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  • La vraie rentrée

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    Des bises claquent sur des joues joyeuses, plein de bises, des embrassades, des acccolades avant que le sale virus ne nous refroidisse le cœur, même pas peur..

    Des regards distants, intimidés tentent de se fondre dans ce chaos de chaises, une enveloppe de kraft renferme le nouveau cru, après avoir virevolté de droite à gauche, je prends place à côté de Bérénice, Léandre est tout près de nous, Eléonore et Carla m’ont rejoint, cette proximité est tout à fait plaisante, chaleureuse

    Après les traditionnelles consignes, les notes s’envolent, Théodore en trois mouvements lance l’invitation vocale, nous chantons, je chante avec eux, je connais par cœur ce que je chante, rien de plus exaltant, les petits tracas deviennent poussières, je m’envole à mon tour, ultime plaisir, divin voyage.

    Deux cent personnes repartent pour l’aventure, huitième année pour moi, pas loin de 200 chansons ingurgitées, et nous voilà prêts a renifler le menu

    Les années 70, années légères, insouciantes, populaires

    Tous les corps se dandinent, c’est un peu comme les jouets reçus à Noël, on aimerait tout essayer

    Je croise des regards heureux, d’autres inquiets tenteront leur chance, une petite audition les attend, je ne les envie pas, les places sont peu nombreuses, l’un tente sa chance pour la deuxième fois, il a même essayé de m’amadouer un peu avant, on ne manipule pas Jeanne..

     

    Je sors heureuse, je retrouve Jeremy, ravi, tout le monde est ravi de ce qui nous attend, comme un léger retour dans notre enfance

    Serena nous donne une jolie enveloppe, Carla caresse son ventre rond, Oboudemerev intègre le groupe, les conversations partent tous azimuts

     

    Deux mois c’est long …

     

    Hier soir, pour mon plus grand bonheur, j’ai fait ma rentrée vocale

     

  • La tête à coiffer

     

    Chez ma coiffeuse, qui a enfin ôté la déco plage et cocotiers, un jeune apprenti s’entraîne au métier .

    Il est jeune, gringalet, un physique de télé réalité, mélange de Steevy et de Magloire ( je vous laisse imaginer )

    Il pose un à un, en ligne, des bigoudis sur une tête à coiffer

    Quand j’étais enfant, je détestais les têtes de poupée à coiffer, ça me terrorisait, quelle idée, une tête sans corps, je trouvais ça sordide

    Les petites filles demandaient ça et les pauvres poupées entêtées, finissaient toujours en haut de l’armoire, ou sur une étagère dans la cave, pleine de poussière, espérant faire une seconde carrière de mannequin dans un vide grenier tête poupée.jpg

     

    J’aimais les vraies poupées, les belles, aux cheveux plantés et aux yeux qui se ferment .

     

    Le coiffeur ne peut pas s’exercer sur des vraies dames, parce qu’il sait pas encore faire, il apprend, il doit tirer les cheveux, c’est normal, il a le droit de rater puisqu’il apprend

    Les étudiants en médecine apprennent à faire les sutures sur des pieds de cochon ( si, j’ai vu ça dans Urgences )

    C’est mieux, peut être moins tendre que la peau humaine (la couenne de cochon c’est coriace ) mais au moins ils peuvent rater

     

    Et les tatoueurs, ils s’entraînent sur quoi ?

    Je ne sais pas des autruches, des dindes, je me demande ?

     

    Je n’aurais pas confié ma tête à l’apprenti gringalet .

     

  • Balles , boules et ballons

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    Mes premiers souvenirs remontent à l’école primaire, le jeu de  la balle au prisonnier

    Parfois nous  étions  obligés de jouer avec le maître, je n’aimais pas me prendre un ballon dans les jambes, je n’avais pas de force pour coller les adversaires, j’avais peur, j’étais peu motivée pour ce combat

    Je rendais les armes très vite, au trou, prisonnière, je papotais avec Louis.

     

    Au collège même scénario  sous le préau,, il fallait passer à travers les balles, le champ de bataille était bruyant, j’agitais le drapeau blanc, rien à faire, j’étais touchée en plein cœur, je haïssais le ballon

     

     

    Puis au sport, des grandes bécasses qui me gueulaient dessus, « allez tire «  « passes la balle « 

    Personne ne voulait de moi dans son équipe de volley ou de basket, j’étais une vraie calamité, un boulet

    Mais je ne n’avais  rien demandé, on m’obligeait à faire, j’avais peur  des balles

     

    Etudiante, c’était la trêve, enfin je croyais

    Jusqu’au jour où un copain eu cette belle idée

    « On va au bowling ? « 

    Quoi, au bowling, m’arracher les doigts dans une boule qui pèse des tonnes et la lancer sur des quilles

    Beurk, je ne sais pas viser, ça m’énerve, c’est long d’attendre mon tour et puis ces chaussons, je veux pas !!

