En vadrouille , pas loin , pour pas longtemps
profitez de ces jours de pause
A bientôt
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En vadrouille , pas loin , pour pas longtemps
profitez de ces jours de pause
A bientôt
Si y’a bien un mot que je n’ai pas appris dans le dictionnaire c’est celui là
CULTE
Ou encore, CULTISSIME
On l’entend presque tous les jours
Et pour autant, pas de processions, ni chapelets, fini de vénérer les dieux, ce qui est devenu culte, ce sont des objets, des films, des répliques
Étonnant quand même
A commencer par la 2 Cv, cette voiture de prolétaire quasi increvable, pas confortable pour un sou, bruyante, voilà que bien des gens donneraient tout pour en avoir une
Ça m’intrigue.
J’ai roulé en Diane, un vrai cauchemar, les vitesses au volant, le chauffage qui pue, beurk
Les films :
Allez, on y va, le film culte, attention, si vous ne l’avez jamais vu, récitez trois je vous salue Marie et huit Pater : « les tontons flingueurs «
Culte, répliques cultes, acteurs cultes
D’accord, c’est certainement plus subtil que les « bidasses en folie » mais bon, comment, pourquoi, un film prend tout à coup une telle place dans la vie des gens, je me demande ?
Non, pas vu, pas envie de voir, c’est comme ça, je survivrai
Répliques cultes
"-Lundi, c’est ravioli !"
La vie est un long fleuve tranquille
"- Ecoutez Thérèse, je n’aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, elle est gentille. "
Le père noël est une ordure
- « t’as de beaux yeux tu sais … »
Quai des brumes
Avec l’arrivée d’internet, les réseaux sociaux, ou autre liens renforcent pleinement la vénération pour tel ou tel objet, film ou phrase …avec tout le paradoxe que cela représente, un objet peut être à la fois banni et très recherché
Tout cela est lié aux émotions, aux lieux, cela s’inscrit dans nos souvenirs, notre histoire
Nos enfants vénéreront la Nintendo 64 et ses tout premiers jeux, loin de nos jeux d’enfance, dinettes et 1000 Bornes
« Les bronzés « ou » Tanguy « seront perçus par eux comme des films ringards, Brice de Nice sera le roi des has been, Nabila sera tombée dans les oubliettes mais ...
Y’aura toujours quelqu’un pour me gueuler dans l’oreille
« Quoi, t’as pas vu les Tontons flingueurs ? «
Non
Les trois petites filles dévalent le chemin , gaies comme des oisillons , toute maquillées , et contentes de venir là
Elles distribuent des bisous et d’emblée ont tranché
« on veut aller avec Rose «
Rose les emmène à l’étage , se charge gentiment de l’animation
Les parents de la petite blonde arrivent , glacière sous le bras , rosé , tarte salée , des choses que nous partageront délicieusement
Les deux jeunes garçons arrivent avec leurs parents , et se jettent sur les caisses de playmobils qui les attendent dans le salon
On se bise , on cause au soleil de fin d’après midi , cake salé , taboulé viendront rejoindre les victuailles
La cousine se pointe à son tour , elle a prévu à boire , c’est parfait , on tiendra bien toute la soirée , on ne va pas manquer
On s’installe dehors , ce sera court mais c’est bon , avant que le soleil se cache
La fiancée arrive, fraiche comme une rose , elle se joint à nous , elle vient de choisir son alliance , on cause tenues pour le mariage mais pas trop , faut garder le suspense
Le traiteur se pointe à son tour , joyeux comme à son habitude , il pose sur la table une brioche surprise aux noisettes fourrée de charcuterie , à tomber , il n’en restera pas …
Le soleil nous fait un joli coucou
Je zifonne , c’est trop beau
On cause , on fait des photos de nous , rien que de nous , on se serre , on adore ça , les copains de toujours , comme dans un film de Sautet , on vieillit un peu , mais on vieillit ensemble et jamais on se lassera de passer du temps entre nous , jamais , on a notre histoire , nos passions , on a besoin les uns des autres , c’est pas du cinéma
Les petits s’occupent tous seuls , les parents sont disponibles
