craqué sur un blanc et gris et viendra le chercher lundi

    Un jeune homme pantalon de jogging et tong est venu mardi avec sa sœur qui avait du chagrin, son chat venait de se faire écraser, ils ont adopté de suite une mini Louloutte et m’ont envoyé une photo, sympa !

    Le dernier ira chez Juliette et Pierre Henri fin Aout, les voilà tous casés !

    Je ne réponds pas aux gens qui me contactent par SMS, ce n’est pas compliqué de se parler de vive voix quand même, y’en a qui sont exigeants sur la couleur et le sexe, ce n’est pas une boutique non plus

    Miou le chat de Mark est sevré, c’est une boite à ronron, un pur bonheur …

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    Huit chats dans la maisonnée n’ont pas effrayé les oiseaux qui ne nous ont pas laissé une seule cerise, lamentable.

    On ne peut pas lutter.

    J’attends les framboises, heureusement.

    il me reste à refourguer ma cuve à fuel , c'est pas gagné ..

     

  • Retour en arrière

     

     

     

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    La plupart de lecteurs arrivent sur nos blogs parce qu’ils les connaissent, ils ont souvent pris le temps de garder le lien dans un liste ou dans leurs favoris

    D’autres arrivent par hasard en faisant une requête sur le net

    Les fameux mots clés

     

    anecdotes

    anecdotes d'hier et d'aujourd'hui

    anecdote d'hier et d'aujourd'hui

    saule tortueux

    Shuky et aviva que sont ils devenus

    Mehdi el glaoui

    acromégalie

    mehdi el mezouari el glaoui

    anecdote d hier et d ‘aujourd’hui

    anecdotes hier

     

    Les miens ne changent quasiment pas ,toujours cette fameuse «  acromégalie «  depuis des années , Medhi el Glaoui , ( Medhi / Sébastien , le Jeune Favre )  qui ramène du monde et surtout , en mots clés

    «  anecdotes d’hier et d’aujourd’hui « 

    Pas de doute possible, c’est bien moi qu’on cherche !

    Je me questionne, qui donc recherche le lien de ce blog, les fidèles ont certainement référencié dans leurs favoris ?

     

    Il ne faut pas que la provenance des lecteurs tourne à l’obsession, d’avoir un vrai contrôle sur les « liseurs et liseuses «  de cet espace qui au fil des ans est devenu de moins en moins virtuel

     

    Lors de la création de ce blog, j’avais pris pour habitude de donner le lien aux personnes de mon entourage que j’évoquais dans mes billets, par honnêteté, me disant que si mes billets les dérangeaient je pouvais toujours le retirer

     

    Certains ont accroché, d’autres n’ont porté aucun intérêt, d’autres n’ont rien compris aux fonctionnalités d’un blog et d’autres sont restés, absolument silencieux, dans les commentaires et dans la vraie vie,

    j’ai appris à respecter chaque démarche, c’est un chemin tortueux, rempli de doutes, combien d’hésitations sur le clic «  publier «, combien de fois j’ai eu envie de supprimer certains billets, regretté un mot de trop, une phrase …

     

    et puis, il y a dans cette espace, les blogueurs qui commentent depuis des années, eux même habitués au blabla virtuel, réponses souvent courtes, provocantes, remplies de finesse et de bienveillance

    Au fil des ans, j’ai rencontré bon nombre de blogueurs, des liens se sont tissés, d’autres se sont détricotés, je ne cherche pas à recoller les morceaux

    Je pourrais dire que ce blog n’est plus virtuel, mis à part le support, c’est un salon, un espace occupé par des personnes avec qui j’ai désormais une histoire

     J’ai conscience d’avoir commis des impairs, d’avoir choqué, froissé, le plus souvent de manière involontaire, c’est ainsi, s’exposer c’est accepter les failles, les erreurs

    Je ne regrette pas d’avoir ouvert cet espace à ceux en qui j’ai pleine confiance

     

    Parce que ce fut depuis le début la seule règle que je me suis fixée

    « Se faire confiance »

    Forcément, j’ai besoin de quelques signes de lecteurs, être lue sans retour reste un exercice délicat.