     

    J’avais enfin gagné le répit..

    Et crier gare, je fus conviée à faire un mini golf

    Au début je trouvais ça ludique, et puis au bout d’une demi-heure, ça m’ennuyait, viser, marquer des points, je n’ai jamais compris le principe

    Allez, sans moi !

     

    « Alors Jeanne, on fait une pétanque ? »

    Une pétanque, ah oui, on a fait des pétanques sur la plage d’Agon, plein de fois, on rigolait bien, je n’étais pas mauvaise du tout, les pieds dans le sable, je suis si bien, prête à une reconciliation avec la boule

    Ça ne dura pas longtemps, la pétanque à son tour m’ennuyait, je n’avais pas de motivation à viser juste et bien

     

    C’est ainsi qu’un jour, définitivement je décidais, libre et heureuse de ne plus jamais être contrainte à toucher un ballon, une boule, une balle

     

    C’est ce que je pensais jusqu’à ce jour, où la famille de Jérôme réunie dans un gîte au bord de la mer, proposa une balle au prisonnier sur la plage

    Bien sur, assise sur le sable, j’étais bien. Je ne demandais rien de plus et j’entendais « Jeanne, tu viens jouer avec nous ? »

    Non, non

    Allez viens, c’est génial, on TOUS jouer, petits et grands, allez, un effort !!

     

    Non, je ne ferai pas d’effort, c’est fini, terminé, lâchez-moi avec ce truc rond qui m’a pourrit la vie durant des années !! Je veux pas, je suis grande, c’est moi qui décide, sans moi !!!!

     

    Et j’ai vécu, ce jour là, exclue une fois de plus du groupe mais libre, libre.

    J’ai peur des balles, je vous le dis,  j’ai même pas de gilet pare balle..

  • And the winner is ....

    Le suspens a assez duré , je ne veux pas jouer avec vos nerfs

    ce midi , il restait 6 commentaires avant d'arriver au 10000

    Rentrant de ses courses à quatre pattes à saisir les meilleurs affaires , il a sévi et j'ai vraiment cru que ce serait lui , le Didou

    Mais ma princesse des Carpates est passée par , et elle a même considéré qu'il était hors jeu , l'accusant de tricherie

    Alors après un après midi , bien mouvementé (Louis s'est tranché un doigt avec un tube de dentifrice ), j'ai regardé le chiffre fatidique et c'est avec bonheur que je vous annonce le vainqueur

    DANA , ma Dana !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    alors le colis ira loin , en Roumanie , et dès qu'elle l'aura reçu , je mettrai une photo du contenu et vous aurez l'occasion de retrouver le lien avec les billets

    désolée pour les Savoyardes combatives , c'est le jeu , on a pris du bon temps et j'imagine que cela aura permis des petits liens entre vous

    J'vous bizoute tous !!!! et surtout Papouf pour son geste héroïque

     voici le lien du blog de Dana

     http://seletpoivre.hautetfort.com/

  • Imminent !

    Bravo pour tous les mots rigolos , les tentatives ,l'acharnement  ..

    Je me demande vers quelle destination partira le colis , peut être le Sud , le Nord, la Mayenne , la Roumanie , la Belgique , Londres , Les US ...

    Vers quelle ville la postière tamponnera le papier de kraft des trésors de Jeanne ?

    Je peux vous rassurer  ,en vous disant qu'il n'y aura pas

    - de chinchillas vivantes (elles boufferaient le carton )

    -le stétoscope de Doug Ross (je le garde )

    -les crocs de Roselyne ...

    En allant regarder ce matin les résultats ,je peux vous dire que le but est presque atteint ..

    Je ne réponds pas volontairement à tous les commentaires pour ne pas brouiller les chiffres  

    L'heure est proche , toute proche ..

    Good luck les amis !

  • ...et une surprise

    Dans le billet précédent, je parlais des réponses à vos commentaires

    C’est vrai, depuis deux ans, il y a en eu des mots de déposés ici sur chaque billet..

    Et voilà que dans quelques temps, très bientôt, ce sera un chiffre rond

    Ça se fête !!

    Ah oui, j’ai décidé de fêter l’évènement !