Nous partageons dans la véranda le buffet collectif , c’est simple , c’est facile
J’ai confectionné deux cheeze cakes , ils sont appréciés
Nous nous quittons heureux … à la nuit tombée
Les petites filles sont rigolotes dans leur pyjama
Ce matin là, j’ai fait des démarches pour la vie de la troupe, banderole à modifier, demandes de sponsors en compagnie de Clotilde, à deux, ça motive beaucoup, nous avons eu de belles surprises
Retour à la maison vers midi, Juliette est passée ma déposer mon sac à main oublié chez elle la veille
J’ai rendez vous dans une rue piétonne avec Blandine, une amie danseuse que je croise occasionnellement, nous nous connaissons depuis des lustres, rendez est pris pour un moment entre femmes
Bien installées dans le restaurant, nous choisissons le menu du jour, pas besoin de réfléchir, à quelques mètres de nous, le maire fraichement élu en grande conversation
Nous avons papoté devant nos assiettes, et quand le serveur nous a débarrassés, après avoir réglé en caisse, nous avons eu du mal à nous quitter
Pas eu le temps de tout se dire
Blandine est une femme dynamique, rieuse, créative, elle a toujours plein d’entrain, ses filles sont installées à Bruxelles aussi, ça nous rapproche ce hasard là, bien évidemment
Elle a fait un brillante carrière de danseuse à l’opéra de Lille , ballet de Lyon dans les années 75 , puis elle a continué hors troupe , elle a trouvé sa place ailleurs , autrement , avec cette même passion pour la mouvement du corps , j’aime ces passionnés de la vie ..
Nous avons marché le long de la rivière tout en papotant
Et elle m’a livré son projet du moment
Elle a imaginé un intérieur de sac, lumineux, équipé de batterie pour recharger tablette et Smartphones, poignée solaire, un truc qui n’existe pas
Aidée par son frère, elle a trouvé une couturière pour la réalisation finale et la voilà partie à la foire de Paris pour montrer son projet novateur
Je riais de son emballement, j’aime les gens qui s’aventurent et qui ne se prennent pas pour des génies
Nous avons poursuivi dans des confidences et je l’ai raccompagnée chez elle.
La semaine suivante, son sac lumineux était présenté au journal de pujadas
J’ai adoré voir ça !
Tant de hasards dans la vie, tant de rencontres, tant de partage.
Achèterez-vous un intérieur de sac à main High Tech ?
Le truc qui m’agace, entre autres.
La poubelle de la cuisine , un poubelle de 30 litres , à peu près , je n’ai pas converti en kilogrammes , ça ne m’intéresse pas , une poubelle de couleur de taupe , assez récente , pas un grain de rouille , poubelle à pédale , en très bon état , posée près de réfrigérateur
Pas de poubelle intégrée dans la cuisine, je n’aime pas l’idée, ça sent mauvais, ça se rempli très vite et surtout, ça déborde toujours à côté
Et bien cette poubelle taupe, il faut bien la vider, régulièrement
Cela consiste à sortir le sac plastique, le nouer et hop, dans la grande poubelle qui ira dans la rue et dans le camion
Et bien , dans la maison , y’en a qui font du forcing , bah , elle est pleine , mais , bon , le couvercle de ferme encore , alors , ça déborde un peu , le prochain , il fera le nécessaire , moi j’ai pas le temps et puis , ça ne m’intéresse pas
Le prochain, la prochaine …
Qui arrive en pestant, faut sortir le sac bien tassé dans la poubelle et faudra le mettre le lien autour de ce sac, cette fichue ficelle de misère toute penaude qui pendouille dans le bas du seau en plastique
Et puis, laver le fond du couvercle, passer tout ça au jet de temps en temps, ça se fera pas tout seul
Je suis préposée à la poubelle très souvent, voyez, je suis assez chanceuse comme femme, on me laisse ce privilège là
Parce que, les autres, ceux qui constituent ma famille, je crois que je ne leur ai jamais dit qu’il n’y avait pas de trou dans le carrelage et un énorme tuyau broyeur de détritus ou même une bande de taupes qui bouffent les déchets , des rats , des fouines , des castors , tout ceux qui rongent quoi
C’est de ma faute, voilà !