    Je n’ai aucun regrets …

     

  • Game & Watch

    Dans les années 80 , pas de jeux vidéos , ni PC , le rubik ‘cube connaissait un franc succès , j’actionnais le mien à toute vitesse  , les pastilles de couleur finissaient par se décoller , je l’avais usé !

    Chloé avait une game & watch  ,  c’était assez simple à utiliser , deux manettes sous les pouces , des crocodiles qui empêchaient un chasseur de traverser un fleuve , des pompiers qui agitaient des échelles près d’une maison en feu , des gorilles qui crapahutaient dans des arbres en décrochant des bananes ,le tout rythmé par une musique agaçante 

    J’y ai beaucoup joué en cours

    Elle prenait le jeu de son frère et me prêtait le sien, les profs ne disaient rien, aucune remarque, ils nous laissaient tout le loisir de s’énerver sur ces jeux électroniques

    Au lycée, nous étions livrés à nous même, les professeurs ne se sont jamais souciés de notre avenir, aucun ne nous demandait vers quelle  filière nous avions projet de nous orienter

    Par indifférence, laissé aller, je n’ai jamais eu de réponse ?  Il n’y avait aucun conflit entre eux et nous, les absents étaient parfois notés sur les grands cahiers de présence, mais nous avions la possibilité de gommer, rajouter une croix en face des noms de ceux qui allaient voir ailleurs

    Je n’ai aucun souvenir d’élèves ayant été collés,  aucune réprimande, chacun vivait sa vie comme il l’entendait, sur la cour du lycée, régnait une ambiance très paisible, peu de stress pour l’avenir, beaucoup  de glandouille, de belles amitiés 

    Apprendre n’était pas la priorité du moment, nous n’étions pas dans des perspectives de réussite sociale, pour la plupart d’entre nous, l’avenir nous semblait très lointain

    Jouer à la Game boy en cours me semble aujourd’hui surréaliste, même si les élèves doivent être collés à leurs Smartphones, osant même défier l’enseignant en allant vérifier les infos sur le Net

    Pierre Henri qui enseigne la philosophie ne traque pas les téléphones de ses élèves, il leur dit avec grand détachement lorsqu’un deux remet en cause ses propos  «  de quoi vous souviendrez vous ? « 

    Effectivement, s’abreuver d’infos est éphémère, la mémoire ne retient presque rien

    De mes cours de philo, j’ai retenu quelques rudiments sur le langage et la psychanalyse, alors que j’ai reçu 8 heures hebdomadaires durant deux ans

    J’avais complètement oublié ces jeux Game & Watch des années 80, ils me sont revenus en mémoire il y a quelques semaines, revoir les vidéos et entendre à nouveau le bruit strident m’a un peu émue

    J’ai replongé un peu dans les années de l’inconscience, la plupart d’entre nous ont eu un bel avenir, d’autres ont plus galéré

    Nos parents avaient peu d’inquiétude pour nous, ils ne participaient pas au Conseil de classe, ne rencontraient jamais les professeurs, ils avaient confiance en eux, en nous

    Ce n’était ni mieux, ni pire, c’était …. Les années 80


  • Découvertes du moment

     

     

     

    Lorsque je regarde ma liste de liens à gauche, indéniablement je dois me rendre à l’évidence, les blogs sont en berne, en pause, Off.

    Plus d’envie ? Plus d’idées, lassitude, désertion du PC pour aller voir ailleurs si l’herbe pousse droit.