    10000, oui, bientôt 10000, alors au 10000 e, j’offrirai une surprise

    Y’a des jeux sur les blogs, les tags et les cadeaux

    (j’en ai gagné un chez Elle, et chez Lavirge, si, si, ………………)

     

    J’ai sélectionné des objets, des choses insolites ayant tout un lien avec un billet

    Alors le gagnant recevra un colis, puis je mettrai une photo des cadeaux et vous aurez tout le loisir de retrouver le billet qui correspond (rassurez vous il n’y aura pas de crocs )

     

    10000 commentaires, 10 cadeaux !!!

    Ah, je sens que vous êtes déjà énervés à l'idée de  gagner ce jeu, que vous trépignez sur votre chaise , que vos doigts vous démangent devant le clavier

    c’est pas la peine de vous acharner comme des dingues en faisant exploser la boutique, mais l’heure approche …

     

    Les sous-marins ont le droit de participer, ou de déposer pour l’occasion un petit mot

     

    Le suspens est total

    Faites vos jeux !!!!!!!!Roulette110807.jpg

  • Des réponses ....

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    Lorsque que l’on reçoit une lettre, la moindre des choses c’est d’y répondre 

    Pour envoyer un message, on peut aussi  décrocher le téléphone, laisser sonner, avoir directement son interlocuteur, ou laisser un message sur répondeur,  auquel il  prendra soin de répondre

    A la réception d’un couriel, si celui en vaut la peine, on répond aussi, pas trop tard pour ne pas oublier  

    Et les blogs ?

    Les lecteurs, ont possibilité de découvrir le billet  et laisser à leur tour, un message, appelé commentaire

    (Avant de rentrer dans le monde étrange de la blogosphère, je ne connaissais que le commentaire de texte )

    Et le blogueur à son tour y répond, ou pas, directement sur le blog ou par mail personnel

    Répondre à tous, ou à chacun

    Ce que je m’efforce de faire, ce qui fait aussi qu’un blog est vivant, moins impersonnel

    Or, étant productive, j’ai constaté que certains billets des jours passés étaient commentés plus tard, ainsi, il peut arriver que certaines réponses soient tardives, voire oubliées

     

    Il se peut aussi que vous ayez parfois du mal à retrouver votre réponse, j’ai changé de configuration, en ayant pour souci de mettre la réponse sous le bon commentaire

     

    Au début de l’ouverture d’un blog, on guette les premiers commentaires, méfiants, curieux, et un jour, les habitués s’installent, se croisent, causent entre eux  aussi

    Ce qui me plait dans ces échanges linguistiques, c’est que ce n’est comparable à rien de ce qui existait auparavant, c’est quelque chose de tout à fait nouveau, dont on a la maîtrise, malgré tout, jeu drôle et attachant dans lequel je ne vois aucun danger

    J’y vois parfois un petit terrain glissant, les interprétations hasardeuses, des choses mal exprimées, mal comprises

    Tout comme dans la vie, avec des absences totales de réelle connivence et communication

     

     Je suis lasse d’entendre encore des  conversations autour des blogs, me dis surtout, que si les blogs connaissent un tel succès, c’est parce qu’avant tous les internautes y trouvent beaucoup de plaisir, des belles rencontres souvent improbables, et que tout ce qui est nouveau dérange, ce déballage de vie privée, comme on dit

    Mais que faisaient les voisines, les commères, les bavardes

    La même chose au fond

    Certains et certaines ont toujours trouver plaisir à cancaner, colporter des rumeurs, des histoires privées, envenimées, d’autre déversent leur haine gratuitement, mais semblent néanmoins attirés par des mots, des vies

    C’est la nature humaine, rien de plus

     

    Répondre, dire ce qu’on l’on pense, comment ça nous parle, divaguer …

    Quoi de plus naturel au fond, en pourrait toujours le faire devant de sa télé ou devant la presse, mais qui nous écoute, qui nous répond ?

  • La névrose du livre

    Les premiers souvenirs de livres remontent à la classe préparatoire, les albums du Père castor, Poule Rousse et Perletteperlette.jpg

     

    J’ai appris à lire en un mois, c’était un jeu, une évidence, aucune difficultés, une envie

    Mes parents n’avaient aucun livre, pas un roman, pas une encyclopédie, juste un vieux Larousse noir et blanc, Télé poche et le catalogue de la Redoute

    Nous avions quelques albums, Alice au pays  des merveilles, Robin des bois …et à chaque sortie en train, j’avais le droit de choisir un livre de la Bibliothèque Rose

    J’aimais bien Fantômette et le Clan des sept petitou.jpg

    Je rêvais de remplir la vitrine de notre secrétaire tout branlant,  il attend encore.