Il y a un an, j’ai rencontré Paparazza
Elle s’était jointe à notre rendez vous avec Daddyrogers pour une randonnée dans les calanques de Marseille, au départ de Cassis
Je garde un très bon souvenir de cette journée là
Cette femme est généreuse, à l’écoute, elle voit le monde, elle a l’œil comme on dit, elle voit les gens de la rue, elle photographie ce qui attire son attention, sans prétention, elle a de l’humour, elle fait partie de ces gens que l’on croise et que l’on oublie jamais
Je visite son blog régulièrement parce que derrière les photos, les commentaires, je vois cette femme, ça prolonge notre rencontre,
Je ne me sens obligée à rien
Elle non plus, j’en suis certaine
Nous avons l’une et l’autre une vision assez réaliste de ce monde qui navigue entre réel et virtuel
On peut être déçus
Lorsqu’un blogueur rencontre un autre blogueur et que le courant ne passe pas, il se gardera bien de le dire, bien évidement, ça peut arriver, ça m’est arrivé.
Cela m’amène alors à une réflexion toute particulière sur le lien affectif que nous créons à travers nos blogs
Commenter de part et d’autres, avec la plus grande sincérité, et peu à peu, pour des raisons diverses, disparaitre … est ce que cela n’entraine pas de la peine, de la déception ?
Forcément
J’ai rencontré il y a quelques années, une adorable blogueuse, nous avons beaucoup échangé et puis, du jour ou lendemain, elle a tourné la page, a ôté le lien sur sa blog rolls et n’est jamais revenue commenter, n’a plus répondu à mes mails personnels
Je ne lui en ai jamais vraiment voulu
Je pense avoir une certaine aptitude à me détacher aussi vite que je peux m’attacher
Mais ce n’est pas donné à tout le monde ça, je le sais,
L’amitié sur les blogs, c’est assez éphémère en fait, il suffit de le savoir, accueillir, partager, se séparer sans grandes phrases ni baratin
Cela me ramène des années en arrière, sur les débuts de ma vie virtuelle, les rendez vous secrets, des chemins qui ne menaient nulle part, et ceux qui m’ont embarquée dans des lieux inexprimables
J’ai une relation forte et durable avec un blogueur qui se fait rare ici, nous sommes passés par une autre porte, plus confidentielle, sans public, en tête à tête
Je ne voudrais pas donner de faux espoirs, je ne veux pas donner illusion, j’avance de plus en plus prudemment dans ce monde là, je ne veux pas être un otage affective, je ne peux répondre aux besoins tellement nombreux dans ce monde là.
Je ne veux pas avoir le tournis
J’ai besoin de canaliser mon cœur.vous comprenez …
Je me dois de garder une grande part à mes proches aussi
C’est une réalité, il a beau être extensible, le cœur a ses raisons
Dans quelques semaines, sortira un album « la bande à Renaud «, un album reprise des chansons de Renaud qui n’est pas mort, avec quelques artistes chanteurs, pas des figurants ou acteurs à voix à la noix recrutés par copinage …
Encore un album reprise, c’est du business ! dira t’on, tout comme la Génération Goldman, qui ne l’était pas d’ailleurs, bref, ça va agacer
Pourtant, il faut avouer que certains albums repris sont de vraies réussites
Je pense forcément à Maxime Leforestier chante Brassens, une merveille, parce que … attention, je vais me faire lapider virtuellement, je n’aime pas la voix de Brassens, c’est comme ça, pareil pour Barbara, j’y peux rien, c’est une question de sensibilité
Cela ne retire en rien le talent de l’auteur, de l’interprète, ça ne se commande pas, vous le savez bien ces choses là
Renaud est un piètre chanteur, c’est un bon parolier, un poète, si, je pense qu’on peut le qualifier de poète, même si à ses débuts il a endossé un rôle qui semblait bien loin de sa vraie vie, ça lui a été reproché souvent, peu importe.