    Ceux et celles qui restent accrochés sur cette planète étrange publient et commentent quand même, les plus silencieux sont toujours là, discrets et fidèles

    J’ai réécouté des vieux trucs cette semaine, Gwendal, Nicole Rieu, des morceaux que j’avais  isolés dans le grenier de mes souvenirs, des choses qui me filaient le bourdon, comme des objets trop poussiéreux pour être remis sur le bord de la cheminée

    Faudrait que je trouve des nouveautés quand même

    Il doit bien y avoir quelque part

    Une petite découverte cette semaine, bientôt sortira un nouvel album chanson jeunesse d’Aldebert, c’est bien quand de vrais artistes composent pour les enfants, soyons lucides malheureusement  réservé à une certaine « élite «, mais on ne peut pas y faire grand-chose

    Rose avait participé à un concert avec des reprises des chansons d’Aldebert  par les élèves du conservatoire

    Cette fois, le chanteur s’associe à Bénabar, Les deux mayennais Archimède, et François Morel


    Ça ne peut pas être mauvais, c’est rassurant de voir ce genre d’aventure

    N’oubliez pas de faire écouter «  Emilie jolie « à vos enfants et petits enfants

    Pas une seule toile d’araignée, un bijou musical avec des très grands, un trésor à ne pas enfouir

    Pensez y, faut pas laisser ça dans les malles


  • Le grand chambardement

     

     Le grand jour est arrivé, virée la vieille chaudière orange qui ronfle et dégage des odeurs peu attractives, qui régulièrement en cours d’année se met en pause, et rarement en été, pas comme les blogs

    Les artisans sont arrivés de bon matin et ont œuvré une bonne partie de la journée pour installer la nouvelle chaudière

     Synchro parfaite avec les gars du gaz qui ont fait le record dans la rue, c’est merveilleux quand tout ce monde là se coordonne à la perfection 

    A 16 heures, ils avaient tout remballé, et l’eau chaude coulait dans les robinets

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    Terminé les commandes de fuel, nous voilà équipés au Gaz, c’est un grand pas pour la maisonnée

    Cerise sur le gâteau , je peux programmer ma chaudière de mon zifon , indispensable !

    Je vais certainement demander à quelques copains de télécharger l’application au cas où je perds mon zifon, soyons prévoyants

    Reste à refourguer la cuve vintage, objet culte et indémodable

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    Toujours à la recherche d’un objet chic et utile, cette cuve vintage donnera un supplément d’âme à votre jardin, très vite, les volatiles l’investiront, les lierres et liserons sauvages lui offriront un camouflage opulent, rendant l’improbable séduisant

    Cette cuve pourra à la fois habiller un espace délaissé, elle prolongera votre espace zen, elle deviendra un véritable objet de convoitise, on peut même lire dans la presse spécialisée que le marché de la contre façon est déjà en route, la cuve vintage sera copiée, du faux vintage, les ateliers de Malaisie et de Madagascar sont en concurrence

    Indispensable et futile à la fois, cet objet aux formes strictes dont la couleur rappelle vaguement les dernières sculptures de Derbré pourrait être racheté par la Ville, la direction culturelle dit déjà avoir contacté quelques mécènes afin d’acquérir cet œuvre, elle pourrait trouver place dans l’espace Scomam, mais l’idée de la poser en extérieur  refait surface, un cuve pour tous, les œuvres majestueuses  doivent être visibles de partout

    Si vous êtes intéressés, pressez vous la cuve « vintage «  sera vidée, et  commencera une nouvelle vie privée ou publique

    Un événement dans le paysage culturel français

    Faut le savoir …

  • La vraie vie

     

     

    Il y a quelques jours , j’ai reçu un message de la part de mon hébergeur qui avait été contacté par le site très connu qui classe les blogs , attribue des badges tout ça , je suis flattée forcément , ça me donne de l’importance , figurez vous que mes anecdotes sont en bonne position dans la catégorie «  lifestyle «  et ainsi , j’anime un blog influent .