    A l’école je lisais dès que je pouvais, tout, j’adorais ça, je me souviens du voyage de la famille Fenouillard

    Une petite bibliothèque fut installée à côté de la Mairie

    Il n’y avait rien de captivant, quelques BD et des livres poussiéreux

    Je ne réclamais pas de livres, je ne réclamais rien, jamais, comme ça je n’étais pas déçue de ne pas recevoir

     

    La bibliothèque du collège était toute petite

    Pour y rentrer, nous faisions la queue, les élèves se bousculaient, il y avait plein de tables au milieu, et on n’avait pas de place, 15 grand maximum pour un collège de ZUP, on se collait à terre, avec l’éternel refrain de la pionne « vous allez vous taire ! « 

    La bibliothèque était fermée le midi, nous passions notre temps après la cantine réfugiés dans les toilettes des filles, le préau était assailli par les joueurs de foot, il pleuvait six mois dans l’année

     

    Je n’avais rien à lire, personne pour me conseiller, à chaque exposé c’était un cauchemar, nous n’avions aucune source d’infos, rien..

    Je puisais une fontaine aride, le peu de culture virait au cauchemar

    Petit à petit je ne portais plus d’intérêt aux apprentissages, je me réfugiais dans les mots croisés

    Au lycée, j’ai capitulé

    Je ferai un bac littéraire et je serai inculte

    J’ai réussi

    Je ne lisais aucun livre, même pas ceux que les profs nous imposaient

    Je  mettais  rarement les pieds au CCI (aujourd'hui j’y aurais retrouvé Véronique )

    J’écrivais des tonnes de lettres, j’en recevais beaucoup, c’était mon grand plaisir

    Mes heures creuses, je les passais au foyer et au troquet

    C’était ma revanche, mes compagnons étaient Maxime et Renaud, princes rebelles de la chanson, mes héros..

     

    J’ai fait de brillantes études, j’étais surestimée, adulée dans  mes stages par les professionnels, mes formateurs.

    Je n’avais jamais connu ça, jamais, je recevais des compliments, des éloges

    Tout ça pour ça, que j’étais fière d’avoir tenu bon..

    Mais je ne savais plus lire, j’étais incapable de me concentrer, de retenir mes lectures, je survolais, je planais sur les œuvres.

     

    Je me suis lancée dans toute autre chose, la création, le bricolage, puis la musique baroque

    J’ai durant deux années écoutées des œuvres complètes, des opéras, arias, Messes, Passions …

    Je découvrais quelque chose qui me faisait vibrer, je m’y plongeais sans retenue, Vivaldi, Purcell, Haendel et Bach devinrent mes nouveaux compagnons

    C’est vers le dessin et l’art que j’ai orienté ma passion, à trente ans

    J’ai acheté des livres d’art,  découvert les courants, les cubistes, l’art moderne

    Je ne fais jamais les choses à moitié

    Et j’ai dessiné, fait des tableaux, de beaux tableaux

    Et brutalement j’ai eu envie de lire, des romans

    Alors je devais payer, cher, acheter, que ça me coûte

    J’ai acheté les livres que je voulais lire et je me suis remise à lire, tout heureuse de me retrouver dans cet univers, de nouveau libre, passionnée

     

    Et je suis revenue à la création, les bijoux, par petit peu, puis par engouement

     

    J’ai laissé les livres, et j’ai recommencé à écrire

     

    J’ai longtemps culpabilisé, de m’être tant éloignée de la lecture, on ne m’a pas aidée

    Maintenant c’est bel et bien fini, j’ai trouvé d’autres cordes, je ne sais pas si baignée dans une famille cultivée j’aurais  fait le même chemin, on ne refait pas l’histoire

    J’ai transmis le goût de lire à mes filles, elles lisent beaucoup, tout le temps …

    Elles aiment  ça..

     

    Le jour où  j’ai visité le CDI du collège d’Ellen et de Mark, j’ai senti mes larmes monter.

     

  • Pour la bonne cause

    « La ministre de la Santé Roselyne Bachelot se sépare de ses "Crocs" roses avec lesquels elle a fait sensation à la sortie d'un conseil des ministres, en août 2008. Roselyne Bachelot avait en effet promis de chausser les sabots en plastique si la France atteignait les 40 médailles aux Jeux olympiques de Pékin. Chose promise, chose faite : elle a foulé le perron de l'Élysée avec ses "Crocs" le mercredi 27 août 2008 .