Ces jours çi, je ne suis pas nostalgique pour un sou, mais je réécoute des chansons du passé, celles que j’aime toujours, quelques Maxime Leforestier, Graeme Allwright aussi, Caradec …
Je me surprends à connaitre les textes par cœur, ça me fait du bien, j’en abuse pas
Je regarde aussi des extraits sur le net du grand Echiquier, je ne regardais jamais ça enfant, nous étions toujours en compagnie de Guy Lux ou deS+s Carpentier, c’était comme ça, l’univers variété de mes parents, que je n’ai jamais méprisé
L’autre jour, Luka, l’amoureux de ma grand fille presque femme, nous raconte que lorsqu’il était jeune, son père après le déjeuner dominical, passait des vinyles de Bobby Lapointe, et toute la famille se ressemblait autour des galettes noires pour écouter le chanteur
Ça peut dégouter à vie.
J’espère ne jamais devenir une militante de la chanson, vouloir à tout prix convaincre que tel ou tel artiste à plus de valeur qu’un autre
Parfois, je me demande de quoi seront faits les souvenirs musicaux de mes enfants, des extraits des Enfoirés, certainement, quelques traces de tout le répertoire de la troupe, forcément..
Un peu de Daft Punk , Adele , Stromae….
La blogosphère est un terrain de jeu
Nous jouons
Parfois avec beaucoup de sérieux , avec des règles , des limites à ne pas dépasser ou bien , avec beaucoup de liberté , de légèreté , de plaisir .
Nous jouons avec les images et avec les mots , avec beaucoup de créativité , d’imagination , chacun y trouve son ton
Il n’existe aucune règles d’écriture , chaque maitre des lieux a son jargon , ses habitudes ,ses codes , son vocabulaire, ses tournures
Certaines utilisent beaucoup les dialogues , qui rendent les récits vivants , d’autres parlent d’eux même à la troisième personne , ou avec un langage parlé , comme dans une conversation avec un copine
Quelques blogueurs ne citent jamais de marques , d’autres s’abstiennent de toute abréviation , d’anglicisme , mettent des liens vers d’autres billets ou articles
Chacun a sa griffe , sa marque de fabrique , sa signature , et le lecteur , va décider de suivre tel ou tel style , ou délaissera d’emblée le mode d’écriture
Je crois que je suis assez bon public dans ce monde là , je n’ai pas d’exigence particulière , j’aime une certaine régularité , abandonne un blog qui n’est mis à jour que tous les trois mois , ne suis pas en quête de trouver le plus grand des écrivains de la planète
Y’a juste une chose qui m’agace , ce sont les donneurs de leçons , les puristes , les pinailleux de la langue française , ceux qui se prennent pour de grand écrivains , sont persuadés qu’ils vont éditer , ou exposer dans les plus grands musées
J’aime dans ce monde là inventer des mots , des néologismes , j’aime lire des billets décalés , quand il n’y a pas de construction, j’aime le charivari , le vrac , le coq à l’âne , j’aime l’idée de jouer avec les mots , blackbouler la syntaxe , sortir du cadre enseigné
J’aime cette liberté là , c’est sans doute ce qui me donne cette constance , j’aime les clins d’oeils cachés , les filigranes , les messages subliminaux , les billets écrits sous le coude , la spontanéité de l’écriture
La blogo est une immense fresque où chacun gribouille à sa manière , en noir et blanc , en couleur , avec tous les plumes possibles et sans la crainte du stylo rouge correcteur et répressif
Cé ça ké bon !