    Je n’ai aucune idée du pourquoi, du comment des choses, je ne cherche pas à savoir, et bien vite je comprends que le message est une proposition « commerçante «, ou commerciale, Jeanne écrit un billet sur un produit, un restaurant, je ne sais quoi, et en échange d’une rémunération, elle en dit que du bien

    Ça s’appelle un billet sponsorisé

    Vous imaginez bien que je n’ai pas mis de temps à oublier ce deal, si les  anecdotes de Jeanne deviennent une vitrine, un marché, un étalage, vous fuirez tous chers lecteurs et vous aurez raison

    Blog très influent dans la catégorie Lifestyle, style de vie. Allons, je n’aurais pas mis mes anecdotes dans ça, mais encore moins en catégorie « déco «, mode, politique, les blogs de racontages de vie sont inclassables, on le sait

    Tout cela me ramène à la real-life , la vraie vie comme chantait Sacha , avec tout ce que je viens de vivre ces derniers jours , cette capacité à changer de monde en un rien de temps , s’adapter aux soucis , aux peines de l’autre , passer de la scène et des projecteurs au cimetière en peu de temps , essuyer les larmes de Filleule qui voit son enfance fuir à toute jambe

    M’adapter aux uns, aux autres avec leurs souffrances, leurs envies, leurs projets, leurs angoisses.

    Chacun dans sa bulle, parmi tous ceux que j’ai croisé cette semaine, certains se connaissent, d’autres pas. Chacun vient avec son vécu du moment, parler, dire, butiner dans le jardin  auprès des arums et des dernières pivoines

    Il y a eu l’appel du soir , qui m’a beaucoup touchée , émue , entendre l’ami exprimer la Séparation du père , me dire combien on est jamais prêts , raconter les dernières heures , le dernier souffle , ça m’a émue , je lui ai dis combien je devais l’appeler plus souvent , parce que nous sommes loin géographiquement et que nous avons besoin de nous parler , toujours ..

    Il y a eu l’appel du matin, celui que je n’attends jamais, mais qui est un grand bol d’air dans une journée remplie, Eric il doit bien le savoir, si je peux, je cause, sinon on reporte

    Evidemment , il me faut me protéger , trouver mes instants bulles , ces parenthèses inattendues où le temps et l’espace semble suspendu , plus douces qu’une cerise parfaitement mure, ces délices de la vraie vie , que l’on garde au chaud , et lorsque les vies en bulles des uns des autres deviennent un peu envahissantes , je ne les éclate pas , je souffle délicatement dessus , elles reviennent toujours à un autre moment dans cette vraie vie

    A cette période de l’année, quand sonne la cloche de la sortie, je ne suis prise entre deux sentiments, un léger pincement au cœur de quitter mes copains hebdomadaires, et le sentiment inexprimable d’être rassasiée d’amour, que je partagerai avec ceux que je croiserai cet été, où déjà plein de rendez vous délicieux s’inscrivent sur l’agenda estival

    C’est ça ma vraie vie, elle n’est pas à vendre …

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  • Dyscalculique

     

     

     

    Savez vous que je suis dyscalculique ?

    Je viens de l’apprendre, c’est irrémédiable, mais je vis bien avec.

    C’est Ellen qui m’a fait ce diagnostic, j’aime bien apprendre de nouveaux mots, résumé : j’ai des méthodes de calcul totalement immatures, je dirais même puériles

    Je suis fâchée avec les chiffres depuis des années, je ne sais plus faire une division, c’est ainsi, complètement assumé, cependant, il me faut de temps à autre, faire quelques calculs quand je dois évaluer l’écrit du CAP de mes stagiaires

    Inutile de faire les calculs de tête , je n’y parviens pas , alors je tente d’addition  des points  de manières  , demi points , 0,25 … pour ne rien oublier , je note sur un feuille annexe , je compte , recompte , ça m’agace , je me concentre , c’est du sérieux , je perds trop de temps à ça

    Pire encore, payer avec des pièces !

    J’ai du mal avec les  centimes , enfouies en vrac dans mon porte monnaie , je suis incapable de dissocier les mini euros , tous les mêmes , si encore y’avait des pièces vertes , bleues , roses fluo , ça m’aiderait ,toutes la même couleur , c’est compliqué

    Parfois, je vide tout sur le comptoir et je laisse la boulangère faire, elle s’y connait en pièce elle !