    Ses "Crocs" roses rendus ainsi célèbres sont mis aux enchères à partir de jeudi au salon de prêt-à-porter "Who's Next", à la porte de Versailles, au profit de l'association "Les Blouses roses", qui organise des activités dans les hôpitaux et maisons de retraite. "Roselyne Bachelot soutient depuis longtemps l'association. À l'occasion de notre grande vente de bienfaisance, elle a accepté de nous offrir sa paire personnelle pour les enchères", a expliqué la porte-parole des "Blouses roses".(source  Le Point ) « 

     

    Souvenez vous , j’en avais déjà parlé , de ces fameux sabots que j’affectionne tout particulièrement , mais de là à acheter les crocs roses de Roselyne aux enchères , là , j’y crois pas

     

    « Arrêtes Jeanne , c’est pour la cause , tu le ferais toi , mettre des trucs qui te sont chers aux enchères « 

    Mais bien sur , je pourrais mettre cette magnifique étole portée lors de ma tournée « PPB « étole manches.JPG je pourrais mettre ses  lunettes vintage des années 80 ,lunettes.JPG tiens et mes bijoux qui m’ont accompagnée lors de la tournée «AFLC « bijoux.JPG

    Alors , je suis généreuse hein ?

    Je pourrais y ajouter cette splendide cravate violette , quand la tournée PQ sera achevée cravate.JPG

    Alors ?

     

    -Oui , mais tu n’as pas fouler de perron avec tout ça ?

    Fouler un perron , fouler un  perron , c’est moins compliqué que de chanter et être hyper bien calée dans les chorégraphies dans les plus belles salles de la Mayenne et d’ailleurs

    Et puis elle n’avait qu’à chanter sur son perron , c’est vrai , les perrons c’est aussi fait pour ça , pas juste pour pavaner avec de ridicules sabots roses , non mais c’est facile tout de même , qu’est ce qu’elle fait pas pour parler d’elle la ministre …

     

     

    Pff , je compte sur vous pour me tenir au courant , les enchères sont montées à combien ?

     

  • Le travail c'est la santé

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    Merci, je vais bien, pas de problèmes cardiaques, pas de cholestérol, pas de canal carpien (j’ai eu des collègues qui se faisaient opérer de ce truc, une grande mode..) en pleine forme, alors en ce lundi, je fais ma rentrée

    J’aime bien mon travail, j’y croise des personnes motivées, je n’ai pas pression, pas de comptes à rendre, pas de hiérarchie pesante, je suis dans mon élément mais …

    Je serais bien restée chez moi

    J’ai plein de trucs à faire, je ne m’ennuie jamais, j’adore ma maison, ma tranquillité, la solitude, les taches à faire, les créations diverses, le jardin..

    Or, je vais travailler

    Travailler, c’est pour s’épanouir, on nous dit ça et Dieu sait que je m’en suis prise des réflexions à ce sujet, quand je dis que j’aime aussi m’épanouir chez moi, avec les enfants, mes chansons, mes passions

     

    Travailler c’est aussi pour gagner de l’argent, pas beaucoup pour moi, parce que je suis vacataire, mais je ne me plains pas, loin de là

    Parce que nous sommes très système D, quasiment propriétaires de notre maison, que nous n’avons jamais de frais de voiture, ni de travaux, il faut avouer que l’on peut se suffire largement d’un seul salaire

    Et comme on ne court pas après l’argent, je pourrais faire le choix de ne plus travailler

    C’est difficile, raisonnablement je me dis qu’il faut toujours être prévoyant, que j’ai la chance d’avoir un travail où je transmets mon expérience (peu reconnu à l’extérieur mais ça ne me gène absolument pas ) mais qu’il faut avouer que le travail, et l’argent dans notre pays c’est tabou

    On culpabilise, on envie, on espère toujours mieux, toujours plus

    Ayant une certaine frénésie à l’activité, un entourage amical très très vaste, il faut admettre que je vais être débordée

    Supprimes ton blog Jeanne

    Pas question, c’est une des plus jolies choses que j’ai réalisé, et je suis absolument incapable de m’en passer

    Alors, j’ai cogité, travailler plus, pour moins de temps, j’ai appelé une gentille dame qui va contacter Mary Poppins

    Elle viendra de temps en temps, comme monsieur propre, astiquer les sols , les meubles et tout ce qu’elle juge bon

    Un bon compromis..

    Je n’ose pas trop le dire, je suis déjà perçue comme une grosse feignasse parfois, alors..

    Ma mère me dit « t’as bien raison ! « 

    Jérôme n’est pas contre du tout, alors je repars sereine …préparant déjà d’autres projets professionnels et personnels

    Je ne suis JAMAIS « off « 

  • Le refuge et les plumes

    « Dis maman, t’avais promis d’aller au refuge de l’arche ? « 

    Mince, c’est vrai, on l’a pas fait, et la rentrée c’est dans deux jours

    « -pas de problème Rose, on ira demain « 

     

    Et nous voilà partis, pique nique dans le sac à dos, en direction de Château Gontier avec Mark et Rose, la veille du Jour J

     

    Le refuge de l’arche, c’est un parc spécialement conçu et aménagé pour les animaux malades, dépressifs, psychotiques, bipolaires,  abandonnés ou perdus

    C’est très aéré, on adore, toutes les familles et écoles, centres de loisirs le font dès que possible, mais on peut y retourner tous les ans, sans s’y ennuyer

     

    Oh non, Jeanne qui va nous raconter sa visite au zoo.