Tu li pe
J’aime les tulipes
Parce que c’est facile à écrire, on ne peut pas se tromper
Logique
Trois syllabes, ça s’écrit comme ça se prononce
Ce fut certainement l’un des premiers mots que j’ai su lire dans le livre de CP Rémi et Colette
Je n’aime pas les tulipes trop ordinaires, j’aime les noires, les mauves, les blanches, les roses qui se déguisent en pivoine
Cette année, je pense que j’en ai vu pas loin de 200 s’épanouir dans mon jardin
Je les aime, parce que....
To- ma -te
Pareil, une évidence, on ne peut pas se tromper
Ce n’est pas comme Rhododendron, Schlumbergera, Brugmansia, on aurait pu faire plus simple quand même
Mon beau père m’a donné des plants de tomates que j’ai replanté dans ma serre, une bouteille vide à l’envers pour l’arrosage et. Si tout va bien, en juin, des tomates dans nos assiettes, j’ai hâte !
J’adore les tomates, mais celles qui sont juteuses, qui ont du gout
J’ai mis des courgettes, et du basilic, les pommes de terre ont poussé toutes seules, c’est beau l’autonomie
Les framboisiers vont fleurir aussi et déjà je vois partout des pavots pivoines qui pointent le nez
Je referai des cheeze cake mais je dois m’équiper d’un moule adapté
Les desserts, c’est comme le reste, c’est un effet de mode
Il semble que la macaron-mania passe un peu, tant mieux ..
La troisième carcasse de Panhard est arrivée
J’ai une anecdote de chat à raconter aussi
Mes journées sont assez routinières, le matin le quotidien, courses, ménage, courrier, cuisine …
L’après midi, jardin, bijoux, blogo, papotages, très peu de sorties en fait
Je passe beaucoup de temps à la maison
Je ne pense pas pouvoir me contenter de ça encore longtemps, je pense retravailler à l’automne
Du boulot, je peux en trouver facilement, diplôme recherché, expérience, je ne me fais pas de souci, sauf que je sais ce que je ne veux plus faire
Je voudrais poursuivre dans l’accompagnement des assistants maternels, conseils, soutien.
Je sais combien certaines soufrent d’isolement et de manque de confiance, que les professionnels ne sont pas assez nombreux, qu’il faudrait aller plus loin
Le poste est à créer, et j’ai décidé de postuler pour ça
Advienne que pourra, faut parfois aller en avant, je ne perds rien, mon courrier est prêt, mon CV mis à jour, j’attends d’être contactée
La situation financière de notre famille n’est pas à craindre, la petite entreprise de Jérôme ne connait pas la crise, le salaire est plus que correct, et tous les à côtés.
Une ombre au tableau, c’est la surcharge de travail, trop d’heures, quasiment 50 heures par semaine, trop de pression, trop d’exigences, trop de tracas
Je me demande combien de temps il tiendra ?
S’il doit encore travailler à cette cadence là durant 15 ans, va-t-il tenir ?
Il pensé parfois à une reconversion, enseigner, ou partir ailleurs, mais ?
Pas prêts à renoncer à un salaire élevé, soyons honnêtes, même si nous ne menons pas la grande vie
Inévitablement, je suis prise entre deux feux, le privilège de choisir ou non de retravailler, de choisir là où j’ai envie d’aller, et cette culpabilité enfouie qui ressurgit constamment
Comment rétablir l’équilibre ?
Nous n’en serons jamais à salaire égal, même niveau d’étude, entre le monde industriel et le social, il y a un fossé.
Beaucoup de couples sont dans cette situation là, est ce plus difficile à assumer pour un homme, cette dépendance financière ?
Très certainement
Nos mères ne se posaient peut être pas la question
En attendant, je fais des yaourts maison
Si si… Et tout le monde aime
Ce n’est pas le temps que ça prend, mais
C’est mieux
photo du net , pas de ça chez moi !