    L’idéal serait pour moi la pièce unique, un jeton, un sou, un écu, un bouton, un truc rond, ça me faciliterai la vie comme les tours de manège, les jetons pour lessiver la voiture, oui, je suis pour la pièce unique

    Allons, chacun ses lacunes, il parait que la dyscalculie est héréditaire, et que ça se transmet, dommage. Heureusement, j’ai transmis aussi à mes enfants, ma grâce, ma subtilité … ma finesse, la  liste est longue

    Quelle chance d’être désormais  épargnée par les examens, fini le brevet des Collèges, le Baccalauréat, (y’en a toujours un ou deux pour faire parler d’eux qui le passent à 80 ans ou plus), auquel cas  je sais pertinemment  qu’en mathématiques, je serais

                Humiliée !!!

     

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  • L'after show

    Dans l’auditorium des choristes sont avachis sur les chaises plastiques, des tables dressées au milieu sur lesquelles des plats sucrés / salés attendent patiemment

    J’ai retrouvé Pierrot Bâton qui s’active, on a encore un truc à partager , un petit discours mijoté avant de remettre des petits colis à quelques hommes d’exception

    On aime ça , nous avons ressorti nos chèches rouges , un duo rapide ,ponctuée d’éclats de rire , les vices font un peu l’animation , on est pas venues là pour faire la tronche ..

    Remise de paquets gourmands à Théodore , Pianistefou et Tristan , bises et zou ! je vais me servir un coup de rosé, retrouver les copains, Jérémy est descendu aussi , les basses poussent entonnent «  Fanchon » et d’autres trucs , «  chantera l’ténor !!! »

    Le ténor est beaucoup moins brailleur que le basse , Tristan nous embarque dans une « complainte Gallaise «  très  douce , ça lui ressemble , puis Paul fait son numéro , tout le monde suit , ou presque ..

    Les plats se vident , les petits groupes se forment , se déforment , il est presque deux heures , la salle se désertifie  peu à peu , je suis épuisée , mes jambes , mon corps , je n’y pense pas , va falloir rentrer

    Un petit tour rapide dans les loges pour ramasser les morceaux oubliés, bonne nuit à ma fille, et je dis à Pierrot «  allez on rentre.. je suis morte « 

    Sur le parking pas des divas, un voiture noire familière nous accoste, allez , » vous me suivez « 

    On sait pas dire non, on est faible dans ces cas là

    Encore un verre dans le salon avec un tout petit paquet de chanteurs, débriefer encore , raconter des bêtises aussi , faut bien

    Bisous , on se sépare raisonnables , personne ne parle de prolonger au Deluxe

    Retour dans la maisonnée, la porte est verrouillée de l’intérieur , va falloir encore tambouriner pour rentrer , la louloutte compatit en venant miauler près de moi , il ne  fait pas froid mais je pourrais bien choper un truc quand même

    Jérôme descend , je rentre dans la maison , je poste un truc sur FB , je sais qu’il y aura encore des fêlés pas endormis , je ne me suis pas trompée ..

    Trouver le sommeil après tout ça, c’est pas gagné ..

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  • Le grand Show

    Placement libre sur scène «  et bonjour à toi l’artiste «  c’est beau , je me sens bien , si bien entourée , j’aime ça , c’est indescriptible , chanter , devant du monde , vous pouvez pas savoir , capter des regards émus , touchés , heureux

    J’aperçois le Ministre aux côtés du maire, c’est bien de le savoir là, il s’était annoncé .

    La première partie file vite, retour dans les loges, je cherche mon zifon pour envoyer un SMS à Jérémy, je fouine, rien, panique !!! Ouf, peu de temps après je remets la main dessus, les loges ne sont pas fermées, ça me soucie un peu

    Nous enfilons nos robes blanches , boléros de mousseline , entracte pour le public , et nous voilà à nouveau sur scène , ça swingue , le public est réactif , chaleureux , les solistes sont à l’aise , peu de cafouillages  , une fluidité , les titres s’enchainent , Le medley Aznavour m’emporte , je le savais ..