     

    Non, ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous donner le détail de notre sortie, si j’en parle c’est parce que, il y eu une particularité, ce jour nous étions seuls, oui, seuls dans le parc, on a croisé personne, pas une âme, alors croyez-moi, la balade fut du pur bonheur

    Rose commença  à ramasser des plumes, une blanche, une courte, une grande plume noire, des plumes douces, une plume d’autruche, et même une petite plume de paon au bout bleuté

     

    Mark avait le plan dans la main, c’était notre guide, il était heureux, mais comme on ne peut pas l’imaginer, absolument pas blasé de voir et revoir les ratons laveurs, les autruches ( nos commentaires sont durs à transcrire, tellement on se monte des histoires avec ces curieuses bêtes dont les pattes sont plus grandes que la tête )

    On parle aux animaux et puis évidemment, puisqu’on était seul, on pouvait dire tout ce qu’on voulait

    Le tigre nous fit le privilège d’une sortie, nous  étions à un mètre du félin  ( les enfants ne ressentent aucune peur, moi non plus, je serais capable de le caresser )

    Bien sur nous avons passé du temps à observer les babouins, le vieux sage mauvais, la mère qui met des baffes aux ados, et le petit qui viennent taquiner les mégères qui disent du mal des autres

    J’adore, c’est fou à regarder ça !!

     

    Et Rose à gardé toutes ses plumes, et devinez à qui j’ai pensé en composant ce joli bouquet de Plumes  ? » plumes.JPG

     

    Puis mon ange  a ressorti ces animaux, tous les animaux amassés depuis des années, à chaque Noël, chaque anniversaire DSCN1876.JPG

    Notre refuge à nous, nos bêtes ..DSCN1877.JPG

  • Elle lit quoi la Jeanne ?

     

    Taguée deux fois, par Carl et Dominique, (merci à vous )je réponds à ce tag « dis moi ce que tu lis « 

     1 - Plutôt corné ou marque page ?

    Les deux, ce qui me tombe sous la main en fait

    2 - As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?

    Oui, souvent, on ne m’offre jamais de bijoux, allez savoir pourquoi, le dernier « le diable s’habille en Prada »

    3 – Lis-tu dans ton bain ?

    Jamais de bain, ça m’ennuie

    4 – As-tu déjà pensé à écrire un livre ?

    Oui, une nouvelle, l’héroïne s’appelait Jeanne

    5 – Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?

     J’en ai jamais lu…à part « le clan des Sept « 

    6 – As-tu un livre culte ?

    Non, une série culte, un film culte mais pas de livre culte

    7 – Rencontrer ou non l’auteur du livre ?

    Oui…Anna Gavalda, il y a très longtemps, elle n’était pas connue, nous étions une petite dizaine, il y eu beaucoup d’échanges, je pense qu’elle se souvient de moi …

    8 – Aimes-tu parler de tes lectures ?

    Rarement, mais ça m’arrive, je crois que celui donc j’ai le plus parlé ce fut la correspondance de Simone de Beauvoir avec Nelson Algren et aussi « Darling «  et mon contact avec Jean Teulé ALGREN DE BEAUVOIR.jpg

    9 – Comment choisis-tu tes livres ?

    Par les critiques littéraires, toujours, le presse écrite et radio, je lis très peu mais je suis toujours au courant des sorties

    10 – Aimes-tu relire ?

    Non, pas trop, peur d’être déçue

    Par contre moi conserve tous mes livres

    11 – Une lecture inavouable ?

    Je ne sais pas, c’est quoi inavouable, un mauvais livre ?

    12 – Des endroits préférés pour lire ?

    En vacances, le soir, au calme

    13 – Un livre idéal serait pour toi ?

    J’en sais rien

    14- Lire et manger ?

    Non, parce que je mange rarement seule, alors c’est pas très poli

    15 – Lecture en silence, en musique, peu importe ?

    Plutôt dans le calme, avec pas mal de temps devant soi

    16 – le Livre te tombe des mains, tu vas quand même jusqu’au bout ?

    Non, si je n’accroche pas dès le début, je n’y reviens pas

    17 L’auteur que tu regrettes de ne pas avoir lu ?

    Celui que je n’ai pas encore découvert…

    18 – Ton livre de chevet tout de suite ?