Si je n’avais pas le nez prêt à exploser , deux parpaings sur la tête , une respiration haletante , une énorme fatigue qui m’assomme , et pas mal de choses à gérer durant deux jours , je vous aurais écrit un billet exceptionnel , qui parle de cloches , de cierge pascal , de œufs à peine planqués dans les massifs , des camélias , des chaussettes blanches et des chaussure noire vernies de ce jour là ...
Mais … vraiment, là, j’ai beaucoup de peine à me concentrer.
Ça va revenir, comme les cloches à Rome
Bonnes Pâques !
Fin d’après midi , je monte les marches du grand escalier ,je ne suis pas habituée à ce lieu , la dernière fois , c’était sans doute au mariage de Pierre Henry et Juliette , nous étions seulement 8 et c’était bien
La salle est comble, Henriette et Paulette sont au premières loges, elles ont du arriver à 16 heures au moins, pour ne pas rater l’événement
La nympho est là aussi, tailleur rouge en laine, on dirait une anglaise
Jean Jacques nous accueille tout content, la bise, allez !
Plus de chaises, pas grave, nous trouvons appui contre un mur, dérangerons personne, un petite place pour l’ami qui va nous rejoindre, il fait chaud
Bernard nous fait un signe chaleureux de la main, tout bien beau dans son costume, c’et quelqu’un de bien Bernard, un bon bonhomme
Tout le monde est installé sur les grandes tables, chacun sa place, les vaincus sont regroupés, Yannick me fait un clin d’œil, ça rassure ces présences là, on est venus pour ça surtout
Après l’intervention du winner , Bernard prend la parole solennellement , puis c’est le tour du triste sir d’intervenir même si on lui a rien demandé , il va faire son show , ça dégouline de propos populistes , il ne redoute rien , tout le temps qu’il cause et qu’on le regarde , certaines personnes rient , pas nous , faudrait pas l’écouter , faudrait causer fort entre nous , mais bon … Lui couper le micro , pas possible
Pauvre Bernard …
Le moment est venu de prendre les enveloppes bleues, un nom, un seul !
Tour de table
Et là, qu’est ce qu’on voit, tout près de nous, un conseiller qui sort un CD et commence à lire les textes à l’intérieur, ça nous fait marrer, vraiment, il semble peu investi par ce qui se passe là, certains zifonnent, d’autres boivent un coup
Sans surprise, le héros passe l’écharpe tricolore, discours, applaudissements
Retour aux enveloppes, encore. Une bonne douzaine auront pour mission de le seconder, attention, y’en a pas pour tout le monde
Des noms !
Voilà, on sait tout, ou presque
J’ai croisé le regard de notre plus ministre
Je ne ressentais pas la même tristesse que celle du dimanche soir, c’est la démocratie, certes, un mauvais coup quand même, gâchis
Guillaume à tout perdu, mauvais choix, je lui avais dit, ça m’agace …
Ita missa est, c’est fini, les gens quittent la salle, pas tous, nous redescendons tranquillement
Je lance à Henriette un « tu es contente ? »
- Oui et toi ?
Non …
Nous traversons la place du jet d’eau, nous quittons au soleil, je suis bien dans mes nouvelles chaussures
Sur ce blog , je ne ferai plus de concours avec panier garni
Sur ce blog , je ne fais plus de jeux musicaux , quizz ou autres amuseries
Sur ce blog , je pense que je publierai des textes courts évoquant une photo d’hier
Sur ce blog je continuerai à parler de la troupe parce que j’aime ça
Sur ce blog , est ce que viennent de nouveaux lecteurs qui n’osent pas commenter ?
Sur ce blog , combien de lecteurs sont partis , par lassitude et ennui ?
Sur ce blog , je continuerai d’évoquer ma vie de mère parce que j’en ai besoin et que j’ai décidé d’écrire l’histoire de ma famille
Sur ce blog , je continuerai à écrire des balivernes en vrac
Sur ce blog , je ne publierai plus d’atelier cuisine ou bricolage
Sur ce blog , je continuerai à parler chats ..