    Très beau moment musical « où s’en vont «  avec Carla, Eléonore, Tristan et Tom, c’est bon ça. Remerciements, émotion sur « quand les lumières.. »  rappels avec » Angela » , la salle debout , accompagnant nos gestes , c’est ça l’interactivité , donner , recevoir , ça passe dans tous les sens , va falloir sortir là , c’est fini , on évacue sur le Medley Brazil , mais non  ,on le rechante , tiens , en tas , en vrac , ça se pousse , ça rigole , ça se lâche , on se reserre , fort , fort  avant de  sortir pour de bon

    Plongée dans la salle, va falloir chercher un peu pour trouver tout le monde, pire que sur le marché

    Mark se présente vers moi, Rose est enchantée, elle l’attendait depuis si longtemps ce grand Show, je croise les organisateurs du Téléthon, ravis, on se revoit cet hiver, signé !

    Les familles des copains, les parents, sœur de Clotilde, la maman d’Eléonore toujours aussi rayonnante, les parents de Théodore, on cause, c’est sympa ..

    Belle surprise, Mike le chocolatier, et si il revenait en septembre ? Ça semble possible ,je tape dans le dos de Jérémy, grosse rigolade, toujours !

    Mais où est Maggie ? Je suis sure qu’elle me cherche !on se retrouve enfin, papotages, c’est bon ça ! Elise a tenu le choc , une première pour elle ..

    Luka nous rejoint, remémore avec humour l’épisode des flutes qui avaient valsé, nous rejoignons Camille à la boutique, Fulbert et Bérénice nous donne un coup de main pour ranger

    Je croise Stella, une bonne copine d’Ellen, excellente choriste, elle étudie à Rennes, l’invite à nous rejoindre en septembre et la présente à Marge

    Les chaises s’empilent, les techniciens démontent, je retrouve la loge, changement de tenue, pause légère avant de retrouver les copains dans l’auditorium pour l’after, je n’ai pas vu le Barbu et j’ai perdu Pierrot Bâton

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    Photo piquée à Manu

     



  • L'avant Show

     

     

    La générale s’est terminée vers minuit , le temps de rentrer , se vider la tête  comme on peut  ,des chansons qui tournent encore en boucle , trouver le sommeil vers 1 heure du matin , réveillée  6 heures ,somnolence , Ellen m’envoie un message pour me dire qu’elle est dans le Thallys , arrivée prévue à Laval , 11 heures 50

    Je bricole un peu dans la matinée, linge, déjeuner …passage à la boutique de Paul pour livrer les repas des techniciens, et coup de panique, Ellen m’informe qu’elle n’a pas pris le bon TGV, celui ci ne s’arrête pas en gare de Laval, la voilà à Rennes !

    On la rassure, pas un sou en poche, elle n’est pas à Lyon, faut juste qu’elle saute dans le premier TGV dans l’autre sens, advienne que pourra

    Vers 14 heures, elle a retrouvé son Luka et toutes les deux nous commençons à revoir la mise en scène du spectacle, n’ayant pas pu venir à la générale, faut recaler tout ça, essayage des tenues blanches, tout va bien, je suis énervée, mais ça va

    Pierrot bâton arrive en Mégane vers 16h30, on file à la boutique, chercher le buffet des technises de la Salle Po, direction l’auditorium ou déjà pas mal de choristes ont investi les loges

    Un petit bouquet pour Solène qui a une année de plus

    Nous nous planquons dans un recoin, sorte de douche collective des années 70, y’a pas de lumière, ça pue mais on y passera pas des heures et comme on a des paquets à cacher, c’est très bien

    Le temps de prendre des nouvelles des uns des autres, bises, bisous, et nous  voilà sur scène pour la balance son qui sera rapide