    Aucun.

     

    Je prendrai le temps de vous raconter mon histoire avec les livres et les bibliothèques , je lis  peu de romans , des ouvrages professionnels parfois et surtout la presse

    Ce tag circule bien , vous êtes nombreux à l’avoir déjà fait

    Je tague Cigale , Fay , Souamie , Cassioppée ,Liam ,  Papillote , Tilleul , Mlaféeclochette , Mélancolie , Caro Carito ,Elisabeth  ,  la Virge et les autres bien sur  (j’ai toujours peur de vexer en refilant ou pas les tags)

     

     

     

     

  • Le balai

    Ma grand-mère paternelle vouait un véritable culte à son balai

    Elle était nerveuse ; mon grand-père, un gros bonhomme tyrannique et alcoolique ne lui laissait guère de bon temps, alors pour se défouler elle balayait  sa cour, sa maison, son trottoir .

    Elle avait un grand balai en crin et comme d’autres iraient faire un jogging, jouer au casino ou  bloguer, son défouloir c’était de pousser la poussière

     

    Elle balayait vite et bien, une tache répétitive, rassurante, lui donnant sans doute l’illusion que son environnement était propre .

    Mon père a hérité de ce geste 

    Je l’ai toujours vu balayer la cuisine le dimanche, et puis sa cour

    Il la balaye tous les jours, traquant la moindre feuille, crotte de chien ou autre détritus à expulser

    Ça énerve ma mère, mais son truc, son balai, c’est héréditaire, génétique.

    Je possède quatre balais, un pour le rez de chaussée, un grand balai d’extérieur et deux autres balais pour les caves et la grange

     

    Je preferre passer l’aspirateur, mais je n’ai pas dit que j’aimais ça

    Le sol est sans cesse recouvert de poussière, de mini cailloux, de petites feuilles, ça revient trop souvent, et puis il y a deux étages, c’est trop pour moi, je ne suis pas une reine du balai

    Jérôme lui, est handicapé du balai, aucun remède n’y fait, c’est plus fort que lui

     

    A l’anniversaire de Jade, nous lui avions offert quarante balais

    C’est beaucoup me diriez vous, mais c’est plus facile à ranger que quarante aspirateurs

    Chaque famille avait apporté un balai, il y a en avait des neufs, des vieux, des petits, des artisanaux, des balais brosses, des balais à gogo

     

    C’est pas très sympa comme cadeau d’anniversaire me dira vous, oui, mais elle fêtait ses quarante balais, alors  d’un sens, elle l’a bien cherché !

     

    On trouve des balais de couleurs, des balais fantaisie, mais on fond, cet objet du quotidien, je le trouve encombrant, il faut un placard à balai, un lieu où le caser, il faudrait inventer des balais pliables, comme des parapluies

     

    Quand j’étais petite, je balayais le milieu de la cuisine, et ma mère me disait « les petits coins s’ils en veulent, ils n’ont qu’à s’approcher « 

    En attendant vos histoires de balais, je vous laisse avec ce proverbe irlandais :

     

    « Le vieux balai connaît les coins. »

     balais.JPG

  • La liste : bilan des courses

    En juillet, ayant des objectifs a atteindre, j’avais fait la liste de ce que je voulais faire durant l’été

    En ce jour de rentrée, l’heure est au bilan

     

    La liste :

     

    -Ranger et trier mon placard de vêtements

    Je l’ai fait au tout début, j’aurais peut être pu vider un peu plus, mais j’y vois plus clair

     

    -Faire des confitures de prunes

    Une vingtaine de pots de prunes rouges et en plus de la confiture de prunes vertes offertes par mes amies Marie Camille et Léa, et en prime, 5 pots de figues pour manger avec le foie gras, ramassées dans le jardin de Carla (c’est à tomber. si vous avez du foie gras par contre je suis preneuse )

     

    -Mettre à jour mon blog de bijoux

    J’ai fait une nouvelle collection tutti frutti absolument adorable mais mon talent en photo est toujours désastreux, je vais essayer quand même de vous les montrer

     

    -Retravailler mes cours pour septembre

    Je passe cet épisode, mon plus mauvais souvenir de vacances , mais les choses se sont apaisées

     

    -Apprendre trois chansons dont une en anglais et une autre en espagnol pour le mariage de Serena

    J’ai appris, j’ai chanté, c’est passé

     

    -Ranger la cave 1

    J’étais efficace sur ce coup là, mais entre temps Jérôme a.. comment dire …animé l’endroit en question

     

    -Faire mon testament

    Je lègue mes chinchillas à Louis le Bipolaire

    -Acheter et monter une armoire pour Rose

     