Sur ce blog , j’espère que vous trouvez toujours de quoi vous divertir ..ou réfléchir
Un peu …
Jeanne, regarde j’ai rangé !
Je vois ça.
Mise en vente ,enfin de la table de Ping pong sur le bon coin coin
Cette table n’a presque jamais servi, trop chaud, trop de vent, pas assez de place …
Bref, à un moment donné, faut se décider
Une heure après, dring dring, un gars appelle, décidé, vu le prix, il aurait tord
« Je n’ai pas de remorque, est ce que vous pouvez me l’apporter ? «
Ben voyons. St Hilaire du Harcouet, ce n’est pas la porte d’à côté.
Jérôme est formel, c’est non !
Le gars du bas de la Manche me confirme alors qu’il viendra la chercher mardi 15 avril 2014
Ok, on réserve
Entre temps, je ne compte plus le nombre d’appels, de sms et de mails, c’est de saison, certainement
14 h 30, un gars se présente, un peu en avance, ce n’est pas grave, un léger accent de Magrébie, pas grave non plus.
« Vous avez une remorque ? «
Non, je vais mettre sur la galerie
Ah !
Va falloir que je vous aide
Non, je peux faire tout seul
Vantard !
Mettre un table de ping pong sur le toit d’une voiture, je n’y crois pas
Allez, faut pas que je me casse le dos, ho hisse !
En de temps trois mouvements, c’est fait
Tant mieux, il va remonter la Mayenne avec ça, c’est discret
Il me donne des euros, quand même, avant d’installer les sangles
Jérôme a rangé le hangar
Je vous laisse deviner pourquoi il a besoin de place
Non ?
Si ….
« Maman, on discute ? »
Rose passerait des heures à discuter, elle a toujours des doutes, des interrogations, elle aime parler aux adultes, elle se projette, trop peut être, c’est comme ça
Nous prenons le temps de parler, rien que toutes les deux
Ma fille qui n’a que 12 ans s’inquiète, elle a peur de ne pas être une bonne mère
Je la rassure, lui disant qu’elle a reçu des bases, qu’elle saura faire le moment venu, que je l’aiderai aussi, si besoin
La vie est un immense couloir, dans ce couloir, plein de portes, les parents donnent un trousseau de clés à leurs enfants pour ouvrir toutes ces portes
J’explique à Rose qu’il lui faut les bonnes clés et lui propose de chercher ce que renferment ces portes
Elle me dit « de la nourriture «
Oui, bien sur, manger, se loger, se vêtir, être soigner …
Et puis ?
La porte des apprentissages, qui aideront dans la vie, le fameux savoir
Et nous continuons à chercher ensemble
Communiquer
Je lui demande de chercher les moyens d’expression
La parole
L’expression de visage, les postures
Je lui explique qu’une personne qui lors d’un repas tourne le dos à son voisin refuse de communiquer
J’illustre tout cela par d’autres exemples et je mets en scène, avec des exemples
Rose est assez mature pour comprendre tout cela
Je lui explique aussi qu’il faut ouvrir des portes de la créativité, celles qui donnent confiance en soi
Celles qui contribuent à se réaliser
Je lui précise qu’il faut beaucoup de patience, d’indulgence, d’échecs et d’avancées
La conversation est passionnante, elle est heureuse ma fille, rassurée aussi
Dans certaines vies, les clés sont si rouillées qu’elles n’ouvrent plus rien
Pour alléger leur trousseau, certains parents se débarrassent beaucoup trop tôt des clés essentielles
Dommage …
Apprendre à communiquer me semble la plus complexe
Rien n’est figé, et nous ne sommes pas seuls dans cette mission, fort heureusement
Le plus long chemin, peut être, est celui du non culpabilité quand nos enfants n’ont pas réussi à franchir certaines portes, parce que rien n’est acquis pour autant
Une porte ouverte, une qui claque en se refermant
Bruyamment
Dans cet immense couloir de la Vie