    Les sopranes font un accueil chaleureux à Ellen, elle est toute retournée. C’est mérité

    Quelques placement, essais solistes et nous voilà libre pour une pause pique nique en extérieur, pas trop de bruit dans les oreilles, faut se préserver.Soène m’a envoyé un SMS, c’est trop gentil

    20H20 , j’enfile ma tenue de première partie , pantalon blanc et tunique , très confortable , un petit coup de maquillage dans la loge du hippy qu’est tout content de trouver de la compagnie , Théodore vient nous faire un petit coucou , on papote , détendus , et enthousiastes

    20h 35, nous voilà rassemblés sur les côtés de  la scène, la salle est presque pleine, 1400 spectateurs, qui scandent le chœur, on arrive !!

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  • 15 Juin 2013

     

     

    Fin aout 2012, quelques copains réunis dans la véranda autour d’un mojitos et quelques sucreries ,Théodore tout énervé nous dévoile en exclusivité le nouveau répertoire, à peine remis du succès de « Grand Ecran » que nous nous apprêtons à tourner durant l’hiver

    Nouveaux titres , c’est toujours un moment rempli d’effervescence , certaines chansons nous emballent , d’autres nous laissent perplexes , il nous demande de donner notre avis pour en enlever , un ou deux , d’un commun accord , unanimes , on vire « les Corons « 

    Pour le reste faut voir.

    Septembre, partitions dans le sac, on range à peine les précédentes, Grand Ecran, on le tournera une dizaine de fois, faut pas que ça sorte de notre disque dur, et peu à peu, nous commençons à apprivoiser le nouveau répertoire

    Je craque sur celle de Fugain, « quand les lumières «n rien qu' en répétition, je me suis surprise à voir les larmes monter …

    Pour les autres choix musicaux, je vous en ai déjà dévoilé quelques uns au cours de l’année. En catimini...

    Trouver un titre , un fil conducteur, décors, mise en scène et pour moi, coordonner la communication, la presse, tout le reste, y’a toujours à faire

    Voir des choristes quitter l’aventure en cours d’année, au dernier moment, ça s’en va et ça revient,  mémoriser, apprendre sans relâche et toujours, toujours avec grand plaisir

    Et, un grand bonheur pour Clotilde d’avoir attrapé et écrabouillé le crabe, la voir sur scène, sans perruque ni, foulard, victoire !

    Le moment est venu pour le grand SHOW, je ne sais dans quel état j’errerai dimanche, faut mieux pas y penser, profiter à fond de chaque minute, de chaque seconde

    A midi Ellen arrive de Bruxelles avec les billets du bonheur dans le sac, cadeau ultime, elle ne pouvait pas rester seule dans son studio ce soir là, elle chantera avec nous, et son amoureux.

    Nous travaillerons dare dare la mise en scène tous les trois avant de rentrer dans la salle Polyvalente et d’en sortir à ….

    Ne faut pas m’attendre dans la maisonnée. On sait bien, les fêlés sont jamais couchés bien tôt.

     

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  • Contrôle technique

     

     

     

    489_big_1.jpgLorsque Mark a franchi la porte du cabinet du docteur H, celui ça l’a regardé avec de grands yeux : « mais dis donc, t’es immense toi ! « 

    Mon fils a grandi, beaucoup grandi, pas besoin de l’arroser, il est élancé, bien proportionné, bref, un bel ado de 16 ans, faut pas se plaindre

    Ça faisait plus d’un an qu’il n’avait pas vu de médecin, pas de tracas cet hiver, rien, pas de visites.

    On lance les paris, il mesure combien ?

    Le docteur H propose 1,77 m, moi je dis, 1,78, qui dit mieux ?