    C’est fait, le premier samedi d’août, nous sommes allés chez le suédois et nous avons été pris dans les bouchons à Rennes (c’est un comble quand on ne part pas en vacances )ce jour là il pleuvait des seaux, mais l’objectif fut atteint, et le bonheur assuré quand on a fait la surprise à rose et Mark de les emmener au fast food

    L’armoire fut montée aussitôt et j’ai du me résoudre à ôter les petits meubles de dînette, je n’aime pas ça

     

    -Peindre le salon et poser des jolis rideaux

    C’est presque fini, il reste la corniche (l’horreur !) inauguration le WE du 12 septembre, un grand merci à Gordon pour le massacre du placard à vaisselle et de la malle à bois

     

    -Aller à Londres voir les Mis avec Vonric

    Pff ….je reporte mais j’irai , ah ça j’irai ..lesMis_lg1.jpg

     

    -Faire les bijoux pour Ama

    Les perles étaient magnifiques, le résultat est là, j’espère qu’elle va aimer Ama

     

    -Trier mes photos et faire des tirages papier  et les mettre dans des albums

    J’ai commencé mais pas fini

     

    -Regarder la dernière et ultime Saison d’urgences le dimanche soir

    Promis je ne vous ne parlerai plus, j’ai versé toutes les larmes de mon corps

     

    -Garder ma liberté de penser

    Je vais me gêner ! Je dis et je pense, et je dis ce que je pense

     

    -éliminer le liseron qui a envahi les framboisiersliseron.jpg

    Le liseron a fini par capituler, on se régale d’énormes framboises, une tuerie !

     

    -viser la lune, ça me fait pas peur….

    J’ai essayé, et j’ai même reçu un message comme quoi mars allait devenir plus gros que la lune, qu’on verrait ça qu’une fois dans sa vie mais en fait c’était un hoax lune.jpg

     

     

     

     

     

     

    Le bilan est plus que positif, à cela je rajoute les nombreux dîners entre copains, des cartes postales  reçues de loin, de Croatie, d’Estonie, du Portugal, une embrouille avec Internet résolue grâce à vos prières (merci encore )

    C’est la rentrée des classes, contente de les voir retrouver lycée, collège et école primaire et moi, ravie, mais ravie parce que je ne reprends que…

    Lundi !!

     

  • Le nid (2)

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    Ce fut alors mon tour de devenir mère

    Je n’appréhendais pas ce moment, les choses semblaient naturelles, je voulais prendre mon temps

    Je me souviens  le matin, j’allaitais Ellen dans mon lit, puis je la posais sur mon oreiller, je l’entendais gazouiller, je me préparais tranquillement, et parfois je la retrouvais endormie

    J’avais la chance de pouvoir prendre le temps, ne pas précipiter les gestes, le change, je ne travaillais plus, je n’étais pas du toute désireuse d’aller dans une crèche pour la déposer dans une autre

    Elle acceptait très bien d’aller ailleurs, confiante, elle me sollicitait, je la portais beaucoup, elle était très câline

    Mark était mon cœur d’artichaut, je lui racontais les histoires de Pierre Lapin, toujours dans mon lit, il s’y sentait bien j’aimais ces instants là

    Rose fut déposée, elle aussi dans mon lit dès mon retour de la maternité

    Elle était très calme, douce, elle regardait l’agitation qui se passait autour d’elle

    Après le bain les trois enfants aimaient se vautrer sur le lit, espace de jeu, odeurs de parents, nid douillet

     

    Jérôme n’était pas habitué aux câlins, aux bisous, les enfants le prirent d’assaut, lui sautant au cou dès qu’il rentrait

    Au fil des ans, les enfants grandissaient mais leurs câlins étaient toujours très forts, tout le temps, les trois

    Ils aimaient les câlins à deux, à trois, à tous

     

    Aujourd’hui Ellen s’étale encore dans mon lit, elle recouvre son corps avec peignoir et renifle « ça sent maman.. »

    Parfois Mark s’installe avec elle, et puis Rose, alors tous on se sent extrêmement bien dans ce nid là

    Cela peut étonner, surprendre, de les voir sans cesse nous câliner, tous les trois, moi, et leur père, alors qu’ils sont devenus ados, mais c’est ainsi, leurs gestes ne sont pas calculés, ce sont les câlins du cœur

    J’aime être avec eux, leur compagnie est agréable, on a de l’espace, nos territoires

    Parfois dans un demi-sommeil, je me réjouis de l’instant présent, ils sont tout endormis dans leur lit, les chats ont trouvé leur place pour ronronner

     

    Tous sous le toit, notre nid …