    Verdict : 1,76 et 8 millimètres, à 16 ans, c’est pas mal, il fera 1,80 adulte, c’est certain

    Allons, mon boy n’a pas consulté pour le plaisir d’être mesuré, depuis une semaine, il souffre du pied ! Incident en sport, une fille s’est jetée sur lui, au basket.et  a écrasé son pied

    J’affole pas pour si peu , je sais qu’il n’a pas la même aptitude qu’Ellen a gérer sa douleur , Jérôme me dit qu’il aurait fallu aller aux urgences , « yaka «  … bon , avec mes  331 épisodes d’UrgenceS , je précise que j’ai validé deux années de médecine , ça compte .

    Verdict : rien de grave, pas d’entorse, pas de pommade, pas de plâtre, voilà, je le savais

    Mark sort sa carte vitale toute neuve, on cause un peu avec le docteur H, du lycée tout ça, et il lui délivre un certificat médical pour la rentrée, merveilleux !

    Paul m’appelle sur mon zifon, je passe à la boutique caler les commandes pour l’équipe technique, et j’en profite pour lui faire de grosses bises d’anniversaire ; sur le meuble orange, j’aperçois un bouquet de pivoines que Clotilde lui a apporté la veille.

    Nous causons, mon ami est en pleine forme, ça se voit, se réjouit de ce qui nous attend dans deux jours, chanter, s’amuser.

    Il me parle «  du gendre «  , ça me fait sourire , m’assure qu’il va le chouchouter , c’est son parrain de chœur , Luka l’amoureux de ma fille qui a » gagné «  le premier rang , c’est touchant , mes copains protègent  le jeune basse , c’est mignon ..

    Nous rentrons pour le déjeuner, Rose est attablée toute seule, elle était affamée, s’est réchauffé une assiette de spaghettis, c’est bien.

  • Le jaccuzi

     

     

    IMG_3647.JPGJe suis arrivée chez la coiffeuse un bouquet de pivoines à la main, elle était ravie, touchée, elle aime tellement ces fleurs là.

    Installée sur le fauteuil spécial, j’ai sagement patienté, elle m’a apporté quelques magazines, Causette, et des magazines de déco

    Pas eu le droit aux pipoleries, tant pis pour vous.

    Je n’aime pas les magazines déco, j’en ai feuilleté un, spécial balnéo

    C’est tendance, avoir chez soi, un jacuzzi, un hammam, SPA et autre installation aquatique, vraiment, je n’imagine pas un instant m’équiper de ce genre de lieux détentes, c’est encombrant et ça doit nécessiter beaucoup d’entretien

    Une piscine dans la maison, enfin, une baignoire géante, c’est étrange

    Pierre Henri est allé chez son frère qui a fait un agrandissement de maison pour installer un jacuzzi

    Il  n’a pas été séduit. Mais respectueux, chacun fait ce qu’il veut de ses sous.

    Quand on pense qu’autrefois une baignoire était un luxe, on n’arrête pas le progrès …

    Je n’ai jamais aimé me baigner, l’eau n’est pas mon élément, c’est ainsi, je ne sais pas nager, ça ne me manque pas, je ne prends jamais de bain, sauf si mon corps est fourbu et endolori par le froid, mais au bout de 5 minutes je m’ennuie

    L’eau de pluie sur mes cheveux, ma peau ne me dérange pas du tout, j’ai l’habitude, les gouttes, j’aime assez, surtout les grosses qui nous surprennent avec l’arrivée de l’orage, sensation de fraicheur soudaine.

    Chez la coiffeuse, j’ai envoyé des SMS à Jérémy, j’ai demandé un coupe légère, voulant garder du volume, mes cheveux épais je les bichonne.

    Les parents de la coiffeuse sont arrivés dans la boutique avec un débroussailleur, c’était rigolo, ils ont fait du propre dans le petit jardinet qui se trouve derrière le salon

    L’endroit est élégant, je connais cette femme depuis presque 18 ans, elle est fine, intelligente, énergique, je l’ai toujours suivie à chaque mutation, c’est beau une telle fidélité je trouve

    A défaut de jacuzzi, mon bassin m’offre de jolis nénuphars, c’est apaisant ça aussi et beaucoup moins onéreux.

     

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